SUJET MINI INTRIGUE

Citation :

La jolie et douce Jenny Adster n'a jamais été aussi vivante. Avec son meilleur ami, le frileux Albus Potter, ils aiment contempler la nature humaine et les faune et flore. Rien n'est plus exaltant pour eux qu'observer les hirondelles voler. Hermès et Olive détestent tout, le beau temps, les animaux, les gens heureux et bref tout ce que le commun des mortels aiment. La scène débute alors que Jenny et Albus sont tranquille dans le parc en train d'admirer le paysage et de le complimenter. Olive et Hermès arrivent et trouvant ce spectacle dégouttant, décident de pourrir le moment des deux amis.

C'était une très belle journée de début de printemps et le beau temps rendait Jenny encore plus joyeuse que d'habitude. Dès qu'elle eut déjeuné elle s'était mise en quête de son meilleur ami le fameux Albus Potter pour qu'ils puissent se promener dans le parc. Il avait plut la veille et elle avait toujours trouvé les fleurs encore plus belle lorsqu'elles étaient encore humides de rosée. Évidemment le Gryffondor serait d'accord avec elle, il l'était toujours à ce sujet. Sautillant sur le chemin de terre battue, elle écouta le jeune homme lui raconter sa journée, l'arrêtant de temps en temps pour lui montrer un arbre ou lui faire écouter le cri particulier de tel ou tel oiseau. Les gens ne le remarquaient pas toujours, mais Poudlard était une mine d'or pour qui aimait les animaux. Les végétaux aussi. Il y en avait des uniques au monde, prenez le saule cogneur par exemple, Jenny pouvait passer des heures à l'observer remuer un peu pour faire s'éloigner les quelques bêtes osant s'en approcher. Après une petite demi-heure Albus lui proposa de passer par un autre chemin car il avait repéré juste derrière un bosquet un parterre de fleurs apparemment très rares. Ce fut avec plaisir que la brunette accepta.

« Waaa c'est vrai qu'elles sont vraiment ma-gni-fiques. » Elle s'assit en tailleur juste à côté, sans la moindre peur de salir ses vêtements et se mit à le contempler en silence. « Je te l'avais dit! » répliqua son ami. Le menton calé dans sa main une expression de concentration sur le visage, la jeune fille réfléchissait au nom que pouvaient avoir ces fleurs. Elle l'avait forcément déjà lu dans une livre de botanique sa matière préférée. Au bout de quelques instants elle finit par le trouver. « Ajuga pyramidalis, je crois. » En fait elle était quasi-sûre, mais ce n'était pas du tout son genre de vanter. De toute façon le nom n'importait pas tant. Ce genre de choses c'était plus beau que la magie, plus beau que la musique plus beau que tout. Parce que ça se fait tout seul, il n'y avait ni besoin de remuer un morceau de bois ni de faire l'effort d'apprendre un instrument. Non la nature elle ne demandait qu'à être observée. Elle haussa les épaules et tendit une main pour caresser le végétal du bout des doigts. Les pétales étaient très douces, elle aurait presque voulu arracher une fleur pour la mettre dans ses longes boucles brunes, mais elle n'aurait pas osé faire cela à Mère Nature. Elle s'allongea plutôt sur le dos pour observer les nuages, une autre très belle invention. Si certains pouvaient s'endormir dans une telle position, elle était bien trop hypnotisée pour fermer les yeux ne serait-ce que quelques secondes. « Celui-là on dirait un chat..mais un chat qui crache du feu..» fit-elle à l'intention d'Albus. Elle n'entendit pas sa réponse, mais ce n'était pas bien grave. Elle se releva sur le coude pour observer la vue qu'elle avait. Ils étaient un peu en hauteur et pouvaient ainsi bien voir le parc de l'école. Le lac brillait au loin, les fleurs fleurissaient les oiseaux chantaient, les écureuils couraient, les abeilles volaient, c'était un très beau spectacle. Cerise sur le gâteau, il ne faisait pas trop chaud, juste ce qu'il fallait pour qu'ils soient bien. Une petite brise venait d'ailleurs faire voleter ses cheveux et ils étaient seuls c'est-à-dire que personne ne les dérangeait. Toutefois ils pouvaient eux observer les élèves qui se reposaient, discutaient ou jouaient un peu plus loin. Ce n'était pas du voyeurisme, non, elle avait simplement toujours trouvé ça intéressant de voir les gens jouer leur vie. D'ailleurs le comportement de ses camarades n'était parfois pas bien différent de celui des la faune de Poudlard. Un vol de moineaux interrompit le cours de son étude, mais Jenny fut loin de s'en plaindre. Elle se rallongea pour les observer. « Regardes! Ils forment un cercle! »

Albus s’était réveillé de bonne heure. C’était décidément une bien belle journée qui s’annonçait en perspective. Il se leva du lit en sautant à plus d’un mètre, de peur d’exciter les monstrueux querillons qui logeaient sous son lit et qui l’avaient tant de fois terrorisé dans son paisible sommeil. Il réveilla ainsi une bonne partie du dortoir qui grogna en l’insultant et il fut tellement gêné qu’il en pleura presque en bredouillant. Lorsque tous les Gryffondors, ces gens bien trop autoritaires pour une si petite personne telle qu’Albus furent tous rendormis, Albus put enfin entreprendre de quitter la pièce à pas de fourmis, timidement. Il alla enfiler une de ses nombreuses tuniques de hippie et se coiffa doucement ses cheveux mi-longs. Bien sur, Albus n’oublia surtout pas de porter une bonne dizaine d’amulettes et de grigris fourni par sa maman bien aimée pour éviter les mauvais sorts. C’est donc un peu plus rassuré qu’il prit le chemin du point de rendez-vous habituel qu’il avait avec sa meilleure amie, Jenny Adster, une honorable serdaigle de septième année, aussi douce que passionnée par les belles choses de la vie.

Son visage s’illumina lorsqu’il aperçu la serdaigle, probablement sa seule amie à Poudlard, la seule avec qui il savait se montrer moins timide que d’habitude. Tous les autres étaient décidément bien trop agressifs et bien trop méchants avec lui ! Il n’avait jamais compris pourquoi il avait fallut qu’il ait à Gryffondor et pas à Poufsouffle ou Serdaigle, des maisons qui lui correspondraient pourtant bien mieux. Surtout qu’on ne pouvait pas vraiment dire qu’Albus était le plus courageux de son année…

Les deux amis se dirigèrent vers le parc. Albus avait remarqué la veille de magnifiques fleurs et il avait très envie de les montrer à Jenny. Après s’être baladé çà et là, parlant du beau temps et des oiseaux chantant, Albus se décida à lui proposer de passer un autre chemin, le rose aux joues. Il avait toujours peur d’une réponse négative, ou humiliante. Mais non : avec Jenny, la vie était tellement facile ! Un sourire rayonnant et c’était parti.

Les fleurs étaient en effet splendides. C’était la grande passion d’Albus, les fleurs. Bien plus que les animaux ou que les autres végétaux. En fait, les fleurs en particulier étaient d’une si grande diversité, et les couleurs comme les odeurs qu’elles dégageaient le fascinaient tout à fait et le comblait de bonheur. S’il ne savait pas qu’il ferait du mal aux plantes, il aurait surement cueillit les belles « Ajuga pyramidalis » comme son amie super-cultivée les avait nommées et en aurait fait un bouquet pour Jenny. De plus, Albus avait, malgré son immense amour pour la nature, un peu peur des animaux. Il aimait les observer de loin, mais les approcher c’était autre chose. Aussi, lorsque les moineaux passèrent au dessus de leurs têtes en un cercle, Albus manqua de faire une crise d’épilepsie. Mais le spectacle n’en était pas moins magnifique et il commenta le spectacle avec Jenny.

Albus avait vraiment trouvé la perle rare. On aurait pu difficilement faire mieux comme petit coin de paradis. La musique ambiante (les bourdonnements des abeilles, les chants des oiseaux, le vent sifflant à leurs oreilles) était des plus relaxants, leurs cheveux flottaient au vent, l’herbe était moelleuse, bien que quelque peu humide et le ciel d’un bleu pur était rempli de beaux nuages dont Jenny et lui se plaisaient à en commenter la forme. Albus voyait des papillons géants partout, pour sa part, mais il rit bien lorsque Jenny lui décrit ce qu’elle voyait à travers ces gros cotons blancs flottant.

Albus n’en crut pas ses yeux lorsqu’il aperçu au loin deux silhouette des plus détestables. « Oh non Jenny ne me dis pas que c’est qui je pense… » Il se redressa subitement et se blottit à moitié derrière son amie.

Trop de beauté, beurk. ft. Jenny, Olive & Albus

Bip bip bip, fît l'insupportable réveil qui, chaque jour, obligeait Hermès à se lever pour supporter les autres personnes qui partageaient sa vie. Bip bip bip, lançait de plus en plus fort. Hermès tâtonna quelques secondes avant de trouver enfin ce qu'il cherchait : il lança un sort explosif sur le réveil qui se tût. Tous ceux dans le dortoir qui n'avaient pas encore été réveillés par la sonnerie de l'ignoble machine furent cependant stimulés par l'infernal bruit de l'explosion. Hermès se tira difficilement de ses couettes tandis que ses camarades de chambrée pestaient silencieusement : il savait bien qu'il était inutile d'engueuler Hermès, il n'était pas du genre garçon joyeux, les remarques des autres il n'en avait que faire et n'hésiterait sûrement pas à utiliser son sortilège explosif (le favori de sa panoplie de sorts destructeurs) contre autre chose que le réveil, qui d'ailleurs s'était réparé seul, comme à son habitude.

Le blond jeta un coup d’œil par la fenêtre comme il enfilait, rituel obligatoire de début de journée, ses vêtements noirs et sa veste en cuir élimée. Nulles fringues ne le faisaient se sentir mieux que celles-ci, quand il les portait il était à l'aise, pas de couleurs énergisantes, pas de propreté immaculée, pas de motifs pleins de joie, rien que le morne noir qui convient aux esprits sombres comme le sien. Tout comme le Lord. Le Lord ne s'habillait qu'en noir lui aussi après tout. Dehors, il faisait... « beau ». Le soleil brillait affreusement, les couleurs étaient à leur apogée, les oiseaux chantaient, on regardait les fleurs éclore, bla bla bla. Hermès simula un haut-le-cœur alors qu'il passait la porte du dortoir pour sortir de sa salle commune où tout ces idiots de Poufsouffle étaient joufflus, joyeux et braillards ; cette fois-ci ce fût presque un vrai haut-le-cœur qui le secoua.

Il était temps pour lui de s'adonner à son activité favorite : errer dans le château comme un pathétique vampire en perdition. Oh, Hermès n'avait pas une très grand estime de lui-même, à vrai dire il n'avait d'estime pour rien ni personne. Rien n'avait d'intérêt pour le garçon et c'était peu dire :tout l'ennuyait, le faisait suer, lui donnait envie de gerber. Finalement, c'était un garçon plutôt simple, on pouvait facilement savoir ce qu'il pensait quand on lui parlait. Ça se jouait souvent entre un « j'm'en bats les steaks », un « ta gueule », un « … je crois que je vais vomir » et un « putain j'ai la dalle ». En fait, valait mieux ne pas lui adresser la parole, tout le monde s'en portait mieux. Lui surtout.

Au détour d'un couloir, livré à ses sombres et vaines pensées, il croisa le chemin d'Olive Finnigan. Enfin quelqu'un qui ne lui donnait pas envie de gerber. Olive elle était la seule fille à ne pas être totalement insignifiante. Avec elle il avait des discussions qui avait un peu de sens, en tout cas ils étaient toujours d'accord, ce qui était une bonne chose pour Hermès, et en plus Olive, elle, elle portait constamment du noir, comme lui, et ça lui allait pas trop mal. Ils ne se dirent rien, mais commencèrent à marcher ensemble. Les mots étaient inutiles, comme le reste. Au bout d'un moment, alors qu'ils devaient avoir parcouru la moitié du château, Olive lança mollement « Le parc, ça te tente ? ». C'était moche dehors... mais après tout c'était moche dedans aussi, et à en juger par le regard de la Gryffondor, elle voulait surtout aller gêner deux ou trois élèves à l'extérieur, pas uniquement se balader. Hermès acquiesça d'un signe de tête et ils se mirent en route.

Comme prévu, l'extérieur était absolument dégueulasse, des fleufleurs, des zoziaux, un ciel bleu digne de boursoufflets mignons-mignons, bref, que des détails gerbants. Il fallait qu'il trouve quelque chose à faire, sinon Hermès allait se sentir mal. Et justement, alors qu'ils progressaient dans le parc verdoyant à mourir, deux silhouettes isolées s'ébauchèrent au lointain. « Regarde les, sérieusement des gens comme-ça ne devraient pas exister...  » « Des gens comme ça » c'était Jenny 'Bisounours' Adster et Albus 'Hippie' Potter, sûrement les deux personnes les plus désolantes du château. Là ça commençait à piquer les yeux, il était temps pour Olive et lui d'agir pour assombrir un peu le paysage. Ils accélérèrent donc le pas pour arriver à hauteur des deux autres. Albus Potter se cachait derrière Jenny, des deux sûrement celle qui avait le plus de cojones. « Alors les enfants, on s'extasie devant les petits cui-cui ? C'est ti pas mignon tout ça. » lança Hermès d'un ton grinçant. Et il lança dans la foulée un sort de paralysie sur l'un des oiseaux qui volait, celui-ci tomba comme une pierre à ses pieds, encore vivant, les yeux affolés. Un petit rire s'échappa des lèvres du blond.

code par (c) eylika. photo de tumblr

Spoiler:

« Oh non Jenny ne me dis pas que c’est qui je pense… » Jenny eut à peine le temps de se redresser que Albus l'agrippa et se cacha à moitié derrière elle. Qu'est-ce qui pouvait inquiéter son ami à ce point? Il n'était pas très difficile de faire peur au petit Potter, mais la Serdaigle chercha quand même à savoir. Elle scruta la direction vers laquelle son ami regardait avant qu'il ne vienne se blottir contre elle. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour reconnaître les deux élèves qui venaient vers eux. Deux terreurs, Olive Finnigan et Hermès Charleston. La brunette les détestait pour le peu de respect qu'ils témoignaient à la nature, c'était inadmissible! Évidemment ils avaient décidé de ruiner la belle après-midi qu'Albus et elle passaient jusque-là. La jeune fille fronça les sourcil tout en ne les lâchant pas du regard. « Alors les enfants, on s'extasie devant les petits cui-cui ? C'est ti pas mignon tout ça. » fit le Poufsouffle en arrivant à leur hauteur. Jenny avait du mal à comprendre que ça puisse déranger les gens qu'elle et son meilleur ami aiment la nature. Sans la nature ils ne seraient pas là, alors pourquoi trouvait-on ça bizarre? Pourquoi venait-on lui reprocher qu'elle en prenne soin et qu'elle passe du temps à l'observer. Ils ne faisaient de mal à personne eux. On ne pouvait pas en dire autant des deux marioles. De ce qu'elle avait pu observer ils n'aiment semblait-il rien. Ils n'étaient jamais contents, s'en était tellement triste qu'elle avait pitié d'eux. Elle s'apprêta à leur demander gentiment de les laisser tranquille lorsque le jeune homme sortit sa baguette et paralysa en plein vol un oiseau qui tomba à ses pieds. Horrifiée la jeune fille baissa les yeux vers la bête complètement affolée avant de les relever vers Hermès qui osait en rire. Comment pouvait-on être aussi méchant? Elle se releva doucement en prenant garde à ce qu'Albus ne tombe pas à la renverse et fit face au duo malfaisant. Sans un mot elle ramassa délicatement l'oiseau et sortit sa baguette. « Finite Incantatem. » L'animal se redressa l'air perdue, mais ne perdit pas de temps pour s'envoler à nouveau et s'éloigner de ces bêtes étranges qui lui avaient bloqués le corps pendant quelques instants. Jenny le suivit du regard un instant avant de reporter son attention sur Olive et son ami. « Comment oses-tu t'en prendre à un pauvre oiseau sans défense? Te rends-tu compte que sans oiseaux l'écosystème perdrait de son équilibre et in fine on mourrai tous? » Elle déglutit avec difficulté, c'était un peu rapide et elle aurait pu fournir plus d'explication, mais elle avait la sensation que de toute façon on ne l'écouterai pas. « Si vous pouviez nous laisser tranquilles nous vous en serions fort reconnaissant. » Elle ne se rendait pas compte que leur parler comme ça ne les ferait jamais partir. Elle était bien trop gentille et polie pour eux. Elle tourna la tête vers Albus pour vérifier qu'il allait bien et qu'il n'était pas trop choqué par la chut du moineau. C'est vrai que le jeune homme était une âme sensible, probablement encore plus sensible qu'elle.

Spoiler:

« Alors les enfants, on s'extasie devant les petits cui-cui ? C'est ti pas mignon tout ça. » Pourquoi ? Mais pourquoi étaient-ils venus perturber leur si joli monde ? Leur univers si spécial, si doux, si gai, qui n’avait pourtant rien fait pour les déranger ? En voyant les monstrueux Hermès Charleston et Olive Finnigan, Albus avait réagit instinctivement et il avait eu raison : l’horripilant Poufsouffle massacra sans ciller un doux oiseau. Albus poussa un cri de terreur et un sanglot lui échappa. Il se cacha encore plus derrière Jenny. Il n’osait pas regarder la scène. Comment une si belle journée pouvait-elle tourner en un tel cauchemar ? Albus ferma les yeux. Il ne vit ainsi pas Jenny se lever et prononcer : « Finite Incantatem. » Albus ouvrit les yeux et soupira de joie en entendant le chant de l’animal. Il l’avait échappé belle, et Albus n’en n’était que plus heureux. «Comment oses-tu t'en prendre à un pauvre oiseau sans défense? Te rends-tu compte que sans oiseaux l'écosystème perdrait de son équilibre et in fine on mourrai tous? » Albus regarda son amie, admiratif. Jamais il n’aurait eu l’audace de leur répondre de la sorte. Il avait tellement de chance de la connaître. Sans elle, Albus se ferait dominer à chaque fois, à tous les coups. Il n’y avait aucune chance pour qu’il s’en sorte. «Si vous pouviez nous laisser tranquilles nous vous en serions fort reconnaissant. » Dans un élan de courage, Albus trouva cela approprié d’approuvé d’un signe de tête les paroles de sa camarade. Il cria, peut-être un peu trop fort : « Je suis d’accord ! On vous a rien fait en plus et…vous… et vous… » Il avait croisé entre temps le regard glacial d’Olive qui l’avait littéralement paralysé. Toute sa témérité le quitta, d’un seul coup. Il déglutit. « C’pas gentil quoi » Il avala presque ses derniers mots, retenant même un « pardon ». Pourquoi se laissait-il toujours faire avec une telle facilité ? Albus en avait vraiment honte. Même avec sa plus grande alliée, il n’était pas capable de tenir tête à deux enquiquineurs. Il détourna rapidement le regard des deux compères, avant de fixer ses chaussures. Même le regard de Jenny, il n’osait plus le croiser. Il n’était tellement pas un bon ami, il avait tellement honte… Dire qu’il n’était même pas capable de défendre de pauvres animaux. Il n’était pas digne d’être l’ami de Jenny. Il n’était pas digne d’aimer les animaux. Il n’était pas digne d’être aimé et d’aimer qui que ce soit. Pas étonnant qu’il n’avait pas d’amis. Lorsque l’on est aussi nul que lui, personne ne chercher à le fréquenter. Quel pauvre homme faisait-il, surtout à côté d’une femme aussi extraordinaire que Jenny. Et face à des personnes aussi imposantes qu’Hermès et Olive. Il prit une grande inspiration et dit sans même lever les yeux de ses chaussures, en baissant d’un ton à chaque mot, un peu trop timidement : « C’EST QUOI votre problème ? »

Spoiler:

« Ça me dégoûte. Vous me dégoûtez avec vos niaiseries » Olive posa son pied sur un parterre de fleurs avant de l’écraser sans aucune pitié, sous les rires d’Hermès et les regards horrifiés d’Albus. « Arrête ! » osa crier Jenny avant qu’Hermès ne lui rit au nez. « Des ptits zoxiaux. Vous me faites de la peine, des gens comme vous devraient pas exister » Levant une nouvelle fois sa baguette, le blond visa de nouveau un oiseau sous les hurlements de Jenny et d’Albus qui ne savaient pas quoi faire pour stopper la folie de ces deux monstres. Mais le blond n’eut même pas le temps de prononcer sa formule qu’il poussa un cri de douleur. Une nuée d’oiseaux s’était jeté sur lui et sur son amie Olive, leurs becs tapant sur leurs crânes et leurs bras. Le blond en perdit sa baguette, hurlant toujours. « Faites quelque chose bordel. Dites leurs de nous laisser tranquille AIEEEEE » Mais Jenny et Albus restèrent pétrifiés face à cette intervention divine, le visage rayonnant. Le brun se pencha pour récupérer la baguette d’Hermès tandis que Jenny murmurait « Merci ». Puis les deux s’échappèrent du parc, laissant Hermès et Olive crier et se battre contre les oiseaux. La vengeance de la Nature.

► FIN DE LA MI, merci à tous d’avoir participé !