Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Partagez
 

 Une vengeance sur le feu ► sixtewen

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



Une vengeance sur le feu ► sixtewen Empty
MessageSujet: Une vengeance sur le feu ► sixtewen   Une vengeance sur le feu ► sixtewen EmptyJeu 16 Mai - 23:51

Sixtine & Ewen
“ une vengeance sur le feu ”



Depuis quelques temps maintenant, c’est-à-dire depuis que Sixtine avait ouvert les yeux sur le monde, ne cherchant plus à tout prix ses propres intérêts mais commençant à s’intéresser aux autres, elle ne voyait plus ses parents de la même façon. Avant ils étaient ses exemples, et la sixième était prête à tout pour qu’ils soient fiers d’elle. Tout cela avait bien changé. A présent, elle avait tendance à leur en vouloir de l’avoir inciter à devenir un monstre insensible. Oh bien sûr ! sa popularité, elle y tenait toujours et en avait besoin pour vivre, mais elle aurait très bien pu y parvenir sans écraser systématiquement les autres n’est-ce pas ? Ou peut-être pas… Dans le fond, aucune importance, ce qui importait vraiment c’est qu’elle avait gagné en maturité et qu’elle voyait le monde environnant d’un autre œil. Pour autant elle continuait d’être ce qu’elle avait toujours été, une manipulatrice hors paire qui n’hésitait pas à jouer de ses charmes pour parvenir à ses fins, une excellente comédienne et une élève studieuse. Pourtant, les cours en ce moment, la Serpentard n’y faisait plus trop attention. Ses pensées étaient ailleurs, elle songeait à William Nott et à la vengeance qu’elle méditait. Il avait osé s’en prendre à elle, grossière erreur. Et pourtant, pourtant, au fond, elle savait très bien pourquoi elle faisait tout ça. Ce n’était pas pour elle, pas complètement en tout cas, mais aussi pour Matthew, bien qu’elle ne l’avouerait jamais de vive voix. Même si la blonde ne s’en rendait pas encore compte, elle avait un sérieux penchant pour son camarade de classe, et quand Nott était venu pour lui dire qu’il avait remarqué les œillades qu’elle lui lançait et qu’il lui avait fait comprendre qu’il s’en servirait contre elle si jamais elle n’était plus aussi efficace qu’avant, ou pire, qu’elle cherche à se défaire du clan, son sang n’avait fait qu’un tour. Pour se protéger, elle, mais aussi pour protéger celui qui portait le triste titre de loser de l’école, elle avait cherché comment atteindre ce sale prétentieux de William, et l’idée lui était venu avec une facilité déconcertante - idée qui soulignait qu’elle-aussi savait se montrer machiavélique quand la situation l’exigeait et qu’elle n’avait rien à envier aux autres. La sixième année avait directement pensé à son ami Ewen. Espion à la solde des Obscurs essentiellement, il lui avait déjà rendu quelques services personnelles, surtout quand elle avait cherché à se débarrasser de manière définitive de certaines personnes. Par définitive, nous parlons de mettre des personnes hors course, hors d’état de nuire en menaçant de révéler une chose compromettante, et pas de les avada kedavriser dans un coin sombre. Très utile contre les ex-petits amis encombrants et trop insistants. Bref ! Ewen et Sixtine se connaissaient depuis des années maintenant, puisqu’ils partageaient certains cours ensemble, étant de la même année, mais aussi et surtout parce qu’ils s’appréciaient réellement, au-delà des apparences.

A première vu, les deux là ne semblaient pas fait pour nouer une amitié solide et véritable, ni même pour se parler dans les couloirs, et pourtant… Sixtine s’était mise à l’apprécier naturellement pour la sympathie mêlée d’intelligence qu’il dégageait. Ewen était une personne agréable à côtoyer, loyal et amusante, et sans un mot, il avait compris que la Serpentard était plus qu’un joli sourire sur un beau corps, et que derrière ses grands airs et ses mesquineries se cachait une personne libre, indépendante et attachante. Elle s’était ainsi laissée à tomber le masque en sa présence et elle le considérait comme son meilleur ami, même si ça, elle ne lui avait jamais dit et qu’elle ne le ferait probablement jamais. Quoique… maintenant qu’elle commençait à devenir sentimentale… Toujours est-il que personne n’était au fait de leur étonnante et détonante amitié, et surtout pas Roxanne Weasley, la meilleure amie de Sixtine. Cette dernière savait parfaitement que derrière leur relation amicale, Ewen et Roxanne se livrait une lutte sans merci pour abattre l’autre. De son côté, la Verte et Argent avait un avis tout différent de l’Aiglon et elle comptait bien faire en sorte qu’il ne lui arrive rien. Elle préférait ne pas prendre partit, dire « amen » à Roxy et continuer de voir Ewen. Il fallait juste espérer que sa meilleure amie ne soit pas au courant un jour de cette histoire, parce que ça briserait peut-être leur amitié… Cela dit, le risque que ça arrive était si mince que Sixtine s’en moquait éperdument. Ceux qui les voyaient pensaient qu’ils étaient de simples connaissances, amis à la limite, qui passaient du temps ensemble à l’occasion, mais personne ne soupçonnerait jamais leur lien véritable. C’est un des avantages à être populaire, vous pouvez parler à tout le monde (ou presque) car on s’imagine simplement que vous parlez à une personne parmi tant d’autres. Pas de quoi en faire un plat. Une situation plaisante qui allait parfaitement bien aux deux élèves.

En cette fin d’après-midi Sixtine devait justement retrouver Ewen dans la salle des secrets au septième étage. Il avait des informations à lui donner sur l’héritier Nott, et à cette simple idée, la blonde jubilait intérieurement. Vengeance, douce vengeance… C’était d’autant plus jouissif quand on s’attaquait à un gros morceau, et William était parmi les plus grandes confrontations qu’elle pourrait avoir dans sa vie. Si elle parvenait à le mettre au pas, alors elle serait à n’en pas douter le plus grand maitre chanteur que Poudlard ait jamais connu ! On verrait bien si elle était si insignifiante et si fragile que ça ! La journée avait donc bien commencé pour elle et les cours lui avaient parut interminables. Elle n’avait eu qu’une hâte : retrouver son ami Ewen pour qu’il lui livre LE secret qui mettrait au pas cet impertinent de William Nott et le sortirait définitivement de l’équation ! C’est pourquoi, quand les cours de la journée furent enfin terminés, la Serpentard avait rejoint son dortoir, posé ses affaires sur son lit, s’était changée pour enfiler des vêtements sombres et passe-partout (si si elle en a, mais elle ne les sort que pour les grandes occasions, et aplatir Nott en est une !) et avait monté les escaliers qui la mènerait dans cette pièce. Contrairement à d’habitude, elle dissimulait mal son excitation mais heureusement, Ewen arriva à peine quelques instants après elle, évitant à la sixième de devenir folle comme ça pouvait lui arriver. « EWEN ! » fit-elle en se retournant vivement vers lui, quant elle entendit la porte s’ouvrir. « J’ai bien cru que cette maudite journée ne passerait jamais ! Les secondes m’ont parut des heures ! Alors dis-moi, pitié, dis-moi que tu as trouvé son talon d’Achille et que je vais pouvoir le réduire en poussière ! » C’est sûr, ce n’est pas spécialement l’attitude qu’on attend d’une jeune femme connue pour son calme, son tempérament glaciale et réfléchie, mais c’était ça qui était si bon quand elle était avec lui. Elle pouvait faire voler en l’air les conventions et les préjugés pour être elle, entièrement et complètement, sans chichi ni blabla, et ce même si ça signifiait briser l’image que les autres avaient d’elle. C’était d’ailleurs sans doute la plus belle et la plus grande preuve d’amitié que Sixtine pouvait faire, tomber le masque, et jusqu’ici, Ewen était le seul avec qui elle le faisait totalement sans rien redouter.


Codage fait par .Jenaa


Dernière édition par Sixtine V. Simons le Sam 20 Juil - 22:40, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Ewen McDonagh

Ewen McDonagh


personal informations

► date d'inscription : 18/02/2012
► parchemins : 324


Une vengeance sur le feu ► sixtewen Empty
MessageSujet: Re: Une vengeance sur le feu ► sixtewen   Une vengeance sur le feu ► sixtewen EmptyDim 16 Juin - 22:08

C’était une journée qui aurait pu ou plutôt aurait dû bien se passer s’il n’y avait pas eu cet entretien. Un interrogatoire. Ewen avait reçu une lettre la veille et il s’y était donc rendu. Il n’avait pas très bien compris pourquoi ça c’était mal terminé parce qu’il avait vraiment cru bien répondre à toutes les questions qu’on lui avait posé. Mais ses réponses n’avaient pas semblé bonnes au gout de Taylor Kensington la pionne et mangemorte qui l’avait interrogé. C’est pourquoi, à ce moment précis Ewen était à l’infirmerie en compagnie de Victoire Weasley et Teddy Lupin et de nombreux autres élèves. Ils avaient du boulot, c’était ce qu’on pouvait dire.

Devant lui se tenait le fils Lupin. Armé de sa baguette et de potions, il tentait de nettoyer la plaie qui lui avait été faite et aussi de la faire cicatriser. Le serdaigle espérait que cette cicatrice disparaîtrait bien vite car il n’avait pas vraiment envie de la garder jusqu’à la fin de sa vie. Tout le monde était d’accord qu’une cicatrice vous barrant le visage d’un bout à l’autre était vraiment hideux. Le sixième année se demandait encore de quel sort elle s’était servie pour la faire. Transformer sa baguette en lame était tout de même un sacré sortilège et il n’en avait jamais entendu parler. « C’est bon c’est fini. Tu peux sortir. » La voix de Ted le sortit de ses pensées. Il était en train, une fois de plus de penser à Lucy. Depuis qu’elle lui avait laissé une seconde chance, il n’arrivait pas à penser à autre chose. Il allait devoir frapper fort. Il savait qu’elle avait changé. Elle avait rejoint les obscurs et beaucoup la disait plus triste, différente, mais il n’y croyait pas, il voulait le voir. Il était sûr que ce n’était pas possible qu’elle ait changé autant que les gens pouvaient le dire. Dans sa chambre, il avait commencé à mettre en place un plan de bataille pour ne pas tout faire foirer. Il y avait toutes les idées qu’il avait pour réussir et il y arriverait. Si elle était encore un peu amoureuse avec tout ce qu’il lui avait fait subir, il n’y avait pas de raison qu’il n’arrive pas à la faire retomber vraiment amoureuse de lui. Mais il attendait le bon moment pour agir, il avait seulement peur de se faire devancer.

« Merci. » On l’avait bien soigné, il espérait qu’on ne voyait plus grand-chose sur son visage. Il savait que les infirmiers faisaient toujours de belles prouesses mais il avait tout de même peur. Alors qu’il ne s’était presque jamais rendu à l’infirmerie les premières années, sa sixième année n’avait pas été la bonne année. Mais rien n’était pire que l’attaque du loup-garou à moment de Noël. Il avait eu si mal et si peur. Il se leva et vit Ted qui revenait vers lui. « Tiens, tu mettras ça tous les matins sur ta cicatrice. Elle devrait avoir disparu au plus tard dans trois, quatre semaines. Si c’est pas le cas ou si ça devient bizarre, revient directement nous voir. » Il prit la petite fiole que lui donnait le jeune homme. Ils étaient si gentils avec tout le monde, s’en était étonnant. Ils n’étaient pas chez eux à Poudlard, ils étaient en prison, alors pourquoi restaient-ils là ? « D’accord. » Il lui fit un sourire en pensant qu’il espérait bien ne pas avoir à remettre les pieds à l’infirmerie parce que soit sa plaie aurait mal cicatrisée suite à un problème quelconque, soit il aurait toujours la belle balafre sur son visage ou bien il lui serait arrivé encore une autre mésaventure. Mais, il n’y avait pas de raison que ça cicatrice mal, sauf si Ted n’avait pas détecté un sort lancé sur la plaie en même temps qu’on l’ouvrait mais l’aiglon ne voyait pas comment il aurait pu passer à coté, il faisait toujours du bon travail.

Il quitta l’infirmerie la petite fiole à la main et se dirigea vers son dortoir. Il avait encore mal dès qu’il bougeait le visage mais le plus gros de la douleur n’était plus présent. Désormais, c’était plutôt que ça le tirait et non que ça lui faisait mal. Une fois dans son dortoir il rangea précieusement la potion qu’on venait de lui donner et il regarda rapidement à quoi ressemblait son visage. Ce n’était pas très beau à voir mais ça semblait avoir déjà bien diminué. Il pris alors son calepin. C’était dans ce calepin qu’il écrivait tout ce qui lui passait par la tête et surtout toutes les notes sur les personnes sur lesquelles il enquêtait. Et puis, il se dirigea très rapidement vers la salle des secrets. Il y avait rendez-vous avec Sixtine et il n’avait plus trop de temps s’il ne voulait pas être en retard. Il avait pris un peu de retard à cause de ce foutu interrogatoire. Il espérait juste qu’ils ne trouveraient jamais qui c’était. Non pas qu’il veuille qu’il y ait un traitre à Poudlard mais il n’avait pas vraiment envie qu’un de ses professeurs soient tués à cause de lui. Il espérait juste que ça ne serait pas une des personnes dont il avait parlé même si ce qu’il avait dit n’avait pas vraiment d’intérêt.

Il croisait des gens sans les regarder, de toute façon, ça avait toujours été comme ça. Il ne connaissait que peu de personnes dans le château. Il cherchait les personnes d’influence pour monter dans l’estime des élèves. Il était opportuniste et ça avait toujours été ainsi. S’il avait choisi les obscurs c’était uniquement pour cette unique et seule raison. Mais plus il vieillissait, plus il se disait qu’il était peut-être en train de faire une erreur. Il ne pensait pas comme eux, il n’était pas comme eux. En réalité, il avait seulement envie d’être tranquille et pas embêté, c’était d’ailleurs pour cela qu’ils les avaient rejoints. Mais ils ne lui apportaient rien de plus que les autres élèves. Alors à quoi servait-il ? N’était-il pas plutôt attiré en réalité par les résistants ? Il ne savait plus trop. Avant les interrogatoires, il ne s’était jamais vraiment posé sérieusement la question. Il s’était posé la question des obscurs et de sa place au sein d’eux mais pas des résistants. Il avait toujours su qu’il n’était pas un vrai obscur, que c’était pour lui et uniquement pour lui qu’il faisait ça, mais maintenant, il en avait marre. Marre de se mentir en prétendant que ça lui apportait quelque chose. Ce n’était pas le cas, ce n’avait jamais été le cas. Entrer chez les obscurs ne lui avait pas donné plus d’enquêtes, ne l’avait pas non plus rendu plus connu. Il était un espion, il n’y avait que quelques obscurs au courant alors à quoi bon… Mais il avait cru qu’il serait sans danger dans leurs rangs, hors d’atteinte. Mais après, il ne pourrait jamais être un mangemort, pour la simple raison qu’il était incapable de faire du mal avec un autre moyen que les mots. Il avait vu que fils de mangemorts ou pas, obscurs ou pas, tout le monde était traité de la même façon. Ça ne changerait donc rien pour lui. Il n’était pas plus à l’abri qu’un autre. Il avait détesté être torturé et surtout voir les autres se faire torturer. Mais de là à changer de clan, non, il ne voulait pas être dans l’autre clan, parce que s’il n’était pas plus à l’abri chez les obscurs, il serait plus en danger chez les résistants, ça c’était une certitude. Mais il aimait les voir à l’œuvre, se battant pour leur idéaux jusqu’au bout. C’était une chose qu’il était incapable de faire. Se battre pour une cause, pour quelque chose. Parfois il les enviait d’être aussi passionnés, de risquer presque leur vie pour ça, comme avec le Code Phénix. Lui, il n’était bon qu’à se servir lui-même et il savait qu’il ne changerait pas.

Il était à présent au septième étage. Il n’avait pas trop trainé dans les couloirs. En effet, il avait hâte de retrouver Sixtine et de discuter avec elle. Il l’aimait comme elle était et lui savait qui elle était vraiment. D’ailleurs l’inverse était également vrai. Ils leur avaient fallu un peu de temps pour se rapprocher mais désormais ils étaient réellement proches. D’ailleurs elle était l’une des rares personnes à savoir qu’il faisait partie des obscurs et qu’il en était un espion. Mais elle savait aussi d’autres choses sur lui, sur lui et Lucy. Il n’en parlait pas beaucoup mais à elle il s’était légèrement confié. Et il l’aidait. C’était d’ailleurs pour cela qu’elle lui avait donné rendez-vous. Ils allaient faire tomber William Nott ensemble. En fait, ils n’allaient pas vraiment le faire tomber, ils allaient juste éviter qu’il s’en prenne à Sixtine et qu’il continue son petit chantage. Au chantage, ils allaient répondre par le chantage et vu ce que le serdaigle avait trouvé sur le leader des obscurs, il était dans son intérêt d’arrêter. Il était donc content de pouvoir servir à son amie. Parce que c’était ce qu’ils étaient ami, voir meilleurs amis, mais ils n’en parlaient pas, aucun des deux n’aimaient ce genre de chose. Mais il savait qu’il comptait pour elle. Elle allait jusqu’à cacher qu’ils se voyaient à Roxanne et ils ne pouvaient pas se voir trop trop en public à cause d’elle. Le bleu et bronze savait lui qu’elles étaient meilleures amies alors même s’il ne s’entendait pas avec la Weasley, il ne disait rien. Mais la serpentarde savait que Roxanne n’approuvait pas leur amitié, c’est pourquoi elle ne lui en avait jamais parlé. Elle ne savait pas à quel point ils pouvaient être proches.

Il entra dans la salle et vit la jeune femme qui se tournait directement vers lui. Elle semblait avoir hâte de ce qu’il allait lui dire. « EWEN ! » Il lui sourit. Elle n’avait pas attendu longtemps pourtant. Il savait qu’elle n’était pas avec lui comme elle pouvait l’être avec d’autres. C’était d’ailleurs comme ça que fonctionnait leur amitié. Avec elle, il n’était pas comme avec les autres. Il n’y avait plus le coté mystérieux, sûr de lui, contrôlant ses relations et tout le reste. Il était comme toujours souriant, sympathique, mais il était aussi vrai. Il ne lui mentait pas comme il le faisait à beaucoup, il n’était pas hypocrite pour le besoin d’une enquête et surtout, il lui arrivait de lui montrer un coté un peu plus triste, déçu, avec toutes les erreurs qu’il pouvait avoir faite. « J’ai bien cru que cette maudite journée ne passerait jamais ! Les secondes m’ont parut des heures ! Alors dis-moi, pitié, dis-moi que tu as trouvé son talon d’Achille et que je vais pouvoir le réduire en poussière ! » Et lui alors. Il avait cru que son entretien ne finirait jamais. Déjà, elle ne semblait pas avoir remarqué la cicatrice présente sur son visage, c’était déjà un bon point, peut-être qu’elle n’était pas si visible que ça finalement. Ou peut-être qu’elle n’avait tout simplement pas fait attention. Il lui sourit. Elle avait vraiment besoin de savoir qu’il avait trouvé quelque chose, et elle allait être contente de savoir que c’était le cas. « Tu attendais avec tant d’impatience notre petit rendez-vous pour que ça passe si lentement ? » C’était dit d’un ton un brin moqueur. « J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. » Il dit ça sur un ton qui se voulait dramatique. Il avait envie de lui faire un peu peur. « Je commence par la mauvaise. Je crois bien que William n’a pas de talon d’Achille. » C’était vrai d’un certain sens, il n’avait pas de faiblesses réelles, il n’était pas sûr de celle qu’il allait donner. Voyant que Sixtine changeait un peu de tête, ne masquant pas sa déception et sa légère peur de devoir être à ses ordres, il continua. « Mais la bonne nouvelle, c’est qu’après mes longues enquêtes, je pense avoir trouvé un point faible, mais il n’est pas forcément son talon d’Achille, je ne sais pas si ça le gêne ou pas. C’est bizarre. » Ca l’était, Ewen n’avait jamais réussi à savoir si c’était un problème ou un jeu pour William et c’était le gros problème qu’il avait. « Il est obnubilé par Rose Weasley. » Il fallait le faire quand même. Non pas qu’elle soit moche ou non sympathique mais Rose était d’un ennui énorme. Ce dont le sixième année était sûr c’est qu’elle faisait de l’effet à leur chef qui la poursuivait sans relâche, ne lui laissant pas une seule seconde de répits. « Donc, je pense que c’est son point faible, mais je n’ai pas réussi à savoir s’il c’était seulement un jeu pour lui ou si c’était plus que ça. Il la suit partout, il semble vouloir toujours être proche d’elle, mais je ne sais pas si c’est un jeu pour lui, s’il veut se la faire et passer à autre chose ou si c’est plus que ça. » Pour lui, c’était plus que ça, mais ce n’était que son avis. En même temps, Rose Weasley à son tableau de chasse c’était pas mal aussi… « C’était pour ça la mauvaise nouvelle, je ne suis pas sûr à 100% de ce que je dis mais moi je pencherai pour la deuxième version. Il en est dingue, elle le rend fou et il comprend pas pourquoi. Alors il joue avec elle, mais il ne pourra pas la lâcher comme ça. Après, c’est mon avis personnel. » Il espérait qu’elle comprendrait ce qu’il voulait lui dire par là. C’est vrai que ce n’était pas très clair. « Mais tu peux toujours tenter de t’en servir, je continuerai à chercher d’autres trucs de toute façon, mais je suis presque sûr que c'est un bon moyen de l'atteindre. Il se cache toujours un peu, évitant d'être vu en sa présence mais il est toujours proche d'elle. » Il était presque sûr que ça pouvait marcher. Pourquoi est-ce que ça ne pourrait pas. Après tout, même s’il n’était pas dingue d’elle, un obscur qui couchait avec une Weasley, surtout le chef, ça ne serait pas forcément très bien vu.




Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



Une vengeance sur le feu ► sixtewen Empty
MessageSujet: Re: Une vengeance sur le feu ► sixtewen   Une vengeance sur le feu ► sixtewen EmptyDim 21 Juil - 0:13

Sixtine & Ewen
“ une vengeance sur le feu ”



Le moins que l’on pouvait dire, c’est que la Serpendarde était à cran. Elle ne doutait absolument pas des talents de Ewen qui avait à maintes reprises démontrés de quoi il était capable, mais néanmoins, là ils s’attaquaient à William Nott, le chef du clan des Obscurs et un des plus intouchables de l’école. Ce type-là semblait ne pas fonctionner comme les autres. Il pourrait aussi bien être un monstre en pierre froide que ce serait pareil. Il ne souriait jamais, ou seulement avec méchanceté, ne s’énervait jamais non plus mais respirait la menace. Il était intelligent mais seulement pour faire du mal autours de lui. En fait, on pourrait lui dire qu’il est le fils caché de Voldemort en personne que ça ne l’étonnerait pas, tant il lui semblait qu’il était le mal incarné ! Et dire qu’il lui était arrivé d’avoir le béguin pour lui… elle était inconsciente ! Mais c’était justement ça qui, jusqu’ici, l’avait sauvé. Ne se rendant pas compte pleinement des choix qu’elle avait pris, elle avait longuement été à la botte des autres, se pliant elle-même devant ceux qu’il fallait pour monter en popularité. Si la sixième année avait cru qu’être admirée et enviée lui confèrerait la liberté, c’était en réalité tout l’inverse, et elle s’en était rendu compte trop tard. Aussi, au lieu de continuer à chercher les faveurs des autres, Nott fils compris, elle avait décidé de se mettre légèrement en arrière pour ne plus attirer l’attention sur elle et commencer à faire ce qu’elle souhaitait. Bien sûr, ça ne signifiait pas qu’à présent elle voulait tomber dans l’oublie, bien au contraire ! Seulement… ne plus être sur le devant de la scène lui permettrait d’acquérir une certaine liberté et de ne plus devoir être constamment en train de faire attention à ses moindres faits et gestes.  Un bon compromis en somme, du moins jusqu’à ce que William se mêle de ses affaires. La blonde savait parfaitement qu’elle risquait gros en agissant de la sorte, en s’attaquant à lui, mais que pouvait-elle faire ? Courber l’échine ? Ce serait plus sage pour sa survie et pourtant… Pourtant elle ne voulait pas que sa vie se résume à ça. Elle voulait vivre, pleinement et intensément. Des chimères d’adolescente, comme de croire au prince charmant et Sixtine se brûlera probablement les ailes dans sa quête de liberté, mais au moins elle n’aura pas à regretter de ne pas avoir essayé. Enfin, peut-être…

Alors oui, la journée lui avait parut interminable et depuis qu’elle avait demandé ce service à son ami Ewen, elle n’avait cessé de penser à ça, à cette vengeance naissante qui aurait peut-être raison d’elle. Au fond d’elle, la sixième année se disait que c’était pure folie mais en même temps, elle ne pouvait s’empêcher d’y croire. Elle faisait confiance à son intelligence et à sa connaissance des arrogants tels que William Nott. Elle savait qu’elle trouverait bien quelque chose pour le coincer tôt ou tard et à ce moment-là… elle saura abattre sa vengeance sur lui de telle sorte qu’il ne puisse lui rendre la pareille. Il fallait qu’elle y croie, car si elle partait battue d’avance, elle se fera effectivement battre à l’arrivée. Mais elle ne pouvait pas y arriver seule, comment le pourrait-elle alors que ce n’était qu’une étudiante en sixième année face à une classe préparatoire, qu’elle venait d’une famille plutôt modeste alors qu’elle affrontait la noblesse ? Le truc, c’est qu’elle ne pouvait demander de l’aide à personne, c’était trop risqué et elle ne voulait emmener personne avec dans sa chute, si jamais elle se plantait. C’est vrai elle avait demandé de l’aide à Ewen, mais elle était bien résolu à ne pas le mouiller dans cette affaire plus que de raison. Une fois qu’elle aurait les informations dont elle a besoin, elle se débrouillerait seule. Enfin, si son ami Serdaigle avait trouvé quelque chose parce qu’une faiblesse ou un talon d’Achille venant du chef des Obscurs, ça semblait presque impossible. Pourtant, quand Ewen lui annonça à Sixtine qu’il n’avait pas trouvé de faille chez l’ennemi, Sixtine ne put s’empêcher de soupirer, déçue. Ce n’était pas contre lui, elle s’était juré de faire contre mauvaise fortune bon cœur, mais elle avait tant espéré… à présent elle se voyait prisonnière de ce tyran et ça ne lui faisait vraiment pas plaisir. « Mais la bonne nouvelle, c’est qu’après mes longues enquêtes, je pense avoir trouvé un point faible, mais il n’est pas forcément son talon d’Achille, je ne sais pas si ça le gêne ou pas. C’est bizarre. » A cette annonce, un poids s’éleva du cœur de la miss, ravivant la flamme de l’espoir. « Il est obnubilé par Rose Weasley. » Ca pour le coup, elle ne l’avait pas vu venir et afficha une mine presque choquée. William Nott qui s’entiche d’une Weasley ? C’était suffisamment déroutant pour la surprendre mais surtout suffisamment insolite pour comprendre qu’ils tenaient quelque chose. Ewen continua de parler en affirmant qu’il ne savait pas si c’était sérieux ou s’il voulait simplement l’ajouter à son tableau de chasse, mais de ce qu’il avait vu, il semblait vraiment dingue de la rousse. Sixtine, surprise et ravie par cette révélation s’adossa au mur, méditative. Certes cette information n’était pas des moindres, mais comment l’utiliser au mieux ? Fallait-il tenter de pousser la rouquine dans ses bras pour ensuite le discréditer ? Ou au contraire tenter de le faire tourner en bourrique jusqu’à ce qu’il s’abîme dans ce jeu pour qu’il en vienne à l’oublier, elle ? Pour le moment elle ne savait pas, mais elle allait réfléchir à la question. Le Serdaigle de son côté disait qu’il continuerait de chercher d’autres choses sur son compte, bien que cette révélation était probablement la plus importante qu’il puisse trouver. « Ouais, tu peux continuer à chercher mais fais attention à toi. » dit-elle en s’approchant de lui et en posant une main sur son épaule. « De tout sens je pense qu’on tient le plus important, il faut juste voir comment on peut utiliser ça à notre avantage. »

D’excitée comme elle l’était au début de l’entretien, ne tenant plus en place tant elle voulait tout connaître des secrets de Nott, elle était à présent pensive et d’un calme olympien. Déjà ses synapses se connectaient pour trouver une issue à tout ça et se débarrasser au plus vite de ce fardeau. Pourtant, une chose lui fit froncer les sourcils lorsqu’elle leva les yeux vers son ami pour le remercier. Il avait comme une cicatrice qui lui barrait le visage et sur le moment, elle se demanda si elle voyait bien ou si c’était la luminosité qui faisait ça. Du coup, les yeux rivés sur lui, elle posa ses mains sur ses bras pour le faire bouger et voir si ce qu’elle voyait venait de la lumière ou non et… non, il avait toujours cette marque incrustée sur lui. « Euh… Ewen… c’est normal que tu aies une espèce de trace rougeâtre qui te barre le visage ? » Maintenant qu’elle avait ses iris plongées sur ladite trace, elle se demandait comment elle avait fait pour ne pas s’en apercevoir plus tôt. La couleur de la marque était estompée, mais quand on le regardait attentivement, difficile de ne pas le remarquer… Est-ce que c’était Nott qui lui avait fait ça en remarquant qu’il le suivait ? Si jamais, il ne perdait vraiment rien pour attendre celui-là ! Pour le moment, soucieuse de son ami et ayant mal pour lui, elle avait pris son visage en coupe entre ses mains avant de redessiner avec son index la cicatrice. « Qu’est-ce qui t’es arrivé ? » Elle n’avait pas entendu parler d’une altercation, et ça semblait récent. Elle ne savait pas qui lui avait fait ça, mais elle avait bien d’aller lui régler son compte sur l’heure à cette raclure de macadam ! Qui avait pu avoir la bassesse de s’en prendre à lui de la sorte ? Peut-être pas un étudiant, maintenant qu’elle y réfléchissait… mais ce que cela sous-entendait était effrayant.



Codage fait par .Jenaa
Revenir en haut Aller en bas

Ewen McDonagh

Ewen McDonagh


personal informations

► date d'inscription : 18/02/2012
► parchemins : 324


Une vengeance sur le feu ► sixtewen Empty
MessageSujet: Re: Une vengeance sur le feu ► sixtewen   Une vengeance sur le feu ► sixtewen EmptySam 7 Sep - 12:18

S’attaquer à William. Ewen jouait avec le feu et il le savait mais il ferait tout pour Sixtine. Et puis, il se posait tellement de questions qu’il se disait qu’il ne risquait plus grand-chose. que pouvait-il risquer ? Une confrontation avec les obscurs, quelques coups, son rôle d’espion dévoilé ? Qu’est-ce qu’il pouvait s’en moquer. Il savait que William ne pouvait pas le perdre, il était son seul informateur à ce moment là, alors tout de suite, il n’y avait aucune chance qu’il le dénonce et puis, qu’est-ce que ça ferait ? Il était de toute façon déjà mal vu par la plupart des résistants alors ça ne changerait pas grand-chose. Et des coups, il pourrait tout vivre après le cauchemar qu’il avait vécu cet après-midi là. Il donnait des renseignements bien plus utiles que tous ceux qui avaient très certainement été donnés et voilà comment il était remercié. Avec un visage coupé, déchiré. Si sa blessure le faisait encore souffrir c’était tout de même beaucoup moins qu’au départ. Elle avait déjà un peu cicatrisé grâce aux talents des deux infirmiers de Poudlard. Phénix ou pas, ils faisaient du très bon travail et c’était tout ce qui comptait aux yeux du serdaigle. De toute façon, jamais il n’aurait pu dénoncer quelqu’un même s’il l’avait su. Il n’avait pas envie d’avoir une mort sur la conscience. Il n’était pas comme la plupart des obscurs qui rêvaient de devenir mangemort. Lui voulait être tranquille après Poudlard. Mener une petite vie ordinaire, simple et surtout, sans danger. Il ne savait pas encore ce qu’il voulait faire de sa vie mais il savait une chose, il ne voulait pas devenir mangemort. Les traques, la torture, les morts, tout ça, c’était pour les autres et non pour lui. D’ailleurs plus il réfléchissait plus il se demandait s’il ne ferait pas mieux de quitter les obscurs du départ. Il ne s’y retrouvait pas. S’ils étaient vraiment ses amis, ceux obscurs comprendraient. De toute façon, la plupart le pensaient déjà impartial, alors autant qu’il le soit vraiment non ? Parce que l’idéal obscur, il ne le possédait pas, il voyait seulement en eux un meilleur moyen d’être tranquille après qu’avec les résistants. Il serait peut-être connu de mangemorts à un niveau plus élevé et on le payerai bien pour qu’il réalise ses enquêtes. Ewen, opportuniste ? Jamais, il était l’opportunisme. Tout était toujours calculé, il faisait tout pour être dans les petits papiers des personnes qu’il voulait, il était du coté des gagnants pour l’instant, et il comptait bien être encore plus connu grâce aux futurs mangemorts lorsqu’on leur annoncerait qu’il avait été espion des obscurs pendant toutes ses années. Lui préférait chercher où taper sur la personne que de viser le clan en global, c’est pourquoi il n’était pas chez les résistants. Il cherchait des moyens de pressions, de chantage, de détruire de l’intérieur les personnes.

Il fallait qu’il dise ce qu’il avait trouvé et il était assez fier. Pas sûr de lui, mais fier de sa découverte. Tout de même, Rose Weasley, il n’aurait jamais cru ça du grand chef des obscurs. Il avait travaillé dur pour trouver cette information, mais il avait réussi et il était surtout content pour elle. Sixtine, une de ses meilleures amies à qui il confiait beaucoup de choses. Avec elle, il était lui-même, il n’y avait pas de mensonges, de faux-semblants pour obtenir quelque chose. Et puis, le contraire était également vrai. Mais il n’était pas sûr que c’était vrai, c’était seulement une impression, un peu vérifiée tout de même. Lorsque la rouquine est très régulièrement à l’endroit où se rend une personne c’est tout de même louche. Mais elle était beaucoup à la bibliothèque et le jeune homme pouvait très bien vraiment y travailler. Si ses yeux ne s’étaient pas si souvent levé en sa direction, il n’aurait rien remarqué, mais c’était plus que régulier. La question était surtout si elle serait juste un trophée de plus ou s’il était dingue d’elle. Ewen penchait plutôt pour la deuxième option, mais il pouvait toujours se tromper.

Il n’était pas le seul à trouver cela bizarre et étonnant, et il le vit très bien à la tête que fit la serpentarde lorsqu’il lui annonça le talon d’achille du grand William Nott. Mais il vit aussi la mine enjouée qu’elle avait ensuite. Elle semblait réfléchir en même temps, certainement au meilleur moyen de s’en servir contre lui. En même temps, qui ne se serait pas posé la question ? Il était tout de même le chef des obscurs et était fortement protégé. Il faudrait qu’elle soit tout de même qu’elle utilise intelligemment cette info. Mais Ewen ne se faisait pas trop de soucis pour ça. Lui il chercherait d’autres choses. Si il y avait d’autres choses, il finirait bien par les trouver… Et il valait avoir plusieurs infos, c’était toujours intéressant de les avoir. Et puis, ce n’était jamais inutile. « Ouais, tu peux continuer à chercher mais fais attention à toi. » Comme s’il ne le faisait pas. Ewen sourit lorsqu’elle posa la main sur son épaule en disant ça. Comme s’il ne faisait pas attention. Il n’était pas débile. « De tout sens je pense qu’on tient le plus important, il faut juste voir comment on peut utiliser ça à notre avantage. » C’était exactement ce qu’il se disait et c’était ce qu’il fallait faire. Ewen était plutôt du genre à penser qu’ils n’allaient pas avoir trop de mal à le tirer à leur avantage, mais bon, on n’est jamais sûr de rien. « T’inquiète, on trouvera. A deux, on va tout faire pour que tu sois tranquille. Il a aucune raison de te tendre un espèce de piège comme il est en train de le faire. » Le Serdaigle avait le cerveau qui fonctionnait à fond. Il était tellement obnibulé par ses réflexions et aussi content d’être en compagnie de la jeune fille qu’il ne pensait plus à son visage. Jusqu’à ce que…

« Euh… Ewen… c’est normal que tu aies une espèce de trace rougeâtre qui te barre le visage ? » Il vit le regard de la verte et argent qui était posé sur la cicatrice lui barrant le visage. Ces paroles lui rappelèrent aussi que c’était encore douloureux. Il revoyait la pointe de la baguette de la mangemorte se rapprochant de son visage. C’était aussi une chose qu’il aurait du mal à oublier. La première fois qu’il se faisait torturer. Après l’absence d’oxygène, il y avait eu la coupure de tout le contour de sa tête. Mais il n’avait pas autant souffert que lors de l’attaque du loup-garou dans l’infirmerie. Heureusement que d’autres personnes étaient présentes sinon il savait qu’il ne s’en serait pas sorti. « Qu’est-ce qui t’es arrivé ? » Il s’était attendu à entendre cette question ce jour-là mais plus le suivant. Il était loin d’être le seul dans son cas. Les gens allaient bien vite comprendre ce qu’il s’était passé quand ils verraient la dizaine de personnes qui étaient blessés le lendemain.

Il essaya de faire un léger sourire pour la rassurer, mais celui-ci ne dut pas avoir le bon effet car il se transforma plutôt en une belle grimace. « T’inquiète pas, c’est pas grand-chose. » Il persévérait mais lui aussi avait peur. Il savait qu’il garderait la cicatrice à vie. Elle ne semblait pas être prête de partir. Il se demandait aussi ce qui allait lui arriver encore cette année là. « C’est mes réponses à l’interrogatoire qui ont pas trop plues. » Il se tut. Il fallait qu’il lui explique un peu. Mais en même temps, la peur, le stress et tout ce qu’il avait vécu dedans remonta. Il lui prit la main alors que ses yeux étaient un peu brillant de peur et de douleur, mais surtout de peur. Il retenait avec un peu de difficulté ses larmes. « C’était horrible. Je comprenais pas ce qu’elle me demandait. Je lui donnais des infos mais c’était jamais celles qu’elle voulait. » Il marqua une pause. « Je sais pas comment ils peuvent nous interroger, nous demander de donner le nom d’un prof. Moi je peux pas. Alors je leur ai dit tous les trucs bizarres, ce que je sais, qui sort de l’ordinaire. Mais c’était pas bien. » Il se tut. « Et puis, elle m’a fait un truc, je pouvais plus respirer. C’est là que j’ai commencé à paniquer. A comprendre que je pourrais répondre n’importe quoi, même ce qu’elle voulait, elle me torturerait quand même. Et puis, elle a fini par ça. Elle a jeté un sort sur sa baguette et elle est devenue tranchante. Je t’épargne les détails. Heureusement les infirmiers ont fait du bon boulot. Ca commence à passer un peu. » Oui, quand il pensait à autre chose et surtout lorsqu’il ne bougeait pas le visage. « Fais attention quand se sera ton tour. Je sais pas ce qu’ils attendent vraiment de nous mais fais attention. En même temps, je sais pas comment ils peuvent nous obliger à dénoncer quelqu’un. Moi j’ai donné des infos, je voyais même des trucs que je suis sûr qu’elle voyait même pas. Mais j’aurais dû faire comme les autres peut-être, donner un nom au bout d’un moment même si c’était pas la vraie personne. J’aurais eu peut-être un mort sur la conscience mais j’aurais été tranquille. » Il se tut. Il avait fini et son visage commençait sérieusement à lui faire mal. « Donc voilà, maintenant, j’ai deux belles cicatrices. Je pourrais plus faire la carrière de top modèle dont je rêvais. » Il avait dit ça sur le ton de la blague en soulevant son T-shirt pour montrer la première qui était bien plus impressionnante. Cette phrase lui permettait de faire retomber un peu la pression et l’atmosphère un peu pesante après son explication. Mais elle ne l’empêcher pas de se poser des questions. Beaucoup de questions sur les mangemorts et sur ses choix.


Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



personal informations



Une vengeance sur le feu ► sixtewen Empty
MessageSujet: Re: Une vengeance sur le feu ► sixtewen   Une vengeance sur le feu ► sixtewen Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Une vengeance sur le feu ► sixtewen

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
D i s s e n d i u m :: DRAGEES SURPRISES DE BERTIE CROCHUE :: RP-