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 ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël

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Stefan K. Durden

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MessageSujet: ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël   ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël EmptyMer 17 Juil - 5:59

( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël Tumblr_misqogAu0g1rg43v5o1_500

« Quelle putain de journée de merde. » lâches-tu dans un souffle.  Tu entends le bruissement des chaises sur le sol, des mouches qui volent et surtout des têtes qui se tournent vers toi. Pourtant tu as murmuré et non crié. Inquiet tu relèves la tête et ton regard croise celui de ton professeur, ok si personne ne t’a entendu, lui a bien remarqué que tu étais tout sauf attentif. Il se racle la gorge pendant que tu lèves les yeux au ciel. Génial tu vas avoir droit à des remontrances publiques en plus. « Monsieur Durden ? » Bingo. Tu baisses la tête en signe de faiblesse. Aujourd’hui tu n’as pas besoin de te faire remarquer plus que cela et pour une fois, tu écoutes ton inconscient. « Pourriez-vous répondre à la question que je viens de poster à l’ensemble de la classe ? » Il joue avec toi car il sait que tu ne sais pas. Il sent bien dans ton attitude que ton esprit est occupé ailleurs et cela l’amuse. Ce mangemort est sadique et n’hésitera pas à te faire torturer si tu réponds trop vite, trop mal, trop fort, trop à côté. Quelle que soit ta réponse tu es foutu, mais le pire est que tu le sais. D’une grande inspiration tu trouves le courage de relever la tête, de plonger ton regard dans ses pupilles et tu lâches. « Je ne peux pas monsieur. » Ton regard reste quelques millièmes de seconde fixé sur le sien, mais soudain la pression est trop forte comme s’il t’envoutait par la magie. En fait, il est sûrement en train de le faire déjà. Soudain tu sens du liquide couler le long de tes joues, ta tête se met à tanguer, tu as mal. Dans la classe quelqu’un hurle et toi, tu finis par baisser le regard et te taire. La douleur s’estompe au moment où le professeur se retourne pour regagner son bureau. « La prochaine fois vous serez attentif, monsieur Durden. » lance-t-il à la cantonade pendant que tu te prends le visage entre tes mains, mais c’est au moment de te passer une main dans les cheveux que tu comprends que cela ne va pas bien. Que personne n’a détaché son regard de ton visage. Qu’une fille s’est évanouie. Tes mains sont pleines de sang. Ce n’étaient pas des larmes de douleurs qui ont coulé de tes yeux. Après une grande inspiration tu te forces à réfléchir. Malgré la peur et la douleur, tu dois rester serein et maître de toi-même, une fois le cours finit tu fonceras à l’infirmerie, mais pour l’instant tu dois garder la face devant cet idiot de professeur qui se croit tout permis.

Lorsque la sonnerie sonne tu te sens revivre. Seulement tes gestes et tes mots ne sont plus contrôlés, tu avances tant bien que mal, tu penses à Eden pour tenir. Tu ne peux pas faillir à ta tâche, tu dois rester fort. Tel un zombie tu marches dans les couloirs, plusieurs personnes t’ont proposé de t’accompagner, du moins tu le supposes car tu n’as rien entendu, comme si tes oreilles étaient bouchées par le maléfice que ce professeur t’a lancé. Quand tu pousses la porte de l’infirmerie, Ted garde son sang-froid et s’occupe tout de suite de toi. C’est lui qui s’est chargé de tes blessures après l’interrogatoire avec Lögfren, c’est lui qui t’a récupéré lorsque tu t’étais perdu dans la forêt avec Eden, c’est toujours lui qui te soigne. Il te connait si bien. Lui, qui est un orphelin comme toi. Entre ses mains guérisseuses tu te laisses sombrer.

Deux heures plus tard tu te réveilles en sursaut. Tu espères que tu n’as fait qu’un mauvais rêve, mais lorsque tu touches le sol gelé de l’infirmerie tu sais que tout ce qu’il s’est passé était vrai. Tu soupires et une larme s’écrase au coin de ta paupière. Merde. Tu pousses les couvertures, avale d’un trait la potion que Ted a sûrement laissé en ton intention et tu remets tes chaussures. En regardant la position du soleil, tu te dis que cela doit bientôt être l’heure du repas. Sans un regard pour l’infirmerie tu t’en vas. Tu avais besoin de ce moment de calme pour te remettre d’aplomb et maintenant tu as besoin d’arrêter de te voiler la face. Tu avances dans les couloirs au hasard, tu sais que c’est lorsqu’on cherche activement quelqu’un qu’on ne le trouve pas, alors ça sert à rien de fouiller dans toutes les pièces, il va finir par venir à toi. D’ailleurs en suggérant cette idée, tu te dis que sortir fumer une clope serait encore plus efficace pour le faire venir. Tu sors donc devant le château et allume une cigarette. Tu inhales ce poison mortel et cela te renforce dans l’idée que tout tourne autour d’Eden. C’est elle qui t’a fait fumer ta première cigarette d’ailleurs. C’est elle qui t’a fait jouer avec ta vie lorsqu’elle devait trop ennuyeuse. C’est elle qui t’a fait découvrir qui tu étais vraiment. Et c’est elle maintenant qui est amoureuse de ce connard de gryffondor. Sérieusement pourquoi Nathanaël ? Belle comme elle est, elle peut se taper tout Poudlard,  pourquoi faut-il qu’elle choisisse juste cet homme-là que tu détestes ? Déjà il est canon et beaucoup trop de filles tournent autour de lui, cela te fait de la concurrence. Ensuite il est bien trop proche de Ian, qui est -rappelons-le- TON protégé. Que se passe-t-il s’il n’avait plus besoin de toi ? Oserais-tu dire à McMillan que c’est toi qui a besoin de lui ? Non, jamais, tu n’en es même pas capable de t’en rendre compte toi-même, comment pourrais-tu lui dire ? Tu inspires une nouvelle bouffée et ferme les yeux pour essayer de voir le visage de ta Eden. Parce que oui, malgré tout elle est à toi. Même si tu sors avec Ariel et que tu l’aimes. Même si tu sors avec Emily, Elizabeth, Taïssia, Germaine, Pauline, Lexie, ou n’importe qui.  Eden reste la tienne et la relation qui vous unie n’est pas celle de deux amis. Non. Seulement tu ne comprends toujours pas ce qu’il se passe. Ce qui t’empêche de l’aimer. Parce que tu es certain que tu n’es pas amoureux d’elle, Vanity s’est trompée, c’est Eden qui te l’a dit. Elle a été bien claire à ce sujet, tu n’es pas amoureux d’elle mais d’Ariel. Pourtant Ariel t’a plantée là, sans beaucoup d’explications. Tu recraches la fumée par les narines, juste histoire de t’amuser un peu puis tu écrases ton mégot.

Alors que tu relèves la tête tu vois une silhouette arriver à l’horizon. Depuis deux jours tu vois sa tête partout, aujourd’hui tu as décidé que sa tête finirait dans un mur. Après tout c’est tout ce qu’il mérite. D’ailleurs si Alistair, Samaël, William et Ezéckiel ne t’avaient pas retenu hier soir, Nathanaël ferait moins le malin aujourd’hui. En même temps il l’avait cherché. En allumant une seconde clope tu te remémores ce cauchemar. Tu étais tranquillement en train de manger, à ta place habituelle, entre tes potes de serpentard, en train de te moquer d’une débile de poufsouffle qui ne savait pas manger quand un coup de coude t’avait fait réagir. Un couple se tenait dans l’embrassure de la porte de la grande salle et s’embrassaient à pleine bouche. Puis ils allèrent s’asseoir à leur table, celle des gryffondor. Eden et Nathanaël. Ou plutôt ta Eden et un gros con. Tu t’étais levé sans plus attendre, quatre mains puissantes t’avaient retenu, avant que quatre autres se rajoutent. Tu avais mis plus d’une heure à te calmer avant d’aller te coucher plein de rage. Et toute la journée du lendemain tu avais eu l’impression de voir sa sale tête de partout, mais ce n’était jamais lui. Tu avais frappé trois gosses et bousillé le sac d’une serdaigle, mais ce n’était toujours pas lui. Et là, tu vois un autre approcher. Tu n’hésites pas longtemps avant de te relever et de lâcher ta cigarette. Cette fois-ci c’est lui. Il est seul dans le parc. Parfait. Tu le vois avancer d’une démarche nonchalante comme s’il était le maître des lieux. Tu souris à ton tour. Il te dépasse, tu l’arrêtes d’un geste de la main. « Minute papillon. Où crois-tu aller comme ça ? » Avant qu’il n’ait le temps de répondre tu enfonces ton poing dans sa mâchoire. Histoire que vous vous la jouiez carte sur table. Son regard hagard et presque étonné ne te fait rien. Tu sais qu’il joue la comédie. Il sait ce qui ne va pas, il ne pourra pas faire semblant longtemps, il ne pourra pas non plus éviter la bagarre. D’abord parce que tu vas tellement insister qu’il va être obligé de te rendre tes coups, ensuite parce que tout le monde a besoin de se battre de temps en temps pour se sentir soi-même. Et tu es sûr qu’il trouvera bien quelque chose à te reprocher. Enfin pour l’instant tu le testes juste, après vous verrez comment cela va se dérouler. « Tu touches à Eden encore une seule fois, et je t’assure que tu ne pourras pas assurer ta descendance. Parole d’honneur. » Et d’un coup de pied que tu envoies dans ses côtes (oui soyons gentil pour commencer) tu le préviens que tu n’es pas un petit joueur. Tu ne le frappes plus, s’il a quelque chose à te dire, il te le dira, mais pour l’instant tu lui bloque le passage pour entrer dans le château et cela suffit à te réjouir. « Alors tête de lard, où sont tes muscles ? » lâches-tu dans un dernier souffle.


Dernière édition par Stefan K. Durden le Ven 19 Juil - 3:43, édité 2 fois
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Nathanaël K. Crickson

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MessageSujet: Re: ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël   ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël EmptyJeu 18 Juil - 9:25



❝ Mieux vaut se faire casser le nez, que le cœur STEFANAËL


Tu fourras ta langue dans la bouche d'Eden. Putain ce qu'elle embrassait bien ! C'était sans doute une des meilleures filles que tu t'étais fait jusqu'à présent. Enfin, vous n'aviez pas encore passé à l'action à proprement parlé, mais tu savais te montrer persuasif et convaincant. Elle sera dans ton lit dès ce soir, ou demain au pire, c'était décidé. Quand une occasion comme celle-là se présentait, il fallait en profiter. Même si vous n'étiez pas un couple à proprement parlé. Tout ça, c'était du fake, du faux quoi. Eden était venue te trouver il y a deux jours, dans la salle commune et t'avait pris à l'écart. Elle voulait te demander un service. Faire semblant de sortir avec toi pour rendre jaloux un autre... D'abord, t'avais trouvé ce plan un peu tordu, et au final, t'avais accepté. En compensation, elle avait intérêt à se donner à toi. Rien qu'une fois. Histoire de voir si elle valait vraiment le coup. Mais t'étais certain que oui. Eden était d'ailleurs totalement ton genre de fille, et elle te plaisait bien. Surtout que tu étais pas mal en manque, ça faisait une semaine que t'avais pas couché , et ça commençait à être long et à te démanger. T'avais largué la blondasse qui était à Serdaigle six jours plus tôt, et Roxanne n'était pas vraiment disponible pour un plan bestial en ce moment. Bref, il avait bien fallu trouver quelqu'un d'autre, et Eden était apparue comme ça, comme dans un rêve. En plus, ça faisait déjà plusieurs semaines que tu la regardais différemment, et que tu voulais en faire ton quatre heures. Ça serait bientôt chose faite en tout cas. Même si tout cela n'était que de la comédie, tu lui donnas un ultime baiser avant de quitter la Grande Salle. Tu voulais repasser au dortoir car tu avais oublié ton sac. Et après, tu avais cours, et tu ne voulais pas être en retard. Même si tu n'étais pas un élève très assidu, tu tenais à ta vie, et ceux qui avaient la mal chance d'arriver en cours ne serait-ce qu'une seule minute après la sonnerie, le payaient plutôt chèrement, à coups de doloris ou de sortilèges dans le même genre destinés à faire mal. Au mieux, on récoltait des semaines d'heures de colle. Mais bref, il ne valait mieux pas tenter le diable. Tu te dépêchas de grimper les étages qui te séparaient de ta salle commune. Pourquoi celle des Gryffondor était aussi éloignée aussi ? Tu commenças même à enjamber les marches deux par deux pour aller plus vite. Tu pénétras dans ton dortoir rapidement. Vide, totalement vide. Tant mieux, ça t'aurait bien fait chier de croiser la tête de Potter, Levingston ou Shaun... Adrian, ça t'aurait pas dérangé, vous étiez amis. Mais les autres, c'était une autre affaire. Étrangement, tu n'avais pas vraiment d'amis du sexe masculin et tu savais très bien pourquoi. Tu étais trop beau, trop parfait, trop sexy, et ça gênait les autres. Tu leur faisais de l'ombre et ils appréciaient pas voilà tout. De toute manière, tu n'avais pas besoin des autres pour être bien. Tu avais juste besoin de Brynaël. Bry, c'était ton cap, ton roc, ton ancre, ton port d'attache. Sans elle, tu étais perdu. Comment avais-tu pu te passer d'elle pendant si longtemps ? Parfois, tu te posais la question parce que maintenant que vous vous étiez réconciliés, tu savais que plus jamais tu ne pourrais la quitter. Rien n'allait plus quand elle était loin de toi, et tu venais de le comprendre. Tu ne voulais pas y penser parce que cela constituait en soi une faiblesse. Oui, une putain de faiblesse, un moyen de t'atteindre, un moyen de te blesser, un moyen de te poignarder en plein cœur. Elle était tout, tu n'avais besoin de rien d'autre.

Tu attrapas ton livre de potions, et celui de métamorphose, les deux cours de l'après-midi. Ceux que tu détestais le plus en passant. Toi, t'étais plutôt branché histoire de la magie, sortilèges et défense contre les forces du bien. Le reste, pour toi, c'était de la merde. Surtout les putains de potions. T'étais sacrément mauvais dans cette matière. Nul même. Pitoyable. Un véritable cancre. Tu ne voyais pas trop l'intérêt de faire des mélanges qui ne servaient absolument à rien. Quoi que, la potion de vérité pourrait bien t'être utile un de ses jours... Et tu appréciais plutôt pas mal les potions de sommeil que Tamarah te donnait pour dormir. D'ailleurs, tu avais rendez-vous avec elle demain à la fin des cours. C'était convenu comme ça. Une fois par semaine, tu devais parler avec elle, de tout de rien, de ce que tu voulais, et si tu voulais rien dire, tu ne disais rien. C'était une nouvelle sorte de thérapie basée sur la parole. Mais au final, maintenant, toi, tu n'avais plus l'impression d'aller en psychanalyse, mais plutôt de passer un bon moment avec une amie. Ouais, ta psy était devenue une amie, c'était une sensation étrange, mais avec elle, tu te sentais bien, toi-même, et puis, elle savait tout de toi sans pouvoir rien divulguer, secret médical oblige, cela n'était pas merveilleux ? De plus, elle connaissait ton grand frère, ce qui te permettait d'avoir des nouvelles de lui plus fréquemment grâce à elle. Bref. Tu te rendis en cours, qui d'ailleurs, fut un peu mouvementé. Durden s'en prit plein la gueule, et tu eus presque envie de rire, mais tu te retiens. Cela n'était pas vraiment le moment de te faire remarquer. Tu devais te faire tout petit. T'en avais un peu marre de sortir de classe les côtes endolories et le visage en feu, parce que oui, toi aussi, tu étais adepte du glandage en cours, ce que les professeurs mangemorts n'appréciaient pas vraiment. Alors depuis quelques semaines, tu faisais semblant d'être attentif, pour éviter les punitions. C'était plus simple. Mais c'était pas si facile que ça de jouer à l'élève modèle, et ça te coûtait. Surtout que lorsque tu étais crevé de tes nuits de folie, c'était pas évident de rester concentré. Ou quand tu couchais pas, tu faisais des insomnies. Bref, quoi qu'il en soit, tu étais exténué et tu tenais pas toujours en cours. Mais aujourd'hui, les heures passèrent rapidement et tu fus vite libéré de cette torture journalière. Franchement, t'avais bien hâte d'en finir avec Poudlard. T'étais pas un as en cours, mais tu t'en foutais. Ton héritage familial te permettrait certainement de vivre dans l'opulence toute ta vie, même si tu choisissais un métier minable. Tu n'y avais pas encore réfléchi, tu avais encore le temps.

Tu décidas d'aller faire un tour dans le parc. Le beau temps revenait. Il faisait même chaud. Tu hésitais entre t'allonger dans l'herbe et attendre la nuit comme ça, sans rien faire, ou aller voler un peu. Tu verrais bien en temps voulu. Tu n'étais pas le genre de personne à préparer des plans à l'avance, tu vivais au jour le jour, une heure après l'autre. Depuis l'annonce de ta maladie, tu savais que tu ne pourrais plus jamais être totalement maître de toi-même, alors tu ne cherchais plus à tout maîtriser. C'était inutile. Et stupide. Tu te dirigeais vers la plage, le sable, c'était bien aussi. Mais tu n'atteins jamais ta destination parce qu'une voix t'interpella.  « Minute papillon. Où crois-tu aller comme ça ? » Tu te retournas et avant que tu n'es pu reconnaître Stefan, tu sentis son poing sur ta figure. Tu reculas brusquement sous le choc. Ahuri, tu portas ta main à ta mâchoire. Qu'est-ce qui lui prenait à celui-là ? C'est bon quoi, tu ne lui avais jamais rien fait à lui. Pas pour le moment en tout cas. Mais cela n'allait pas tarder. On ne t’infligeait pas un tel traitement sans en subir les conséquences. « Qu'est-ce que t'as connard ! Tu veux te battre ou quoi ? » Il te répondit rapidement : « Tu touches à Eden encore une seule fois, et je t’assure que tu ne pourras pas assurer ta descendance. Parole d’honneur. » Tu reçus un autre coup, que tu encaissas sans rien dire. S'il croyait que ça te faisait mal. En tout cas, tu l'avais ta raison. Eden. Mais qu'est-ce que ça pouvait lui foutre à ce petit con ? « Alors tête de lard, où sont tes muscles ? » Tu ajoutas : « Dans ta gueule. » Sans attendre, tu frappas un bon coup. Tu espérais vraiment qu'un bel œil au beurre noir apparaîtrait dans quelques heures. Cela te procurait beaucoup de satisfaction. C'est vrai quoi, qu'est-ce qui lui prenait à cet abruti ! Et rapidement, sans qu'il ne puisse rien faire, tu attrapas ses épaules et donna un coup là où ça faisait mal. Tu le poussas et il tomba. « Abruti, t'es pas bien toi, faut te faire soigner. » Et puis, pourquoi il parlait d'Eden ce con ? Elle était grande. « Eden elle fait ce qu'elle veut, alors qu'est-ce que ça peut bien te foutre ! Dégage putain. T'avises pas de me retoucher, ou c'est moi qui vais te faire la peau, tellement que même ta mère elle te reconnaîtra pas. » Tu savais pas que ses parents étaient morts, et t'en avais rien à branler. Ce con t'avait cherché. Il t'avait trouvé. C'était aussi simple. « Je sors avec qui je veux, je me tape qui je veux. T'as rien à dire. Casse-toi ! »
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Stefan K. Durden

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MessageSujet: Re: ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël   ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël EmptyVen 19 Juil - 3:40

( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël Tumblr_misqogAu0g1rg43v5o1_500

Le parc c’est ta meilleure idée. Près du château pour que le lâche que tu incarnes qui s’enfuir si la bataille devient trop violente, mais assez loin des élèves pour que vos cris -au cas où- ne les alertent pas tout de suite. Et puis ce n’est pas comme si tu n’avais pas l’habitude d’encaisser les coups. D’ailleurs depuis ta rencontre avec Löfgren tu sembles moins sensible à la douleur, comme si te casser les bras, le nez, le visage, le ventre, fin bref comme si te défoncer t’avait servis. Enfin ce n’est pas toi qui risque de t’en plaindre vu les coups que tu as l’habitude de te ramasser en pleine face. Et voilà que tu agresses une nouvelle personne. Pour une fois ce n’est pas Shane, mais changer ça fait du bien, comme ça lorsque tu retourneras voir Shane tu pourras montrer des nouvelles techniques que tu auras pris auprès de l’autre débile. « Qu'est-ce que t'as connard ! Tu veux te battre ou quoi ? » Excellent, monsieur le rouge débile a un soupçon d’intelligence en lui. Non mais sérieux est-ce que vous frappez les gens dans la rue juste pour leur demander s’ils veulent un thé ? Seulement tu as tellement envie de défouler tes poings que tu ne t’en formalises pas. Tant qu’il cogne fort. Bon, il commence à se faire désirer le petit con là, tu le cherches, car tu as découvert -à tes dépends certes- avec Shane que c’est en appuyant où ça fait mal que tu peux récolter ce que tu souhaites.  « Alors tête de lard, où sont tes muscles ? » Les muscles, sous-entendu la virilité d’un mec, là ça fait mal. « Dans ta gueule. » Ok, sur ton œil, c’est vicieux. Tu recules d’un millimètre. C’est à ce moment là que tu comprends, avec Nathanaël tu n’as pas le droit à l’erreur. Shane c’est ton pote, alors il te laissera pas crever, tout comme toi tu feras attention. L’autre con lui par contre n’en a rien à foutre de toi et ce ne sera pas lui qui t’emmènera à l’infirmerie. Parfait tu avais déjà prévu de le laisser crever sur le sol. ON N’EMBRASSE PAS TA EDEN COMME CA et surtout on n’y prend pas du plaisir. Tu relèves les yeux, ton regard est dur. Nathanaël n’est plus un ennemi, il est devenu ta cible à abattre. « Abruti, t'es pas bien toi, faut te faire soigner. » Abruti ? C’est donc tout ce qu’il a dans le ventre, tu rigoles, pour lui montrer que cela ne t’atteint pas. « Moi ça ira, toi par contre je sens que tu auras besoin de faire un tour à l’infirmerie. » Evidemment tu sors encore une connerie, sans réfléchir, sans rapport, mais tant que cela peut énerver ta cible, c’est l’essentiel. Tu montres les dents pendant qu’il se prépare à frapper une nouvelle fois. Il te frappe avant que tu n’aies le temps de réagir et son cou est tellement fort que tu tombes. « Eden elle fait ce qu'elle veut, alors qu'est-ce que ça peut bien te foutre ! Dégage putain. T'avises pas de me retoucher, ou c'est moi qui vais te faire la peau, tellement que même ta mère elle te reconnaîtra pas. » Pendant qu’il parle tu te relèves. Et là, sa dernière réplique te fait rire. Si seulement comment peut-il le savoir alors qu’il était un parfait inconnu jusque-là ? Tu n’as jamais caché la mort de tes parents, mais tu n’es pas du genre à le clamer à tous les toits, les « toutes mes condoléances » et « je suis désolé » et les regards pleins de pitiés, eurk. Tu as vécu seul et tu as grandi seul. Non, pas seul avec Eden. De quoi se mêle-t-il ce con ? Quel père jetterait sa fille dans les bras du premier con ? Si tu ne peux pas être l’homme d’Eden, tu seras son grand-frère, prêt à la protéger. Voilà. C’est tout. « Je sors avec qui je veux, je me tape qui je veux. T'as rien à dire. Casse-toi ! » Tu lèves les yeux au ciel, il n’a toujours pas compris, pire qu’un gamin. Tu t’arrêtes de bouger un instant -histoire de déstabiliser l’adversaire- et tu lâches « Non en fait. » Et bam d’un coup violent tu le charges. Tu n’y mets pas toute ta force, pour le surprendre plus tard, mais tu le préviens que tu n’es pas une mauviette non plus. « J’ai aucun ordre à recevoir de toi, t’es qu’un petit con en manque qui saute sur tout ce qui bouge. Trouve toi une putain si t’en a besoin, mais Eden ne JOURA PAS CE RÔLE. » tu ponctues tes derniers mots de coups de poing sur son épaule. Tu ne la lui déboiteras pas comme ça, mais il faut faire les choses en douceur. Il te rend tes coups, comme prévu. Tu esquives certains des siens, tout comme certains de tes coups n’atteignent pas leur cible. Bien vite tu comprends que c’est un combat à force égale, mais ton seul avantage c’est que tu te bats plus souvent que lui car tu ne lui connais pas cette réputation de brute épaisse qui frappe plus souvent qu’il ne parle. Réputation dont tu n’es pas peu fier. Bon, alors tu tentes de réfléchir, que faire pour le déstabiliser ? Tu penses à la seule chose qui déplace aussi facilement ton centre d’attention qu’une paire de sein dans ton champ visuel. « Si t’as besoin d’adresses de bons coups à prendre, je peux t’en donner tu sais. Je suis sûr que j’en connais plus que toi.  » Tu laisses traîner ta phrase en suspens, puis sans savoir pourquoi tu ressens le besoin de rajouter une dernière pique. « Mon meilleur coup reste Bryonia, mais rêve pour que je te la laisse. » Et sans te rendre compte du changement d’expression de ton adversaire tu te mets à frapper. Oui, libérer tes poings te fait du bien. Bien plus que tu ne pouvais l’imaginer. Eden ne sortira jamais avec un con qui ne tient plus debout et qui pisse le sang. Enfin sauf si ce con-là … c’est toi.
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Nathanaël K. Crickson

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MessageSujet: Re: ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël   ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël EmptyVen 19 Juil - 11:36



❝ Mieux vaut se faire casser le nez, que le cœur STEFANAËL


Le parc, depuis toujours, c'est un endroit que tu affectionnais tout particulièrement. Sentir le vent sur ton visage, sentir la chaleur du soleil te brûler doucement la peau. Un avant goût de l'été. Il approchait à grands pas, tout comme la fin des cours. Tu en étais ravi. Tes parents n'étaient pas mangemorts, tu n'étais donc pas autorisé à rentrer quelques jours dans ta famille, et de toute manière, tu n'y tenais pas. Poudlard, c'était presque devenu comme ta seconde maison. Non, c'était ta maison, même si tu haïssais la plupart des gens qui y vivait. Mais chez toi, ton véritable chez toi, tu n'étais devenu qu'un étranger, tu ne t'y sentais plus à la maison, alors cela ne méritait pas cette appellation. Voilà, c'était dit. Tu pouvais être certain qu'une fois tes ASPIC en poche ( ou pas d'ailleurs ), tu te chercherais un appart, et tu glanderas toute la journée. La belle vie. Tu feras la tournée des bars le soir, tu danseras la nuit, tu baiseras le jour, et tu recommenceras encore et encore, sans jamais t'arrêter. Mais pour le moment, il fallait supporter la vie au château, les cours, les devoirs, les bagarres. Surtout les bagarres en ce moment d'ailleurs. Tu n'avais pas cherché, tu n'avais pas commencé, tu n'avais même rien fait. D'habitude, on cognait toujours parce que l'on avait une excellente raison, mais tu avait beau essayer de comprendre, tu n'y arrivais pas. L'autre rigola, et cela t'énerva encore un peu plus. « Moi ça ira, toi par contre je sens que tu auras besoin de faire un tour à l’infirmerie. » Ce fut à ton tour d'éclater de rire. Le charlot. Un scrout à pétard n'aurait pas dit pire. Pauvre garçon. S'il avait deux bons sous de bon sens, il saurait que tu passais déjà pas mal de temps là-bas. Pour des disputes qui dégénéraient en altercation musclée, pour des blessures dues au Quidditch, pour des sorts lancés par les profs, pour sa maladie. Oui, certes, tu n'étais pas le meilleur boxer du monde, encore moins de Poudlard, et tu n'étais pas un fouteur de merde, mais lorsqu'on te cherchait, on te trouvait, et même plutôt facilement. Tu ne te posais jamais de questions. Tu étais quelqu'un de calme, mais lorsqu'on te cognait sans raison, tu ripostais, et tu réfléchissais après. Tu étais un homme, un vrai. Même si toi, contrairement à Durden, tu avais un cerveau. « Tu sais pas à qui tu as affaire mon gars. » Toi, tu savais à peu près. Tu connaissais vaguement Stefan. Ce que tu ignorais, c'est qu'ua fond, vous vous ressembliez pas mal, mais vous n'aviez jamais vraiment pu vous blairer. Peut-être justement à cause de cette ressemblance. Mais c'était bel et bien aujourd'hui que la bataille débutait. Il avait commencé fort, alors, t'avais répliqué fort. Il ne voulait pas la jouer soft, il voulait la jouer hard, tu n'étais guère contrariant, alors le coup était parti tout seul. Tu le regardas se lever, mais tu ne frappas pas. Battre un homme à terre, quand même pas, toi, tu avais un peu de dignité. Tu lui demandas de te lâcher les baskets. « Non en fait. » Tu haussas les sourcils. Désespérant. Ridicule. Ça, c'était le stéréotype même du garçon sans une once d'intelligence dans sa cervelle. Le genre qui rue de coups et qui après dit ''oupss, j'ai pas fait exprès''. Mais s'il voulait la jouer comme cela, tu te prêtais avec plaisir au jeu. Tu avais vraiment besoin de te défouler. Que la tension accumulée ces derniers mois se perdent sur sa figure ridiculement séduisante. Il te sauta dessus. Te gueula dessus. Te tapa dessus. « J’ai aucun ordre à recevoir de toi, t’es qu’un petit con en manque qui saute sur tout ce qui bouge. Trouve toi une putain si t’en a besoin, mais Eden ne JOUERA PAS CE RÔLE. » Tu le repoussas avec violence, répondant à ses tapes incessantes. « Et t'es qui toi ? Tu crois peut-être avoir des droits sur elle, mais en fait, tu comptes toujours pour zéro, niet, nada. Et j'suis pas en manque, j'me fais du bien en charmante compagnie, c'est tout, si t'es jaloux de moi, j'y peux rien ! » Tu chargeas à ton tour, et tu manquas ton coup. Merde. Putain. Comme disait ton grand frère 'on dépense deux fois plus d'énergie pour frapper et manquer que pour frapper et toucher', il fallait que tu tiennes bon, que tu fasses attention. Tu te reconcentras et visas de nouveau son gros nez qui lui déformait la tête. Tu entendis comme un craquement, mais tu fus incapable de savoir si cela venait de tes doigts ou de son pif. La vache. Tu le fixas, les poings en avant, alors qu'un bon mètre vous séparait. Tu repris ton souffle pendant cette petite pause syndicale, tu sentais que c'était loin d'être fini. Au contraire, ce n'était que le commencement, et finalement, cela n'était pas pour te déplaire. « Si t’as besoin d’adresses de bons coups à prendre, je peux t’en donner tu sais. Je suis sûr que j’en connais plus que toi.  » Tu rigolas. « Ouais, ça m'étonnerait mon gars. »

T'avais pas à te justifier plus que cela, mais étant donné que tu t'étais fait les trois quart des filles de cette école, tu permettais d'en douter. Toi, tu étais un sex symbol, un mythe, un quasi dieu à Poudlard. Toutes les femmes étaient folles de ton corps, toutes les femmes te voulaient, toutes les femmes te désiraient. C'était la vie, c'était ainsi. On t'avait affublé d'une anatomie parfaite, aux proportions idéales et sensationnelles. Et puisqu'on en était à sortir des phrases bateaux et consensuelles, "on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a", dit l'adage. Toi, tout te réussissait, tu avais tout, alors qu'est-ce que tu aurais voulu de plus ? Rien ne pouvait t'atteindre. Du moins, c'est ce que tu croyais, car Stefan te porta un coup fatal. « Mon meilleur coup reste Bryonia, mais rêve pour que je te la laisse. » Ta mâchoire se déboîta, et tu perdis aussitôt contact avec la réalité. Bry, ta meilleure amie, ton âme-soeur, ton port d'attache, l'eau qui éteignait le feu qui brûlait en toi, l'énergie qui qui calmait tes peurs, celle qui réconciliait la violence qui se battait dans ton cœur, cette fille, cette déesse incarnée, avait couché avec ce gros porc. La rencontre entre le vice et la vertu. Non, c'était impossible, elle n'avait tout de même pas fait ça. Tu te refusais à y croire, tu étais comme bloqué sur place. Non, tu ne pouvais plus bouger, cela t'avait fait un choc. Énorme. Voilà comment on pouvait t'abattre en une seconde chrono. Voilà oui ta seule et unique faiblesse. Une femme. C'était con à dire. Il frappa, tu ripostas rapidement. Hors de question de te laisser faire. Dans votre lutte acharnée, tu trébuchas et l'entraînas avec toi dans ta chute. Vous vous roulèrent eu sol, Une fois à terre, tu continues tout en hurlant : « QU'EST-CE QUE TU AS FAIT AVEC ELLE ESPÈCE D’ENFOIRÉ ! T'AS PAS FAIT ÇA GROS CONNARD ! » Tu pouvais plus t'arrêter. Tes mains heurtaient avec violence chaque particule de sa peau. Son visage, son buste, son ventre. Il ripostait bien sûr, mais tu demeurais insensible à la douleur physique, seule la douleur morale comptait à présent. Tu sentais ton cœur se briser. Non, elle n'avait pas pu, pas elle. C'était impossible. Irréaliste. Elle n'avait pas pu te faire ça à toi, pas après vous être réconciliés. « Ouais, bah en tout cas, Eden elle est bien bonne, tu t'imagines pas comment elle a joui quand on a baisé ! » ajoutas-tu entre deux coups. Être cru dans tes mots, mentir, ne pas mâcher les phrases prononcées. C'était sans nul doute l'une de tes qualités principales. En tout cas, là, c'était vraiment un gros mensonge puisque techniquement, Eden n'était pas encore passée dans ton lit, mais grâce à cette petite rixe, elle pourrait très bien le faire ce soir si tu lui faisais comprendre que tu avais besoin d'être consolé après la bataille. Les femmes appréciaient les hommes qui montraient leurs soit-disant sentiments, et tu pourrais bien te prêter au jeu, et réclamer ton prix. Même si cette mise en scène était sournoise, tu étais tout de même en train de te faire défoncer pour lui rendre service, pour rendre jaloux un putain de garçon dont tu ignorais totalement l'identité. Alors elle avait intérêt à être clémente et conciliante, sinon, ça allait mal se passer. « Ah, je vois... En fait, toi aussi tu veux son cul. Désolé, c'est déjà pris. » Tu te relevas vivement, et contrairement à ce que tu avais dit tut à l'heure, tu lui donnas un bon coup de pied dans les côtes. Connard. Bâtard. Enfoiré. Fils de. Il méritait rien d'autres que ça. Tu passais ta main sur ton visage, et tu sentis l'odeur du sang te monter au nez. Merde, ce con t'avait blessé. Tu restais sur tes gardes.
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Stefan K. Durden

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MessageSujet: Re: ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël   ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël EmptyDim 21 Juil - 8:03

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Défouler ses poings, avoir mal, crier, se battre, se venger. C’est l’histoire de ta vie en fait. T’es une brute quand tu t’y mets, pourquoi les gens arrivent-ils à te trouver des bonnes qualités ? Ok, les gens c’est trop gros. Juste Eden. Et Ariel. Pour Ariel tu peux comprendre, t’as joué de toute la douceur qui regorge en toi de temps en temps au pieu, mais Eden ? Que te trouve-t-elle ? Toi tu sais ce que tu lui trouves : elle est parfaite. Non, elle l’était. Depuis qu’elle a touché ce salaud tu te sens trahir, souillé. Vous n’étiez pas ensemble, vous ne comptiez pas vous marier, tu le sais. Seulement elle n’a pas le droit de te briser le cœur, de te rejeter puis de courir dans les bras d’un connard. Merde Nathanaël quoi, le type avec qui tu as tout en commun. Le pur beau-gosse qui drague autant que toi. Ouais, en fait vous ne pouvez pas être pote, trop de concurrence. Qui a inventé cette règle idiote ? « On ne sort pas avec l’ex de son meilleur pote ? » Voilà pourquoi tu fais gaffes à tes conquêtes. Rectification, tu fais gaffe à sortir avec des filles avant même qu’Aleksander ne les remarque, comme ça aux yeux de la loi de l’amitié t’es en ordre. Plutôt futé non ? Oh bah on fait ce qu’on peut quand on pense qu’avec sa bite hein. Tu relèves les yeux vers ton adversaire de la soirée. « Tu sais pas à qui tu as affaire mon gars. » Et bam dans coup dans l’épaule. Tu ne montres pas que cela t’atteint, t’as mal bien sûr c’est un sportif ce mec -des muscles il en a-, mais le but est de faire comme si rien n’était trop haut pour toi. Tu dois montrer que c’est toi le roi, ici. Tu ris. Il rit. Vous riez, tiens, encore une chose que vous partagez. S’il n’était pas aussi égoïste il pourrait faire un bon ami. Et s’il arrêtait de toucher ta Eden avec ses sales pates aussi. Et s’il arrêtait d’être un connard. Ouais, fin s’il changeait complètement en vrai. « Si je sais, un petit con qui ne frappe pas fort. » Un poil masochiste sur les bords, car tu sais très bien que c’est en demandant des coups qu’on en reçoit. Et qui sème au vent récolte la tempête alors bam dans ta belle gueule, mon petit Stefan. Tu esquives le coup dont tu vois la portée, mais le second arrive à sa destination. Bien fait. Pour te venger tu parles, c’est con comme attitude, mais parfois ça marche. Tu parles de bons coups à partager. Quelle idiotie, mais tu sens qu’il faut que tu dises quelque chose. Un instinct de survie peut être. « Ouais, ça m'étonnerait mon gars. » Mon gars, toujours mon gars. Ce mec n’a que ce mot à la bouche ? Peut être a-t-il l’habitude de dire ‘mon pote’ et qu’il se sent obligé de faire gaffe avec  toi ? Ou alors que son disque est rouillé. Tu ricanes. C’est une compétition entre vous deux maintenant, lequel a baisé le plus ? Vous allez commencer à tourner dans une discussion qui ne va pas vous plaire, car tu sais bien que des noms vont ressortir. Des noms similaires. Et vous ne voulez rien avoir en commun. Enfin surtout toi, tu ne veux pas partager Eden, avec personne. JAMAIS. Alors, sans réfléchir tu lâches un nom. Un simple nom, mais qui pour toi signifie beaucoup. Bryonia, qu’elle déesse. Une jeune femme aux formes parfaites, une jolie princesse,  ton plan-cul régulier, mais elle est plus que ça. Elle fait ça pour s’amuser, sans attache, sans problème. Elle ne t’a pas fait de crise de jalousie quand tu lui as dit non par respect pour Ariel. Elle ne t’a pas humilié devant beaucoup de gens en montrant le connard que tu étais. Non, cette fille est une vraie perle, un amour, une fille parfaite pour te vider. Tu ne l’aimes pas d’amour comme tu en as aimé d’autre et c’est tant mieux. Elle fait la même chose. Vous vous êtes parfaitement trouver l’un et l’autre. Ah, Bryonia. Son nom est si doux. « QU'EST-CE QUE TU AS FAIT AVEC ELLE ESPÈCE D’ENFOIRÉ ! T'AS PAS FAIT ÇA GROS CONNARD ! » Pendant un coup instant tu en avais oublié le connard en face de toi. Celui-là même qui te roule de coup. Celui-là même qui te fait tomber à la renverse tant sa rage est grande. Vous roulez sur l’herbe, il frappe, tu frappes. Tantôt l’un avec plus de force, tantôt l’autre. La rage se lit dans vos yeux, tu le hais de toucher à Eden et lui apparemment te hais aussi. Parfait, tu l’as enfin réveillé. Qu’as-tu fait déjà ? Oh, c’est sûrement ta classe naturelle qui l’éblouit, il doit être jaloux. Ah moins que ça ne soit Bryonia ? Son coup préféré aussi ? Ah mince, pas question de partager. Même si Bryonia vit sa vie, tu ne peux pas l’en empêcher, mais maintenant tu ne la verras plus pareille, touchée et souillée par le même mec qui a osé embrasser Eden devant toi. Bon, pour cette poupée blonde tu arriveras à faire un effort. Oui, tu en es capable. Tu t’arrêtes une seconde de frapper et tu lâches. « Comment ça qu’est-ce j’ai fait, tu veux un dessin ? Que je te montre ce que font les grandes personnes quand elles sont seules ? » Un sourire narquois se dessine sur tes lèvres en même temps que son poing s’écrase sur ta gueule. Tu avales ta salive qui a un sale gout de sang -tu as du te mordre la langue, non il ne peut pas être à l’origine d’un bon coup frappé, ce n’est pas possible- envahi ta gorge. Tu trouves tout de même la force de répliquer. « Et je crois bien qu’hier c’était mon nom qu’elle hurlait. » Un nouveau coup résonne dans ta tête. Apparemment il ne semble pas avoir fini de tenter de te massacrer. Bâh, t’es plus à ça près, tu sais bien que Ted peut te reformer le nez aussi facilement que tu déshabilles une fille. Tu soupires devant sa naïveté, comme si ses coups t’atteignaient. Pourquoi ce sont toujours les mots qui font le plus mal ? Tu pensais être indemnisé grâce à Shane, mais la voix de ton ennemi se fait entendre à nouveau et « Ouais, bah en tout cas, Eden elle est bien bonne, tu t'imagines pas comment elle a joui quand on a baisé ! » tu vois rouge. Il ment, il est obligé de mentir. Eden n’a pas pu te faire ça. Oh bien sur tu sais que certains ont pris leur pied dans son lit. Seulement tu n’as jamais voulu savoir qui. Ces salauds n’ont rien à faire dans ta vie. Ils valent mieux morts que vivant. Et lui. Il ose ? C’est vrai ? Tu doutes. Eden en peut pas faire ça, pas avec ce sale type. N’importe qui vaut mieux. Ok non pas n’importe qui, tu préfères encore ce type que McAdams. Plus jamais de pensées pareilles : tu préfères personnes. Tu hurles quelque chose d’incompréhensible et tu le roues de coups à ton tour. Pour remarquer que les coups sont semblables à ceux de Nathanaël juste après que tu as parlé de Bryonia il aurait fallu que tu ais une once d’ouverture sur le monde. Enfin que tu ne te soucis pas uniquement de ton petit nombril. Et comme tu ne remarques rien, tu frappes. Tu te décharges, mais tu sais que tes coups ne frapperont pas aussi fort que ses mots. Tu sais que ça ne sert à rien. Tu te mords la langue et tu le frappes à l’oreille. Puis sur les joues. Puis le nez. Partout. Tu t’en fous. Tu as mal aux mains car tu sers les poings trop fort. Tu as mal à la bouche car tu sers ta mâchoire trop fort. Tu as mal au cœur, mais jamais, ô grand jamais, tu ne voudras le reconnaitre. Lâche. Faible. Idiote. Putain réfléchis, ouvre tes yeux. Tu les ouvres oui, mais sur un Nathanaël rempli comme toi par la rage. « Ah, je vois... En fait, toi aussi tu veux son cul. Désolé, c'est déjà pris. » C’était la phrase de trop. Il se relève avant que tu n’aies le temps de réagir. Tu fais de même. Vous avez un bon mètre qui vous sépare, cela ne suffira pas. Tu fonces tête baissée, tu cours droit sur lui. Et quand le choc se forme tu continues. Tu as vu le mur du château derrière lui. BAM. Vous vous cognez tous les deux, lui le dos, toi les poings. Tant pis, il faut souffrir dans la vie. Enfin lui va devoir souffrir. Tu le tiens par les épaules. Il te tient aussi. Il semble prêt à jeter au sol, mais toi tu n’es pas prêt à lâcher prise. Qu’est-ce que tu vas dire ? Qu’est-ce que tu vas faire ? Tu n’en as pas la moindre idée, mais tu sais seulement une chose : il va avoir mal. « FERME TA PUTAIN DE GUEULE. J’avais besoin d’un gros con sur qui me défouler, d’un salaud sans histoire. Je l’ai trouvé, mais putain juste la ferme. » Tu pousses ses épaules contre le mur. Tu aimerais trouver un point si sensible qu’il ressentirait la même peine que celle au fond de ton cœur. Tu inspires une grande bouffée d’air. « Tu te la fermes ou alors je te fous un coup si violent dans les couilles que même Weasley pourra rien faire pour te les arranger. » Tu es bien sympa de prévenir. Seulement la vraie raison de ton attente pour le lui foutre, c’est que tu attends le dernier moment. Celui où tu n’auras plus rien d’autre en réserve. Où tu seras réduit à devoir employer les grands moyens...
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Nathanaël K. Crickson

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MessageSujet: Re: ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël   ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël EmptyDim 21 Juil - 14:06



❝ Mieux vaut se faire casser le nez, que le cœur ✖️ STEFANAËL


« Si je sais, un petit con qui ne frappe pas fort. » Il ne t'en fallut pas plus pour que tu recognes. Encore plus vite, encore plus fort. Au début, tu y avais été doucement. Une petite mise en bouche en quelque sorte, et puis, t'avais pas eu envie de te fatiguer, parce que tu ignorais combien de temps ce manège allait bien pouvoir durer. T'avais mal, vraiment mal. Oui, tu étais plutôt habitué aux bastons, aux rixes, aux bagarres, tu n'en étais pas à ton coup d'essais, mais il fallait avouer que depuis certains temps, tu t'étais fait plus sage, et tu avais plutôt du supporter les attaques physiques et morales des professeurs. Les doloris, c'était ton lot quotidien, t'en recevais dix par jour, tu étais habitué, même si en réalité, le corps ne s'habituait jamais vraiment à ces choses là. Mais se battre à la moldue, sans baguette, sans duel, avec les mains, c'était différent. Sentir les poings cogner, sentir les coups de l'autre sur ton corps, ça n'avait pas de prix, cela n'avait rien à voir avec un sortilège qu'on lançait d'une voix morne à l'aide d'un vulgaire bout de bois magique. Et puis, il fallait l'avouer, ça défoulait pas mal. En tout cas, toi, tu étais déchaîné. Tu ne te sentais plus. Tu avais envie de le voir souffrir, de voir de la peur dans ses yeux, de voir du sang couler sur sa belle gueule de mec qui se prend pour dieu. Ça, ça te ferait vraiment plaisir, la cerise sur le gâteau. Cette journée avait trop bien commencé pour qu'elle se finisse mal, alors il avait intérêt à se la fermer ce petit con. Déjà, que tu ne l'avais vraiment pas vu venir celui-là... T'imaginais pas une seule seconde qu'il viendrait te chercher des noises. T'avais espéré vivre une journée pépère, mais là, finalement, elle prenait une tournure plutôt intéressante. Tu étais intrigué par ce garçon, qui te ressemblait pourtant en tout point. Vous auriez vraiment vu être amis, c'était certain. Vous étiez deux apollons de Poudlard, deux garçons que toutes les femmes voulaient dans leur lit, vous vous ressembliez plutôt physiquement parlant, et niveau caractère, deux têtes de cons comme ça, normalement, vous auriez du faire les quatre cents coups ensemble. Qui se ressemble s'assemble ne dit pas le vieil adage ? Mais tout cela, c'était impossible désormais, car cette pourriture de la première catégorie avait couché avec Bryonia. Toi, t'avais menti pour Eden. Techniquement, c'était faux, l'affaire n'était pas encore faite. Même si tu comptais bien la mettre dans ton pieu ce soir. Mais Bry... Comment avait-elle pu te faire ça ? Lors de vos retrouvailles et même après, elle ne t'avait pas dit qu'elle voyait quelqu'un, et elle t'avait aussi caché que ce quelqu'un, c'était ce gros naze de Durden. T'avais la rage, vraiment trop la rage. Si Bry était là, tu l'engueulerais bien royalement, pour lui faire passer l'envie de baiser avec des gros cons. Bry, personne ne la touchait d'habitude, parce que t'étais là pour veiller au grain. Mais il n'avait fallu qu'un seul petit moment d'inattention, que tu ne baisses ta garde qu'une seule fois, pour qu'elle était partie faire sa putain avec lui. Ça te dégoûtait. Toi, t'avais le droit de coucher à droite à gauche, parce que toi,  déjà, t'étais un mec. Les mecs avaient des pulsions, surtout ceux qui étaient comme toi. Mais ça, ce n'était pas une excuse. Toi, t'étais le vice, t'étais le mal, t'étais le gars qui s'était tapé la moitié de Poudlard ( toutes les filles quoi ). Mais Bry, c'était la beauté incarnée, la perfection, la vertu. Se donner à lui, c'était défendu, c'était contre nature. Elle n'avait pas le droit, pourtant, elle l'avait fait, et ça, tu avais du mal à l'encaisser. Tu en venais même à être jaloux de Stefan. Pourquoi lui il avait eu le droit au plaisir de la chair avec Bry et pas toi ? Tu chassas ces idées de ta tête. C'était ridicule. Bry, c'était ta meilleure amie, pas ta copine, pas ta meuf. Ta meilleure amie. Mais il n'empêchait que soudainement, tu te vis lui faire l'amour, et cela te plut. Ce qu'elle devait être belle nue... Tu secouas la tête. Non mais n'importe quoi. Il fallait vraiment que tu retournes à l'infirmerie. Fallait pas penser à des trucs, c'était mal. Déjà que vous vous étiez fait la tête pendant des mois pour un malheureux baiser échangé... Si seulement Bry savait à quoi tu pensais à cet instant précis... Elle te tuerait, c'était certain, et te chasserait de sa vie définitivement, et ça tu voulais pas. Sans elle, t'étais trop perdu. Tu préféras continuer à le rouer de coups, c'était plus facile que de penser à tout ce que tu pourrais perdre dans cette histoire. Par terre, vous étiez infatigables, il prenait le dessus durant quelques secondes, puis, c'était ton tour, et ça inlassablement. Vous trouviez quand même le temps de vous insultez entre les deux. Dans tes yeux, tu savais qu'on pouvait y lire de la haine, de la rage, de la colère. Des envies de meurtres coulaient même pour la première fois de ta vie dans tes prunelles. T'avais sacrément envie de lui refaire le portrait, pour de bon, qu'il se vide de son sang à mort, mais tu n'allais pas aller jusque là. Toi aussi, tu tenais à ton existence pathétique. Et puis, il fallait bien que tu survives à cette bagarre pour retrouver Bry et lui demandait des comptes.

Stefan arrêta de donner des coups et tu repris ta respiration près à frapper de nouveau lorsqu'il dit : « Comment ça qu’est-ce j’ai fait, tu veux un dessin ? Que je te montre ce que font les grandes personnes quand elles sont seules ? » Quel abruti ! Déjà, il se foutait de ta gueule, alors que t'étais plus vieux que lui. S'il croyait t'apprendre la vie, il avait tout faux. Cela faisait des années que tu avais succombé à la luxure et depuis, tu ne t'étais jamais arrêté. T'aimais trop ça. « Nan, sans façon. » Tu répondis. « Sur ce point, j'crois bien que j'aurais même des choses à t'apprendre parce que les rumeurs disent que t'es pas si bon que ça. » Paf, dans ta gueule. Et bien entendu, les mots n'arrivant jamais seuls, ton poing droit trouva tout seul le chemin jusqu'à la mâchoire de ce présomptueux. Il se croyait vraiment meilleur que toi, c'était d'un ridicule. Mais en fait, tu savais qu'il était tout simplement jaloux de toi. Tout le monde te jalousait pour ta beauté, ton élégance naturelle. Lui, il devait se faire beau tous les matins devant son petit miroir avec son petit gel à mettre dans ses petits cheveux, alors que toi, t'étais tout le temps magnifique, même en sortant du lit, même en sortant d'une partie de jambes en l'air, même en sortant d'une partie de quidditch sous l'orage, même lorsque tu te battais. Bref, t'étais trop parfait. On pouvait comprendre que cela en agaçait plus d'un. T'allais répliquer une fois de plus à quel point il n'était rien lorsqu'il ouvrit la bouche. « Et je crois bien qu’hier c’était mon nom qu’elle hurlait. » Putain de merde. Nan, tu voulais même pas imaginer ça. Non, tu ne voulais même pas penser à ça. Oui, tu voulais le blesser. Oui, tu voulais le voir saigner. Oui, tu voulais l’étriper. Oui, tu voulais le descendre. Tu ripostas bien vite en tout cas. Les mots, les coups, sortaient de ta bouche et de tes doigts sans même que tu ne les commandes. Tu ne contrôlais plus rien, ni les phrases que tu prononçais, ni les beignes que tu lui envoyais. Bref, t'étais plus vraiment toi-même. Mais tu t'en foutais, tout ce que tu voulais, c'était laver l'honneur de Bry. Que plus jamais elle ne s'approche de cet enfoiré. Tu tapas fort, et tu visas juste. Tu parlas d'Eden, de son derrière si bien roulé, et cela l'énerva encore plus. Vous approchiez certainement tous les deux du summum de la haine et de la colère. Vous vouliez tous les deux vous battre pour une fille. Ah les femmes, elles vous enterreront tous. T'étais dégoûté de te rendre compte que ton monde ne tournait plus si Bry voyait d'autres hommes. Mais elle t'appartenait pas, et tu n'avais pas à penser ça. Pourtant, c'était la vérité. Bryonia Dante était le soleil de ton univers. Sans elle, rien ne tournait plus rond. Tu te relevas. Par terre, t'en avais marre, ça faisait mal. Tu t'éloignas un peu de lui, juste au cas où, parce qu'il avait vraiment l'air remonté. Il devenait fou. Tu le vis courir vers toi à une vitesse folle, et tu tentas d'esquiver, mais c'était trop tard. Le corps à corps était inévitable. Tu te sentis partir en arrière et ton dos rencontra le mur du château. Putain, ça faisait mal. « FERME TA PUTAIN DE GUEULE. J’avais besoin d’un gros con sur qui me défouler, d’un salaud sans histoire. Je l’ai trouvé, mais putain juste la ferme. » T'avais le souffle court, et fermer ta gueule, tu demandais que ça parce que tu commençais à fatiguer. Mais jamais tu ne l'admettrais, jamais tu ne le dirais, tu avais ta fierté.   « Tu te la fermes ou alors je te fous un coup si violent dans les couilles que même Weasley pourra rien faire pour te les arranger. » Tu rigolas nerveusement. Ah non, pas les bijoux de famille, c'était sacré ça. Mais les siens... Tes mains sur ses épaules t'offraient un très bon appui. Toi, tu n'hésitas pas. D'un coup bien placé, ton genoux vint s'enfoncer dans son entre-jambe. Mais pas trop fort quand même. T'avais mal pour lui, tu le poussas, et il tomba, normal. « Tu parles trop. » T'avais plus envie de te battre. C'était un con, mais la plaisanterie avait assez duré. Il fallait faire un consensus. Tant pis pour Eden. « J'te propose un deal. Touche plus à Bry, j'touche plus à Eden. J'peux pas faire mieux. »

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Stefan K. Durden

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MessageSujet: Re: ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël   ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël EmptyMer 24 Juil - 9:47

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Ne pas baisser ta garde. Frapper de plus en plus fort. Les cours d’Alistair, ton premier prof, te reviennent en mémoire. Pourtant c’est ce que tu as fait, tu as suivi ses conseils, tu as encore un peu de force dans les bras pour achever ton adversaire, pour te venger alors pourquoi cette putain de douleur ne part pas ? Pourquoi ton cœur rugit comme si tu ne l’avais que trop forcer ? A peine âgé de seize ans, tu dois déjà connaître les douleurs que seul un vieillard non soigné par la magie et perdu au fond de sa campagne pourrait ressentir ? Tu sens bien que quelque chose ne tourne pas rond, comme s’il te manquait un élément pour comprendre. Alors tu fermes les yeux quelques secondes, laissant un instant de répit au connard qui n’en mérite pas. Il semble te laisser ce temps de réflexion à moins qu’il n’en ait besoin aussi ? Tu hausses les épaules sans le voir, t’en a rien à foutre en fait. Il n’est rien pour toi, tu ne lui dois rien. Tu recharges soudainement, sans avoir pu penser à ce qui te tracassait. Tu avales ta salive et frappes. Encore. Plus fort. Plus vite. Plus longtemps. Tes poings sont douloureux, ta paupière droite est lourde tu auras sûrement un bel œil au beurre noir demain, ton arcade est ouverte et elle saigne, ta joue gauche est recouverte du sang qui glisse à la fois de ton arcade et à la fois de ton nez. Tant pis pour le nez qui est déjà trop abîmé, tu en as vu d’autre. L’intérieur de ta mâchoire semble se porter à merveille, au moins tu n’as pas perdu de dents comme la dernière fois avec, uh non, tu préfères éviter ce sujet. Tu secoues la tête, il faut que tu oublies la douleur et que tu te concentres uniquement sur ce qui va suivre : la mort du gryffondor. Car non, il ne mérite rien de mieux. Tu étais prêt à lui tendre la main, pour en faire ton pote, mais non. Il a touché à Eden et a osé en rire. Se moquer de toi. Te blesser. AH C’était donc ça la douleur dans ton cœur ? Soudain, les pièces du puzzle se mettent en place. Serait-il possible que tu ne l’aimes ? Non, ce sentiment d’amour donne -suivant les films- des ailes et de la joie. Alors que cela ne t’a attiré que des ennuis depuis le début. Il doit bien y avoir autre chose bordel. Tu rages, tu pestes. « Nan, sans façon. » Il réplique avec rage aussi, les mêmes sentiments vous partagent. Depuis le début et ce même s’il avait mis du temps pour se chauffer pour une bagarre. Maintenant vous êtes tous les deux essoufflés et hors d’haleine. Tant pis, tu fais comme on te l’a appris : toujours plus fort. C’est toi qui avais commencé à le sous-estimer, mais sa réplique ne te fit que sourire. « Sur ce point, j'crois bien que j'aurais même des choses à t'apprendre parce que les rumeurs disent que t'es pas si bon que ça. » La rumeur c’est lui qui vient de l’inventer, ça tu le sais. Toi, sex-symbol de poudlard. Tu sais que les rares filles qui ne sont pas passées dans ton lit, ne rêvent que de cela. Tu rigoles. Enfin plutôt tu trouves la force pour lâcher un semblant de rire. Encore essoufflé par tous les coups que tu viens de donner. Même si tu sais combien c’est physique de se battre, cette réalité te revient en pleine face à chaque fois. En plus tu sais que tu vas devoir passer du temps à l’infirmerie pour paraître propre comme un sous neuf demain matin, parce qu’Eden n’aime pas te voir tout couvert de bleus. Et elle déteste quand c’est pour elle en plus. Tu vas devoir lui cacher ça, ne pas lui dire que ce fils de pute ne la mérite pas. Tu vas devoir te taire et faire semblant d’être heureux pour elle. Pourtant elle ne t’a pas ménagé la dernière fois, mais pour elle tu dois apprendre à faire des efforts. Après tout il l’a dit, elle est assez grande pour choisir ses amoureux -eurk, plan cul ça sonne mieux- toute seule. Tu refuses qu’elle ait des amoureux, cette idée ne te plaît encore moins qu’un plan cul. Au moins c’est une personne qu’elle n’apprécie pas forcément plus que cela et qui ne prendra pas ta place dans votre amitié. « C’est bon, tu as fini de péter plus haut que ton cul ? Sérieux ça commence à puer. » Non Stefan, arrêtes l’humour s’il te plait. Surtout dans des moments pareils où tu as besoin de tes poings et non de ton cerveau. Comme pour obéir à ton cerveau, tu resserres tes doigts autour de tes pouces, pour donner plus de force dans tes coups, tu inspires une bonne bouffée d’air et tu regardes ton adversaire. Il va avoir mal, c’est décidé. Tu te bats, tu te retrouves face à lui. Tu le menaces. Seulement toi tu es sympa, tu ne veux pas le blesser vraiment. Aurais-tu réellement une grande -et belle-gueule, sans rien derrière ? Serais-tu une mauviette ? Peut être parce que dans tous les cas, c’est lui qui t’a foutu un bête de coup dans les couilles. Enfin non, tu pourrais avoir si fois plus mal, c’est vrai, seulement comment pourrais-tu envisager le pire alors que tu te tords de douleur au sol. Ok tu exagères un minium, tu espères qu’il culpabilise un peu ce con. T’aime bien jouer la comédie, même si là tu as une véritable raison : tes couilles putain. On n’y touche pas de cette manière-là, faut en prendre soin. Tu inspires, expires, ravales tes larmes. Tu l’insultes de tous les noms d’oiseaux qui te passent par la tête parce que ça t’aide à te calmer. Puis tu te relèves et le regarde dans les yeux. La douleur est toujours présente, mais elle est surmontable maintenant. « Tu parles trop. » Tiens, lui aussi l’a remarqué, comme quoi ta conscience ne te dis pas toujours que des conneries. Parfois tu ferais mieux de l’écouter. Tu as envie de répliquer, que t’en a rien à foutre de sa vie ou de ce qu’il pense, mais sa réplique pique ta curiosité au vif. « J'te propose un deal. » Tu le regardes droit dans les yeux et tu l’arrêtes d’un geste de la main, tu as quelque chose à faire avant qu’il ne parle et ne te propose son deal à la con. Il semble las. Toi aussi tu es fatigué mais tu te bats pour ton honneur, et ce n’est pas un coup de genou dans les couilles qui peut clore une discussion aussi sérieuse de la vôtre oh ça non. « Avant que tu ne proposes une connerie, j’ai quelque chose à faire. » Il ricanne mais ne semble pas t’écouter, alors tu agis en même temps qu’il parle. « Touche plus à Bry, j'touche plus à Eden. J'peux pas faire mieux. » Ton cracha vole au ralentis si bien qu’il atteint sa cible au moment où il finit sa phrase. Le plus drôle est cet instant de stupéfaction. Toi par sa phrase, lui par ton geste. Il se passe un instant de silence total, ou rien ni personne ne bouge. Comme dans ces films moldu ou quelqu’un met l’image sur pause. Cela n’existe pas dans les films sorciers parce que les personnages ne peuvent pas rester sans rien faire. C’est pourquoi cette scène est sûrement unique et originale. Seulement ce laps de temps est très court. Les deux réagissent de la même façon -comme quoi ils sont faits pour s’entendre les deux cons- : deux coups. L’un dans les dents, l’autre sur le nez. Une dent de Nathanaël tombe pendant que ton sang se remet à couler de ton nez. Seulement tu t’en fous, tu poses ton doigt sous ta narine pour éviter un trop gros saignement puis tu te jettes sur le rouge et or. Vous êtes à terre tous les deux, vous roulez et finalement le mur du château vous stoppe dans votre élan. « UN CHOIX ? Sérieux ? T’es faible, lâche, con. Tu sauves ta vie comme ça toi, juste en parlant. BATS-TOI BORDEL. SOIS UN HOMME. » Ta main est trop occupée à tenir le bras du jeune homme alors ton sang lui coule sur le cou. Tant pis pour lui, t’en a rien à faire. Ton regard est noir. Il veut se relever, mais tu le tiens trop fermement. Il est doué ce bonhomme, cette idée de choisir pour terminer était bonne mais tu ne peux pas. BIEN SUR, sans hésiter tu choisis Eden, pour la vie, pour la mort, pour tout. Ton Eden est à toi, mais qui ne te dis pas qu’elle ira avec un autre après ? Tu ne peux pas tout sacrifier pour une fille qui ne te veut même pas toi, non ? Et puis Bryonia, tu ne peux pas dire non je n’irai plus la voir. Tu as encore l’odeur de son parfum dans ton cerveau, tu ressens ses caresses sur ta peau, tu la sens prêt de toi, tu as besoin d’elle. Non, la laisser comme ça, impossible. Tu risques de perdre les deux, mais le souvenir de Bryonia est trop fort pour le laisser partir et la chaleur d’Eden est trop présente dans tes reins pour ne plus l’avoir. Tu veux tout sans rien laisser. Hélas la vie t’apprendra l’inverse. Tu soupires, tu ne peux pas. « Si c’est tout ce que tu peux faire, je suis désolée, mais tu ne mérites aucune des deux. Je pensais pouvoir te respecter un jour, mais t’es même pas un homme. » Et pour la deuxième fois de la soirée, tu lui craches dessus. Tu te relèves le plus vite possible et tu t’éloignes. Tu ne sais pas comment il va réagir, ce n’est pas ton pote, tu ne le connais pas, mais tu sais qu’un homme blessé dans sa fierté peut faire tout et n’importe quoi alors tu te tiens prêt. Une seule chose est sûre : pour Eden tu te battras jusqu’au bout, seulement quel sera le bout ?
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Nathanaël K. Crickson

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MessageSujet: Re: ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël   ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël EmptyJeu 25 Juil - 11:47



❝ Mieux vaut se faire casser le nez, que le cœur ✖️ STEFANAËL


Il commençait sérieusement à t'énerver. Déjà que tu croyais être à ton maximum... Pourtant, il continuait à te titiller, encore et toujours et après ce que tu venais d'apprendre, de toute manière, tu n'étais pas sur le point de t'arrêter là. Tu n'arrivais pas à imaginer ses sales pattes sur Bryonia, tu n'arrivais pas à penser qu'il avait souillé le corps de ta belle italienne. Et comment avait-elle pu le laisser faire surtout ? Tu savais que tu n'avais rien à dire concernant les petits-amis de Bry, alors tu préférais agir. Leur casser la gueule, les détruire, leur faire si peur qu'ils la laissaient normalement tomber avant d'aller plus loin. Mais là, lui, il avait réussi à passer entre les mailles du filet. Tu n'avais rien vu. D'habitude, tu étais très attentif à ses fréquentations, à ses absences à répétition, à ses yeux fatigués ou non, pour essayer d'entrevoir la nuit qu'elle avait passé. Mais là, tu avais tout faux. Depuis votre réconciliation, bien entendu, tu avais recommencé ton manège. Traquer sans relâche le moindre garçon rempli de testostérone qui osait s'approcher d'elle. Mais tes yeux avaient eux aussi perdu l'habitude pendant ses longs mois loin d'elle. Une faille dans tes plans. Une faille qui s'appelait Stefan Durden. Mais tu ne le laisserais pas te la prendre. Tu ne le laisserais pas continuer à la voir. Tu ne pouvais pas. Pas lui. Ce n'était pas comme si c'était quelqu'un de bien. En tout point, il te ressemblait, et c'était aussi la raison pour laquelle tu savais pertinement que Bry ne pourrait jamais être avec toi. T'étais pas assez bien pour elle, indigne d'elle. Mais lui, c'était même pire. « C’est bon, tu as fini de péter plus haut que ton cul ? Sérieux ça commence à puer. » Tu haussas un sourcil. Il avait même un humour de merde ce con. Tu rigolas légèrement, et ça te fit mal à la mâchoire, mais tu ne montras aucun signe de faiblesse. « T'sais, ça s'appelle la vérité. Désolé si t'arrives pas à l'encaisser. » Remarque dérisoire entre les coups qu'ils continuaient à se donner. C'était même à se demander comment ils réussissaient à continuer de parler. Mais parler, c'était nécessaire, vital. Pour comprendre surtout.

Tu le regardas se tordre de douleur par terre. En même temps, t'étais un vrai connard. Lui, il n'avait pas osé toucher à tes bijoux de famille, peut-être par respect, mais toi, du respect, t'en avais pas. T'étais pas à Serpentard, mais t'aurais peut-être du y être parce que les coups bas, les coups en douce, tu connaissais. Et celui-là, c'en était un gros. Tu regrettais presque de l'avoir fait. Presque, ne vous emballez pas. Non finalement, tu regrettais pas. Si cela lui pouvait lui faire perdre l'envie de coucher avec ta meilleure amie... Tu lui proposas ensuite ton deal. Pour toi, c'était la meilleure solution. Celle qui leur permettait à tous les deux de ne plus voir l'autre fricoter avec l'être aimé. Mais Stefan n'avait pas l'air d'accord. Il te cracha à la figure une seconde après avoir terminé d'énoncer ton ultimatum. Tu fus tellement surpris que tu ne bougeas plus durant quelques secondes. Lui non plus d'ailleurs. Une espèce de silence gêné s'installa entre vous deux, et vous vous scrutiez tous les deux, attendant la suite. Finalement, d'un geste rapide, tu essuyas la bave de cette pourriture avec ta manche. « Merci, c'est exactement ce qu'il me fallait comme crème de jour. » Sans en demander plus, la bagarre reprit. Il en voulait encore, et en fait, toi aussi. Tu sentis son poing sur ta mâchoire, et tu entendis un bruit, comme un craquement et tu sentis une dent tomber. « CONNARD ! » Bon, c'était qu'une dent, t'en avais rien à foutre, tu passeras à l'infirmerie vite fait, et l'infirmier te la referra pousser, mais tout de même, c'était pour le principe. Son nez pissait à flot. Compréhensible, il devait au moins être cassé, t'avais tellement cogné dedans. Sans vous concerter, vous vous jetâtes dessus, et vous finîtes au sol, une fois de plus. Cette querelle commençait à durer, tu étais même surpris que personne n'est encore tenté de vous arrêter. En même temps, deux gros enfoirés comme vous l'étiez, personne ne voulait s'y frotter sans doute. Tu connaissais Durden de réputation, et tu savais que comme toi, il avait son amour propre. Sans doute la raison pour laquelle il tenait tant à vouloir te casser en deux. « UN CHOIX ? Sérieux ? T’es faible, lâche, con. Tu sauves ta vie comme ça toi, juste en parlant. BATS-TOI BORDEL. SOIS UN HOMME. » Tu répliquas, du tac au tac. « Espèce d'enfoiré, je t'offrais une porte de secours, tu l'as pas prise, tant pis pour toi ! JE ME BATS LA CONNARD TU VAS PA S T'EN TIRER COMME ÇA. » Mais il attrapa ton bras, putain, t'avais mal. Et en plus, le sang qui coulait de son nez dégoulinait sur tes vêtements. Tu trouvais ça vraiment dégueulasse. Les elfes de maisons allaient encore se demander dans quel coup tu t'étais fourré... Sauf que cette fois-ci, et c'était presque une première, ce n'était pas toi qui avait cherché la merde. En fait, Stefan était vraiment un sale type. De un, il refusait ton deal. De deux, ça ne le gênait absolument pas de se taper ta meilleure amie, et de trois, ça ne le gênait pas non plus de vouloir le beurre, et l'argent du beurre. Tu te demandais bien ce qu'il pouvait en avoir à foutre de Bry. Oui, c'était une fille géniale, mais il était comme ça, il se tapait toutes les filles de l'école, alors qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire d'abandonner ton italienne ? Toi, perso, t'en avais rien à faire d'Eden tu lui rendais juste service, et en vérité, cela commençait sérieusement à t'énerver de payer pour cette conne. « Si c’est tout ce que tu peux faire, je suis désolée, mais tu ne mérites aucune des deux. Je pensais pouvoir te respecter un jour, mais t’es même pas un homme. » Il te cracha dessus, encore une fois, et ce fut la goutte qui fit déborder le vase. Tu le poussas si violemment qu'il tomba par terre, sans doute un peu surpris. « Mais de quoi tu me parles putain, t'es vraiment con ou tu prends des cours du soir ? Tu crois que tu mérites Bry ? Sérieux ? Qu'est-ce qu'elle peut bien te trouver franchement, t'es qu'un naze, un pauvre mec qui préfère cogner plutôt que de trouver une solution à l'amiable. » Ouais, toi, t'étais quand même adepte des discussions. « Mais d'après ce que je vois, c'est Eden que tu veux, alors pourquoi tu ne laisses pas Bry tranquille ? Je te demande pas la lune merde. » Tu rajoutas : « Et si pour toi, être un homme, c'est se battre avec ses muscles sans réfléchir alors ouais, peut-être que j'en suis pas un. Façon, j'ai pas de compte à recevoir d'un pauvre con qui n'est même pas capable de voir ce qu'il y a devant son nez. » Et c'est à ce moment là que tu sortis la grosse artillerie. « Eden, elle s'en fout de moi, comme je me fous d'elle. Ça, c'était un putain de marché à la con qu'elle m'a proposé, alors t'arrête de monter sur tes grands chevaux parce que j'hésiterais pas à t'en refoutre un coup dans les couilles, et celui là, tu t'en souviendras davantage que le premier. » Tu croisas les bras autour de ton buste, et tu le regardas se lever péniblement. Putain, qu'est-ce qu'il était con. « Cogite-un peu ça. Et va plutôt démonter le portrait du mec qu'elle voulait rendre jaloux en faisant ça. » Sur ce, tu l'éloignas. T'avais tout dit. T'avais plus rien à apprendre de plus, tu ne voulais rien de plus. Tu te retournas et ajoutas : « Conseil d'ennemi. »

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Stefan K. Durden

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MessageSujet: Re: ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël   ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël EmptyVen 26 Juil - 23:57

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« T'sais, ça s'appelle la vérité. Désolé si t'arrives pas à l'encaisser. » Une simple phrase qui fait tomber ta vanne dans la liste des « choses pourries et nulles ». Pourtant tu n’as pas envie, tu veux te battre, jusqu’au bout, rien à foutre, t’es là pour ça. Accepter et reconnaître que tu n’as plus beaucoup de force montrerait à tous ta faiblesse, alors tu continues. Tant pis si t’es blagues sont nulles, tant pis si tes muscles te feront souffrir demain, le seul but est que tu lui démontes sa gueule d’ange. Oh oui. Comme ça il ne touchera plus jamais à Eden. Ton degré de débilité est si grand que tu n’imagines pas une seule seconde que l’inverse pourrait se produire. Pourtant tu agis exactement comme Nathanaël, vous êtes si semblables que s’en est perturbant. ‘Qui se ressemble s’assemble’ dit un dicton, ainsi vous devriez être proche, enfin ce n’est que du conditionnel, parce que tu n’as pas sérieusement envie d’être son pote après toutes les saloperies qu’il t’a sorti... Tu lâches un soupire et reformes tes poings, prêt à l’attaque. C’est mieux d’arrêter de réfléchir ; cela te donne plus de temps pour frapper. Un, deux, trois, les coups fusent de toutes part, mais certes autant de lui que de toi. Sept, huit, neuf, ils résonnent dans ta tête maintenant, lui aussi ne doit pas faire le malin. Treize, quatorze, quinze, tout s’enchaîne si vite. Les éléments tournent dans tous les sens, une proposition de paix, un cracha, un silence. Puis un « Merci, c'est exactement ce qu'il me fallait comme crème de jour. » tu ne rigoles pas, pourtant son humour est aussi pourri que le tient, mais la situation est trop grave. Vous avez atteint un point de non-retour. Cracher sur quelqu’un est au même niveau que foutre un coup de genoux dans les couilles d’un autre quelqu’un : voilà deux agissements qui marquent soit la traîtrise entre potes -très grave-, soit la guerre ouverte et déclarée pour de bon entre deux ennemis qui ne se la coulent plus douce. Non parce que foutre son poing dans le ventre de quelqu’un, à côté, c’est plutôt gentillet. Maintenant vous ne pouvez plus faire semblant, c’est terminé. Un éclat de rage passe dans tes yeux. Et dire que la guerre ne fait que commencer. « Espèce d'enfoiré, je t'offrais une porte de secours, tu l'as pas prise, tant pis pour toi ! JE ME BATS LA CONNARD TU VAS PA S T'EN TIRER COMME ÇA. » Bien, le seul avantage que tu puisses tirer de cette confrontation, c’est que maintenant il va se battre corps et âme. Il ne te fera plus de cadeau, plus de proposition de paix. Il va se battre à mort. Et le pire dans l’histoire est que tu es heureux. Si jamais les coups ne te demandaient pas autant de précision pour être précis et taper avec le plus de forces possibles, un sourire s’étirerait sur tes lèvres. « RIEN A FOUTRE de ta porte de sortie, fils de pute, tu vois pas que personne n’a besoin de ta pitié ? » Tu es dur, mais il n’en mérite pas moins. Et cette fois-ci tu craches sur le sol. Non loin de lui, mais assez pour qu’il comprenne que c’était fait exprès et non pas une erreur de ta part. De la pitié, quelle ridicule invention, tu en as tellement souffert plus jeune que tu la méprises. Jamais tu ne seras pris de pitié pour quelqu’un qui n’en veux pas, pour personne en fait. C’est peut être le seul avantage que tu ais : tu comprends ce que ressentent les gens qui ont perdu quelque chose, quelqu’un, ou qui ont un handicap. C’est facile d’avoir de la pitié, mais c’est mieux de les traiter comme les autres. Chacun démarre dans la vie de la même manière, chacun sa merde. Tu lèves les yeux au ciel et tu le regardes pendant qu’il déblatère encore. « Mais de quoi tu me parles putain, t'es vraiment con ou tu prends des cours du soir ? Tu crois que tu mérites Bry ? Sérieux ? Qu'est-ce qu'elle peut bien te trouver franchement, t'es qu'un naze, un pauvre mec qui préfère cogner plutôt que de trouver une solution à l'amiable. » Tu ricanes, il parle de toi et te dis de la fermer mais qui est actuellement en train de négocier la fin de la baston ? Ce n’est certainement pas toi. Tu ricanes parce que tu ne sais pas quoi dire ou faire d’autre. Tu mérites Bry bien sûr. Peut être même plus que lui, parce que sérieusement, qu’a-t-il fait lui pour elle ? L’a-t-il baisé comme toi tu le fais ? Non, alors certainement pas. Il se dit plus fort que toi, il se la pète avec sa réputation, mais ce qui semble réel c’est que tu n’avais jamais entendu parler de lui avant qu’il n’embrasse TA Eden dans la grande salle. Alors sérieusement sa sale tête qu’il aille se la faire brûler et tout sera mieux pour tout le monde. Tu ne lui réponds pas, pas tout de suite, tu veux attendre qu’il se rende compte à quel point il est contradictoire, à quel point il est con. « Mais d'après ce que je vois, c'est Eden que tu veux, alors pourquoi tu ne laisses pas Bry tranquille ? Je te demande pas la lune merde. » Bien sûr que si c’est la lune. Même si tu as déjà fait ton choix intérieurement, c’est Eden. Toujours elle. Tu redeviendrais puceau pour elle, même si elle t’a quitté, rejeté, fait la gueule. Toujours elle. Tu irais justement décrocher la lune pour ses beaux yeux. Toujours elle. Tant pis si elle aime un autre, tu serais capable de tuer tous les mecs pour qu’il ne reste plus que toi. Toujours elle. Et ce même si elle te choisit par défaut. Tu relèves les yeux, prêt à rompre ta promesse de le laisser parler car tu veux lui dire que tu as fait ton choix quand il ouvre de nouveau la bouche. « Et si pour toi, être un homme, c'est se battre avec ses muscles sans réfléchir alors ouais, peut-être que j'en suis pas un. Façon, j'ai pas de compte à recevoir d'un pauvre con qui n'est même pas capable de voir ce qu'il y a devant son nez. » Oh que si tu vois, tu vois le sang qui coule depuis tout à l’heure, tu vois sa sale gueule et son sourire dégueulasse à qui il manque une dent. Et même si ce n’est pas ça voir au-delà de son nez t’en a rien à battre. Enfin si, lui, mais ce serait jouer sur les mots. Et puis pour l’instant tu n’as pas besoin de regarder ailleurs, sa tête seule te suffit. De toute manière tu n’as jamais pris le temps de te plonger pour réfléchir au futur, abattre les obstacles qui viennent sur ta route un à un te suffit amplement. Tu secoues la tête comme si cela suffisait à chasser la douleur, idiotie. « Eden, elle s'en fout de moi, comme je me fous d'elle. » Tu relèves la tête un instant, comment ça, qu’est-ce qu’il raconte. Il a fumé quoi d’un coup ? Personne ne peut s’en foutre de ta Eden, ce n’est pas possible, il y a quelque chose qui ne va pas bien dans sa tête. Ou alors il te fait une blague. Oui ça doit être ça. Il est sournois comme un serpent et il cherche à tout prix à te faire perdre cette bataille. « Ça, c'était un putain de marché à la con qu'elle m'a proposé, alors t'arrête de monter sur tes grands chevaux parce que j'hésiterais pas à t'en refoutre un coup dans les couilles, et celui là, tu t'en souviendras davantage que le premier. » Les bras sur la poitrine tu tentes de te remettre les idées en place. Qu’est-ce qu’elle veut faire ? Un marché ? Non, ce n’est pas possible, Eden ne ferait pas ça. C’est impossible, elle n’était pas méchante. Tu commences à prendre peur, pourquoi avait-elle fait cela. Durant un cours instant, l’idée d’une vengeance te vient en tête. Après tout c’est toi qui avais commencé en sortant avec Roxanne, sauf que toi tu n’avais toujours pas compris pourquoi tu avais fait ça. Tu t’es arrêté de frapper, trop perturbé. De toute manière lui aussi semble heureux de s’arrêter. Tu images Eden se venger de toi en sortant avec ce lourdeau, puis tu te demandes pourquoi est-ce qu’elle ferait ça, après tout elle ne t’aime pas non ? « Cogite-un peu ça. Et va plutôt démonter le portrait du mec qu'elle voulait rendre jaloux en faisant ça. » QUOI. ELLE VEUT RENDRE JALOUX QUELQU’UN. Tu ressens de la rage qui monte en toi. Puis tu exploses. « OH PUTAIN. Qui ? Tu sais pas ? Je veux lui faire sa tête. Il va mourir. DIS MOI. Tu le sais forcément. Un connard sans cervelle, pire que toi. » Tu rages, tu pestes, tu vas lui péter la gueule. Pourquoi est-ce qu’elle voudrait rendre quelqu’un jaloux ? Qui est-ce qu’elle veut se taper ? Serait-elle vraiment amoureuse ? Cette fois-ci l’idée qu’elle ait fait ça pour toi s’est échappée pour de bon. Elle te l’a déjà dit que toi et elle, c’était mort. Tu détournes le regard, tu ne veux pas perdre la face depuis le grand gryffondor. Tu pestes encore, prêt à tuer tout le monde. « Conseil d'ennemi. » lâche-t-il avant de s’enfuir. Tu tends le bras pour le rattraper. « Non attends, reste. » Le jeune homme ne doit plus rien y comprendre, mais tant pis. Tu as besoin de lui. Merde, jamais il ne t’aidera après tout ce que tu lui as craché à la figure. Aussi bien au sens propre que figuré. Tu lui lâches la main que tu serrais sans t’en rendre compte. Tu n’es plus aussi responsable de tes actes que tu l’avais cru. « Il faut que tu m’aides. » Le rire qui sort de la gorge de ton adversaire de tout à l’heure te fait douter, seulement tu sais que tu as encore de l’artillerie lourde à sortir. Et de ça il ne s’en doute pas. Tu l’empêches de s’en aller, tu n’as vraiment pas fini de parler avec lui. Tu le regardes dans les yeux, tes pupilles sont redevenues noires, qu’il ne croit pas que tu vas t’agenouiller devant lui pour le supplier. Jamais. Tu es bien trop fier pour cela. « C’est à mon tour de faire un marché… » Il ne devrait plus tarder à voir où tu veux en venir. Tu inspires une bonne bouffée d’air, cela te fait mal de lui lâcher cela, mais tu dois savoir, tu as besoin de connaître l’identité du salopard qui fait battre le cœur de ta meilleure amie. Tu tournes sept fois ta langue dans ta bouche, oui tu sens que c’est ce qu’il faut que tu dises. « Je ne toucherais plus à Bryonia » Tu ne peux t’empêcher de grimacer, cela te fait mal au cœur de dire ça, ta jolie déesse, tu ne peux pas la laisser aux mains de ce jeune homme … « si tu arrives à faire dire à Eden qui est-ce qu’elle veut rendre jaloux. » Cela devrait au moins le faire réfléchir s’il ne disait pas oui tout de suite. Normalement il ne devrait pas trop hésiter puisque c’était lui qui avait lancé ce marché au départ. Et en plus il y gagnait, même s’il y avait peu de chance qu’il touche à Eden maintenant, aussi bonne qu’elle soit, il allait être perturbé par ton image. Tu souris sans t’en rendre compte. Enfin il ne fallait pas qu’elle offre son corps, mais si elle était amoureuse elle ne pourrait pas faire cela. Tu refusais de penser cela. Cette fois-ci c’était une grimace qui s’étira sur tes lèvres. Tes yeux toujours plantés dans ceux du jeune homme tu attends sa réponse. Merlin, faites qu’il dise oui.
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Nathanaël K. Crickson

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MessageSujet: Re: ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël   ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël EmptyLun 29 Juil - 9:53



❝ Mieux vaut se faire casser le nez, que le cœur STEFANAËL


« OH PUTAIN. Qui ? Tu sais pas ? Je veux lui faire sa tête. Il va mourir. DIS MOI. Tu le sais forcément. Un connard sans cervelle, pire que toi. » Tu ne l'écoutais pas. « TA GUEULE. » Il pétait son cable. C'était limite pire que tout à l'heure, et pourtant, toi, t'en avais rien à foutre de lui, de sa vie, de sa pote Eden, de tout. Car toi, tout ce qui t'intéressait depuis que t'étais en quatrième année, depuis qu'elle était apparue dans ta vie, c'était Bryonia. Elle était arrivée un beau jour, et depuis, tu ne pensais qu'à elle, à chaque heure du jour et de la nuit, à chaque minute qui passait, tu pensais à elle. Et là, tu ne voyais qu'une seule chose, elle et lui, Bry et Durden, dans un lit, en train de... NON. Tu ne voulais pas y penser. Tu étais en train de te barrer à grandes enjambées. Le plus vite tu serais rentré, plus vite tu pourras te calmer. Ce con t'avait plus qu'énervé et t'avais plus qu'une seule idée en tête, fouiller ce putain de château de fond en comble, le fouiller, le fouiller, le fouiller, jusqu'à trouver Bryonia, quitte à devoir t'incruster dans sa salle commune, celles des Poufsouffle, quitte à devoir péter la gueule à quelqu'un en passant, quitte à se faire chopper par les pions. T'avais jamais eu la haine comme aujourd'hui. T'avais jamais été aussi en colère. Mais le pire, c'est que tu ne comprenais pas ce qui te mettait dans cet état là. Certes, ce connard avait osé mettre ses sales pattes de serial baiseur sur le corps de déesse de ta meilleure amie, mais pourquoi cela t'affectait tant ? Tu te demandais bien ce qu'il t'avait pris de le cogner de la sorte pour de la merde comme ça, mais au moment où tu l'avais fait, cela t'avait brusquement semblé absolument vital. Sentir tes poings sur sa gueule d'ange, sentir qu'il avait mal, sentir son sang sur tes mains, sentir la douleur le traverser, sentir que t'avais mal toi aussi, savoir que tu te battais pour elle, savoir que tu faisais ça pour elle, savoir tout cela, sentir tout cela, cela te faisait du bien et en même temps tellement de mal. Tu avais vraiment trop de mal à encaisser l'idée. Tu n'y arrivais pas, et tu allais la trouver ta jolie italienne. Elle allait passer un sale quart d'heure. Elle ne t'appartenait pas, tu le savais bien, mais tu avais souvent l'impression que c'était le cas. Tu voulais qu'elle ne soit qu'à toi, qu'elle ne voit que toi. Mais tu n'étais pas amoureux, là n'était pas la question. Elle n'avait juste pas le droit de te faire ça. Toi, t'étais qu'un con qui s'était tapé toutes les filles de Poudlard, et cette réputation te suivait, et tu t'en foutais, mais elle... Elle méritait tellement mieux que Durden, tellement mieux que toi, tellement mieux que n'importe qui dans ce château. En fait, quand t'y réfléchissais bien, personne ne serait jamais assez bien pour elle car personne ne lui arrivait à la cheville. Elle était trop belle, trop parfaite, trop magnifique. Par pour des loosers qui peuplaient Poudlard. Tu entendis des pas derrière toi, signe qu'il commençait à te suivre. Mais tu ne ralentis pas le pas pour autant. En passant, tu t'essuyas le visage, parce que tu pissais toujours le sang. Tu attrapas un pan de ta chemise pour éponger tout cela, mais celle-ci était déjà tâchée d'hémoglobine. Était-ce ton sang ou celui de l'autre abruti ? T'en savais rien, et tu n'avais pas envie de le savoir.

Tu appuyas fortement sur ta mâchoire, pour que cela cesse de couler quand soudainement, tu sentis alors le bras de Durden t’agripper. Tu t'arrêtas et te retournas vers lui. « QUOI ENCORE. » gueulas-tu. Ouais, t'étais en colère, et il y avait de quoi non ? Ce mec t'avait quasiment refait le portrait. Certes, lui non plus n'était pas franchement beau à voir. Il faisait même plutôt pitié en fait.  « Non attends, reste. » Tu haussas brusquement les sourcils. Qu'est-ce qu'il lui prenait à cet idiot ? Il voulait sans doute reprendre la bagarre. Après tout, tu avais déjà voulu t’éclipser par deux fois, mais à chaque fois, il revenait à la charge. Tu serras les poings, prêt à esquiver le coup qui allait sans doute bientôt venir. Le coup, et les dizaines qui suivraient bien entendu. Entre vous deux, ce n'était pas de la tarte, ce n'était pas pour de faux, c'était une véritable baston. Du sang, des os pétés, des dents cassées. « Il faut que tu m’aides. » La proposition était si absurde que tu commenças à rire. Ironiquement. À gorge déployée. Tellement qu'il résonnait dans le silence. Il avait l'air d'un con. Mais vraiment d'un con. Genre avec son petit regard implorant ton aide, ton appui, ton assistance. Qu'allait-il bien pouvoir te proposer ? T'imaginais le pire. Peut-être qu'en fait, son trip, c'était les plans à trois, voire à quatre ? Tu t'imaginais Durden, Eden, Bry et toi, dans une sorte de partouze géante, et tu retins ton envie de vomir. C'était trop écœurant. Trop dégueulasse. Trop sale. Tu sentais son regard de serpent visqueux sur toi, alors tu levas les yeux, et tu attendis. « C’est à mon tour de faire un marché… » Tu avait l'impression de savoir où il voulait en venir. Finalement, il revenait sur sa décision, il voulait lui aussi faire un compromis. Tiens tiens, la situation devenait brusquement intéressante, et t'ouvris tes oreilles. Tu voulais en savoir plus. « Ouais bah vas-y, crache le morceau merde ! » Tu sentais qu'il était indécis. Même pire, que ce qu'il allait dire semblait lui coûter. Qu'il regrettait d'avance les mots qu'il allait bientôt prononcer. T'avais envie de lui remettre les idées en place en lui donnant un nouveau coup dans les côtes, histoire qu'il parle plus vite, mais tu oublias cette idée. Un deal, ça se terminait jamais bien lorsqu'on commençait à donner des coups. Alors, tu serras les poings, en attendant. Mais cette attente te sembla être une éternité. T'en pouvais plus. Pile au moment où tu allais lui envoyer une réplique bien sentie, en plus d'un coup dans l'abdomen, il ajouta enfin. « Je ne toucherais plus à Bryonia » Brusquement, tu étais bien attentif, ça devenait vraiment intéressant. « Plus jamais ? » Tu demandas, histoire de bien être clair. Parce que si ce foutu arrangement n'était effectif que durant deux heures trente-cinq, alors non, t'en voulais pas. « si tu arrives à faire dire à Eden qui est-ce qu’elle veut rendre jaloux. » Tu haussas les sourcils. Ça, cela t'étonnait un peu. Il la voulait vraiment, cette petite Gryffondor. Bon, il fallait l'avouer, elle avait un physique plutôt avenant, mais tu l'as trouvé bien fade par rapport à ta beauté italienne. Mais en réalité, toutes les autres femmes l'étaient face à elle, c'était comme ça. Elles n'étaient que de vulgaires copies, de vulgaires poupées à la peau blanche et terne. Tu commenças  réfléchir. C'était un marché plutôt intéressant en vérité, et il reprenait plus ou moins les conditions du deal que tu avais proposé quelques secondes auparavant. Qu'il avait d'ailleurs au premier abord refusé, mais passons. Tu décidas tout de même de le faire miroiter un peu, il te devait bien ça, cet imbécile. Mais après tout, vous étiez tous les deux dans la même merde. Tu lui tendis la main, et il la serra, pendant que tu déclaras : « Marché conclu alors. » Tu commenças à fouiller dans ta tête, à essayer de te souvenir, mais cela n'était pas si simple. Eden, cela faisait peu de temps que tu la fréquentais, alors tu ne la connaissais pas si bien que cela. En vérité, tu la connaissais même plutôt mal. Pourtant, il y avait bien un détail qui te revenait à l'esprit à cet instant précis. « Je crois que c'est un Serpentard. » T'avais souvent cru apercevoir des regards au loin lorsque vous vous embrassiez, pour de faux, bien entendu. Avant de quémander un baiser, elle avait toujours eu cette habitude, de regarder par dessus ton épaule, comme pour vérifier que la personne qu'elle souhaitait rendre jalouse était bel et bien là. « J'en suis quasiment certain en fait. » Puis, tu ajoutas, haussant les épaules. « Mais j'en sais pas plus. Je connais pas son nom, ni son année. Je me renseignerais. » Tu commenças de nouveau à t'éloigner, car pour toi, la conversation était terminée. Mais tu t'arrêtas quelques pas plus loin, te retournant vivement, et pointas ton doigt vers son torse, mettant les points sur les i. « Je tiendrais ma part du marché, et t'as plutôt intérêt de faire de même si tu veux les informations que j'obtiendrais. Crois-moi sur parole, quand je cherche, je trouve. Et si je trouve pas, elle a une dette envers moi. Je la forcerais à me le dire. » Tu le fixas intensément, histoire qu'il imprime bien ça. « Je t'ai à l’œil, Durden. Oublie pas. » Oh que non, il n'oublierait sans doute jamais cette charmante entrevue, et toi non plus.
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Stefan K. Durden

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MessageSujet: Re: ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël   ( terminé ) Il y a de la bagarre dans l'air aujourd'hui... | stefanaël EmptyMar 30 Juil - 3:29

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Tu ne sais plus, tu n’oses plus. Est-ce que ce marché est une bonne idée ? Est-ce que tu ne ferais pas mieux d’abandonner ? Tu n’oses supposer les conséquences. Regarder Bryonia de loin. L’admirer sans jamais plus la toucher ? Tout ça pour un jeune homme. A qui il risque de manquer plusieurs dents dès que tu auras son nom. Tu relèves le regard vers la saleté de gryffondor et tu lis dans ses yeux quelque chose, l’impatience et le cœur brisé. Autant le premier tu peux comprendre, autant le second. Pourquoi lui aussi ? Serait-il humain en fin de compte ? Non, ce n’est pas possible. Tu te perds dans tes pensées, toi aussi tu as mal au cœur. Et soudain tu comprends que réparer cette trahison et ce mal de cœur est beaucoup plus important que de passer des nuits délicieuses avec Bryonia. Elle répare ce mal durant tous les instants où vous êtes côtes à côtes, mais dès qu’elle s’en va, c’est terminé. Bryonia est une déesse parfaite, mais ce n’est pas la tienne. Et malheureusement ta déesse à toi tu ne l’as pas encore trouvée. voix off : gros con. « Ouais bah vas-y, crache le morceau merde ! » Tu relèves les yeux vers le débile. C’est bon, tu as fait ton choix, tu vas lui dire qu’il arrête de s’impatienter, tout arrive à point. Rho. Tu te fais craquer les doigts de la main droite, puis ceux de la main gauche. Juste pour la mise en scène, tu es quelqu’un de très magistral qui aime faire les choses bien … ou alors qui fuis avant que tout ne dégénère. Oui, tu es une contradiction à toi tout seul. Et puis tu lâches le morceau, celui qui traverse ta bouche depuis tout à l’heure, qui hésite, qui tergiverse, celui que tu ne veux pas lâcher. Car une fois que les paroles sont prononcées, tu sais que tu ne pourras pas revenir en arrière. Sauf si vous êtes bourrés tous les deux et que vous ne vous en rendez pas compte. « Ça, ça ne compte pas » te susurre ton petit diablotin posté sur ton épaule gauche. L’épaule droite est vide, ton angelot de la raison à fuit il y a bien longtemps. « Plus jamais ? » Tu hoches la tête. Voilà, la promesse est faite et tu préférerais ne pas la rompre. Tu as déjà vécu une bagarre avec Nathanaël et c’est moins drôle que celles avec Shane. Au moins avec le poufsouffle vous vous en sortez en vie. Non, en fait, c’est pareil, les deux bastons sont mortelles, mais elles ont chacune un petit quelque chose qui les rend unique. Bref, avec Nathanaël tu préfères te calmer pour l’instant. Il dit des choses méchantes et contrairement à Shane qui dit les mêmes choses mais pour t’apprendre de choses et de faire évoluer, le gryffondor ne dit cela que pour te blesser. Donc c’est moins drôle. Tu relèves les yeux, il ne parle pas. Il semble réfléchir. A moins que ça ne soit qu’un moyen pour te faire chier. Le temps que tu as pris au début du marché pour peser le pour et le contre. Seulement toi tu ne prenais du temps que pour être sûr de ton choix. Quel connard ce gryffondor. Tu espères ne plus jamais avoir à faire avec lui. Malheureusement tu as trop besoin de lui en ce moment, c’est lui qui pourra te livrer le prétentieux qui a osé faire battre le cœur d’Eden. Tu commences à y voir rouge. Tu as envie de butter l’autre débile qui ne répond pas. Tu commences à serrer les poings histoire de te défouler quand. « Marché conclu alors. » Oh. Tout s’arrête. Tu ne pensais pas que cela serait aussi facile, qu’il accepterait. Il doit réellement tenir à Bryonia, sinon il t’aurait viré d’un coup de main. C’est nul l’amour ça nous fait faire des choses que l’on ne ferait pas en temps normal. Tu relèves les yeux vers lui. Tu ne sais pas ce qu’il va se passer maintenant. Connait-il l’identité du salaud et va-t-il te le dire maintenant ? Peux-tu avoir confiance en lui ? Non. Tu sais que tu ne peux pas. Seulement si tu tiens l’argument de Bryonia … il sait que tu peux facilement de venger en terminant l’accord. Il sait que tu n’hésiteras pas. Tu fronces les sourcils et le regard droit dans les yeux. S’il se doutait sans en être sûr, maintenant il sait. « Je crois que c'est un Serpentard. » Ton cerveau marche à toute allure. Qui est intéressant chez les serpentard à part toi ? Le choix est restreint. Est-ce que c’est sûr que c’est un homme ? Après tout … non on parle d’Eden. Tu soupires puis tu recherches. Qui d’autre ? Quelqu’un que tu connais ? Ou que tu ne connais pas ? Rha. Que le suspense est intenable, tu as besoin de savoir, et maintenant. Pas dans deux siècles, maintenant. Tes poings sont encore chauds. Dans quelques heures tu auras le contre coup de la bataille, ta tête te tournera, ton sang aura coagulé, tu auras mal aux muscles. Autant y aller maintenant. Avec un peu de chance ça ne sera qu’un facile à battre. Oui non, c’est d’Eden. Il sera forcément parfait. Elle ne peut pas aimer quelqu’un qui ne la mérite pas. C’est impossible. Rha. Tu pestes encore. Seulement ce con ne te donne pas d’indices. « J'en sais quasiment certain en fait. » Pourquoi ne sait-il pas ? Eden a-t-elle voulu se protéger ? Ou alors tu pars trop loin dans tes idées et la personne que tu cherches est à côté de toi ? Ne pas savoir te rend fou. Tu vas bientôt manquer d’air. Il faut que tu saches. C’est vital. « Mais je me renseignerais. » Un faible sourire s’étire sur tes lèvres. Il est aimable de bien faire ça, même si sans aucuns doutes ce n’est pas pour toi. Seulement le résultat est le même : tu vas posséder le nom que tu cherches et ton cœur sera calmé une fois que l’autre sera mis hors d’état de nuire. Tu relèves le regard et remarques qu’il commence à s’éloigner. La conversation est donc terminée. Tu n’auras pas ton nom tout de suite. Seulement mieux vaut tard que jamais. Enfin mieux vaut rapidement… qu’il s’en aille et qu’il te le livre. C’est la seule chose que tu demandes. « Je tiendrais ma part du marché, et t'as plutôt intérêt de faire de même si tu veux les informations que j'obtiendrais. Crois-moi sur parole, quand je cherche, je trouve. Et si je trouve pas, elle a une dette envers moi. Je la forcerais à me le dire. » Tu fronces les sourcils, elle a une dette envers lui ? Pourquoi ? Les pièces du puzzle se mettent en place … elle lui donnerait n’importe quoi en échange de ces faux-baisers devant la grande salle ? COMMENT A-T-ELLE OSE. Il ne faut jamais faire ça. Il faut toujours prévoir les éléments à l’avance. Qui sait ce qu’elle va devoir faire pour honorer sa dette. Pitié qu’il ne lui propose pas ses fantasmes chelous. Non parce que ce mec est trop beau, donc il est bizarre, donc il a des fantasmes pas normaux. CQFD. Tu soupires. Merde. Enfin bon, s’il accepte de lui demander le nom comme échange de dette, il est bien con, mais toi ça t’arrangerait. Tu ne dis rien et ne laisse rien transparaître, s’il arrive à lire combien de fois tu le traites de con par minute il risquerait de rompre votre marché et tu en veux surtout pas cela. Tu as besoin de sa parole pour tabasser une nouvelle personne. Ah. Combien est doux le bruit de tes poings s’écrasant sur le nez d’une nouvelle personne… « Je t'ai à l’œil, Durden. Oublie pas. » Tu ricanes, mais à l’intérieur tu en fais pas le fier. Tu sais bien que s’il te voit avec Bryonia tu vas t’en prendre une belle, alors tu vas devoir réellement tenir ta promesse. Merde, c’est horrible ça. Tu le regardes dans les yeux, tu y montres ton côté noir et sombre. Tu veux lui faire peur avec ce regard, tu n’es pas sûr que cela marchera, mais tu ne veux pas jouer au faible. Il peut croire ce qu’il veut, mais tu es bien supérieur à lui, il est temps qu’il le comprenne. « Je n’ai pas peur de toi Crickson, mais moi aussi je t’ai à l’œil… » Tu n’oublieras pas cet échange, tu n’oublieras pas cette bagarre, tu n’oublieras pas cette promesse qu’il t’a faite. Aucun de vous ne l’oubliera d’ailleurs. C’est le début d’une nouvelle ère, peut être que votre duo deviendra un duo amical, mais pas tout de suite, pour l’instant la guerre est encore trop fraiche dans vos souvenirs. Tu le regardes de haut en bas, puis tu tournes les talons. Tu ne te retournes pas et marche fièrement dans le château. Puis au bout de quelques mètres tu tournes à gauche et commence à courir. Tu veux arriver à l’infirmerie avant lui et en sortir avant même qu’il n’y dépose les pieds. Toi en premier, comme toujours…
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