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 Toutes les larmes ne sont pas un mal.

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MessageSujet: Toutes les larmes ne sont pas un mal.   Toutes les larmes ne sont pas un mal. EmptyLun 24 Sep - 6:24


Toutes les larmes ne sont pas un mal.
feat Zofia

Le regard du jeune homme filait ici et là, distraitement. Ses doigts se nouaient nerveusement. Il ne tenait pas en place et ne cessait de déplacer les divers objets se trouvant à la table des Serdaigle, sous le regard plutôt inquiet d’Andreas et d’Hortense. Les deux s’échangèrent d’ailleurs un regard et la blonde finit par hausser vaguement les épaules. Soudain, le jeune homme se redressa brusquement et la sucrière qu’il tenait entre ses mains finit par heurter la table dans un bruit de fracas. Andreas et Hortense suivirent le regard de leur meilleur ami et ne furent pas réellement surpris en découvrant que la demoiselle Vladmirova venait de faire son entrée dans la Grande Salle. La blonde secoua la frimousse à la négative, visiblement exaspéré de ne plus être le centre de l’attention. L’autre le brun, donna une frappe amicale et compatissante sur l’épaule de Wyatt. Le jeune homme était encore plus nerveux avec l’entrée de la belle rouge et or. Il faut dire que sa simple présence lui faisait perdre tous ses moyens. Il avait l’impression de perdre le contrôle de la situation et de son corps. Il essaye de réparer les dégâts engendrés par sa maladresse, mais il ne parvenait à détacher son regard d’elle. Elle semblait tellement… Triste. Comme si la lumière qui l’animait s’était éteinte. Il aurait donné n’importe quoi pour la voir sourire à nouveau. Rien que l’idée qu’elle puisse être malheureuse ou triste lui était insupportable. Il se sentait inutile et se culpabilisait de rester spectateur de sa détresse. Quel homme était-il s’il ne parvenait même pas à réconforter celle qu’il aimait ? Il aurait voulu avoir le courage de se lever et de la rejoindre, de la prendre dans ses bras, de lui présenter une épaule sur laquelle elle pourrait pleurer sans se soucier d’être jugé. Il aurait voulu être ce garçon là, mais il ne savait pas comment l’approcher, il n’avait jamais su. D’une certaine façon, il crevait de trouille à l’idée qu’elle puisse le repousser. Il était ridicule. Il se devait faire quelques choses, mettre de côté son amour propre pour elle. Elle le méritait amplement. Dans un nouveau bruit de fracas, il abattit ses mains contre la table de bois, faisant sursauter la plupart des élèves qui y étaient attablés. Prenant appuis sur la table, il essaya péniblement de se relever. S’étalant de tout son long, il manqua d’entrainer Andreas dans sa chute et fit naître des éclats de rire qui résonnèrent dans toute la Grande Salle, interpellant les élèves des autres maisons. Malheureusement pour lui, lorsqu’il se redressa, la belle Zofia Vladmirova avait disparu. Hortense roula des yeux, secoua la frimousse à la négative. Tu touches le fond Wyatt. Sa voix claquait, insupportable réalité. Wyatt se tournait instinctivement vers Andreas pour y chercher son soutient. Je déteste te dire ça, mais elle a raison. Triste réalité. Et pourtant, Wyatt n'en avait rien à foutre de ce que ses deux meilleurs amis pouvaient penser. Il ne pensait qu'à elle. Elle l’obnubilait. Il lançait des regards aux alentours, la cherchant parmi les élèves présents, en vain. Je reviens, je vais... J'ai un truc à faire.

Le jeune homme avait vaguement adresser un signe à l'adresse de ses amis et s'était empresser de sortir de la Grande Salle. Un fois les grandes portes de bois refermées, il tourna sur lui même, scrutant les alentours à la recherche de la belle qui hantait ses pensées. Elle ne pouvait pas être bien loin, elle était juste là, il y a quelques minutes seulement. Donnant un coup rageur dans le néant, il dût se rendre à l'évidence. Elle était partie. Maussade, il se traîna dans les étages pour se morfondre dans la salle commune des Serdaigle. Son chemise pendait négligemment, mal boutonnée, sous son sweet shirt au couleur de son équipe de Quidditch. Il passa ses mains sur son crâne, rageant intérieurement de ne pas avoir suffisamment de cran pour s'être levé un peu plus rapidement pour aller à sa rencontre. Il se fustigeait de l'avoir laissé. Il maudissait cette foutue réserve et cette timidité qui l'empêchait d'aller au devant. Il lui avait à peine dit quelques mots, de purs banalités qui ne lui garantissait nullement qu'elle puisse se souvenir de lui. C'est en arrivant au septième étage qu'il la croisa à nouveau. Elle allait vers la salle commune des Serdaigle. Hésitante, elle rebroussa son chemin à plusieurs reprises et finit par se réfugier dans la salle de divination. Si son coeur avait loupé un battement, son bonheur n'avait été que de courte durée puisqu'il avait découvert les larmes ruisselant sur son visage d'ange. La voir pleurer, c'était trop. Il s'élança à sa suite, sans même prendre le temps de se soucier de l'aspect qu'il pouvait avoir. Il se débattit quelques secondes avec la poignée avant de réussir à ouvrir, fébrile et plus nerveux que jamais. Il avait les mains moites. Il entre dans la pièce, lèvres pincées, il referma précautionneusement la porte derrière lui. Elle était là, empreinte à la tristesse et au désespoir. Cette vision le désarmant complètement. Il ouvrit la bouche pour lui dire quelques choses mais il la referma aussitôt. Il finit par s'avancer pour se poser auprès d'elle. Il ne savait pas trop ce qu'il pouvait faire, il n'avait pas envie de dépasser les limites, d'empiéter sur son espace, de s’immiscer dans sa vie, mais il refusait de la voir pleurer. Je... Ses mots s'éteignirent sans qu'ils n'aient pu être prononcer. Il se sentait tellement inutile. Il ne trouva rien de mieux a faire que de tapoter doucement le genou de la demoiselle, comme si cela pouvait l'aider. Se rendant compte de la bêtise et du manque de délicatesse de son geste, il enleva sa main de la jambe de la demoiselle. Par Merlin ce qu'il détestait la voir pleurer, la savoir en souffrance. Il finit par soupirer. Ce qu'il pouvait être maladroit et ridicule, même un troll aurait été plus utile et plus réconfortant que lui. Je... Hm. Tu sais probablement pas qui je suis et ça ne me regarde sans doute pas mais... Je sais pas ce qui te fait pleurer mais... Enfin... j'veux dire que... Si tu as besoin je suis là. Hortense et Andreas avait raison. Il touchait le fond. Il abaissa son regard vers le sol, honteux de ne pas pouvoir la réconforter, de ne pas être à la hauteur. Je déteste te voir pleurer... Tu. Enfin, toi non plus, probablement. Si je peux faire quelques choses, il faut que tu me le dises.
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MessageSujet: Re: Toutes les larmes ne sont pas un mal.   Toutes les larmes ne sont pas un mal. EmptyLun 24 Sep - 9:32

Toutes les larmes ne sont pas un mal. Tumblr_m5xn9dJi571qknyg8o3_250 Toutes les larmes ne sont pas un mal. Tumblr_m5xn9dJi571qknyg8o4_250

toutes les larmes ne sont pas un mal

Depuis quelques semaines, Zofia avait perdu son beau sourire et sa bonne humeur constante. Elle avait le cœur brisé. Elle se sentait tellement mal après ce qui s’était passé quelques semaines plus tôt avec Ezéckiel, tout ce qu’il lui avait dit, ce qu’elle avait fait. Elle avait tellement voulu croire qu’il était le bon, qu’il finirait par tomber amoureux d’elle. Elle l’aimait, elle était amoureuse. Mais lui ne faisait que se servir d’elle et c’est toujours ce qu’il avait fait avec elle. Mais Zofia était trop naïve, elle ne s’en était pas rendue compte. Elle croyait encore au prince charmant, aux gentils garçons. Mais il avait brisé tous ses rêves. Et pourtant, elle l’aimait, si fort. Elle ignorait comment quelqu’un pouvait lui faire autant de mal avec de simples mots. Plus les jours passaient, plus Zofia se sentait vide d’énergie et de bonheur. Elle n’arrivait pas à l’oublier. Pourtant, c’est ce qu’elle devait faire. Ezéckiel n’était pas le garçon qu’elle espérait. Et pourtant, il finirait par épouser Mirka. Et elle avait tellement espérer qu’il change d’avis, qu’il veuille l’épouser elle. Même sa sœur jumelle n’avait pas réussi à lui redonner son sourire. Elle qui était pourtant si protectrice. Mirka ne pouvait pas guérir le cœur de sa sœur. Elle l’avait pourtant prévenue. Zofia n’avait rien écouté. A présent, elle allait finir sa vie seule à regarder sa sœur construire une famille avec celui qui lui avait brisé le cœur. Ce matin là, Zofia s’était réveillée en retard, ou plutôt, avait traînée au lit. Se lever était de plus en plus difficile. Elle s’était préparée en prenant son temps. Ses yeux étaient rougis par les larmes et ses joues mouillées. Ce matin là, dans son lit, elle avait pleuré. Et elle avait tant espéré se retrouver dans les bras de sa sœur. Mais elle savait qu’elle devait prendre son petit déjeuner. Zofia s’était dirigée vers la grande salle. Quand elle était entrée, plusieurs regards se tournèrent vers elle et elle se sentit rapidement mal à l’aise. La Gryffondor scruta la table des Serdaigles mais n’y vit pas sa sœur. Elle paniqua et ressortit tout aussi vite. Mirka n’était pas là. Elle devait être dans sa salle commune. Alors Zofia reprit le chemin inverse tout en versant quelques larmes. Son pas était rapide. Elle voulait vraiment trouver sa sœur le plus vite possible, elle avait besoin d’elle. Quelques minutes plus tard, elle arriva devant la salle commune et attendit devant sans trop oser rester devant la porte. Le tableau la scrutait et si quelqu’un sortait et la voyait pleurer ainsi. Elle n’avait pas envie que sa sœur ait honte d’elle. Mirka avait soutenu Zofia toute sa vie. Zofia avait toujours compté sur Mirka. Peut-être que Mirka allait finir par en avoir marre d’elle. Et puis avec Ezéckiel à épouser, elles se verraient moins que d’habitude. Zofia allait perdre Mirka, c’était une question de temps. Et Ezéckiel. Accablée par la tristesse, elle fondit à nouveau en larmes, ignorant alors qu’elle était observée. Elle se sentait si mal, elle était un poids sur les épaules de Mirka, Ezéckiel s’était tellement moqué d’elle, elle était niaise, pourrie gâtée, sainte-nitouche, à vomir. C’étaient les mots qu’avait utilisé Ezéckiel pour la décrire. Honteuse, Zofia prit la première sortie qu’elle trouvait, la salle de divination. Le professeur ne lui en voudrait pas, il n’y avait pas cours ce jour là avant l’après-midi.

Une fois qu’elle eut gravi les quelques marches de l’échelle, Zofia prit place sur l’un des bancs arrondis où les élèves s’asseyaient d’ordinaire autour des petites tables. La belle biélorusse sortit de sa poche un collier, celui qu’Ezéckiel lui avait offert et le déposa sur la table. Il était d’une couleur indéfinissable car elle ne le portait pas mais si elle le mettait, il prendrait sans doute la couleur de la tristesse. Soudain, Zofia entendit du bruit. Elle sécha d’un revers de manche ses larmes et renifla doucement. Quelqu’un venait. Elle avait envie de se cacher, mais elle ne bougea pas. Zofia leva la tête et vit Wyatt. Elle ignorait ce qu’il venait faire là, peut-être qu’il avait cours ? Elle était si bouleversée qu’elle s’était peut-être trompée de jour. Il vint s’asseoir à côté d’elle et elle ne comprenait pas vraiment pourquoi. « Je… » dit-il sans continuer sa phrase. Zofia tourna la tête dans le sens opposé. Elle ne voulait pas qu’il voit ses larmes, ses yeux et joues rougis par sa tristesse. Il était peut-être un ami de Mirka. Elle sentit alors la main de Wyatt se poser sur son genou et elle sursauta parce qu’elle ne s’y attendait pas, parce qu’elle était vulnérable et parce qu’elle ne savait plus à qui se fier. Elle faisait confiance à Ezéckiel et elle avait eut tord. Il lui tapota doucement, comme s’il cherchait à la calmer, puis retira sa main. Elle ne savait pas trop quoi en penser, alors elle préféra ignorer ce geste. Il soupira. Zofia osa lever les yeux vers lui, elle se demandait si elle le dérangeait, s’il voulait qu’elle parte. Elle ne comprenait pas encore qu’il était là pour elle. « Je… Hm. Tu sais probablement pas qui je suis et ça ne me regarde sans doute pas mais… je sais pas ce qui te fait pleurer mais… enfin… j'veux dire que… si tu as besoin, je suis là. » Elle l’observait derrière ses yeux mouillés en essayant d’y voir plus clair. Zofia resta muette. Bien sûr qu’elle savait qui il était, elle n’avait pas oublié la fois où il avait voulu lui donner son travail. Elle l’avait trouvé un peu étrange. Mais elle ne savait pas pourquoi il était là, pourquoi il lui proposait son aide. Elle le vit baisser les yeux et fit de même. « Je déteste te voir pleurer… Tu. Enfin, toi non plus, probablement. Si je peux faire quelque chose, il faut que tu me le dises. » Zofia resta là, ses larmes coulaient, elle ne pouvait les retenir. Elle ne pouvait arrêter de penser à Ezéckiel, à ces mots durs qu’il avait prononcé pour la blesser ou pour lui faire prendre conscience de son inutilité. Elle continua à pleurer, en silence. Pourquoi il était là ? Pourquoi voulait-il faire quelque chose pour elle ? Est-ce qu’elle pouvait lui faire confiance ? Pourquoi s’intéressait-il à elle ? Mais même si elle se posait toutes ces questions, Zofia finit par se tourner légèrement vers lui et s’approcha avec hésitation pour pouvoir pleurer au creux de son cou. C’était déplacé parce qu’ils ne se connaissaient pas. Mais il avait proposé son aide et là, immédiatement, elle avait besoin de quelqu’un pour la serrer dans ses bras comme l’aurait fait sa sœur. Une fois dans les bras de Wyatt, elle put se lâcher et pleurer encore plus fort. Il ne pouvait plus voir son visage, mais il pouvait entendre ses pleurs. Elle avait tellement honte, elle osait à peine le toucher alors elle mit ses mains contre son visage pour ne pas trop le mouiller. Elle mit un moment avant de se calmer, mais ne bougea pas. Elle ne voulait pas quitter les bras du garçon car elle aurait à affronter son regard et ça, elle ne le pouvait pas. Zofia sécha ses larmes avec ses mains.

Une fois calmée, Zofia arrêta de pleurer. Elle avait tellement eut besoin de se lâcher, de faire sortir sa peine. Elle se sentait à présent vidée, fatiguée, alors que ce n’était que le début de la matinée. Zofia se rendit alors compte qu’elle avait mouillé la chemise de Wyatt. « Pardon. » dit-elle doucement en frottant un peu dans l’espoir que ça sèche plus vite. Elle préférait s’occuper à sécher la chemise de Wyatt plutôt que de lever les yeux vers lui ou de quitter ses bras. Mais elle abandonna rapidement, à la fois la chemise, mais aussi les bras de Wyatt. La brune préféra s’écarter. Zofia se passa les mains sur le visage, remerciant mentalement les sorciers d’avoir inventé le maquillage encore mieux que waterproof. « C’est Mirka qui t’envoie ? » demanda Zofia en levant les yeux vers Wyatt pour espérer y lire la vérité. Ce n’était pas vraiment le genre de sa sœur mais il était à Serdaigle et elle savait que sa sœur avait de nombreuses fréquentations. En plus, elle ne l’avait pas trouvé, peut-être qu’elle avait autre chose à faire et qu’elle avait envoyé un sous-fifre à sa place. Mais Wyatt n’avait rien d’un sous-fifre. Elle eut alors une réaction négative. Ce n’était pas Mirka. Alors qui ? Elle baissa les yeux, ne sachant pas quoi dire à Wyatt. « Tu as probablement des choses à faire. J’ai besoin d’être seule. Si tu voulais la salle, tu n’avais qu’à le demander. Je vais aller ailleurs… » La jeune fille prit le collier sur la table et le rangea dans sa poche. Mais elle n’eut pas le courage de se lever et de partir. Wyatt, quant à lui, ne semblait pas prêt à s’en aller non plus. Pourquoi ? Zofia ne savait pas. Il était là, pour elle. Elle le savait, mais elle avait trop mal pour l’accepter. Alors en silence, elle glissa ses doigts dans ceux de Wyatt. Elle ignorait pourquoi elle avait fait ça, mais elle avait besoin de quelqu’un près d’elle, elle ne voulait pas rester toute seule.

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MessageSujet: Re: Toutes les larmes ne sont pas un mal.   Toutes les larmes ne sont pas un mal. EmptySam 29 Sep - 10:10


Toutes les larmes ne sont pas un mal.
feat Zofia

En la suivant dans la salle de divination, il ne s'était absolument pas attendu à ce qu'elle lui tombe dans les bras. Les battements de son coeur s’accélérèrent inexorablement. Elle seule avait ce pouvoir sur lui. Il était partagé entre la satisfaction de l'avoir contre lui et la culpabilité de se trouver pieds et poings liés face à sa souffrance. Son corps tout entier vibrait alors que le souffle chaud de la belle venait délicieusement caresser le creux de son cou. Sans parler de son parfum qui l'enivrait et l'électrisait, littéralement. Il savourait cet instant unique. Il adorait l'avoir contre lui, il aurait voulu que jamais elle ne se défasse de leur étreinte, mais il refusait de sacrifier le bonheur de la belle pour pouvoir ressentir à nouveau cela. Voir tant de détresse dans son regard était insupportable, intolérable, la moindre de ses larmes étaient une injure à la femme merveilleuse qu'elle était. Instinctivement, il fit ce qu'il n'avait pas oser faire quelques secondes auparavant, c'est à dire lui passer le bras autour des épaules. Il aurait voulu pouvoir trouver les mots pour la rassurer, mais il restait paralysé face à cette folle qui le subjuguait littéralement, même lorsqu'elle lui apparaissait aussi fragile qu'à cet instant, surtout quand elle lui apparaissait aussi fragile qu'à cet instant. Elle finit par glisser ses mains contre son visage. Il cru qu'elle allait se défaire de lui, mais il n'en fut rien, elle demeurait dans l'étreinte de ses bras. De temps à autre, le corps de la jeune biélorusse était secoué par des sanglots aussi soudain qu’incontrôlable. Les secondes filaient. Wyatt avait perdu ses repaires, rapide ou interminable, le temps semblait lui même bouleverser par les évènements. Ses doigts caressaient légèrement son épaule, sans qu'il en ait particulièrement conscience. Doucement, il la sentit s'apaiser entre ses bras. Et déjà, il appréhendait ce qui allait se passer ensuite. Et si elle se rendait compte de qui il était? Et si elle le rejetait? Si elle ne voulait pas de sa présence? L’inquiétude, l'incertitude et l'angoisse commençaient à l'empoisonner. Elle se détacha légèrement pour se frotter les yeux et sécher les larmes qui ruisselaient sur ses joues. Elle n'osait pas relever le regard vers lui et s'appliquait à frotter sa chemise, se confondant en excuse. Et ce qu'elle redoutait finit par arriver lorsqu'elle quitta ses bras, essayant à nouveau son visage pour effacer toutes traces de tristesse, mais ses yeux demeuraient marqués, rougis par les larmes qu'elle avait verser en abondance. Sans compter les traces bleutés qui soulignaient ses yeux. Elle semblait fatiguée et exténuée, mais elle n'en était certainement pas moins belle, bien au contraire. Il la redécouvrait chaque jour, la trouvant plus belle que précédemment. Elle était d'une beauté renversante, troublante et bouleversante.

C’est Mirka qui t’envoie ? Ses orbes se posèrent sur lui, transcendante, en quête de vérité. Il lu à nouveau la tristesse, dans la profondeur de son regard. Il comprit que c'était plus qu'un simple coup de blouse, elle était brisée et semblait avoir perdu ses repaires, perdu pieds. La façon qu'elle avait de le regarder, de le toiser, lui fit presque oublier la question qu'elle lui avait posée. Mirka. Par Merlin, qu'est ce que sa soeur jumelle venait bien faire là dedans? S'il y a bien une personne qui ne voulait pas le voir tourner autour de Zofia, c'était bien la deuxième Vladmirova. Il fronça les sourcils perplexes. Ne pouvait-elle pas comprendre qu'il était là pour elle. Juste elle. Cela paraissait si ridicule, si vraisemblable? Était-ce une façon de lui dire qu'il n'y avait aucun espoir ou simplement qu'il était impensable qu'un garçon comme lui puisse vouloir être avec une fille aussi merveilleuse qu'elle. Il était peut-être naïf, ne serait-ce parce qu'il avait seulement oser l’espérer. Tu as probablement des choses à faire. J’ai besoin d’être seule. Si tu voulais la salle, tu n’avais qu’à le demander. Je vais aller ailleurs… D'abord, les propos de la jeune femme le frappèrent en plein coeur. Douloureusement. Elle ne voulait pas de lui ici. Elle ne voulait pas de la présence. Elle s'était seulement laissée allée dans ses bras parce qu'il était la seule possibilité, mais elle ne voulait pas de lui, même pas en tant qu'épaule sur laquelle pleurer, même pas en tant que bras protecteur, même pas en tant qu'oreille attentive. Puis, la réalité le frappa. Malgré tout ce qu'elle avait pu dire, elle était encore là. Il se sentit coupable d'avoir été égoïste, de n'avoir penser qu'à ce qu'il ressentait lui, alors qu'il était clair que la belle était en souffrance. Peu importe si son amour propre s'en était retrouvé blessé, il n'y avait qu'elle qui comptait réellement, elle et ce qu'elle ressentait. Il se refusait de la laisser sous prétexte qu'elle ait heurté son égo. Il lui donnerait tout ce qu'elle désirait, parce qu'il l'aimait, comme jamais il n'avait aimé auparavant, il l'aimait et c'était tout ce qui comptait. Il arriverait à se satisfaire de son bonheur, même si son bonheur ne l'incluait pas spécialement dans l'équation. Si c'était le prix à payer pour la voir à nouveau sourire, il le payerait sans réfléchir une seule seconde de plus. Puis contre toute attente, les doigts de Zofia se glissèrent contre se main et s'entremêlèrent à ses doigts à lui. Son coeur implosa, c'était comme un feu d'artifice et il culpabilisa presque de se sentir aussi bien. Pour la deuxième fois, elle s'était approchée de lui. Il en était chamboulée, même s'il savait que sa détresse était la seule raison de ce rapprochement. D'une pression légère, il assura l'étreinte de leur doigt. Son pouce glissait délicatement contre le dos de sa main, effleurant sa peau de pèche.

Ses lèvres se pincèrent. Elle avait détourné son regard de lui et, malgré avoir précisé qu'elle allait partir, elle restait là, auprès de lui. Elle était immobile. Et lui, il était incapable de dire quoi que ce soit, incapable de trouver les mots qui ferrait revenir son magnifique sourire. Il ignorait ce qui la blessait à ce point. Il hésitait à lui poser la question, craignant de dépasser les limites et d'entrer dans son intimités sans qu'elle ne l'ait invité à le faire. Il ne voulait pas la blesser plus qu'elle ne l'était déjà. Tu n'as pas l'air de le croire, mais je suis vraiment là pour toi. Ce n'était pas exactement ce qu'il voulait dire, mais il demeurait un grand maladroit et avait beaucoup de difficulté à utiliser les mots correctes, surtout en la présence de la jeune fille. Il prit une inspiration profonde, faisant le tri dans sa tête, cherchant les mots qui pourraient traduire aux mieux ses pensées. Je veux dire... Ce n'est pas ta soeur qui m'envoie. Ni personne d'autre. Je suis là parce que je m’inquiétais pour toi. Parce que j'en ai réellement envie. Wyatt craignait qu'elle ne prenne peur, que son intérêt pour elle passe pour quelques choses de terriblement obsessionnel et malsain. Pourtant il l'aimait. D'un amour on ne peut plus sain et sincère. Certes, il avait appris à la connaître de loin, mais cela ne dénaturait en rien son amour pour elle. Sa main avait toujours celle de la jeune femme enfermée dans la sienne. Il adorait cette sensation de lien entre eux. Un lien qui pouvait se briser à tout moment. Son pouce passait contre sa peau, formant de petit rond contre sa peau douce. Je ne crois pas que je suis exactement la personne que ta soeur voudrait que voir auprès de toi. Il haussa vaguement les épaules, sans comprendre que, peut-être, il en avait trop dit. Après tout, les jumelles étaient proche et Zofia se montrerait peut-être réticente en apprenant que sa soeur ne l'appréciait pas plus que cela. Il se remémorait la discussion superficielle et courte qu'il avait eut avec Mirka. Enfin, si l'on pouvait appeler cela une discussion, c'était plutôt une mise en garde. Mise en garde dont le jeune homme ne tenait absolument pas compte. Rien ne pourrait se mettre en lui et Zofia, rien, si ce n'était Zofia elle-même. Elle était la seule à pouvoir lui faire entendre raison, parce que lorsqu'elle était concernée, le jeune homme n'était plus très objectif. Il releva son regard vers elle et se risque à sourire. Tu sais si tu veux... Hm. En parler, tu peux. Il se mordit l'intérieur de la joue. Il n'avait pas envie qu'elle se sente obligée à se livrer à lui non plus. Maudits mots. Rien ne sortait comme il le désirait. Enfin... Seulement si tu en as envie. Tu ne veux peut-être pas. Hm... Tu veux... Qu'est ce que je peux faire pour toi, hein? Il la toisait, attendant la moindre de ses demandes pour s’exécuter. Il ne savait pas trop quel rôle il avait dans cet histoire et quelle place il pouvait prendre sans qu'elle ne se sente en danger. Il voulait simplement qu'elle se sente bien. Tranquille et paisible. Il voulait son sourire, éblouissant et transcendant. Il voulait voir danser, dans la profondeur de son regard, toute la vie qui l'habitait. Il voulait qu'elle retrouve cette énergie naturelle et pure, cette beauté qu'elle seule avait en elle. Par Merlin ce qu'il pouvait l'aimer.

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MessageSujet: Re: Toutes les larmes ne sont pas un mal.   Toutes les larmes ne sont pas un mal. EmptyMer 10 Oct - 7:17

Toutes les larmes ne sont pas un mal. Tumblr_m5xn9dJi571qknyg8o3_250 Toutes les larmes ne sont pas un mal. Tumblr_m5xn9dJi571qknyg8o4_250

toutes les larmes ne sont pas un mal

Zofia se sentait faible, même après l’arrivée de Wyatt dans la salle de divination où elle était allée se réfugier, elle n’avait pas pu s’arrêter de pleurer. Elle avait même profité de sa présence pour avoir quelqu’un sur qui pleurer, sans qu’il ne lui donne son accord au préalable. Le pauvre avait du se demander ce qui était en train de lui arriver et tout ça, c’était de sa faute. Quand elle pleurait contre l’épaule de Wyatt, elle sentit le bras de ce dernier passer autour de ses épaules, comme pour la rassurer sur le fait qu’elle n’avait pas à avoir honte de le faire. C’était peut-être trop d’interprétation, mais elle sentit le poids qu’elle avait sur le cœur s’alléger un peu. Elle finit par se calmer avant de se souvenir qu’elle ne connaissait pas vraiment Wyatt, qu’ils ne s’étaient parlés qu’une fois et qu’il était dans la même maison que Mirka. Zofia fit rapidement le lien et se demanda si c’était de la part de sa sœur qu’il venait. C’était peut-être idiot mais elle ne voyait pas pourquoi il était là, à part s’il n’avait pas vu qu’elle était là et qu’il voulait la salle. Mais dans ce cas là, pourquoi venir à ses côtés ? Il avait peut-être pitié d’elle. Mirka était la dernière personne dont elle souhaitait l’aide pour le moment. Elle avait peur de la confrontation avec elle. Elle avait peur qu’elle lui rappelle à quel point elle l’avait prévenue et que Zofia ne l’avait pas écoutée. Elle aurait tout à fait raison de le faire. Zofia vit Wyatt froncer les sourcils. Il n’avait pas l’air de voir de quoi elle parlait. Peut-être que ce n’était pas Mirka après tout. Elle n’arrivait pas à bien réfléchir. Elle lui dit alors que s’il voulait la salle, il n’avait qu’à le lui dire et qu’elle lui aurait laissé, qu’elle avait besoin d’être seule et qu’elle allait s’en aller. Mais elle n’arrivait pas à se lever. Zofia ne voulait pour rien au monde se retrouver seule. Elle souffrait tellement de la solitude qu’elle ne voulait pas s’en aller. Wyatt allait la prendre pour une folle ou peut-être pour une idiote. Hésitante, Zofia glissa sa main sur celle de Wyatt et leurs doigts s’entremêlèrent. Il resserra l’étreinte et elle se détendit. Elle avait peur qu’il ne retire sa main car après tout, c’était inattendu et peut-être déplacé. Elle avait juste besoin d’une présence, d’un contact rassurant. Le silence s’installa et elle sentit le pouce de Wyatt lui caresser la main doucement. C’était apaisant. Elle préférait ne pas trop réfléchir ou elle aurait honte de profiter ainsi de la présence du garçon. « Tu n'as pas l'air de le croire, mais je suis vraiment là pour toi. » dit-il doucement en brisant le silence. Pour elle ? Zofia leva sensiblement les yeux vers Wyatt. Qu’est-ce qu’il voulait dire par là ? Pourquoi pour elle ? Ils n’étaient pas amis, ils ne s’étaient parlé qu’une fois. Elle l’avait déjà croisée plusieurs fois. Zofia tentait réellement de comprendre, elle posa son regard sur lui. « Je veux dire… ce n'est pas ta sœur qui m'envoie. Ni personne d'autre. Je suis là parce que je m’inquiétais pour toi. Parce que j'en ai réellement envie. » Elle n’avait pas vu ça venir. Wyatt s’inquiétait pour elle. Il était là parce qu’il en avait envie. Personne ne lui avait dit de venir. Zofia le regarda les yeux brillants, ses larmes n’étaient pas tout à fait parties et faisaient briller ses yeux. Elle essayait de comprendre, vraiment. Mais pourquoi ? C’était la seule question qui lui venait en tête. Elle était naïve, elle se faisait peut-être des idées, mais elle refusait de croire qu’il tienne réellement à elle. Pas après ce qui s’était passé avec Ezéckiel. Elle allait avoir du mal à accorder à nouveau sa confiance. C’était trop tôt. « Je ne crois pas que je suis exactement la personne que ta sœur voudrait que voir auprès de toi. » dit-il en haussant les épaules. Et sans comprendre pourquoi, un fin sourire se glissa sur les lèvres de Zofia. Elle ne connaissait pas vraiment Wyatt, mais le seul garçon que Mirka ne lui avait jamais recommandé était Amadeus. Elle était bien trop protectrice envers sa sœur pour la confier à un jeune homme qu’elle ne connaissait pas et en qui elle n’avait pas confiance.

« Tu sais si tu veux… hm. en parler, tu peux. » dit-il en levant les yeux vers elle, un léger sourire aux lèvres et les oreilles grandes ouvertes. Zofia baissa les yeux un instant et son regard tomba sur leurs mains entrelacées. Wyatt avait l’air de la connaître bien mieux qu’elle ne le connaissait et elle ne savait pas si elle était à l’aise avec cette situation. Pouvait-elle réellement se confier au Serdaigle ? Il n’avait pas l’air d’être un mauvais garçon, au contraire, mais elle ne voulait pas le blesser. Et s’il s’intéressait réellement à elle ? Pouvait-elle lui parler d’Ezéckiel et de ce qui s’était passé ? Et s’il était ami avec le Serpentard ? Zofia avait tellement honte de ce qui s’était passé qu’elle n’oserait probablement jamais le raconter à un inconnu. Mais c’était ça, l’avantage, non ? Ils n’étaient pas amis, il ne pourrait le raconter à personne, on ne le croirait pas. Pourquoi devait-elle se méfier de lui ? Elle était naïve, elle tombait peut-être dans un nouveau piège. Mais Wyatt avait l’air sincère. « Enfin… seulement si tu en as envie. Tu ne veux peut-être pas. Hm… tu veux… qu'est ce que je peux faire pour toi, hein? » Wyatt n’avait pas l’air très sûr de lui, il semblait tout le contraire d’Ezéckiel. Il semblait être un garçon bien, un qui ne se servirait pas d’elle pour atteindre Mirka. Zofia resta un autre moment silencieuse, sans briser le lien qui les unissait. Cette présence lui faisait du bien, elle avait passé tellement de temps à pleurer seule dans son coin en essayant d’éviter Mirka, puis en essayant de la trouver, puis en changeant d’avis. Elle était une épave. Zofia repensa aux mots de Wyatt. Il était là pour l’écouter. Alors pourquoi ne pas en profiter pour se confier à lui ? Elle n’était pas obligée de lui raconter tous les détails. « Tu promets de ne pas me juger ? » demanda Zofia après son temps de réflexion. Elle leva à nouveau les yeux vers lui parce qu’elle avait besoin de voir s’il était sincère ou non et qu’elle pensait pouvoir le deviner en regardant ses yeux. Il répondit positivement et il avait toujours l’air aussi sincère. « Il y a… ce gars, enfin, il y avait et… je tenais beaucoup à lui… en quelque sorte. Mais il n’était pas vraiment libre… en quelque sorte. Enfin si, il l’était, mais c’est compliqué. Et… pardon, c’est incompréhensible. » dit-elle en s’excusant. Elle essayait d’expliquer à Wyatt la situation, sans lui donner trop de détails pour qu’il ne devine pas de qui elle parlait. Et si Wyatt devinait, elle espérait qu’il ait la décence de faire semblant de ne pas savoir de quoi elle parlait. Zofia ne voulait vraiment pas qu’il la juge. Elle se sentait déjà honteuse d’être tombée amoureuse du fiancé de sa sœur et d’y avoir autant cru. « J’ai été stupide de croire qu’il pourrait tomber amoureux de moi alors qu’il n’a fait que m’utiliser depuis le début… Je suis trop… niaise, trop… » Les larmes montèrent à nouveau à ses yeux. Les mots d’Ezéckiel avaient vraiment été durs pour elle. Il lui avait dit qu’elle était niaise, sainte-nitouche, que c’était une gamine, que le prince charmant n’existait pas, qu’il n’était pas étonné que les gars passent leurs chemins, qu’elle était trop fleur bleue, innocente. Elle avait finit par avoir réellement honte d’elle et de son manque d’expérience, de la peur qui l’envahissait quand on l’approchait trop. Elle n’était pas normale, même Mirka avait vingt fois plus d’expériences qu’elle alors qu’elles se ressemblaient comme deux goûtes d’eau. Et ça faisait mal de se sentir si différente, si anormale.

« Je ne veux plus jamais tomber amoureuse, c’est trop douloureux… » dit-elle tout doucement après avoir soupiré. Elle ignorait si elle pouvait confier ce genre de choses à Wyatt, mais elle avait tellement besoin de parler à quelqu’un, de soulager un peu son cœur. Zofia ferma les yeux un instant pour se calmer et pour que ses larmes ne coulent plus. Elle n’était plus une gamine, il fallait qu’elle arrête de pleurer autant. « Je crois que je crois encore au prince charmant, au garçon dont rêvent toutes les filles quand elles sont petites, à celui qui ne fera jamais souffrir la princesse. Mais c’est comme le père noël, ça n’existe pas. » Zofia devait vraiment passer pour la fille naïve qu’elle était. Elle se demandait pourquoi elle y croyait alors qu’elle savait que les garçons de cette époque n’avaient rien de gentlemans. Elle vivait encore dans une bulle. Tout ça, c’était sûrement de la faute de Mirka, elle l’avait trop protégée. Ou peut-être que c’était simplement son caractère. Elle était trop innocente. Elle aurait voulu perdre cette innocence mais elle lui collait à la peau. « Tous les garçons ne pensent qu’à une chose… ils me dégoûtent. » C’était le fond de sa pensée et elle l’avait dit sans vraiment réfléchir, puis elle se rappela que ses doigts étaient entrelacés à ceux de Wyatt et elle tourna les yeux vers lui. « Pardon, t’es un garçon. Mais… c’est vrai, non ? » Wyatt n’était sûrement pas venue la voir sans arrières pensées, car après tout, c’était un jeune homme aussi. Elle hésita à lui lâcher la main, mais elle avait l’impression qu’elle avait quand même besoin de cette attache. C’était trop tôt pour s’en aller, pour se retrouver seule à nouveau. Elle préférait quand même la présence du Serdaigle, même s’il était comme tous les garçons. A cause d’Ezéckiel, l’opinion de Zofia sur les garçons était tombée bien bas.

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MessageSujet: Re: Toutes les larmes ne sont pas un mal.   Toutes les larmes ne sont pas un mal. EmptyDim 30 Déc - 2:05


Toutes les larmes ne sont pas un mal.
feat Zofia

Tu promets de ne pas me juger ? Et il le lui promit d'un hochement de tête, persuadée qu'il n'aurait pas à trahir cette promesse. Jamais il ne pourrait juger la belle Zofia. Jamais. Il avait appris à la connaître et à l'aimer de loin, il se doutait que quoi qu'elle ait pu faire, ce n'était en rien punissable et encore moins voulu. La juger? Elle devait probablement déjà se tourmenter suffisamment. Elle était trop dure avec elle même. Il y a… ce gars, enfin, il y avait et… je tenais beaucoup à lui… en quelque sorte. Mais il n’était pas vraiment libre… en quelque sorte. Enfin si, il l’était, mais c’est compliqué. Et… pardon, c’est incompréhensible. Wyatt croyait comprendre où elle voulait en venir, mais il ne laissa rien transparaître, elle était déjà bien assez troublée comme cela, il ne voulait pas la mettre mal à l'aise et qu'elle se sente encore plus mal qu'à l'instant présent. Elle bafouillait et se confondait en excuse, fuyant le regard du jeune homme. Elle était en train de lui parler d'un autre, un autre qu'elle avait visiblement aimer. Cela lui faisait de la peine, pas par rapport à lui, mais à elle. Il aurait préféré la voir heureuse dans les bras d'un autre plutôt que malheureuse dans les siens. J’ai été stupide de croire qu’il pourrait tomber amoureux de moi alors qu’il n’a fait que m’utiliser depuis le début… Je suis trop… niaise, trop… Les doigts du jeune homme se refermait un peu plus sur ceux de la demoiselle, comme pour l'assurer de sa présence et plus encore, de son soutient. Il ne la trouvait en rien stupide, peut-être parce que d'une certaine façon, il était un peu comme elle. C'était un amoureux transit. Il l'écoutait, sans même penser à l'interrompre, chacun de ses mots avaient de l'importance. Par Merlin ce qu'il pouvait aimer cette fille et tout ce qu'elle était, même cette description erronée d'elle lui plaisait. Elle n'était pas cette fille trop niaise, stupide et naïve qu'elle fustigeait. Non, elle était tellement plus. Si seulement elle pouvait se voir telle que lui il la voyait à cette instant. Merveilleusement belle, époustouflante et authentique. Je ne veux plus jamais tomber amoureuse, c’est trop douloureux… Jamais, c'est terriblement long comme sentence pour s'être autorisé à aimer, même un c*nard dans ce genre. Oui, parce que pour faire pleurer une fille comme Zofia, il fallait réellement être un c*nard. En plus, ne plus jamais tomber amoureuse réduisait à néant tous les espoirs du jeune homme. Ce n'était pourtant pas ce qui le tracassait. Non, le bien être de la belle était ce qui comptait réellement. Si elle était heureuse comme cela, lui s'en contenterait. Il l'aimait. Purement et simplement. Je crois que je crois encore au prince charmant, au garçon dont rêvent toutes les filles quand elles sont petites, à celui qui ne fera jamais souffrir la princesse. Mais c’est comme le père noël, ça n’existe pas. Ca n'existait pas? peut-être. Certainement, même. Il la ferrait probablement souffrir à un moment ou un autre, sans le vouloir, mais ce serait quand même de la souffrance. Fallait-il pour autant exclure toute forme d'amour? Non. Du moins, pas pour lui. Il avait la certitude que, peu importe les aspects sombres qui pourraient s’immiscer dans n'importe quelle relation, il pourrait lui apporter tellement, ils pourraient vivre tellement de choses merveilleuses. Tous les garçons ne pensent qu’à une chose… ils me dégoûtent. Zofia était catégorique. Elle foutait tous les garçons dans le même panier. Tous. Elle avait fait d'un cas une généralité. Il en venait à détester ce pauvre type qui avait obscurcit sa vision de la gente masculine. Elle s'était arrêtée et le regardait, comme si elle se rendait compte que lui aussi, il était un homme. Ou plutôt, un garçon. Il avait peur qu'elle ne prenne la fuite, qu'elle le repousse avec la brutalité de ses propos. Pardon, t’es un garçon. Mais… c’est vrai, non ? Il avait sentis l'étreinte de ses doigts se dé-serrer, imperceptiblement. Elle gardait pourtant sa main dans la sienne. Wyatt aurait voulu pouvoir balayer ses doutes, ses inquiétudes, il aurait voulu pouvoir trouver les mots justes. Il ignorait s'il pouvait la contredire, parce qu'au fond, lui était là parce qu'il l'aimait. Il voulait son bien, certes, mais peut-être que d'une certaine façon, il était venu dans l'espoir que son geste puisse les rapprocher. Il se sentait terriblement mal, terriblement coupable, terriblement sale. Était-il comme n'importe quel c*nard? Un c*nard comme celui qui venait de lui briser le coeur? Non, définitivement pas. Non. Même s'il aurait voulu que cela les rapproche, ce qui comptait réellement, c'était elle, son bonheur, son sourire.

J'pense que tu te trompes. Oui, elle se trompait, en partie du moins. Oh, il savait pertinemment qu'il y avait une part de réalité dans ce que la belle disait, mais elle avait tirer des conclusion hâtive en faisant d'un cas une généralité. J'dis pas qu'il n'y a pas des gars comme ça, mais ils ne le sont pas tous. Non. Ils n'avaient pas envie d'avoir l'air de se vanter ou quoi que ce soit d'autre, parce que ce n'était pas son genre, mais lui, il n'était pas comme cela. Son meilleur amis non plus, ne l'était pas. Il scrutait toujours la demoiselle, refusant de détourner son regard d'elle. Elle était si proche.. Il se pinçait les lèvres. Tout se bousculait dans sa tête. Il avait tellement à dire et pourtant, pas grand chose. Le problème ne vient pas de toi, mais de ce type dont tu parles. Le fiancé de sa soeur. Il le savait. Ce n'était pas vraiment un secret. Elle avait cette façon de le regarder. Cette façon si particulière. Il le savait, parce que lui, il la regardait de cette même façon. La première fois qu'il avait surprise ce regard dans les yeux de la Biélorusse, il en avait été chamboulé. Ce regarde là, la rendait encore plus belle qu'à l'accoutumer. Plutôt que de se morfondre, il avait espéré qu'un jour, elle puisse le regarder, lui, de cette façon. Tu ne devrais pas douter de toi, ou te sentir coupable d'être telle que tu es. Parce que c'est l'impression qu'il avait. Elle ne le devait pas. Il l'aimait telle qu'elle était, telle qu'elle se décrivait, elle serait différente, elle ne serait pas Zofia. Il craignait qu'elle ne se transforme en une ombre d'elle même, en une Mirka. Il n'avait rien contre cette dernière, si ce n'est qu'elle n'était pas Zofia. Puis, pour ce qui est de ne plus jamais amoureuse. Ne jamais dire jamais. Laisses à ton coeur le temps de guérir. Il ne prenait pas à la légère les peines de coeur. Il savait qu'elle prendrait un certains temps avant de pouvoir à nouveau faire confiance, avant de pouvoir à nouveau penser à l'amour, avant d'y pense sans ressentir une pointe au coeur. Mais il savait aussi qu'un jour, elle finirait par se sentir mieux. Peut-être pas aujourd'hui, ni demain, mais un jour. En fait, je suis même certains que tu te trompes. Moi, je suis là, sans rien espérer de toi, à part peut-être un sourire. Il en revenait à la dernière interrogation de la Vladmirova. Il s'était même risquer à lui sourire, franchement. Il croyait en ce qu'il disait. Peut-être parce que lui même était ce garçon naïf qui voulait croire à l'Amour, celui avec un grand A, celui qu'elle lui faisait ressentir à chaque fois qu'il posait son regard sur elle. Il voulait croire qu'un jour,ce sentiment serait partagé. Malgré tout ce qu'elle venait de lui dire, malgré toutes les réticences et les désillusions de la belle. Il aurait pu lui dire à quel point il l'aimait, là, tout de suite. Et pourtant, il n'allait pas le faire, par respect pour elle, par respect pour son coeur fragilisé. Il l'avait dis, elle aurait besoin de temps pour s'en remettre, alors il n'allait pas lui imposer cela aussi rapidement. Il attendrait le temps qu'il faudrait avant de se livrer à elle. Parce qu'un jour, oui, il le lui dirait, mais certainement pas maintenant, pas comme ça. Elle comptait bien trop. Il l'aimait bien trop. Il était étrangement serein. Moins nerveux aussi. Il gardait la main de la jeune fille dans la sienne, caressant le dos de celle-ci avec son pouce. Il se sentait bien. Simplement bien. Rien que parce qu'il était auprès d'elle. Rien que parce qu'il pouvait lui parler, normalement. Il détourna finalement son regard de lui, avec un sourire légèrement abrutit par l'amour et le sentiment de bien être qu'il ressentait. Il gardait sa main, précieusement dans celle de la demoiselle. Un imbécile heureux. Il ne lui fallait pas grand chose. Sa simple présence lui suffisait. Même s'il préférait largement la voir souffrir, sa présence suffisait. En plus, était-ce une idée, ou elle était réellement moins triste que lorsqu'il l'avait trouvé. Il se surpris à croire qu'il pouvait y être pour quelques choses. C'était peut-être naïf et complètement débile, mais l'idée qu'il puisse en être pour quelques choses le satisfaisait pleinement.
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