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 Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner, je veux seulement oublier. {Vanity&Cyliane}

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MessageSujet: Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner, je veux seulement oublier. {Vanity&Cyliane}   Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner, je veux seulement oublier. {Vanity&Cyliane} EmptyLun 3 Sep - 22:14




    Vanity&Cyliane
    .
    .

    Pourquoi les coquelicots sont-ils rouges ?

    Parce que le sang a trop coulé ...

    Non mais ils étaient déjà rouges avant alors ... pourquoi sont-ils si fragiles ?

    Parce qu'ils l'ont toujours été ...


    Le vent souffle, le sang coule le long de son bras, les cheveux volent tout comme les fleurs fragiles qui s'envolent à tire d'aile à peine quelques mètres plus loin. Ce lieu était-il une exception en matière de survie ? Il lui inspirait bon nombre d'émotions contradictoires comme la paix intérieure inspirée par la douce caresse du vent caressant son visage et ses épaules nues, l'agacement procuré par cet endroit bien trop différent du reste du monde; comment pouvait-il rester aussi ... neutre ? Tout comme cet arbre d'ailleurs ... Pourquoi tout semblait si resplendissant au centre de cette serre ? De ses yeux clairs et fatigués, Cyliane contemplait l'horizon, adossée à cet arbre, scrutant le champs de coquelicots en plissant les paupières comme aveuglée par tant de couleur. La vie ici était tellement morose que s'imprégner de la force d'un nouveau territoire semblait parfois nécessaire pour l'équilibre mental de la petite qui s'était entaillée le bras en trébuchant sur l'une des nombreuses racines de l'arbre. Entre son pouce et son index, le long desquels coulaient des gouttes de sang, roulait la tige d'une de ces fleurs qui l'intriguaient tant et tant de questions germaient en même temps à son esprit, des questions sans aucun intérêt, seulement présentes pour l'occuper. Beaucoup de "pourquoi" et peu de "parce que" ...


    Les iris grisâtres s'abaissent. Le bras s'élève, le coquelicot s'écrase au sol sans un bruit. Les lèvres se pincent.


    Les gouttes de sang sont-elles de la même nature que les gouttes de pluie ?


    La main vient rejoindre l'autre dans les airs. Les doigts se posent le long de l'entaille sur l'avant-bras et peignent le reste de la peau encore immaculée. Des formes se dessinent sur l'épiderme devant ses yeux écarquillés tandis qu'un rire nerveux sort d'entre ses lèvres qui se desserrent. La fascination anime son visage pâle aux traits tirés, signe d'une fatigue apparente, véritable fléau attaquant également son organisme en manque de sommeil.
    Le poing se ferme, le sang continu à couler de plus belle le long de son membre émacié sous cette soudaine pression musculaire. La douleur n'était plus perceptible depuis belle lurette, les blessures lui paraissaient dérisoire en comparaison de la peine qu'elle s'infligeait. Bien qu'elle évite de parler de ses parents, elle ne pouvait cependant pas s'empêcher de penser à eux, leurs conseils, leur sourire ... leur gaieté ...


    Rouge ... Tout est trop rouge !


    Ses jambes se contractent, se plient et la font se redresser alors que son sang se met à bouillir dans ses veines. Son pied nu écrase la fleur recouverte de sang qu'elle tenait entre ses doigts.


    Ne ressentant pas l'envie de bouger, Cyliane reste là, assise au milieu des fleurs qui murmurent son nom à son oreille. Ses yeux s'ouvrent, puis se ferment mécaniquement. Ses paupières se font lourdes, bien trop lourdes ... Si lourdes que bientôt, elle ne peut plus les ouvrir, la fatigue l'emporte. Un râle s'échappe d'entre ses lèvres. Elle revient à la raison. La paume de ses mains et ses doigts se referment sur une terre meuble, fraîche qu'elle empoigne vivement comme si elle cherchait à sentir le monde qui l'entoure. De la terre plein les mains, se mêlant au sang de sa blessure désormais fermée par un sort, sa tête se redresse et scrute les environs, à la recherche d'une issue de secours. Il lui fallait sortir, où quelqu'un allait arriver... Ses yeux se posèrent sur l'arbre.


    Levant les bras au ciel, elle se dresse de nouveau sur ses jambes. Son existence se résumait à une chute de laquelle elle se relevait à chaque fois. Trouverait-elle un jour un gouffre à la hauteur de ses attentes ? Un gouffre sans fond dans lequel elle se jetterait à corps perdu pour planer jusqu'à ce que son cerveau se déconnecte... Son uniforme bleu lui arrivant à la mi-cuisse était aussi propre que ses bras et jambes oscillant à présent entre le marron et le rouge contrastant vivement avec la blondeur de ses cheveux impeccables, retombant le long de ses épaules. Cyliane était un véritable tableau. Son visage arborait des traces de boue lui donnant un air guerrier renforcé par l'écarquillement de ses prunelles desquelles on pouvait lire la crainte. Avançant à pas comptés vers l'arbre, elle laissait l'air passer, entrer par ses narines et ressortir par sa bouche.


    "Si un mangemort me voit comme ça... Je suis mal."
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MessageSujet: Re: Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner, je veux seulement oublier. {Vanity&Cyliane}   Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner, je veux seulement oublier. {Vanity&Cyliane} EmptyMer 12 Sep - 5:07


Cycy & Vava




[color=dodgerblue]On était déjà en avril. Vanity ferma les yeux et se remémora tout ce qu’elle avait vécu durant cette première année. Elle avait rencontré beaucoup de gens, apprécié un bon nombre d’entre eux, avait fait une superbe soirée pyjama avec les copines de gryffondor, avait été en cours, s’était battu plus d’une fois avec Misha. Bref, c’était vraiment une très bonne année qui n’était pas encore finie, loin de là. Il restait encore un grand nombre de personne à rencontrer et à aimer. Vanity en était sûre. Mais pour l’instant le mois d’avril annonçait les retours des beaux jours, et même si ce mois est plutôt frileux, jamais la demoiselle n’oublie d’enfiler son petit gilet afin de courir dans le parc. Plus tard une légende sera inventé et on dira que tous les mois d’avril on entendait le doux rire d’une demoiselle s’élever dans les bois, mais pour l’instant on se concentrera sur Vanity.

La première année enfilait son écharpe tout en courant vers la salle commune, hier en fin d’après-midi elle avait vu un sublime arbre à l’orée de la forêt avec quelques bourgeons, elle avait hâte d’aller voir s’ils avaient éclot. « Ehhp jolie demoiselle, ou cours-tu comme ça avec un entrain pareil ? » Sans même se retenir Vanity reconnu la voix de sa chère amie, Zofia Vladmirova. Elle lui courut dans les bras pour lui faire un bisou avant de répliquer. « J’ai vu un arbre trop trop beau et j’ai bien envie d’aller voir ses fleurs, tu veux venir ? On pourra demander à … mince comment il s’appelle ton ami photographe là ? Il fait des photos trop belle ça pourrait être cool. » La septième année lui sourit tendrement mais fini par lui dire de courir aller voir l’arbre pendant qu’elle restait au chaud du feu. « Comme tu veux mais tu rates quelque chose Zof ! » Et dans un grand éclat de rire la jeune fille quitta la salle commune. Puis elle descendit les nombreux escaliers qui la séparaient avec le hall d’entrée pour enfin arriver dans le parc. Elle fut heureuse d’avoir pensé à son écharpe et elle courut jusqu’à l’arbre. Même si la jeune fille avait un très bon sens de l’orientation, il n’empêchait qu’elle avait oublié de noter précisément l’endroit où l’arbre se trouvait, mais peu importait à la première année, car elle pouvait s’émerveiller de toute chose tant qu’elles étaient belles. Ainsi après trois fleurs, quatre trèfles, une pelouse bien tondue et les chants des oiseaux, la jeune fille se dit qu’il était temps de rentrer surtout qu’il n’y avait personne dehors avec qui s’amuser.

Pour changer elle décida de faire un tour par les serres, elle aimait bien la botanique, les plantes la passionnaient seulement elle n’était qu’en première année et on n’étudie pas des choses ultra intéressantes. Elle poussa délicatement la porte de la serre numéro cinq, celle interdite aux élèves mais la demoiselle Cyreil était une grande rebelle dans l’âme. Cependant même la courageuse et téméraire gryffondor qu’elle était recula bien vite devant l’effroyable bête carnivore qui l’attendait. Il s’en était fallu d’un cheveu pour qu’elle se fasse bouffer, heureusement qu’elle été rapide et minuscule. Elle rigola une fois derrière la porte mais pas trop fort, elle préférait éviter de se faire prendre au mauvais endroit au mauvais moment. Lorsqu’on est une Cyreil à gryffondor, on ne s’arrête cependant pas dès le premier ennui venu, au contraire. Et avec assurance elle continua sa fouille des serres. Rien de bien passionnant, les serres n’étaient préparées que pour les cours des élèves le reste du temps les plantes dormaient ou n’étaient pas jolies. Sauf qu’en poussa la porte de la serre suivante, Vanity sentit l’excitation gazouiller dans son ventre. Comme si son corps pouvait deviner qu’il y avait quelque chose d’intéressant dans cette pièce-là. Quelque chose … ou quelqu’un. La jeune fille ne mit pas énormément de temps à remarquer l’autre fillette. Elle la connaissait de nom parce qu’elle était bien curieuse et qu’elles partageaient des cours en commun, mais c’était tout. Cyliane quelque chose, elle ne savait pas personnellement qui elle était.

Sans faire de bruit, la petite gryffondor continua à regarder l’autre personne qui, sans qu’elle ne s’y attende, avait tendu la main pour grimper à l’arbre. Les yeux de Vanity s’ouvrirent grand et plein de surprises mais aussi d’envie. Elle aussi était un peu une casse-cou et elle adorait grimper aux arbres et autre. Elle aimait tester et s’amuser alors cette jeune fille lui plaisait déjà. En regardant de plus près, Vanity remarqua que la demoiselle portait un uniforme bleu … enfin presque plus marron que bleu mais la couleur initiale était le bleu, cela se voyait tout de même. Pleine de boue, la demoiselle n’en perdait pas son envie de grimper toujours plus haut. Vanity sourit de plus belle et commença à s’approcher. « Si un mangemort me … » Cette phrase était sortie à voix-haute, comme si elle était à l’intention de la gryffondor et Vanity ne pu s’empêcher de rigoler doucement.

Cependant la première année n’allait pas rester dans son coin alors qu’elle mourrait d’envie de connaître les raisons de la présence de la serdaigle. Elle s’approcha et lui répondit. « C’est vrai que si Kensington te voit comme ça, t’es collée jusqu’à la fin de l’année, peut être même l’année prochaine aussi. Tess par contre elle est sympa, elle ne donne pas des punitions trop cruelles. Han, si tu croises mêmes de préfets tu peux être foutue, je suis sûre que la Cayrel te ferait une punition aussi insupportable qu’elle. William, il m’fait peur mais il est plutôt cool avec les élèves pas méchant, et comme je ne sais pas si tu l’es ou non… AHH par contre Eros est ADORABLE. Enfin je crois que c’est que avec moi, les gens ont peur de lui, mais c’est parce qu’ils le connaissent pas je pense. » Elle stoppa le flot de parole durant une demi-seconde avant de se rendre compte qu’elle avait oublié quelque chose d’important. « Mais en fait je parle un peu trop je crois, on me l’a jamais dit mais je m’en doute. Bref, je m’appelle Vanity, j’suis en première année comme toi si je ne m’abuse, je t’ai déjà vue en potion je crois bien. Et toi tu es Cyliane mais c’est tout ce que je sais de plus sur toi. » Elle faillit tendre la main comme les grandes personnes, mais elle choisit de rire et de demander à la jeune fille. « Je peux grimper avec toi ? J’avais jamais vu cet arbre avant. Enfin je crois pas, je passe pas trop de temps dans les serres, je préfère aller voir le parc généralement… » et avec un grand sourire, elle n’attendit pas la réponse de la demoiselle et s’agrippa à son tour sur une branche. Déjà de la boue lui collait aux mains et quelques bouts d’écorces tombaient à terre. Elle s’installa confortablement sur une branche et quand ce fut fait, elle se retourna vers Cyliane qui n’avait pas beaucoup bougé.

« En fait, pourquoi tu viens ici ? Je veux dire c’est cool et tout, moi j’aime trop voir les serres vides avec plein de plantes trop mignonnes et parfois plus méchante mais toi, qu’est-ce que tu aimes dans ce lieu ? » Cette fois, Vanity s’était réellement tut et elle était prête à écouter tout ce que la jeune serdaigle avait à lui dire. Penchée à ses lèvres, elle attendait une explication.

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