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 INSANITY WOLF ⌂ CASSIDNEY

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MessageSujet: INSANITY WOLF ⌂ CASSIDNEY   INSANITY WOLF ⌂ CASSIDNEY EmptyDim 17 Mar - 6:03



Cassiopée termina d’une traite son verre. Elle regardait autour d’elle avec un désintérêt manifeste. Elle n’avait pas un entourage digne de sa compagnie. Ariel était partie batifoler avec l’autre Serpentard dont elle ne savait pas quoi penser. En même temps, c’était bien pour Violet puisqu’elle avait enfin trouvé quelqu’un, en même temps Stefan n’était pas Demyan, Stefan lui piquait sa meilleure amie les mercredi après-midi. Stefan avait accès à la salle commune des verts n’importe quand puisqu’il en faisait partie, ce qui voulait dire qu’elle pouvait aussi bien l’appeler monsieur trouble fête, monsieur faisait partie de l’équipe de Quidditch et bla, bla, b l a. La blonde savait qu’elle n’avait rien à dire, ce n’était pas la première fois qu’elle lâchait Ariel pour passer son temps avec Louis, précédemment Ambroise, précédemment Alistair et ainsi de suite. Mais ça arrivait beaucoup moins souvent que l’inverse. Et du coup, la préfète était complètement désœuvrée. Quoiqu’il en soit, elle se retrouvait toute seule au Trois Balais, comme si quelqu’un lui avait posé un lapin. Personne n’oserait, bien sûr, mais les apparences étaient trompeuses et Elektra décida qu’il valait mieux se barrer et rentrer à Poudlard pour essayer de trouver quelqu’un digne de compagnie que rester assise là avec un air dépité. Son petit ami qui aurait dû être présent pendant ce moment de solitude, Louis devait travailler aujourd’hui, et il lui avait bien dit que c’était nécessaire et qu’elle ne devait pas le déranger. Après un moment de réflexion, la blonde décida que c’était tant pis pour lui et qu’elle le dérangerait quand même dès qu’elle aurait fini le chemin de retour jusqu’à l’école. Elektra se leva avec un long soupir, combattant l’immense fatigue qu’impliquait le fait de porter son sac et de marcher jusqu’à une école dans laquelle elle n’avait pas envie de revenir. Elle aurait bien aimé pouvoir faire sa valise, prendre Ariel d’une main et Louis de l’autre et se barrer loin et plus revenir. Malheureusement, ce n’était pas dans ses plans, ni dans ceux d’Ariel ou de Louis. La sixième année allait partir, quand elle remarqua un visage connu assis au bar, à côté de la porte de sortie. Sidney, qu’elle évitait chaque fois qu’elle voyait une mèche de ses – beaux – cheveux. En reculant pour chercher une autre porte de sortie, elle fit tomber une chaise. Le petit groupe à côté d’elle se tourna pour la fixer un instant. Elle lança un regard méprisant et enjamba la chaise, se disant qu’elle perdrait trop de temps à la remettre. Elle tourna le dos au bar et marcha le plus vite possible vers les toilettes, dans lesquelles elle s’enferma en claquant la porte.

Elle réfléchit à toute vitesse. Cassiopée refusait de devoir fuir le garçon encore une fois. Enfin, fuir dans le sens courir à toute vitesse en talons pour le semer. Ce con courait vite et était endurant, en plus. Le pire, c’est qu’il s’amusait bien à chaque fois. Il fallait qu’elle soit toute seule aujourd’hui. Avec Ariel, elle serait passée sans attendre, en se faisant toute petite derrière sa meilleure amie. Avec Louis, elle aurait décidé de rester dans le fond du bar jusqu’à ce que le Gryffondor parte. Le mieux aurait été qu’elle soit avec quelqu’un comme Demyan ou Alistair. Mais non, elle était toute seule et enfermée dans les toilettes. Elle n’allait pas y rester une éternité, aussi elle se mit à considérer ses options de sortie. Elle pouvait tout simplement se rassoir discrètement et attendre qu’il daigne bouger son cul hors du bar. C’était la meilleure solution, puisqu’elle ne voyait pas vraiment ce qu’elle pouvait faire d’autre. Elle pourrait lui lancer un truc au visage en passant : le rendre aveugle était un bonus, mais ça promettait des retrouvailles douloureuses. La Cayrel se retrouva à croiser les doigts en entrouvrant la porte, espérant qu’il n’ait pas entendu la chaise et qu’il ne l’ait pas vu se cacher derrière la première porte qu’elle avait trouvé. Passant sa tête dans la salle, observant les alentours, Cassiopée lâche un soupir de contentement. Il ne semble pas dans le coin, tout va bien. Elle pose un talon dans la salle principale. « Mon amour ! » La voix de Sid dans son oreille fait sursauter la blonde, qui échappe un petit cri avant de reculer dans les toilettes, terrorisée, et de refermer la porte au nez du garçon. Ce connard se cachait dans le coin. « NON LAISSE MOI TRANQUILLE. » Il y a un petit moment de silence. Un long moment de silence. Elekta n’ose pas rouvrir la porte, sachant très bien qu’il n’est pas parti. Et qu’il est capable de rester ici bien longtemps. Cassiopée pose sa main sur la poignée, essayant de la tourner, sans succès. Il bloque la porte de l’autre côté. « Sid laisse-moi sortir. » La porte s’ouvre en grand. Sid prend toute la place de l’entrée, empêchant la verte et argent de faire un pas hors des toilettes. Elle a beau bouger de droite à gauche et de gauche à droite, le garçon la suit avec un petit sourire mi stupide mi heureux de sa blague pourrie. Finalement, la Cayrel arrête d’essayer de s’extirper, se mettant à le pousser, en posant ses deux mains sur son torse.

« Pousse toiiiiiiiiii. » Fut un temps, elle poussait le garçon comme ça pour rire, ou dans un lit, ou parce qu’il l’embêtait à lui faire des bisous partout. Ils s’amusaient à se suivre en courant dans les couloirs. Cassiopée se souvenait de son rire quand il l’attrapait ou la bloquait dans une porte, parce que ça se finissait toujours bien. Ils étaient un beau couple. Les choses ont bien changées depuis, puisqu’elle ne coure plus pour la même raison, elle rigole beaucoup moins et ça ne se finit ni bien pour elle ni bien pour lui. Ce mesquin souvenir qui vient de s’immiscer dans son cerveau la met en rogne. Bien évidemment, elle n’a jamais eu la force de faire bouger le septième année, même si la volonté est bien là. Avant, il faisait exprès de reculer avec un petit sourire amoureux. Hé Cassiopée, mets ta force dans tes bras au lieu de dans tes rêves merci beaucoup. La blonde repousse une mèche de cheveux qui s’est glissé contre sa joue, secouant la tête pour sortir de ses pensées. Croisant les bras sur sa poitrine, Elektra recule d’un pas. « Quoi, ça te manque qu’on se chamaille ?  Je te manque tellement que tu me suis partout comme ça ? Tu te sens obligé de voir ma tête ? Tu veux un bisou peut-être ? Tu veux un câlin ? T’es en manque d’amour ? » Une dernière tentative de le pousser plus loin échoue en vain. Le garçon recule de trois millimètres. « Laisse moi passer ou je crie au viol. »


Dernière édition par Cassiopée E. Cayrel le Ven 14 Juin - 6:26, édité 1 fois
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Sidney "Sid" Fawkes

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MessageSujet: Re: INSANITY WOLF ⌂ CASSIDNEY   INSANITY WOLF ⌂ CASSIDNEY EmptyJeu 23 Mai - 10:16


« we're the same you and i »



Il était fatigué. Putain la pleine lune d'il y a quelques jours avait été violente. Non vraiment, il avait eu si mal. La potion tue-loup faisait des siennes, et Sidney avait du descendre torse nu, pieds nus dans les cachots pour contenir ses cris. Majeur, et dans la fleur de l'âge il se réfugiait dans un verre, ou deux, peut être même trois. Y'a aucun différence, il tenait bien. Il avait l'alcool joyeux, joueur. Il s'était calé à la première place libre, et lançait des regards amusés à la meuf qui le servait, naïve. Ici personne le connaissait, y'avait aucunes rumeurs inquiétantes, et même s'il risquait sa scolarité à sortir comme un rebelle, il était plus à ça près. Il évitait les mangemorts de retour au château. Il évitait toute confrontation parce que ça se voyait sur son visage, sur ses cicatrices. Sid n'était pas humain et ça le mettait dans une position merdique ça. Il avait peur pour sa peau, sa fourrure, sa liberté, tout. C'était presque s'il ne devait pas quitter l'école.
Il fait craquer son cou, d'un côté, puis de l'autre, un pli sérieux qui décore son front. Il tourne la tête, fatigué. Puis il la voit. Même de dos il la reconnait. Bien sur il était amoureux le con. La belle blonde, son ex, son bourreau. Cassiopée se précipite au fond du pub, elle défonce tout sur son passage. Et quelle ironie. Quand elle se lasse de vous, c'est terminé. Vous êtes dans la merde, vous êtes ruinés, détestés, la risée de tous. Mais Sidney a bien su rétablir l'équilibre pour ces années à Poudlard, les années qu'elle lui avait volé. Lorsqu'il avait reconnu les symptômes, les signes, les petits détails qui tuent une vie. Il manipulait la princesse du bout des doigts. Alors qu'elle va se précipiter dans les toilettes, le loup sourit. Il dévoile ses crocs, il sort son petit jeu de la soirée. Ils y passeront la nuit, ils se feront virés de Poudlard pour entrave au règlement, mais putain il allait s'amuser ce soir. Il glisse se son siège, habile, et se cale contre le mur, là ou la porte va s'ouvrir. Il attend patiemment sa dulcinée, celle qu'il pourrait détruire sans même s'arrêter de détruire. Elle ouvre la porte. Action. « Mon amour ! » murmure-t-il contre son oreille. Elle sursaute, il sourit. Elle recule, referme la porte, tétanisée. Au début elle ne réagissait pas comme ça. Elle le prenait pas au sérieux. Puis elle a comprit que Sid ne rigolait pas. Que si il avait pu la mordre pour qu'elle devienne louve il l'aurait fait. Mais c'était trop tard. Putain il te déteste Cassiopée. Elle hurle, le son étouffé par le mur. « Sid laisse moi sortir! » Il frissonne. Elle peut pas l'appeler Sid. Pas Elle. Puis il rouvre la porte, la conne ne l'a même pas fermé à clé. « Oui Princesse ? » dit-il. Il occupe toute la place. Il la fait chier. Elle soupire, lasse. Elle met toute sa force pour le pousser « Pousse toiiiiiiii. » Il frissonne encore. Mais elle est trop préoccupé à ne rien faire pour le remarquer. Il l'aimait elle. Aussi peste et vicieuse il l'aimait. Il faisait ressortir du bon en elle. Et lui réservé il se dévoilait. Puis il a fait un pas en trop vers elle. Peut être trop de déclaration, trop d'amour tue l'amour. Il aimait quand elle le touchait, quand ils déconnaient comme les gamins de quinze ans qu'ils étaient. « Quoi, ça te manque qu’on se chamaille ? Je te manque tellement que tu me suis partout comme ça ? Tu te sens obligé de voir ma tête ? Tu veux un bisou peut-être ? Tu veux un câlin ? T’es en manque d’amour ? Laisse moi passer ou je crie au viol. » Putain mais elle se prenait pour qui ? Peut être qu'elle se voyait en position de négocier, la belle. Il passe une main dans ses cheveux, il rigole. Puis il la pousse contre le mur, à l'abris des regards, il la chope par le cou. « Tu te prends pour qui Cass' ? Tu crois que tu me manques ?» Il hésite. Autant jouer le tout pour le tout. « Ouais aller tu me manques. La vraie toi, tu vois pas la pute qui a ruiné ma vie. » Il la lâche, il desserre ses doigts avec difficulté, il est énervé Sid. « Puis si tu cries au viol, je peux au moins avoir ma part du marché non ? » Il se colle à elle, un air de psychopathe sur le visage. Il grogne, il se sent puissant contre ses épaules et son bassin, frêles. « Tu fais quoi ce soir ? » Il lui pas le temps de répondre. « Tu passes la soirée avec moi. On va boire tous les deux. » Elle va accepter. Elle a pas le choix. Elle risquera sa scolarité à Poudlard pour sa notoriété. Il lui prend la main, sec, méchamment. Ils sortent des toilettes, comme ils l'auraient fait deux ans plus tôt, un sourire absent sur leurs lèvres. Mais Cassiopée ne sourit pas, et tant mieux pour lui, il l'aimait bien trop, souriante. Elle attire pas l'attention par contre. S'ils repèrent les deux enfants, ils risquent gros. Les deux lycans s'assoient, l'un vicieux, l'autre silencieusement. Mais cela la rend tellement plus dangereuse. Sidney attend sa prochaine action. Son caractère lui échappe, il veut la voir hors d'elle.  « Bon Princesse, comment va la vie en ce moment ? Pas trop dure la dernière pleine lune ? La mienne a été affreuse. » Il baisse les yeux sur ses bras, des cicatrices, des griffures, ses propres ongles enfoncés dans sa propre chair. On combat la douleur avec la douleur.



Dernière édition par Sidney "Sid" Fawkes le Lun 24 Juin - 4:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: INSANITY WOLF ⌂ CASSIDNEY   INSANITY WOLF ⌂ CASSIDNEY EmptyVen 14 Juin - 9:15

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Cassiopée était dans une situation de merde et elle le savait. A moitié bloquée contre un mur par son pire cauchemar, dans un bar où elle ne connaissait personne. Une petite voix dans sa tête lui répétait qu’elle avait mérité un tel traitement, et qu’elle récoltait ce qu’elle avait semé, mais à l’inverse de Sidney qui la fixait avec un sourire vicieux, elle pouvait faire taire rapidement cette voix. Après tout, elle ne regrettait pas tant que ça d’avoir balancé à tout le monde qu’il fallait avoir peur de Sid. Son plan avait par contre était un petit peu chamboulé par le fait que la blonde était maintenant dans le même cas que son ex petit-ami. La pleine lune de quelque jour plus tôt avait été comme les autres, douloureuse et terrifiante. Elektra sait qu’elle a encore tout à apprendre, elle n’est une louve aussi vieille que Sidney, ou avec autant de volonté et de maîtrise que Demyan. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle est terrorisée par elle-même, et que c’est la première fois que ça lui arrive. Elle sait que c’est sûrement le vœu de la grande majorité des lycanthropes, mais si elle pouvait changer une seule chose dans sa vie, ça serait ça. Elle s’enfermerait dans l’appartement d’Ambroise au lieu de sortir de ce même appartement avec lui, Eros et Ariel. Les souvenirs de la soirée sont incommensurablement flous, mais ce qu’elle en a gardé c’est qu’elle ne remontra plus jamais sur un balai et une grosse morsure sur le côté gauche de son ventre avant plat et sans défaut. Le reste, c’est un mélange de cris, et de panique, et de peur, et une longue chute dont son cerveau a décidé de supprimer l’atterrissage. Elle n’a même pas voulu qu’on lui raconte. Sid avait toujours représenté beaucoup pour elle, même si elle avait aussi toujours su qu’il l’aimait plus qu’elle ne l’aimait. Il avait fait l’erreur de lui faire un peu trop confiance. Cassiopée était persuadée que s’il n’avait pas arrêté leur couple sans vraiment de scrupule – pensait elle -, il y avait énormément de chances qu’ils soient encore ensemble. Après tout, il avait supporté son caractère, elle adorait le sien, il était quelqu’un de tout simplement adorable avec les gens qu’il aimait et il l’aurait défendu envers et contre tout. Mais non. Sidney Fawkes était un loup-garou. Et Cassiopée une petite conne. C’est ainsi qu’elle se retrouvait en train de le provoquer, sachant pertinemment qu’elle n’était pas en position de le faire. Elle faisait la teigne sans même en avoir envie, détestant le fait qu’elle ne pouvait pas s’appuyer sur Sid, qui avait longtemps été un pilier inébranlable dans sa vie. Plus d’une année. D’abord comme un ami, ensuite comme un amant, et maintenant il était une batte de baseball en pleine face. Bloquée entre un mur et le garçon, elle trépigne, tremblante.

« Tu te prends pour qui Cass' ? Tu crois que tu me manques ? » La blonde relève les yeux, un air de défi sur le visage. Oui, elle croit qu’elle lui manque. Elle sait qu’elle est assez envahissante pour que son départ laisse un creux dans la vie des gens. Pas à chaque fois, mais souvent. Elle espère qu’elle lui manque. C’est la seule forme de revanche qu’elle peut espérer avoir. « Ouais aller tu me manques. La vraie toi, tu vois pas la pute qui a ruiné ma vie. » La préfète affiche un sourire à la fois satisfait et à la fois amer. Elle ne comprend pas à quel moment il a confondu la vraie elle et la pute qui a ruiné sa vie. Il l’a vu à l’œuvre quand ils étaient ensemble. Cassiopée trouve la surprise du garçon grotesque. Qu’il soit en colère, soit. Surpris, c’est qu’il se voilait la face. « Puis si tu cries au viol, je peux au moins avoir ma part du marché non ? » Elektra essaie tant bien mal de se reculer, mais le mur la coince. Le seul résultat auquel elle parvient, c’est de permettre à Sid de s’approcher encore plus, de se coller contre elle. Ce n’est pas comme si le contact était à ce point désagréable, mais Cassiopée n’a aucune idée de ce que le garçon est capable, et elle ne veut pas le savoir. Chaque parcelle de sa peau qui touche celle du garçon est une décharge électrique. Elle ne peut s’empêcher de se souvenir l’époque où cette décharge était dans ses tripes, quand elle savait qu’elle était amoureuse pour la première fois de sa vie, quand Fawkes était le garçon de deux ans son aîné qui s’intéressait à elle et avec qui le temps qu’elle passait était toujours mieux qu’avec n’importe qui d’autre. La belle époque. « Tu fais quoi ce soir ? » La sixième année grogne, gigote, mais la poigne du garçon est bien trop forte. Elle ne daigne pas répondre, baissant les yeux, évitant le regard du brun qui lui ne se gêne pas pour l’observer sous toutes les coutures. « Tu passes la soirée avec moi. On va boire tous les deux. » Elektra commence à rire, et s’arrête soudainement en observant l’air immensément sérieux du garçon. Elle passe sa langue sur ses lèvres, cligne des yeux plusieurs fois, et observe Sid. Il la fixe sans ciller. Elle attend avec dédain qu’il la fasse bouger, puisqu’en sachant bien qu’elle n’as pas le choix, elle ne le suivra pas volontairement. Il le sait, et c’est pourquoi il l’attrape violemment par le poignet pour la tirer en avant. Il a un petit sourire aux lèvres et avance dans le bar, pour retrouver une table libre. Cassiopée a le visage fermé, évitant tous les regards qui pourraient tomber sur elle, suivant le garçon avec un goût amer dans la bouche.

La blonde refoule ses larmes en s’asseyant en face du Gryffon. Elle est silencieuse, il est fier de lui. Elle refuse de pleurer, puisque ce serait plus de la colère qu’autre chose. A la place, elle relève la tête et croise les jambes, attendant la prochaine attaque du garçon. « Bon Princesse, comment va la vie en ce moment ? Pas trop dure la dernière pleine lune ? La mienne a été affreuse. » Il y a un long silence. La Serpentard roule des yeux, évite le regard du garçon, évite surtout de regarder ce qu’il lui montre. Ses bras pleins de cicatrices. Elle sait que sous sa veste, elle a exactement les mêmes. L’intérieur de ses paumes est ruiné de cicatrices de la forme d’ongles, comme la base de son cou, qu’elle cachait avec ses longs cheveux. Elle s’était réveillée en ayant mal partout, comme d’habitude, en se sentant complètement perdue. C’était le pire moment. Se réveiller. Tout revenait progressivement, et elle avait beau hurler et se débattre tout revenait quand même. S’endormir, c’était tout oublier, et c’était juste ce qu’elle avait envie de faire. Elle lança un regard dédaigneux au garçon et tourna la tête, cherchant un visage connu qui pourrait la sauver de la situation dans laquelle elle s’était plus ou moins fourrée. Elle ne trouva personne, alors elle finit par tourner la tête vers le brun, se forçant à rester calme. « Tu veux qu’on en parle ? Tu veux vraiment qu’on parle de ça ? » Sid haussa les épaules, gardant son air insolent. « J’imagine que ça sert à rien de te dire d’arrêter de m’appeler princesse. Je suis plus ta princesse. Tu peux que t’en vouloir, d’ailleurs. » Elle tourna ses mains sur la table pour que les paumes fassent face au plafond, les cicatrices encore un peu rouges visibles. « On est tous bien amusés la dernière lune, j’ai l’impression. » Elektra se forçait à être calme, à ne pas s’énerver, à se contrôler, sachant plus que bien que Fawkes voulait qu’elle craque. La verte était une pro à ce genre de trucs. Après tout, Jenny Adster était une de ses proches. « Je te savais rancunier chéri, mais à ce point-là c’est du harcèlement et c’est grave. Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Ce qui est fait est fait. » La préfète se pinça les lèvres. Elle avait envie de crier au garçon qu’elle le haïssait, qu’elle voulait sa mort, que si elle pouvait, elle lui ruinerait la vie encore plus. Mais c’était faux. Elle n’arrivait pas à haïr le garçon, elle serait sûrement plus triste qu’autre chose s’il venait à mourir, et elle regrettait un tantinet de lui avoir ruiné sa scolarité de cette façon. Elle savait aussi très bien que si elle revenait en arrière, elle ferait la même chose. Sa rupture avec Sidney avait été dévastatrice, et lui avait valu la réputation qu’elle aimait autant. Elle ne se rappelait pas avoir été autant en colère et avoir autant voulu du sang qu’à ce moment-là. Et ça n’avait amené de bien à personne. Sentant l’envie de pleurer remonter aussi vite, Cassiopée se mordit la lèvre et inspira un grand coup. Ses yeux devaient être rouges et gonflés, et si le septième année avait un peu de jugeote et d’attention, il verrait très bien qu’elle se retenait de toute ses forces. Il n’avait pas besoin de dire beaucoup pour qu’elle craque définitivement. Décidant de tenter le tout pour le tout, la sixième année se leva. « Bon, t’es mignon et tu me fais un peu pitié tout seul, mais je vais pas rester là toute la nuit. » Elle fit trois pas avant de sentir la poigne du garçon une nouvelle fois sur son poignet, la tirant en arrière. Elle fut forcée de reculer pour ne pas tomber du haut de ses talons. Le garçon ne s’était même pas levé de sa chaise, levant la tête pour la regarder. Elle baissait les yeux vers lui, tremblante. « S’il te plait. »

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MessageSujet: Re: INSANITY WOLF ⌂ CASSIDNEY   INSANITY WOLF ⌂ CASSIDNEY EmptyLun 24 Juin - 6:40


« we're the same you and i »




En regardant ses cicatrices, il cogite. Même avec la potion tue loup, il avait du se planquer pour camoufler ses hurlements, il avait souffert comme jamais. Et plus le temps passait, plus il sentait le poids bestial qui coulait dans son sang. Il était loup garou depuis si longtemps, qu'il avait à la fois la maitrise, mais le monstre avait son expérience. Le penser c'était l'admettre. Il déglutit avec difficulté. Et si ça n'était pas pour l'ambiance de mort qui se tramait dans les couloirs du château depuis le début de la recherche effrénée du traitre, Sidney aurait peut être passé ses examens finaux avant de s'en aller. Il avait un projet en tête, une fuite, et son instinct animal lui disait qu'il n'allait pas tarder à le mettre en œuvre. Reste dans ce château annonçait la fin de sa liberté. Il secoue la tête, retape son petit sourire pour le servir à la jolie blonde. Elle le fuit du regard, elle est exaspérée, comme d'habitude. Tu veux qu’on en parle ? Tu veux vraiment qu’on parle de ça ? Son sourire accompagne son haussement des épaules il fait même une moue rapide avec ses lèvres, il s'en moquait, ouais. J’imagine que ça sert à rien de te dire d’arrêter de m’appeler princesse. Je suis plus ta princesse. Tu peux que t’en vouloir, d’ailleurs. Il hausse les sourcils, amusé. Il l'avait largué parce que l'amour n'y était plus, et que mentir et joué les faux copains c'était pas son délire, et elle s'était vengé comme une gamine, une morveuse qui méritait qu'on lui apprenne la valeur des choses. Elle lui présente ses paumes, criblées de marques, la peau abîmée. On est tous bien amusés la dernière lune, j’ai l’impression. Le Gryffondor sourit. Eh beh tu vois quand tu veux. Il repose sa tête au creux de ses mains liés, les coudes posés nonchalamment sur la table en bois. Mais encore ? T'as pas pleuré j'espère ? Il plisse les yeux pour feindre la compassion, avant de se reprendre, mais elle le devance. Je te savais rancunier chéri, mais à ce point-là c’est du harcèlement et c’est grave. Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Ce qui est fait est fait. Il pouffe, et soupire en même temps. Putain, elle était chiante. Toujours à se plaindre. À se placer sur le trône de la sainte victime qui n'avait jamais rien fait de mal, ou tout porter sur le passé. J'te demande pardon ? T'as pas l'air de te rendre compte de ce que c'est - Bon, t’es mignon et tu me fais un peu pitié tout seul, mais je vais pas rester là toute la nuit. Il y croit pas. Elle se lève, il est toujours un peu sur le cul. Elle écoute pas, elle se moque du monde. Il l'avait aimé, putain il aurait tout donné pour elle à une époque. Mais voilà qu'il avait envie de vomir devant son caractère maintenant. Il l'attrape agilement, elle le supplie. Alors sans l'écouter il la traine de force. Elle arrive à peine à suivre le mouvement, et il éclate la porte d'entrée du pub d'un coup de pied.

Il lui faut plusieurs minutes pour l'attirer entre deux bâtiments, et la pousser contre les briques. Le visage à moitié éclairé il fulmine. Il lui bloque les deux épaules, sa respiration ressort plus comme un grognement qu'autre chose. Il essaie de se calmer mais il n'y arrive pas. Il a qu'un seul point de repère à ce moment précis et il s'agit de la blonde qui se débat en vain. Sa voix est le prolongement d'un grondement. Tu penses que tu sais ce que c'est ? Que ta petit lycanthropie de merde depuis pas même un an c'est la mer à boire ? Il lâche un hurlement de rage et tape le mur en brique à quelques centimètres de son visage. Je vais t'expliquer un petit truc ma jolie.. C'est pas parce que toi tu vis pas avec depuis ton enfance que t'as le droit d'en parler avec autant de facilité. Compris ? Sa main glisse sur la gorge de la sixième année. Alors je te conseille de faire gaffe maintenant Cayrel.. Dans la lueur d'un lampadaire il croise son regard et se fixe dessus. Tu vas faire attention ou tu marches, ce que tu dis, à qui tu parles. Parce que je te vois me lancer un regard de travers ou jeter son venin habituel comme une reine encore une fois.. Il avait aucune dignité. Il avait plus rien depuis si longtemps. Il s'accroche à son cou comme à une bouée, il se raccroche aux battements de cœur de la blonde pour ne pas se perdre dans l'obscurité. Il n'a plus peur des répercussions, ça le tue petit à petit. Tu pourras peut être effleurer la douleur que j'ai pu endurer. Il reste là à la toiser et un flash le projette en arrière, en plus de l'aveugler. Il cogne le mur en face, à à peine deux mètres avec une force incroyable, ça le réveille enfin. Il secoue la tête, avachit sur le sol, adossé contre le mur. Calmé et étourdi il lâche un juron, partagé entre la honte de s'être carrément transformé en bête et l'envie de lui éclater sa baguette magique au visage.




Dernière édition par Sidney "Sid" Fawkes le Jeu 7 Nov - 7:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: INSANITY WOLF ⌂ CASSIDNEY   INSANITY WOLF ⌂ CASSIDNEY EmptyJeu 7 Nov - 7:16


« i loved you first »




Cassiopée essayait tant bien que mal d’éviter le garçon, mais il était, comme beaucoup de gens, plus fort qu’elle. Et plus déterminé à la bloquer, là, dans un bar pourri. La blonde avait montré jusque là du mieux qu’elle pouvait un masque d’impassibilité, mais ça ne donnait aucun résultat. Au contraire, le garçon avait l’air d’être de plus en plus agressif, ce qui terrorisait la Cayrel. Elle finit par le couper en pleine phrase. Elle pense pendant une demi-seconde qu’elle a eu des meilleures idées, et qu’il ne supporte pas ça, mais elle n’a pas le temps de lui dire de finir ou de partir en courant qu’il l’attrape d’un coup de main, la traînant hors du bar, ignorant ses suppliques ou la véhémence avec laquelle elle essaie de tirer dans l’autre sens. Ça ne mène à rien, et elle se retrouve vite dans la rue, entre deux bâtiments qu’elle ne reconnaît même pas, plaquée contre les briques. Dans un autre contexte, des années plus tôt, elle aurait été plus que ravie de se trouver entre un mur et Sidney Fawkes. Maintenant, elle donnerait sa dernière paire de Louboutin contre une porte de sortie. Il bouille de colère, bloquant ses deux épaules, elle se débat comme elle peut, les larmes lui montant aux yeux. Elle sait qu’il est capable de beaucoup, de trop. Elle l’adorait pour ça. C’était son homme, qui l’aurait sauvé de n’importe quoi et de n’importe qui si elle avait appelé à l’aide. Elle n’aurait jamais vraiment pensé que le caractère allait dans les deux sens. Et pourtant, elle le sait qu’il a toujours été destructif. Il commence à parler, sa voix grave faisant frissonner la blonde. « Tu penses que tu sais ce que c'est ? Que ta petite lycanthropie de merde depuis même pas un an c’est la mer à boire ? » Elektra bégaye, ne sachant même pas quoi lui dire, ayant presque envie de lui demander si lui, à l’inverse, se rappelle des premières fois, à quel point c’est douloureux et à quel point ça fait peur, et à quelle point elle aurait tellement aimé qu’il soit encore là pour la rassurer et lui dire qu’ils étaient deux dans la même situation. Maintenant, elle n’a que Demyan, qui n’est pas du genre à lui caresser les cheveux en lui disant que tout se passera bien. Elle s’en veut, comme elle ne s’en ait jamais voulu avant. Mais c’est bien trop tard. Sid tape du poing sur le mur, manquant de quelques centimètres son visage. Elle sursaute, ravalant un sanglot. Elle doit lui faire pitié de là. Elle le sait.

« Je vais t’expliquer un petit truc ma jolie.. C’est pas parce que toi tu vis pas avec depuis ton enfance que t’as le droit d’en parler avec autant de facilité. Compris ? » Cassiopée hoche la tête, même si elle ne comprend pas. Elle a envie de lui foutre une tarte avec sa main libre, de lui dire qu’il n’a aucun droit de lui dire ça comme si tout était de sa faute. Elle sent une main sur sa gorge, et, incapable de retenir ses larmes plus longtemps, sent ses joues se mouiller petit à petit. « Alors je te conseille de faire gaffe maintenant Cayrel.. » Elle évite son regard. Finalement, elle ne peut pas regarder ailleurs plus longtemps avec la pression de sa main sur son cou, alors elle lui fait face, se doutant bien qu’il n’en a rien faire de ses larmes. Elle n’a plus aucun pouvoir sur lui. C’est l’inverse. « Tu vas faire attention où tu marches, ce que tu dis, à qui tu parles. Parce que je te vois me lancer un regard de travers ou jeter ton venin habituel comme une reine encore une fois… » Cassiopée rêverait de se boucher les oreilles. Elle veut crier. Lui dire que c’est bon, qu’elle a compris, que ses menaces fonctionnent, n’importe quoi pour qu’il arrête, qu’il recule. Elle a arrêté de se débattre, essayant de reprendre ses esprits, de trouver un moyen de se sortir de cette situation merdique. « Tu pourras peut-être effleurer la douleur que j’ai pu endurer. » Elle ouvre grand les yeux, observant son visage, oubliant ce qu’il est en train de lui dire, cherchant désespérément un moment où son attention aura baissé d’un petit cran. Et en effet, ça ne tarde pas. Perdu dans ses menaces, elle attrape sa baguette et lance le premier sort qui lui vient à l’esprit, plantant le bout de sa baguette dans ses côtes. Quelques secondes après, elle entend un énorme bruit, précédé d’un grand flash. Sidney se retrouve de l’autre côté de la rue, contre le mur d’en face, et se retrouve assis, les yeux un peu perdus. Cassiopée tremble, sa baguette à la main, le bras tendu vers le garçon. « Sidney. » Il relève les yeux, l’air toujours aussi agressif. Elle s’essuie les joues d’une main, inspire un grand cou. « Sidney, j’en peux plus. J’en ai marre. Je sais. Tu m’apprends rien. Ta vie était dure. Ton enfance c’était de la merde. Je sais. J’étais là quand tu m’en parlais. Et je m’en souviens encore. J’ai pas oublié, tu penses que j’avais oublié tout ce que tu m'as confié ? » Elle ne le laisse pas répondre, reprenant aussi vite, sentant les larmes revenir aussi vite qu’elles sèchent. « Ben t’es con alors. J’ai pas oublié. Tu sais la première chose que j’ai pensé quand on m’a dit que la morsure était un peu trop profonde ? J’ai pensé à toi. Ouais je sais, tu t’en fous, je sais, ça t’arranges pas, ça change rien. » Elle abandonne la menace avec la baguette, levant les deux bras au ciel. « Je sais pas, selon toi, toi c’est pire, ta lycanthropie est pire que la mienne, qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Tu me connais mieux que personne, Sidney. »

Elle se laisse tomber contre le mur, les jambes repliées contre sa poitrine, sa gorge encore un peu douloureuse de la pression du gryffon quelques minutes plus tôt. « Je sais que ça excuse rien, et si y’a bien une seule chose que je regrette dans ma vie, c’est ça. J’avais tort, et j’étais une gamine, et je savais pas comment réagir, et je suis désolée ? T’es content ? Je suis désolée et maintenant ma vie c’est de la merde aussi. » Sans s’en rendre compte, Cassiopée se mettait progressivement à crier. Crier sur le rouge, qui la terrorisait autant qu’il lui faisait de la peine, crier tout ce qu’elle voulait lui dire depuis bien longtemps mais qu’elle ne s’était jamais abaissée à lui avouer. Il était bien placé pour dire tout ça, il était aussi fier qu’elle. « Mais tu le sais tout ça en plus, putain. Tu le sais que t’étais mon premier, et tu le sais que je t’aimais comme une folle, et je croyais que tu m’aimais de la même façon, mais la vie c’est pas ça. Et je suis désolée, encore une fois, j’ai rien de plus à t’offrir, fais ce que tu veux Fawkes, mais je veux que tu saches ça : j’étais conne, et je t’aimais trop pour faire la différence. Je sais pas ce que j’ai fait pour que t’arrêtes de m’aimer comme tu m’as aimé pendant presque un an, mais moi je me suis pas arrêté. » Cassiopée renifla, commençant à se relever. Elle voulait partir, loin, arrêter de crier sur le garçon qui était encore assis là, en face d’elle. Elle voulait arrêter de devoir se souvenir de tout ce qu'elle avait traversé, elle voulait revenir en arrière et crier à Sid qu'elle ferait des efforts, au lieu de lui crier que si il la lâchait, elle se vengerait. C'était con, c'était con, c'était trop con. « Et je sais que si je cherche bien derrière la rancœur, tout ce que je trouve c’est de la peine pour toi, parce que tu méritais pas ça, et que moi, y’a deux ans, ben je me voyais très bien avec toi pour encore longtemps. T’aurais été mon dernier Sid. Mais ça c’est pas passé comme ça. Et c’est tous les deux de notre faute. Ou je sais même pas. C’est peut-être que de ma faute. Tout ce que je sais c’est que j’en peux plus de tes menaces, alors si t’as quelque chose à faire, ou à dire, vas-y, fonce, finis ce que t’as bien commencé. Tu pourras pas me briser le cœur plus que tu l’as déjà fait, de toute façon. »


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