Tous étaient attablés, professeurs, élèves, surveillants. C'était le repas du midi. Seules cinq personnes manquaient à l'appel. Elles étaient prêtes. Elles allaient attaquer. Ce jour-là, ce serait l'un de leur plus grand coup. « Vous êtes prêts ? On frappe à mon signal. » Cette voix, c'était celle de Papa Lapin. Ce soir-là, cinq lapins attendaient devant la porte d'entrée, prêt à entrer en action. « Oui Papa Lapin ! » Ils brandirent leur baguette, prêts à commencer. « Maintenant. » Les sorts fusèrent, chacun un différent et ensemble, ils réussirent à produire une tempête, que dis-je, un ouragan -ou presque-, dans la grande salle. Les plats s'envolèrent, la pluie se mit à tomber, tous les élèves se retrouvèrent trempés en quelques secondes. Des bougies normalement solidement attachées aux lustres se décrochèrent et tombèrent sur des élèves dont les robes prirent feu. Lorsqu'ils voulurent quitter la salle pour échapper au déluge et vent, et surtout ainsi éviter de se prendre des plats dans la figure, ils s’aperçurent que les portes étaient fermées et impossibles à ouvrir. Un grand « CODE PHENIX » scintillait devant celles-ci.

« Bien joué, de ce jour-là, ils vont s'en souvenir toute leur vie. » La voix de Maman Lapin retentissait dans le couloir tandis que la petite troupe regagnait son dortoir pensant à la tête que devaient faire toute les personnes bloquées à l'intérieur tentant de se protéger des objets qui devaient voler dans tous les sens.