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 MI4 ►dégage, c'est le mien !

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Dissendium

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MessageSujet: MI4 ►dégage, c'est le mien !   MI4 ►dégage, c'est le mien ! EmptyVen 21 Déc - 5:53

SUJET MINI INTRIGUE
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participants
◙ Louis Weasley
◙ Ariel V. Edelwiess
◙ Cassiopée E. Cayrel
◙ Khôl C. Kaygizis

Situation initiale :

Citation :
Cassiopée est folle amoureuse de Louis qui ne la voit même pas, il est trop omnibulée par la tendre, douce et effacée Ariel que Cassiopée martyrise. Cassiopée décide de monter un plan machiavélique en compagnie de Khôl le pire ennemi de Louis. Cassiopée terrorise Ariel et Khôl récupère les pots cassés et peut abuser d'elle par la suite. Cassiopée amène alors Louis pour assister au spectacle. La scène débute alors que Cassiopée est en train de martyriser Ariel, Khôl se marre en les regardant un peu éloigné lorsque Louis arrive.

L'ordre est ainsi déterminé : Cassiopée – Ariel – Louis – Khôl
Si ce dernier ne vous plait pas, vous êtes libre de modifier. N'oubliez pas qu'il s'agit d'une réalité parallèle alors jouez le jeu à fond, ça n'en sera que plus drôle. Ce sujet est un sujet d'intrigue, mais avant tout votre RP donc vous en faites ce que vous voulez !

Les RPs devront faire entre 500 et 800 mots, afin de permettre de répondre avec rapidité. Si l'un des joueurs ne répond pas après 4 jours, le joueur suivant dans l'ordre peut prendre son tour.

N'oubliez pas qu'un PNJ peut intervenir à tout moment pour chambouler votre RP ...
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MessageSujet: Re: MI4 ►dégage, c'est le mien !   MI4 ►dégage, c'est le mien ! EmptySam 22 Déc - 11:45

MI4 ►dégage, c'est le mien ! Tumblr_mf4g5s1boj1rhjz31o1_500

Cette fille n’était vraiment pas possible. Niaise au possible. Toujours mal sapé. La tête toujours baissé, jamais le dernier mot bref. Rien d’intéressant, de sexy, de sauvage ne pourrait jamais être tiré d’Ariel Violet Edelwiess. Et c’était bien pour ça – entre autres – que la blonde ravageuse en voulait à la jeune fille. Pour ça, parce qu’elle était tellement pourrie et sans intérêt qu’il était mathématiquement impossible que le beau Louis n’ai d’yeux que pour elle. C’était pas juste. La vie était nulle. Sans rire, Cassiopée n’avait jamais remarqué Ariel avant que le Weasley ne s’y intéresse. Avant, elle ne l’aurait même pas vraiment calculé. Bon, renverser un plat sur sa jupe de temps à autres, l’enfermer dans des toilettes un autre jour, lui tirer les cheveux ou la pousser dans la boue – sans qu’elle ne réplique jamais rien, la violence c’était même pas son truc, vous y croyez-vous ? – c’était la routine, mais Cayrel n’avait vraiment regardé la jeune fille dans les yeux que quand elle avait compris l’horreur qui était en train d’arriver. Son futur mari même s’il n’était pas au courant bavait devant cette chose mal sapée ? Sérieusement. Ariel ne parlait jamais, comment est-ce qu’il avait pu la voir ? C’était impossible de remarquer une étudiante qui ne gueulait jamais, qui riait en silence, ne jurait jamais, ne faisait jamais rien de sa vie en fait. Et pourtant. Un Poufsouffle, LE Poufsouffle. Il fallait que ce soit lui. CQFD. Cassiopée DEVAIT faire souffrir le martyr à Ariel. C’était écrit. C’était quasiment un signe : elles ne s’entendraient jamais. Elektra ne laisserait pas la petite s’en sortir comme ça. Et c’était pour ça qu’elle avançait lentement vers elle, prenant un malin plaisir à la terroriser dans le couloir du passage secret du deuxième étage. Ariel était plaquée au mur, tenant son sac contre elle comme un bouclier. Mais rien ne pourrait la protéger de la blonde. Enfin, c’est ce qui était prévu tout du moins. Cayrel fit les trois pas qui séparaient les deux jeunes filles et lui arracha son sac. Incapable de réagir correctement, le sac de Violet tomba au sol. Cassiopée fit un signe de bras derrière elle, et Khôl entra dans son champ de vision. Khôl aimait bien regarder ce genre de scène, surtout qu’après Ariel était tout à lui. Elle lui avait dit de venir pour qu’il en profite, comme elle avait invité Louis à ramener ses belles fesses et voir comment sa bien-aimée était pathétique quand elle mangeait un livre. Cassiopée regarda Ariel et lui lança méchamment un ordre. « Ramasse-moi ton livre de botanique. » Sans hésiter une seconde, effrayée, la septième année se baissa et tendit le bouquin à la blonde devant elle. Cassiopée attrapa Violet par les cheveux et la força à se mettre à genoux. « Ah ben voilà ton état naturel. A genoux devant tes supérieurs. » Le ricanement de Khôl se fit entendre derrière elle. La Serpentard, galvanisée par cet acquiescement tacite, continua sa petite scène. « On va attendre que Louis arrive quand même, ça serait con qu’il loupe le mieux. » Avec une petite moue, Elektra réfléchit un instant. « Non en fait, on va commencer sans lui comme ça quand il arrivera ça sera directement dans l’action. » Avec un sourire machiavélique, la Cayrel contempla la jeune fille à ses pieds. « Vu que la botanique est évidemment ta matière PREFEREE, ça m'embêterait que tes affaires restent intacts. Je veux que tu bouffes les pages du livre. » Ariel leva un regard vers Cassiopée, qui haussa un sourcil. « C’est pas une question. Je te forcerais si tu le fais pas toi-même. » Louis arriverait à l’heure parfaite. Ariel serait en train de bouffer des pages d’un livre comme si c’était normal, et Cassiopée pourrait lui démontrer qu’elle était complètement folle cette gamine. Sisi, Ariel la folle. Pas Cassiopée.
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Ariel V. Edelwiess

beater ✥ gorgeous on a broom
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MessageSujet: Re: MI4 ►dégage, c'est le mien !   MI4 ►dégage, c'est le mien ! EmptySam 22 Déc - 13:48

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we found love in a hopeless place


Spoiler:

La jeune fille leva la tête de son livre et plissa les yeux devant la lumière qui s'émanait des fenêtres poussiéreuse. Elle avait fini une énième fiction, un sourire aux lèvres, malgré le fait qu'elle soit nostalgique de ne pas en apprendre plus sur les personnages de cette aventure. La brune n'était pas très bosseuse ; c'était les histoires d'aventures, les fictions et les légendes qui lui faisaient passer tant de temps à la bibliothèque ou le nez plongé sans grâce entre les pages d'un bouquin. La Serpentard (bien malgré elle) regarda autour d'elle, et en ce début d'après midi, la bibliothèque se remplissait peu à peu, ainsi, la brune décida de s'enfuir à petit pas de la salle calme et pleine de sérénité. Son sac collé contre son ventre, elle se précipita dans le couloir, rasant les murs en baissant la tête. Ses cheveux pourtant très bien coiffés lui tombait sur le visage comme une honte. Elle n'avait pas plus l'air d'une fille de dix sept ans que d'un tigre un éléphant. En passant les marches du second étage, elle fut interpelée, et Violet aurait reconnut cette voix parmi mille, bien qu'elle la dégoute plus qu'autre chose.
Cassiopée Cayrel, une main sur sa hanche, et l'autre levée vers Ariel, lui intimant de venir. Cette dernière esquissa un regard vers le premier étage, et même si elle avait pu atteindre la Grande Salle avant que a blonde perchée sur ses talons ne la rattrape, elle frissonna, son coeur battant la chamade déjà, et tourna les talons vers l'autre Serpentard. Puis rapidement, bien trop rapidement, Cassiopée avait cerné Ariel dans un coin si sombre du château, qu'elle avait l'impression que si elle en venait à hurler, ses cris ne résonnerait que dans ses oreilles, et seulement les siennes. Ramasse-moi ton livre de botanique. Cassiopée répéta, à l'adresse d'Ariel qui secoua la tête pour se sortir de la torpeur de frayeur. Elle colla son dos contre la paroi rocailleuse et s'accroupit aux pieds de la blonde. Cette dernière ricana et attrapa violemment les cheveux bruns de la septième année. Violet réprima un cri et ne fit qu'ouvrir la bouche silencieusement.Ah ben voilà ton état naturel. A genoux devant tes supérieurs. Une autre voix se fit entendre, mais la jeune femme ne reconnut pas le jeune homme tout de suite, avant de voir qu'il ne s'agissait de nul autre que Khôl. Le vicieux et manipulateur Khôl. Ariel frémit violemment, et pour la première fois de toutes les séances de martyr de Cayrel, elle eut vraiment peur, elle ne comprenait plus. On va attendre que Louis arrive quand même, ça serait con qu’il loupe le mieux. Le nom fit tilt dans l'esprit bien remplit de la brune. Le Poufsouffle, très admiré des filles avait aussi à voir dans la manipulation de sa pauvre personne. Elle ne put contenir un gémissement et s’affaissa un peu plus sur elle même, les épaules voutées. Non en fait, on va commencer sans lui comme ça quand il arrivera ça sera directement dans l’action. Cassiopée marqua une courte pause, avant de reprendre de plus belle. Vu que la botanique est évidemment ta matière PRÉFÉRÉE, ça m'embêterait que tes affaires restent intacts. Je veux que tu bouffes les pages du livre. Les mots résonnèrent une nouvelle fois dans le silence du couloir sombre. La Serpentard à genoux sur le sol balbutia. Je- je- C’est pas une question. Je te forcerais si tu le fais pas toi-même. Elle ne pouvait plus se contenir, la septième année laissa s'échapper plusieurs larmes, coulant affreusement sur son visage dénué de maquillage ou quelconque supercherie. Elle reprit son livre de botanique des mains de la sixième année, en y mettant toute la fermeté qu'elle pouvait avoir en elle, soit quasiment rien. C'est avec peine qu'elle déchira la dernière page du livre, certes une page blanche, mais tout de même, cela la tuait, littéralement, d'abimer un objet tel qu'un livre.
Les larmes dévalant toujours ses joues, et les sanglots grossiers commençant à se former dans sa gorge, elle porta le morceau de papier à ses lèvres, plus humiliée et rabaissée plus bas que terre que jamais. Alors que le tissu rêche touchait ses lèvres salées et humides de larmes, des bruits de pas résonnèrent au début du couloir. Avec espoir, elle leva ses yeux verts, encore plus brillants que d'usage, mais lorsque elle entendit la voix stridente de Cassiopée de dire à Louis de se dépêcher de venir voir, elle se laissa tomber sur ses talons, ses cheveux créant un rideau entre elle et ses bourreaux.
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Louis Weasley

    Loulou national
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MessageSujet: Re: MI4 ►dégage, c'est le mien !   MI4 ►dégage, c'est le mien ! EmptyMar 25 Déc - 13:50

Spoiler:

    Une page se tournait après une autre, et le même manège recommençait encore et encore. Les doigts de Louis répétaient machinalement le même mouvement tandis que ses yeux ne lisaient rien de l'ouvrage qui défilait sous son nez. En effet, toute son attention s'avérait arrêtée sur la jeune femme installée quelques tables plus loin, dans un coin aussi sombre que reculé de la bibliothèque : Ariel Edelwiess. Aux yeux du Poufsouffle, l'adolescente représentait un parfait mystère qu'il rêvait de percer. Et bien plus. Personne ne s'intéressait à la Serpentard, pour la simple et bonne raison qu'elle n'offrait strictement rien à qui que ce soit. Circulant telle une ombre dans le château, frôlant le mutisme perpétuel, affublée d'une allure physique pas forcément négligée mais faisant tout son possible pour se fondre dans la masse, si bien qu'elle en devenait peu attirante. Pourtant, le cœur du Weasley ne battait que pour ce spectre de femme. Il ne pouvait offrir d'explications rationnelles afin d'expliciter ce qu'Ariel suscitait en lui, comme il était incapable de repousser les sentiments qu'elle invoquait. C'était comme de la pure magie, tandis que les autres ne la remarquaient pas, Louis ne pouvait pas ne pas la repérer, même au milieu de la plus dense foule. Cette française dégageait quelque chose qui ne laissait pas l'attrapeur indifférent, qui l'attirait insatiablement et qui ne lui procurait que le puissant désir d'en connaître davantage à son propos. De la découvrir, pour l'apprécier encore plus, et pouvoir faire partie de sa vie peut-être même, s'il en avait l'inestimable chance. Ca, Louis en rêvait. Et bien qu'il était pétrifié à l'idée d'approcher la jeune femme et ruiner à tout jamais les maigres chances qu'il pourrait avoir avec elle, il se faisait la promesse de tenter le coup avant son départ de l'école de sorcellerie. « Louis. 18H, deuxième étage, couloir au passage secret. Tu sais forcément où c'est, t'es un Weasley. Tu as intérêt à venir, question de ne pas gâcher ta vie. » Aussi rapidement qu'elle était apparut, Cassiopée Cayrel s'évanouit vers la sortie de la bibliothèque, ses talons claquant contre le sol glacial, porteurs de mauvais présages.

    Quelques temps après l'heure sommée par la préfète des Serpentard, Louis s'orienta vers le point de rendez-vous. Le couloir au passage secret, quelques souvenirs, bons comme mauvais, se dessinaient dans l'esprit du garçon à mesure qu'il s'approchait. Soudainement, il bifurqua à un croisement, repérant Khôl Kaygizis, le scélérat, la plus ignoble créature osant ramper sur terre et respirer le même air que lui, de loin. Louis sentit le rouge lui monter aux joues rien qu'en pensant à l'égyptien. De la haine à l'état pur, le Poufsouffle avait beau ne pas avoir une réputation de violent, il pourrait littéralement assassiner le Gryffondor si celui-ci osait le regarder ne serait-ce de travers. Serrant les poings, tentant de se calmer afin de rejoindre Cassiopée et ne pas rater sa vie, Louis accéléra le pas, pour se stopper derechef, évitant de justesse de piétiner une Ariel agenouillée qui semblait prendre un petit-déjeuner très studieux. Louis leva les yeux sur la blonde Serpentard, l'air interrogateur, demeurant silencieux dans le dos de la victime, tandis que – oh bonheur – Khôl se postait à ses côtés. En l'espace d'un millième de seconde, le regard interrogateur de Louis se transforma en air assassin, tandis qu'il cracha, autant à l'adresse de la Serpentard que du Gryffondor : « Qu'est-ce qui se passe ici ?! » Il sentit Ariel sursauter et manquer de s'étouffer devant lui mais se refusa de baisser le regard, trop occupé à dévisager son pire ennemi. Lorsque ce dernier esquissa un sourire mesquin et détourna son regard vers son acolyte, Louis posa également son regard sur Cassiopée. « Tu as une bien drôle définition de moment à ne pas louper dans ma vie. Étrangement, j'ai l'irritable impression de perdre de précieuses minutes de mon existence vue la détestable compagnie - et je suis poli - que tu amènes à tes petits rendez-vous. » Son ton était cassant, narquois, vexant. Il aurait fallu être profondément débile pour ne pas comprendre que Louis reprochait fortement à la Cayrel de l'avoir invité ici et déceler tout le mépris qu'il entretenait à l'égard de Khôl. En réalité, le Poufsouffle était tellement furieux qu'il n'osait même pas descendre le regard sur Ariel, qui, certes et comme à l'habitude, imposait à son coeur un rythme encore plus rapide.
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MessageSujet: Re: MI4 ►dégage, c'est le mien !   MI4 ►dégage, c'est le mien ! EmptyMer 2 Jan - 6:01

les filles... vous battez pas

en fait si, battez vous!

Quand Khôl arriva dans le couloir, la tête d’Ariel était déjà affreusement drôle à voir. Elle était terrorisée et Cassiopée n’y allait pas de main morte. Cassiopée avait clairement fait comprendre à Khôl qu’il allait se passer quelque chose et il n’aurait manqué ça pour rien au monde. Il aimait bien regarder ce genre de scène et parfois même y participer, surtout qu’il avait bien compris qu’il aurait ensuite la demoiselle pour lui tout seul. Ariel n’était pas n’importe quelle cible, non. Elle était celle pour qui Louis craquait. Khôl avait toujours détesté Louis. « Ramasse-moi ton livre de botanique. » Quand Ariel se baissa pour ramasser le fameux livre, Cassiopée l’attrapa par les cheveux et la mit à genoux. « Ah ben voilà ton état naturel. A genoux devant tes supérieurs. » Khôl ne put s’empêcher de penser que vue d’en haut, Ariel était plutôt mignonne, si on l’habillait autrement ou si on ne l’habillait pas, d’ailleurs. A genoux, elle avait la taille parfaite pour… il sortit de ses pensées et fantasmes divers quand Cassiopée se mit à nouveau à parler. « On va attendre que Louis arrive quand même, ça serait con qu’il loupe le mieux. » Khôl croisa les bras tout en jetant un coup d’œil à Ariel. Il était très impatient de voir ce que Louis allait faire pour défendre la pauvre fille des Serpentards. « Non en fait, on va commencer sans lui comme ça quand il arrivera ça sera directement dans l’action. » Un sourire s’installa sur les lèvres de Khôl. La redoutable Cassiopée avait une idée en tête, il en était persuadé. « Vu que la botanique est évidemment ta matière PRÉFÉRÉE, ça m'embêterait que tes affaires restent intacts. Je veux que tu bouffes les pages du livre. » Le regard du Gryffondor alla directement sur le livre en question, puis sur Ariel. Il se demandait si elle était assez docile pour faire ce que la Serpentarde lui demandait bêtement. « Je- je. » tenta-t-elle, peine perdu, bien sûr. Rien d’autre ne sortit de sa bouche. Pitoyable. « C’est pas une question. Je te forcerais si tu le fais pas toi-même. » Et là, Ariel se mit à pleurer. Khôl secoua la tête. C’est alors qu’il la vit vraiment prendre son livre, déchirer une page et la porter à sa bouche. C’était vraiment les restes de cette fille que Cassiopée voulait lui laisser ? La fête sembla prendre un tournant encore plus intéressant lorsque Louis débarqua, en retard, forcément.

Khôl fit quelques pas vers Cassiopée, toujours les bras croisés et regarda Louis s’approcher. Soudain, il sentit des picotements dans ses doigts, une sale envie d’en mettre une à ce maudit Poufsouffle – que les dieux égyptiens le pardonne pour tant de violence et de pêchés divers, Khôl ne s’interdisait rien pour se faire plaisir, mais les dieux ne pouvaient pas être contre le plaisir. « Qu'est-ce qui se passe ici ?! » dit Louis à Cassiopée et Khôl, le regard mauvais. Quand Louis et Khôl étaient dans la même zone, il n’était pas rare que la tension monte rapidement. Khôl se mit à sourire, mesquinement et regarda Cassiopée. Après tout, c’était elle qui était à l’origine de tout. « Tu as une bien drôle définition de moment à ne pas louper dans ma vie. Étrangement, j'ai l'irritable impression de perdre de précieuses minutes de mon existence vu la détestable compagnie - et je suis poli - que tu amènes à tes petits rendez-vous. » Voilà qui lançait les hostilités. De toute évidence, vu la tête de Cassiopée, ce n’était pas vraiment l’effet qu’elle comptait provoquer chez Louis. Peu importe, gâcher le vie de Louis et lui faire perdre son temps précieux était un véritable plaisir. Khôl s’accroupit près d’Ariel pour se mettre à peu près à sa taille – mais pas plus bas qu’elle – et dégagea un peu son visage de derrière ses cheveux. « C’est vrai qu’elle fait tâche, mais quand même, détestable, t’y vas un peu fort. » En touchant à Ariel, il espérait froisser Louis. Cassiopée lui avait dit qu’il était attiré par Ariel et franchement, lui non plus ne comprenait pas ce qu’il trouvait à la misérable française alors qu’il pouvait avoir la foudroyante blonde de Serpentard. Il se demandait aussi à quoi Louis s’attendait en pointant son nez à ce rendez-vous. « T’espérais peut-être te taper Cassiopée ce soir ? Remarque, je comprends la frustration. » Il envoya un sourire à Cassiopée, un petit compliment ne faisait jamais de mal à une fille. En tout cas, s’il y en avait bien un qui n’allait pas s’ennuyer, c’était Khôl. Ariel tremblait tellement de peur qu’elle ferait tout ce qu’il voulait. Absolument tout ce qu’il voulait.
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MessageSujet: Re: MI4 ►dégage, c'est le mien !   MI4 ►dégage, c'est le mien ! EmptyMer 2 Jan - 9:16



Ariel lui faisait sérieusement pitié. Qu’elle ne soit pas particulièrement autoritaire, ou capable de se défendre seule, soit. Mais qu’elle aille jusqu’à manger un livre si on la forçait, ça dépassait le stade de la soumission. La blonde commençait à comprendre à quel point Khôl appréciait ce côté-là de Violet. C’était un brin glauque, mais ça revenait au même. Et puis quand on pouvait faire ce qu’on voulait de quelqu’un, autant en profiter, non ? Louis finit par arriver, pile au moment où les choses devenaient drôles et intéressantes. Manifestement, Elektra avait choisi la mauvaise personne avec qui partager ça, puisque le regard du Weasley s’était arrêté sur l’égyptien, et ce n’était pas le genre de regard qu’on donne à son meilleur ami. Ni même à son pire ennemi, c’était pire que ça, ce qui fit un peu peur à la Serpentard. On sait jamais, cette entrevue pourrait très bien se tourner en meurtre sanglant. Tant pis, la sixième année utiliserait la brune à terre comme bouclier humain si ça dégénérerait, et comme ça Ariel pourrait mourir heureuse d’avoir servi à quelque chose pour quelqu’un au moins une fois dans sa vie. « Qu'est-ce qui se passe ici ?! » Tous les regards tombèrent sur la Cayrel, qui se mordilla la lèvre. C’était une bonne question. Ariel avait arrêté de manger son bouquin, ce qui n’était absolument pas une bonne chose. L’ordre avait été clair pourtant : mange. Ce n’est pas comme si l’arrivée d’un blondinet voulait dire l’inverse. « Tu as une bien drôle définition de moment à ne pas louper dans ma vie. Étrangement, j'ai l'irritable impression de perdre de précieuses minutes de mon existence vu la détestable compagnie - et je suis poli - que tu amènes à tes petits rendez-vous. » Avant que la blonde ne puisse répondre, Khôl avait pris la parole. Cassiopée était juste offusqué que le garçon l’accuse de cette façon, mais ça allait être son futur mari alors il fallait bien faire un effort. Il ne comprenait juste pas pour l’instant, c’était tout. « C’est vrai qu’elle fait tâche, mais quand même, détestable, t’y vas un peu fort. » La sixième année se tourna vers le Gryffondor, et fut obligée de baisser les yeux pour remarquer qu’il était en train de contempler Ariel, de très près. Elektra espérait que Violet n’y voyait pas de l’intérêt, parce que ça ne devait pas être grand-chose de plus qu’histoire de voir la marchandise de plus près. « T’espérais peut-être te taper Cassiopée ce soir ? Remarque, je comprends la frustration. » La blonde répondit au sourire de l’égyptien. C’était le genre de petits commentaires qui faisaient de l’égyptien un garçon si désirable. La Serpentard fit marcher sa cervelle pour trouver quelque chose à dire qui ferait rester le garçon, et qui tout du moins calmerait l’atmosphère électrique. Vu qu’elle ne trouvait rien, elle se contenta de baisser les yeux vers Ariel et de lui intimer de finir ce qu’on lui avait demandé de faire en appuyant sur la page qu’elle avait à peine enlevé de sa bouche. Louis se décida à baisser les yeux vers la septième année à genoux. La Cayrel se pinça les lèvres et sourit au Weasley, essayant de faire un genre de forcing pour qu’il arrête de dévorer Violet des yeux. « Franchement, qui voudrait être avec une fille aussi soumise. » Bougeant son regard vers Khôl, la blonde rajouta avec un petit sourire mielleux. « Enfin, être avec tout le temps. Je sais pas ce qu’elle vaut autrement. » Reportant son regard sur Louis, Cassiopée s’approcha de lui et fit un clin d’œil. « Elle est pas vivable, cette fille, regarde là. Qui voudrait un jour d’elle. »
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MessageSujet: Re: MI4 ►dégage, c'est le mien !   MI4 ►dégage, c'est le mien ! EmptyLun 21 Jan - 8:46

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« Laissez-moi s’il vous plaît » les faibles supplications de la brune furent à peine entendues par les trois autres élèves. Seul Khôl lui lança un sourire machiavélique qui traduisait bien ses intentions futures. « T’es vraiment puérile Cassiopée. Qu’est-ce qu’elle t’a fait au juste pour mériter ça ? » La voix de Louis tremblait de colère mais il n’eut comme réponse que le rire strident de la blonde. « Mais regarde-moi cette fille » dit-elle en attrapant la chevelure d’Ariel pour lever son visage couvert de larmes. « Elle est pathétique » cracha-t-elle en lâchant les cheveux de la brune qui retomba sur le sol avant que Khôl ne la récupère et ne l’oblige à se lever. « Lâche là tout de suite » lança un Louis qui fulminait de colère. « Sinon quoi ? » Il n’en fallut pas plus pour la jeune et noir qui sortit sa baguette et lança un sort qui frappa le rouge et or en pleine poitrine. Ce dernier tomba sur le sol, obligé de lâcha Ariel qui poussa un léger cri avant d’aller se coller contre le mur. « Mais t’es devenu fou ! Elle t’a rendu complètement débile » hurla la reine des glaces qui se précipita vers son ami en lançant un regard noir à Louis qui rangeait sa baguette. Il posa son regard sur Ariel qui observait la scène en tremblant, et lui tendit sa main pour qu’elle le suive loin des deux fous. « Tu vas me le payer Louis. Je te jure que tu vas me la payer » hurla Cassiopée tandis que les deux fugitifs arrivaient au bout du couloir, et que Khôl gisait encore sur le sol, assommé par le sort lancé par son ennemi.

► FIN DE LA MI, merci à tous d’avoir participé !
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