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 Coeur à coeur, laissons Avril en pleurs ~ Japril.

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MessageSujet: Coeur à coeur, laissons Avril en pleurs ~ Japril.   Coeur à coeur, laissons Avril en pleurs ~ Japril. EmptyDim 14 Oct - 4:41


Coeur à coeur, laissons Avril en pleurs ~ Japril

APRIL is the cruellest month, breeding
Lilacs out of the dead land, mixing
Memory and desire, stirring
Dull roots with spring rain. ~ T.S.Elliot


Une branche craqua sous son pied – alerte, il dégaina sa baguette, la serrant fort entre ses mains, prêt à lancer un sort. James Potter risquait beaucoup sur ce coup, beaucoup trop même. Seule la certitude que même un échec serait un succès lui donnait le courage suffisant pour s’enfoncer encore plus profondément dans la Forêt Interdite. Très peu de gens le savait, mais la forêt avait une faille à son autre extrémité – aucun mûr, aucune protection : il était libre d’entrer et de sortir, pour peu qu’on veuille risquer sa vie si loin de l’école. Non, ici il n’y avait plus de lumière, plus de professeur, plus de sortilège de protection – la Forêt était telle qu’elle aurait toujours due l’être selon le jeune homme – libre et sauvage. Il trébucha légèrement, se rattrapa à un arbre et, regardant par méfiance tout autour, continua son chemin. Il aurait pu lancer un Lumos pour s’éclairer un peu le chemin, certes, mais il savait que c’était encore plus dangereux. De tous les cours particuliers, déguisés en heures de retenues, avec le professeur Alterman, il a retenu trois choses essentielles : Seul le tiers de la Forêt Interdite est protégé par des sortilèges, La lumière irrite les créatures magique, Tout le monde ignore les deux premières. Si la jeune femme ne s’en rendait probablement pas compte, elle avait été la plus grande aide de James lorsqu’il était encore à Poudlard – en lui apprenant à connaitre la Forêt Interdite, c’est la clef de l’école qu’elle lui a donné. Il soupira légèrement, souri et continua son chemin, essayant de se frayer un passage à travers les arbres qui semblaient lutter contre lui de toutes leurs forces, cherchant à se débarrasser de l’intrus qui était une menace à leur liberté. C’était une impression qui ne trompait pas – si la forêt semblait absolument normal en entrant du côté moldu, elle épaississait à vu d’œil. Il ne fallut pas vingt minutes de marche pour être plonger dans l’obscurité la plus totale et, plus le temps passait, plus il se rendait compte d’à quel point cette forêt était l’inverse du monde normal. Plus la nuit tombait, plus il faisait clair, si bien qu’au bout d’une heure dans la forêt, alors que dix heures du soir s’approchait, il voyait presque tout. Dans une semaine, il y aurait la pleine lune, heureusement pour lui que ce n’était pas aujourd’hui. Devoir craindre les loups-garous en plus de tout ce qui pouvait déjà se terrer dans cette forêt n’était vraiment pas sur sa liste de priorité – il avait bien choisi sa date. Aucun sortilège de modification de voix ou d’apparence – les créatures les sentaient et se méfiaient particulièrement. Habillé comme un moldu, les habits déchirés ça et là par la Forêt, il essayait de se fondre dans la masse, d’appartenir corps et âme à la Forêt. Ce n’était pas lui l’ennemi contre lequel il fallait lutter. Il entendit des coups de sabots, se colla à un arbre, fermant les yeux. Il sentait la sueur perler sur son front, son souffle court et saccadé agitant encore plus son cœur. S’il n’était pas l’ennemi juré des Centaures, il ne pouvait que s’imaginer qu’il n’était pas le bienvenu dans cette partie là de la Forêt – l’histoire était bien claire, ces créatures étaient sincèrement persuadées d’être les propriétaires de la forêt. Si au début de ses cours particuliers il ne savait se résoudre à accepter une telle idée entièrement, il comprit bien vite avec le temps : les centaures étaient les seules créatures magiques que la Forêt Interdite semblait réellement apprécier. Autant les autres créatures, telles les Acromentules, devaient s’adapter à la Forêt, apprendre à vivre comme elle les laissait faire, les Centaures n’ont jamais eu ce souci – à croire même que c’est à eux que l’étendue s’adaptait. A ton jamais vu un Centaure se prendre les racines d’un arbre ? Non. Le sol tremblait de moins en moins sous ses pieds, ils étaient visiblement partis. Essuyant son front, il ne pu empêcher une grimace de douleur – en se collant brutalement à l’arbre, il avait écorché son pull et son avant-bras par la même occasion. Il jura, pointa sa baguette et se soigna systématiquement – quelques rares acquis de son stage. L’odeur du sang risquait d’attirer bien pire que des Centaures.

Deux heures, peut-être un peu plus qu’il est parti de chez lui. James commençait à sentir une légère panique l’envahir – et s’il s’était trompé de chemin, s’il tournait en rond ? S’il ne se trompait pas, d’ici quelques minutes il devrait... Il s’arrêta net, figé – il était arrivé à destination. Le cœur de la Forêt Interdite, aussi appelé la Forêt Maudite. Une forêt dans une forêt, l’aboutissement artistique de l’œuvre de la nature. Le fin fleuve qui l’entourait semblait briller de mille feux sous les rayons lunaires, éclairait les arbres qui semblaient tellement... Normaux. La légère clairière isolant le cœur du corps marquait un contraste très intense : à cet endroit précis, la Forêt Interdite semblait morte. Aucune créature magique, aucun arbre qui n’irait lutter ou se défendre – rien. Il savait qu’à partir de ce point, ce n’était qu’une question de minutes avant d’arriver dans la partie protégée de la forêt. C’était probablement le meilleur repère qu’il pouvait avoir, il n’irait pas plus loin. Une sensation de malaise désagréable l’envahit. Ce cœur, le professeur Alterman lui en avait parlé – aurait-il un jour soupçonné pouvoir tirer tellement de connaissances utiles d’une mangemorte ? Les rares gens connaissant son existence s’en tenait le plus loin possible, elle y comprit. « Il y a une Manticore dans ce cœur. » Des mots qu’il n’oublierait jamais. Combien même c’était la une rumeur, et elle avait insisté dessus, il ne pouvait que trop bien s’imaginer le petit coin calme comme le lieu de vie d’une des créatures les plus dangereuses du monde sorcier. L’idée même était parfaite, si comme il le pensait la Forêt était douée de sa vie, de sa propre capacité à se défendre et à forcer les créatures à s’adapter à elle, alors ce cœur justifiait tout. Elle était incapable de lutter contre une créature d’une telle puissance, s’était rendue et avait abandonné une partie de sa chaire, devenue le contraire exacte de ce qu’elle était : attirante. S’il ignorait la rumeur, il serait rentré, aurait cherché : c’est ce petit coin tellement chaleureux en apparence qui faisait grandir la sensation de mal-être en lui : ses pieds et son corps entier voulait quitter la noirceur des arbres qui l’entourait et se plonger dans le petit lieu. Non. Il secoua la tête. La tentation était probablement une partie du jeu, c’était tellement logique... Pourtant, quoi de plus étonnant que de parler de logique quand, en étant un fugitif recherché par le Ministère entier, on s’approche de Poudlard de si près ? Selon lui, l’école était au monde magique ce que la Forêt Maudite à la Forêt Interdite : un cœur semblant inerte alors que tous les maigres vaisseaux y étaient reliés, silencieux. Oui, Poudlard le tentait, il rêvait de cette école et y était attiré tel un insecte qui volait vers la lumière, oubliant qu’il se brûlera s’il s’approche de trop près. Il soupira légèrement, dirigeant son regard vers l’école – au moins le pensait-il. Vu l’heure, tous ses cousins devraient déjà être couché, où sur le point de s’endormir. Ils étaient des chiens attachés à leur grande niche, nourri et loger, là où il était devenu un animal sauvage. C’était au prix de sacrifice qu’il est arrivé ici, et il savait qu’il devrait encore en faire s’il voulait réussir. S’il ne se l’avouait que très rarement, sa famille lui manquait énormément. Il aurait aimé être capable de donner un signe de vie, de se manifester, mais c’était trop risqué actuellement. L’avantage majoritaire était que, depuis qu’il avait fuit, tout le monde s’attendait à le voir débarquer à Azkaban avec une armée de sorciers pour libérer son père, donc la sécurité était renforcée à cet endroit, laissant paraitre de nouvelles failles dans le système. La semaine dernière, il s’était rendu à Pré-Au-Lard, il n’eut aucun problème, armé de ses deux misérables sortilèges et restant loin des rues principales. Une effervescence nouvelle se faisait sentir dans le monde sorcier et elle ne lui était que profitable.

Il entendit une branche craqué, sorti immédiatement de ses pensées, dégaina sa baguette et la pointa vers la source du bruit. Il était resté immobile en pensant, aussi il était certain que ce n’était pas lui, de plus fuir n’aurait servit à rien : s’il avait été suivi, son unique entrée aurait put être trouvée et condamnée, le laissant à nouveau sans plan. Si c’était là une créature magique, il saurait s’en sortir sans dégâts. Si c’était un autre sorcier, que duel s’en suive : il avait trop risqué depuis presque un an pour abandonner maintenant. Il ne fallut pas une minute pour que le professeur Alterman arrive dans la clairière. Elle devait être occupée à faire quelque chose d’autre car sa baguette n’était pas dégainée. Elle était là à le fixer avec ses yeux de mangemorte, la bouche entre-ouverte. Pétrifie-la ! Stupéfie-la ! Immobilise-la ! Il était incapable d’écouter la petite voix qui essayait de le raisonner dans sa tête. La fatigue qui le gagnait progressivement s’évapora et, sur le point de lancer son sort, il vacilla, la baguette de bois quittant sa main et tombant sur le sol. Il était définitivement idiot d’être venu jusqu’ici : elle le capturerait et irait le donner au mage noir, ou alors aurait-elle la sympathie de le tuer ? Il resta immobile, son regard de pierre fixant la jeune femme, la toisant avec amertume. S’il devait mourir, probablement qu’elle lui réservait un bien meilleur sort que son maître – ce ne serait peut-être pas trop douloureux. Au final, durant tous les cours particuliers, il avait appris à la connaitre un peu : il savait qu’elle aimait vraiment les animaux, combien même elle les torturait parfois en cours, et les animaux l’appréciaient aussi. Tous les mangemorts sont-ils mauvais ? Probablement, mais même dans le plus grand des maux, il y a une hiérarchie. Elle était différente, peut-être un peu plus indulgente dans le fond – il essayait sincèrement de se convaincre. C’était ici qu’il s’achevait, qu’il irait probablement mourir. Douce ironie quand on pense que celle qui l’a trouvé là où il ne devrait pas être était celle qui lui a montré comment venir. Et si tout cela n’avait été qu’un piège ? S’il avait mal calculé son coup ? Si tout avait été prévu ? Il commença à plier délicatement ses jambes, évitant de regarder la jeune femme. Il voulait lutter, il tenait à la vie et encore plus à ce qu’il voulait achever, l’histoire de son père. S’il devait mourir maintenant, son seul regret serait probablement d’avoir été tellement secret – il n’y aurait personne pour reprendre la filiation de ce qu’il souhaitait. Il frôla sa baguette de sa main, l’attira avec le bout du doigt et l’empoigna ferment, refaisant face à la mangemorte. Le tout a peut-être duré quelques secondes, mais il était là, le visage légèrement relevé, prétentieux. Si elle espérait vraiment l’avoir sans lutter, elle pouvait se foutre le doigt dans l’œil. Un instant, l’idée de la tuer germa dans son esprit, il l’effaça aussitôt. Mangemort ou pas, ce n’était pas à lui de décidé de la sentence. La guerre pouvait être la guerre, tuer était contre tous ses principes – une hésitation qui fut sa deuxième erreur : il sentit sa baguette s’envolée sous le sortilège de la jeune femme et tomber de l’autre côté du fleuve, en plein dans la zone prohibée.

Son cœur cessa de battre une fraction de seconde, la panique emporta l’air sûr de lui qu’il affichait il y a quelques instants encore. Il voulait blâmer la fatigue, accuser la longue marche, mais il en était incapable. Il savait que ce ne serait pas un énorme mensonge de le dire, mais non, il ne se mentirait pas. S'il devait partir, autant partir en tout honnêteté : il avait appris à apprécier la jeune professeure pendant ces heures de retenues, admettant qu'elle était différente de ce qu'elle affichait contre toute logique - à quel point pouvait il se tromper ? Un frisson désagréable lui traverse le dos - il n'allait pas tarder à le savoir.

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MessageSujet: Re: Coeur à coeur, laissons Avril en pleurs ~ Japril.   Coeur à coeur, laissons Avril en pleurs ~ Japril. EmptySam 20 Oct - 5:12




This light was my forlorn hope
I must gain it..

James & April } Pourquoi les choses ne peuvent pas être simples, pourquoi ne peut-on pas juste, vivre. Naître, apprendre, profiter, aimer, détester, pleurer, renaître, vivre de nouveau et enfin mourir. Pourquoi doit-on toujours traverser le chaos, la peine, la souffrance, le meurtre le sang, le manque, la solitude, doit-on souffrir pour être heureux ? Peut être bien après tout si nous ne connaissons pas la perte d’un être cher, nous ne savons pas qu’il était si cher à nos cœur, si nous ne perdons pas la vie, nous ne savons pas à quel point elle était précieuse. Au final notre plus grand combat n’est pas face aux autres mais face à soit même. Nous voulons ce que nous ne pouvons pas avoir, on ne se réjouit pas des choses qu’on a, on les dénigre jusqu'à ce que nous les perdions et là seulement, on prend conscience de leur valeur. L’espoir est quelque chose qui nous fait vivre mais aussi nous tue lentement, comme du poison insinué dans nos veines dès la naissance. Nous espérons encore et encore des choses qui n’arriveront jamais, des choses que le regret viendra ensevelir pour nous pourrir le cœur et l’esprit. On espère chaque jour un peu plus fort, peut être que ça fonctionnera si on y pense plus fort, alors qu’en réalité, ça nous tue juste un peu plus vite. J’ai arrêté d’espérer depuis longtemps, je marche au pas avec un but bien précis mais l’espoir ne fait plus partit de mes objectifs. A quoi bon, l’espoir n’a jamais rien amené de bon, ce n’est qu’un sentiment. C’est immatériel, ce n’est pas espérer ou prier qui nous apportera quelque chose, peut être juste l’illusion du bonheur mais c’est tout. Mais il y a encore des fous pour croire, pour espérer, pour prier. Des fous qui finiront par se rendre compte que tout ça, n’aura servit à rien…

April soupira en sortant du bureau du Directeur, ce taré devenait sénile en plus d’être complètement abrutit il n’y avait pas d’autres explications. Elle se sentait épuisé, vidée comme chaque fois qu’elle passait le pas de cette porte. Elle savait qu’elle risquait de ne jamais en sortir, il suffisait qu’elle faille, juste un peu pour qu’il réalise qui elle est, et ce serait finit pour elle. Mais une fois de plus elle avait réussi, elle était restée parfaitement calme, avait fait le vide dans ses pensées et l’avait simplement écouté donné ses instructions. En revanche elle a bien faillit y rester en contestant ses ordres mais en même temps elle n’avait pas pu rester dans le silence. Ce qu’il lui demandait était complètement inconscient et de l’ordre de la folie. S’il voulait le faire, grand bien lui fasse mais qu’il ne l’embarque pas là dedans bon sang. Mais au final elle avait été obligé d’accepté, on ne refuse pas un ordre de Voldemort, même s’il vous demande de vous jetez dans la gueule du loup, on accepte et on prie, pas forcement dans cet ordre là. April avait donc accepté et maintenant elle avait envie de vomir, elle savait qu’elle n’y arriverait jamais c’était un fait, elle restait humaine après tout, la plus grande force mentale et magique ne peut parfois pas palier certains handicap comme l’humanité. Mais elle n’avait pas vraiment le choix. La jeune femme se décolla de la porte et finit par descendre les escaliers, ses jambes étaient en coton et tremblaient à chacun de ses pas, son cœur battait la chamade et elle pouvait sentir de la sueur froide couler le long de son dos. Elle avait beau se persuader qu’elle n’avait pas peur, son corps parlait pour elle en cet instant et elle détestait ça. Après tout à bien y réfléchir, si elle devait mourir, elle préférait comme ça que de la main de Voldemort ou pire d’un de ses larbins. Au moins là elle allait mourir en faisant quelque chose qu’elle aime même si c’était du suicide pur et dur. La jolie brune finit par sortir du château et se rendit directement dans son bureau pour relire deux trois petites choses importantes. Même si elle connaissait ses livres par cœur, c’était toujours rassurant de jeter un coup d’œil histoire d’être parfaitement sûr. April n’y apprit rien de nouveau et ses lectures ne firent que renforcer l’idée que ça allait être massacre, enfin pour elle surtout. Elle ne comprenait pas pourquoi le Lord l’envoyait faire ça. Enfin si vu qu’il lui avait expliqué, il avait au moins eut cette décence avant de l’envoyer en chair à canon mais franchement, ce n’est pas parce qu’elle est professeur de soins aux créatures que ça fait d’elle une personne immunisée contre les créatures dangereuses, loin de là même. En général c’est elle qui prend les premiers coups, les coups de griffes, les morsures et j’en passe avant de pouvoir présenter l’animal aux élèves, elle est une sorte de cobaye en quelque sortes. Le pauvre Ted ne doit plus compter le nombre de fois où April est arrivée dans son infirmerie dans un état plus que lamentable à cause d’une nouvelle bestiole à étudier. La théorie, les bouquins c’est bien, mais la pratique c’est autre chose. Non mais franchement, capturer une créature mythique comme la Manticore c’est n’importe quoi ! Qui veut de ça ! Cette créature même si par le plus grand des miracles elle arrive d’une à la trouver, oui parce que c’est une légende, personne ne l’a jamais vu, ou en tout cas personne ne l’a jamais vu et est revenu vivant ensuite pour en parler, et que en plus si Merlin lui vient en aide et qu’elle arrive à la capturer alors quoi ? Voldemort veut en faire quoi, on ne peut pas dresser une créature de cette envergure, c’est tout simplement impossible. D’ailleurs c’est mot pour mot ce qu’elle lui avait dit avant qu’il ne lui plante sa baguette dans la jugulaire en menaçant de la tuer si elle ne faisait pas ce pourquoi elle était née soit le servir. Et la voilà maintenant à relire des notes qu’elle connaît par cœur, les pouvoirs de la Manticore et blablabla, elle connaissait ça par cœur alors autant en finir de suite.

Excédée, April attrapa sa baguette et sortit de son bureau pour se diriger vers la forêt interdite. Elle aurait au moins voulu dire au revoir aux rares personnes qu’elle appréciait et même un peu plus pour certaines mais elle ne l’admettra sans doute jamais. Même maintenant qu’elle avait qu’elle ne sortirait pas de cette forêt, elle ne l’admettra pas. L’amour c’est pour les faibles point barre. La jolie brune s’enfonça dans l’obscurité de la forêt sans ciller, marchant tout droit sans même chercher son chemin. Elle connaissait cet endroit mieux que sa poche, et encore dans sa poche il y avait toujours des trucs dont elle ne connaissait pas la provenance comme des vieux bonbons ou des mouchoirs mais bref. Cet endroit était pour elle aussi clair et limpide qu’il ne pouvait être obscur et sinueux pour les inconscients qui s’y promènent seuls et en général n’en revienne pas vivant. Elle n’avait pas peur non plus des bestioles qu’elle pouvait y croiser, les centaures l’a respectaient même s’ils n’appréciaient pas trop qu’elle vienne comme ça « chez eux ». Mais ils ne lui faisaient rien, de toute façon ils avaient trop peur des représailles. Si Voldemort avait accepté qu’ils restent c’était justement pour qu’ils surveillent la forêt et ne fasse pas de zèle, à la première revendication, ils seraient tous exterminé donc ils ne feront certainement aucun mal à un mangemort comme April. Pour le reste comme les araignées géantes ou autre, la jeune femme ne pouvait pas dire qu’elle en était fan, elle avait toujours eut du mal avec les insectes en général alors une araignée géante c’était un peu beaucoup, les huit pattes crochues et poilues la dérangeaient un peu mais bon, elle ne lui ferait rien non plus. Et puis elle n’avait pas peur, elle connaissait à peu près toutes les espèces de créatures différentes de cette forêt, et y comprit le moyen de les tuer. Sauf une. La Manticore. Son souvenir arracha un frisson à la brune qui déglutit en continuant d’avancer, elle espérait que ça n’allait pas être trop douloureux quand même. Plus elle avançait et plus elle pouvait distinguer au loin l’endroit qu’elle cherchait, l’endroit où elle allait surement mourir. Une petite clairière qui dénotait avec le reste de la forêt lugubre. Comme si cette endroit était enchanté ou un truc du genre. Elle attirait l’œil mais aussi l’esprit. On avait envie d’y aller, ça semblait apaisant comme endroit et tellement irréel. Le repère de la Manticore. April soupira et s’arrêta un moment à la lisière de la clairière. Si elle voulait avoir une chance de voir la bête et de la capturer, elle devait avancer près du fleuve mais elle avait peur, non en fait elle était terrorisée parce qu’elle savait que la moindre erreur lui serait fatale et même sans ça, elle avait peut de chance de s’en sortir indemne, elle aura bien de la chance si elle revient en vie d’ici. La jeune femme prit une grande inspiration et s’apprêta à avancer quand une présence plus loin la fit tourner la tête et là le temps se figea pendant quelques instants. Jamais elle n’aurait cru ça possible. Elle s’attendait à voir une créature, au mieux un simple mangemort ou un centaure, au pire la Manticore elle-même mais jamais elle n’aurait cru se retrouver face à…Potter. April ne bougea pas et lui non plus, ils étaient chacun d’un côté de la clairière et a part traverser ou faire le tour ils n’avaient pas beaucoup de choix, sachant que faire le tour voudrait dire perdre de vue la personne. Mais Potter avait été son meilleur et donc il savait que traverser la clairière était dangereux. Comme elle, il ne semblait pas savoir comme réagir, après tout April était toujours à ses yeux une partisante fidèle de Voldemort et donc chargée de le ramener si elle le trouvait. La jeune femme regretta de ne pas lui avoir dit la vérité, mais elle aurait pensé qu’avec tout ce qu’elle lui a apprit il aurait comprit par lui-même. Elle jouait gros sur ce coup, mais si elle avait prit tout ces risques depuis sa naissance c’était pour lui, pour avoir une chance qu’un jour quelqu’un se dresse devant le Lord et lui explose sa face de serpent. April n’osa pas bouger mais quand elle le vit esquisser un mouvement avec sa baguette elle fut obligée de le désarmer. Elle ne pouvait pas prendre le risque qu’il l’a tue ou autre simplement parce qu’il ne sait pas encore qui elle est. Le bruit qu’elle entendit non loin lui confirma que sa baguette avait atterrit dans une partie de la clairière mais elle s’en fichait. Elle ne cessait de fixer Potter qui maintenant était à genoux près à attendre la mort. Lui aussi semblait avoir perdu tout espoir de gagner cette guerre et au vus de ses vêtements et de sa barbe de plusieurs jours il devait cavaler depuis longtemps, depuis quand n’avait-il pas mangé, bu ou même s’était lavé ? Alterman abaissa lentement a baguette qui depuis tout ce temps était pointée sur James. Elle n’avait pas peur de lui, déjà parce qu’il n’avait plus de baguette mais aussi parce qu’il représentait l’espoir qu’elle avait perdu, elle était prête à mourir pour lui et sa cause s’il le fallait mais pas aussi bêtement que maintenant. Ce moment sembla durer une éternité. James a genoux par terre la dévisageant la tête haute mais son regard trahissait sa fatigue. Il était épuisé et visiblement presque soulagé qu’elle le tue, elle connaissait ce regard par cœur pour avoir déjà eut le même. Cette sensation que tout va s’arrêter, enfin.

La jeune femme ne réfléchit plus et avança dans la clairière. Elle ne pensait plus à la Manticore, à cette créature qui pouvait surgir et la tuer d’un mouvement de queue, elle ne pensait pas qu’un mangemort pourrait l’avoir suivit et regarde toute la scène, elle ne pensait pas que James l’a voyait toujours comme un monstre et qu’il pourrait lui prendre sa baguette pour la tuer avec. Elle pensait juste que la seule petite étincelle d’espoir qui lui restait jusqu'à maintenant était en train de disparaître avec le regard de Potter et qu’elle refusait de la perdre. April s’avança donc rapidement dans la clairière son regard ancré dans celui de James. Il devait surement être en train de penser qu’elle venait le tuer à mains nue ou autres. Elle traversa le côté du fleuve ne regardant pas autour d’elle et rejoignit Potter de l’autre côté en quelques secondes, puis sans prévenir et sans que personne n’aurait pu deviner ça un jour, April Alterman se laissa tomber à genoux devant le grand James Potter et le prit dans ses bras. Comme ça, sans plus, comme une personne qui console une autre, qui l’a protège, l’a rassure et tente de lui redonner un peu de chaleur humaine. Qui lui fait comprendre qu’il n’est pas seul dans cette guette et qu’elle était prête à tout pour l’aider à faire tomber Voldemort et ses sbires. Et surtout qu’elle est de son côté, qu’elle l’a toujours été. Se fichant de savoir s’il allait la repousser ou non, elle le garda contre elle un moment, posant sa joue sur le haut de son crâne en fermant les yeux. « Tu m’as manqué James » L'espoir des hommes, c'est leur raison de vivre et de mourir, James est devenu le sien.




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