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 ariel&demyan&cassiopée ▬ raise your glass

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MessageSujet: ariel&demyan&cassiopée ▬ raise your glass    ariel&demyan&cassiopée ▬ raise your glass  EmptyMer 8 Aoû - 13:25

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Cassiopée faisait tourner la petite fiole dans sa main. Elle était en train de prendre une décision, et ça pouvait lui couter cher. Le liquide transparent contenu dans le petit récipient était du véritaserum, et elle avait décidé de jouer les entremetteuses. La vision au bal de sa meilleure amie et d’un biélorusse qu’elle connaissait de mieux en mieux lui avait plu. Mais évidemment, ils étaient tous deux des handicapés sentimentaux incapables de faire face à quoique ce soit, et elle allait devoir forcer la main. Elle était sûre qu’ils seraient reconnaissants à la fin… mais en attendant, Elektra savait aussi que c’était deux forts caractères à qui elle allait faire face et elle n’était pas sûre de vouloir subir les conséquences. Ariel n’allait pas tarder à arriver de toute façon, et elle allait devoir faire son choix rapidement. Sans compter que si Demyan ou Violet avait des doutes sur le contenu des verres que leur tendrait la sixième année, elle allait devoir boire de force ou subir le harcèlement des deux qui voudraient connaître son petit manège. Et elle n’avait aucune envie de boire du véritaserum. Non pas qu’elle avait grand-chose à cacher au Gryffondor et à sa meilleure amie, mais dire la vérité et toute la vérité à n’importe quoi, ce n’était pas son style. Et puis elle savait pleins de choses qui étaient très bien gardées dans sa petite tête sans avoir à les dire à voix haute de force. La blonde n’avait jamais bu d’une potion comme celle-ci, et elle se demandait quel effet ça pouvait avoir. Est-ce que ça avait un goût particulier ? Avec un sourire sadique, la blonde décida qu’elle n’aurait qu’à demander aux deux qui en avaleraient. Versant le contenu de la fiole dans la bouteille de bièraubeurre qu’elle s’était dégotée tant bien que mal, elle se mit à réfléchir à tout ce qu’elle pourrait demander. Tout un tas de truc, en fait. Il y avait énormément de choses qu’elle aurait voulu savoir, surtout à propos du Gryffondor qui semblait prendre un malin plaisir à ne jamais rien confier à personne, et à garder le mystère complet sur sa personne. Elle savait déjà la plupart des secrets d’Ariel, restait à connaître ceux qu’elle n’avait jamais dits. Cassiopée agissait en vraie, pure, et dure amie, donc.

Se convainquant du fait que c’était pour le bien de tout le monde, la blonde s’assit à côté de la porte de la salle des secrets. Evidemment, elle n’avait pas dit aux deux de venir en même temps. Ariel aurait flairé le piège à des kilomètres. Et Demyan ne serait simplement pas venue. Et puis, elle n’avait pas non plus donnée les mêmes raisons. Dire à Demyan qu’une soirée entre filles ça allait leur faire du bien aurait été pour le moins étrange. Et dire à Ariel qu’elles allaient se faire une petite soirée cap ou pas cap n’aurait rien voulu dire pour la française. Elle avait donc bidouillée deux excuses, et données deux heures différentes à la verte et au rouge. De cette façon, elle pourrait faire boire la potion à des heures différentes, ce qui serait plus amusant. La sixième année avait peaufiné son plan pendant plusieurs heures, et ne regrettait absolument rien. A la fin de la soirée, Ariel et Demyan seraient enfin un truc qui ressemble à quelque chose. Elektra était en train de réfléchir à un moyen de sortir vivante de cette expérience. Quand l’effet de la potion se dissipera, elle allait devoir courir vite/avoir des arguments bétons/disparaitre plusieurs mois/changer d’identité/changer de visage/de pays/de langue/de monde au minimum. Mais c’était impossible qu’elle laisse les choses se faire. Si elle laissait, en effet, les deux amoureux se courir après, ils en auraient pour des siècles. Des millénaires même, puisqu’ils se rendraient jaloux, puisque qu'il y aurait des obstacles, puisque Ariel était bête et Demyan trop fier. Au final, Cassiopée avait raison. Convainc-toi toi-même, Cassiopée, oui, c’est ça. Rassure-toi. étaient les phrases qui tournaient dans la tête de la sixième année. Entendant la porte s’ouvrir, la verte sauta sur ses pieds et accueillit sa meilleure amie avec un câlin amical. Compte tenu du fait que c’était peut-être un des derniers de son vivant, elle en profita.

En attrapant les verres préalablement posés sur le sol, elle sourit à la française. « Je suis contente que tu sois venue. J’ai été tellement occupée ces derniers temps que, pff, ça faisait longtemps qu’on ne se faisait pas une vraie soirée toutes les deux. » Mensonges coucou. Cassiopée ne mentait pas à proprement parler, mais c’était un tout petit peu exagéré. Elle était avec Ariel quasiment toute la journée, et même s’il était vrai qu’elle avait eu des soirées prises pendant les dernières semaines, elles auraient pu toutes deux se parler bien avant. Mais il fallait marquer le coup, et quoi qu’elle ait prévu, Elektra était contente de voir sa meilleure amie. Remplissant le verre de la brune et le sien, elle trinqua. Violet lui fit un sourire et but cul-sec sans se poser aucune question. Forcément, votre meilleure amie vous sert un verre, vous ne vous posez pas vraiment de questions. C’était normal. Elektra observa un instant le fond de sa coupe et hésita. Après tout, elle pouvait aussi boire et ils se feraient une soirée action/vérité sans actions. Après un court moment de réflexion, elle posa son verre par terre. « Tu bois pas ? » La Cayrel battit des sils et se pinça les lèvres. « Pas ce soir. » La française eut à peine le temps de froncer les sourcils que la sixième année décida de passer à l’attaque. Elle n’avait pas de temps à perdre, et voulait vérifier que la potion agissait sur le cerveau de Violet. Qui sait, ça se trouve, ses plans tomberaient à l’eau. Alors, sans prévenir, attrapant les épaules de la brune avec un air sérieux, elle la fixa. « Ariel Violet Edelwiess. J’ai besoin de savoir quelque chose. Alors écoute-moi attentivement, et réponds moi. Tu es amoureuse de Demyan ? Tu veux être avec lui ? Tu veux être sa petite amie, même si tu détestes ce mot ? Tu sais que je dirais rien de toute façon. Dis-moi que tu es amoureuse de lui. » Cassiopée attendit une réponse positive, qui ne tarderait pas à venir. « Oui. Je suis amoureuse de lui. » Violet semblait déconcertée par ses propres paroles, ce qui était très comique du point de vue de sa meilleure amie. Jamais elle n’aurait pensé entendre Violet lui dire ça. Quoi qu’il en soit, le véritaserum marchait. Il n’y avait plus qu’à attendre Demyan, et les choses sérieuses allaient commencer.
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Ariel V. Edelwiess

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MessageSujet: Re: ariel&demyan&cassiopée ▬ raise your glass    ariel&demyan&cassiopée ▬ raise your glass  EmptyMer 8 Aoû - 15:02

Ariel secoue la tête en signe de négation. Nao lui raconte ses mésaventures de la semaine tandis qu'elle se moque de lui, s'indigne, s'extasie. Elle s'appuie contre son épaule et observe le parc d'un œil passif. Il a cet effet sur elle, c'est un peu son roc ici. Des enfants forcés à rester ici des années durant pour les moins riches, les résistants, les moins puissants. Violet a constamment besoin de se rattacher à quelque chose. Qui lui fait oublier sa famille et tout le reste. Nao lui fait oublier tout ça l'espace de quelques heures. Ils s'adonnent à des rituels comme traverser le château à la recherche de quelque chose à faire, quelqu'un à critiquer, s'allonger dans l'herbe main dans la main et ne plus bouger. Régulièrement, ils viennent se trouver, passent du temps ensemble, sans avoir à le prévoir ou le demander. Mais Nao a ses secrets, ceux qu'elle ne comprendra jamais, et qu'elle ne veut probablement pas connaitre. Tout le monde à des secrets, et certains ne sont pas fait pour être ôté du cœur de leur hôte.

La brune relève la tête. Elle regarde l'heure et dit d'une voix douce. Oh, je dois rejoindre Cassiopée. Elle se lève, remet ses cheveux en place et fait face au Serpentard. Il la prend dans ses bras et dépose un baiser sur son crâne. On se voit plus tard! Un signe de main et la voilà parti. Elle grimpe les marches du rez de chaussée et reste bloquée quelques minutes dans les escaliers capricieux. En attendant qu'il la mène au Septième étage, elle tape nerveusement du pied en s'adossant contre la rambarde. Elle entend quelqu'un l'interpeller et aperçoit Elijah et Alistair qui lui font signe, de leur escaliers qui les amène droit au cinquième étage, soit leur destination. Un sifflement impatient s'échappe d'entre ses lèvres. Du troisième étage, vient un groupe de quatrième année, bruyants et nombreux. La septième année plisse les yeux, et jure intérieurement que si ces foutus escaliers n'ont pas l'intention de bouger, elle les fera exploser elle même, et soudain, avant même que les élèves plus loin ai le temps de grimper avec elle, les escaliers s'envolent, et planent sans embuches à l'étage demandé par la jeune fille. Elle se remet en marche, un sourire de vainqueur scotché aux lèvres. Elle cherche des yeux la salle des secrets ou sa blonde préférée lui a donné rendez vous pour se retrouver entre filles autour d'une bouteille. Et Ariel n'aurait pas pu mieux espérer de Cassiopée. Quelque chose à boire ne fera pas de mal à son organisme. Ses yeux pétillaient et un vrai sourire vient décorer son visage d'habitude si froid. Elle s'empare de la poignée, la tourne et pousse la porte. Désolée pour le retard, les escaliers m'ont bien fait ch- Cassiopée se retrouve dans ses bras, l'étreignant chaleureusement. Je suis contente que tu sois venue. J’ai été tellement occupée ces derniers temps que, pff, ça faisait longtemps qu’on ne se faisait pas une vraie soirée toutes les deux. Ariel acquiese. Les cours, la routine, normal, mais je suis contente d'être là. La blonde ne la fait pas attendre et amène les deux verres à disposition en les remplissant de bièraubeurre. Bièraubeurre ? T'as déjà fais mieux Cayrel. Mais ça fera l'affaire. Elles trinquent, et la Serpentard n'attend pas plus longtemps pour engloutir son verre.

Sa meilleure amie observe le sien avec scepticisme. Tu bois pas ? Elle tend la main vers le verre encore plein. Pas ce soir. Sans se poser plus de question, elle l'attrape alors entre ses doigts et s'apprête à le vider, comme le premier. Mais Cassiopée se lance, et pose ses deux mains se part et d'autre de Violet. Ariel Violet Edelwiess. J’ai besoin de savoir quelque chose. Alors écoute-moi attentivement, et réponds moi. Tu es amoureuse de Demyan ? Tu veux être avec lui ? Tu veux être sa petite amie, même si tu détestes ce mot ? Tu sais que je dirais rien de toute façon. Dis-moi que tu es amoureuse de lui. Elle va lui rire au nez, la brune. Attends, elle a vraiment cru que c'était si simple ces choses là ? Elle lui disait tout à Cassiopée, mais son compagnon de défis, elle, elle lui disait beaucoup de choses. Puis elle la connaissait un minimum pour savoir que ça finirait par s'entendre par les mauvaises oreilles, au grand damn d'Ariel. Alors oui, peut être bien qu'elle l'appréciait le russe. Mais il ne suffit pas de demander pour avoir une réponse. Oui. Je suis amoureuse de lui. Quoi ? Pardon ? Sur le coup de panique, la septième année rigole. Merde, j'ai entremêlé mes mots. Je voulais dire no- oui. Oui oui oui. Ariel se mord la langue très fort, si bien qu'elle pousse un semi-hurlement étouffé. Tu viens de faire la connerie du mois. De l'année même. Elle se relève et échappe à l'étreinte de sa meilleure amie. Te méprends pas, je me suis vraiment embrouillée. Cassiopée à presque un sourire au lèvre. Mais qu'est ce qu'il se passe ici ? La Serpentard secoue la tête, se penche en avant et porte une main à sa tempe. Elle lève les yeux vers la blonde qui sourit toute seule. Puis elle lance un regard sur le verre qu'elle vient de boire. Non. On fait pas boire ce genre de potion à sa meilleure amie. On arrive à ses fins par des moyens moins radicaux, plus doux et humains. Puis où est ce qu'elle l'aurait eu ? Violet se redresse et sourit à son tour. Elle doit s'assurer que Cassiopée ne prépare pas un sale coup. À l'allure où les choses vont, elle imagine déjà la suite. Demyan Vladmirov qui se ramène, elle le fait boire, et c'est le carnage complet. Une manière simple et rapide de tout détruire. Mais c'est impossible. Elle ne ferait pas ça. Tout va bien ? Réponds que oui. Tout va bien. Tu ne te doutes de rien. Bien sur QUE NON. Avant même de comprendre ce qu'il advient de la situation, le cliquetis de la poignée se fait entendre et la porte s'entrouvre. Cassiopée s'y précipite et s'exclame. Demyan! Je commence soft. Cap de boire ce verre de bièraubeurre ?
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Demyan L. Vladmirov

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MessageSujet: Re: ariel&demyan&cassiopée ▬ raise your glass    ariel&demyan&cassiopée ▬ raise your glass  EmptyVen 16 Aoû - 11:31

L’œil rivé sur le parc du haut de la fenêtre d’une salle de classe abandonnée, Demyan reboutonne sa chemise méticuleusement. Derrière lui quelques vêtements jonchent toujours le sol, encerclant une jeune fille de sixième année aux cheveux d’un blond si clair que le Gryffondor l’avait vite prise en cible. Il ne pouvait pas laisser filer un tel spécimen entre ses griffes et n’avait pas la patience d’attendre qu’elle soit plus âgée. De plus, dès qu’il avait accordé la plus minime attention à l’adolescente, celle-ci avait rapidement et solidement mordu à l’hameçon. L’amener en tenue d’Eve avait été du gâteau, si bien qu’heureusement qu’elle soit dotée d’un corps intéressant, sinon Demyan se serait vite lassée d’une fille si facile à séduire. « Qu’est-ce que tu regardes, Demyan ? » Le Vladmirov ne répondit pas, ses yeux scrutant un Serpentard allongé dans le parc. Il ne se rappelait pas avoir déjà croisé ce guignol et ne comprenait pas pourquoi cet abruti ne lui disait rien. Soudain, il sentit deux mains se presser contre son torse, l’apprentie sorcière s’étant approchée de lui, apparemment ne connaissant aucune pudeur à l’idée de s’afficher plus ou moins nue à une fenêtre du collège de sorcellerie. Ceci figurait un bon point pour elle, Demyan appréciait toujours les femmes respectant et éprouvant de la fierté pour leur corps. Si bien que le biélorusse prit la peine de l’interroger : « C’est qui le mec en bas ? » L’adolescente se rapprocha légèrement de sa fenêtre, ses seins s’appuyant sur le bras du septième année de manière aussi provocatrice que préméditée. « Le Serpentard à côté de Edelwiess ? » Demyan acquiesça aussi rapidement que discrètement, déjà agacé par le fait que sa compagne n’ait pas deviné d’elle-même tout de suite et nécessite son approbation. « C’est Nao. » L’adolescente se glissa entre la fenêtre et le Vladmirov, se mordant de manière aguicheuse la lèvre inférieure. Le Gryffondor fronça les sourcils, désormais énervé. Il se foutait bien de comment s’appelait cet imbécile, ce n’était pas avec son prénom qu’il arriverait à quelque chose de concret ou pourrait lui faire payer le fait d’être avec Ariel dans le parc présentement. Le septième année n’était même pas sûr pourquoi il avait déjà placé Nao dans sa place de futures victimes, mais il était certain d’une chose, il ne le laisserait pas filer entre ses griffes désireuse de méfaits. « Nao ? Nao quoi ? Raconte-moi des trucs sur lui. » Son interlocutrice fronça les sourcils, dubitative. Manifestement, elle ne comprenait pas pourquoi Demyan s’intéressait soudainement à ce Serpentard, et de toute manière, ce n’était pas comme si le biélorusse allait lui expliciter sa façon de penser et les plans qui se dessinaient déjà dans son esprit pour humilier ce dénommé Nao. S’il avait brusquement l’envie de mêler quelqu’un à ses stratagèmes machiavéliques, seule Sasha pourrait jouir de ce privilège. Ainsi, l’adolescente en face de lui avait meilleur compte à lui donner ce qu’il désirait sans lui poser de questions. « Des trucs mauvais. C’est un sang impur ? Un abruti ? Un Résistant ? » Le garçon glissa son pouce sur la poitrine de l’apprentie sorcière, la faisant frissonner au passage. « Renseigne-moi. » Il planta son regard aussi autoritaire que catégorique dans celui de la sixième année, avant de prendre congé, celle-ci lui assurant évidemment qu’elle ferait tout pour lui.

Le Gryffondor gravit les quelques étages qui le séparaient de son dortoir afin de se préparer pour le rendez-vous que lui avait donné Cassiopée. Non pas qu’il avait dans l’idée de l’épater ou autre par son allure physique, mais Demyan Vladmirov n’était en aucun cas un garçon qui apparaissait à une soirée, aussi réduite en invités soit-elle, dans son uniforme de Poudlard. Il estimait déjà ridicule d’arborer ces guenilles britanniques lors des cours, il n’affligerait certainement pas à sa chère existence des heures supplémentaires dans cette tare vestimentaire. Ainsi, après s’être douché puis séparé de toutes marques pouvant le trahir vis-à-vis des récentes activités qu’il avait entretenu avec la sixième année qui devait lui apporter des réponses sur ce sans doute médiocre Nao, le septième année se revêtit d’un pantalon ainsi que d’une chemise soigneusement, pour passer un coup de peigne dans sa tignasse indomptable – la seule partie de son corps qu’il ne pouvait résolument pas contrôler et qui semblait avoir un désir certain pour afficher à quel point il était lui-même, hors de contrôle sur de très nombreux aspects - , effectuer des dernières retouches à son allure puis partir vers le point de rencontre que la préfète des Serpentard lui avait informé.

Sur le chemin, il lança un sortilège à Mirka qui déchira son ignoble jupe, terrorisa au passage un quatrième année qui dévisageait un peu trop la préfète mise en situation délicate et pourrait ainsi le trahir en enfonçant douloureusement l’extrémité de sa baguette magique dans son cou, provoquant un léger halo lorsqu’il finit par la ôter, entendant sa cadette dans son odieux accent hybride britannique-biélorusse oser articuler son prénom. Finalement, ennuyé par la tournure des événements horriblement décevante, il poussa la porte de la salle où Cassiopée l’avait convié, percevant un « Bien sûr QUE NON. » aussi catégorique qu’effaré pour comité d’accueil. Promptement, le septième année remarque la Cayrel se précipiter vers lui, plaçant un verre de bièraubeurre dans ses mains. « Demyan! Je commence soft. Cap de boire ce verre de bièraubeurre ? » Levant légèrement les sourcils, le biélorusse passe son regard vers son interlocutrice puis sa meilleure amie. Il s’autorise à scruter Ariel durant quelques secondes supplémentaires, jusqu’à ce que celle-ci dévie son regard, fasse naître un fin sourire sur ses lèvres, puis il revint naturellement vers la préfète des Serpentard. « De la bièraubeurre ? T’es sérieuse Cayrel ? Tu me prends pour quoi ? Un elfe de maison ? » L’air dédaigneux, le septième année observe le contenu du verre. Il ne comprenait sérieusement pas l’engouement de ces britanniques à boire cette fameuse boisson qui ne pouvait même pas vous rendre ivre, à moins d’être justement, un elfe de maison. Dans l’esprit de Demyan, cela équivalait parfaitement à la stupidité de cette médiocre race. Et en ce moment-même, il éprouvait une déception intense envers Cassiopée pour s’être procurée une bouteille de cette pisse de dragon fermentée. Néanmoins, un défi demeurant un défi, le Gryffondor vida d’une traite l’infâme imposteur au niveau des boissons pour « adultes », lança un air de défi à Cassiopée tout en haussant les épaules lui interrogeant si elle n’avait pas mieux en réserve, parce que franchement, dans le lamentable, elle remportait généreusement la palme présentement. « C’est tout ce que t’as pour ta fameuse petite soirée, Cayrel ? Depuis quand tu prends ton rôle de prude préfète autant à cœur ? Bien que tout le monde puisse savoir à quel point tu manques d'audace, il t'est quand même plus bénéfique de ne pas le prouver de manière si flagrante. » Le biélorusse s’approcha doucereusement de la sixième année, faisant lentement glisser sa main le long de son flanc, jusqu’à atteindre l’emplacement où il savait se situait la morsure de l’adolescente qui l’avait condamnée à la condition de lycanthrope. «T’as peur de boire un coup de trop et de laisser filer des choses que tu ne devrais pas, peut-être ? » Il pressa subtilement ses doigts à l’intérieur de la robe de la jeune femme, remémorant ainsi le serment inviolable qu’il l’avait contrainte à jurer dans un fameux placard quelques semaines de cela. Bien que cette journée avait été hautement désagréable, Demyan devait avouer qu’il éprouvait une grande fierté vis-à-vis de sa finalité. Il avait obtenu la vie de son amie. Elle n’avait qu’à énoncer le moindre terme de travers pour perpétuellement abdiquer à ses transformations mensuelles, et ainsi, son existence. Cela figurait une réelle lutte mentale selon Demyan, et il ne pouvait s’empêcher de vouloir y jouer. Bien sûr, il connaissait assez Cassiopée pour savoir qu’elle n’était pas aussi stupide que l’anglais moyen et qu’elle ne le vendrait pas aisément. C’était d’ailleurs pour cela qu’il se laissait tenter par ce nouveau petit jeu. Certes, il appréciait la mauvaise jumelle Cayrel, mais s’il savait qu’elle était incapable de tenir sa langue, il ne prendrait pas le risque qu’elle révèle sa propre condition. Il préférait jouer avec le feu, sachant que celui-ci ne s’éteindrait pas sans difficultés, tenant tout de même à sa riche réputation.

Plaçant brusquement son verre vide dans les mains de Cassiopée, le garçon tourna les talons, annonçant : « Étant donné que manifestement, non seulement tu offres à tes invités de l’alcool digne de lavettes mais en plus tu exhibes les époustouflants niveaux de ton égoïsme en n’ayant qu’une bouteille, je vais jouer, pour changer, au bon. » Le biélorusse disparut derrière la porte, après avoir lancé un vif clin d’œil entendu à Ariel.

Le septième année s’orienta vers les cachots, se procurant quelques bouteilles de whiskey pur-feu, la seule boisson qui avait un tantinet de caractère sur ce territoire, puis revint sur ses pas, atteignant de nouveau la salle des secrets. En guise de rebonjour, il défia : « Cayrel. Cap ou pas cap de boire ces deux bouteilles de whiskey cul-sec ? Non parce que sincèrement, si tu n’es habituée qu’à un alcool qui peut même pas t’enivrer, c’est désespérant et pour ton bien, il faut que tu apprennes. » L’adolescent réduisit la distance entre lui et Cassiopée, plaça les deux bouteilles dans les mains de la Serpentard, puis somma d’un air aussi mauvais qu’amusé par l’idée de rendre son amie impotente : « Avale. » Le jeune homme s’installa près d’Ariel doucement, arborant un sourire satisfait de son dernier mouvement. Il se pencha vers la meilleure amie de la préfète, interrogeant : « Au bout de combien de gorgées tu crois qu’elle nous recrache tout ? » Le garçon posa son regard sur la bouteille de bièraubeurre sur le sol, hochant la tête en signe de désapprobation comme si Cassiopée venait de produire l’erreur la plus ridicule ainsi que honteuse de son existence, avant d’attirer l’attention sur la sixième année sensée effectuer son défi dans les plus brefs délais. D’ailleurs, cela s’annonçait déjà tache ardue vu que l’apprentie sorcière n’avait toujours pas déboucher la moindre des deux bouteilles. « C’est pour cette année, sinon. »
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