SUJET MINI INTRIGUE

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Le professeur Blake se retrouve à surveiller les heures de colles, étant de mauvaise humeur, il décide de faire passer sa rage sur les élèves en les gardant deux heures de plus. Certains décident de trouver un moyen de filer en douce pendant que d'autres sont contre, un combat silencieux animé fait alors rage dans la salle de retenue.

Je ne veux pas entendre un gargouillement de ventre.

C'était trop NUL ce que lui avait fait le directeur. Un coup pire que foireux même, voir entièrement fumeux. Bon, il était véridique que William l'avait un peu cherché en lui répondant et lui riant au nez... MAIS QUAND MEME ! Il savait pertinemment bien que William détestait surveiller les heures de colle, et qu'il s'arrangeait toujours pour passer à la trappe. Sauf que, apparemment, le directeur de Poudlard avait décidé d'apliquer les nouvelles règles strictes du château aux professeurs également. Du coup, le prof de métamorphose se retrouva enfermé, dès les fin des cours, avec quelques élèves, dans la salle de retenue (sans fenêtres en plus, histoire de pas pouvoir rêvasser). Il s'installa avec mauvaise humeur et force de grognements et soufflements exaspérés. Fermant la porte à clé, comme on lui avait dit, il rangea la dite clé dans sa poche. Puis il s'adonna à venir à bout de la pile de copies qu'il devait corriger (des première année, le plus chiant à corriger en plus), sans prêter un seul instant attention aux élèves, ce qui n'était pas trop son habitude. Mais le directeur et son coup infâme lui revenaient toujours en tête, donc il lui était absolument impossible de redevenir le prof sympa, cool et relax de d'habitude. Pour l'instant. Mais les copies très mal écrites qui récoltaient au fur et à mesure du temps des notes de plus en plus basses n'étaient pas pour arranger son humeur.
La retenue des trois élèves devait durer deux heures, jusqu'au dîner en fait. Pendant ces deux heures, il n'y eu pas d'autres bruit que les grognements furieux du prof et le crissement de sa plume. Il ne fit pas attention aux trois pauvres collés.
Continuant de corriger mécaniquement, Will ne fit pas attention à l'heure. De toute façon, il avait oublié sa montre. Les deux heures passées depuis une demi-heure, un des élèves (il lui semblait que c'était la fille) se racla la gorge. Will leva les yeux, et examina pour la première fois les victimes. Pàlina McLeod, une Gryffondor un peu bizarre mais qu'il appréciait beaucoup de par son originalité. Matthew McAdams, un Serpentard discret et timide, qu'il ne connaissait pas bien. Et Alister Rivera Drew, un Serdaigle, que pareil, il ne connaissait que de vue. Il y avait toujours des élèves, comme ça, qui passaient à la trape. Tant mieux pour eux, parfois. William les regarda longuement, Pàlina et son regard défiant, les deux autres plus humbles. « Il est quelle heure ? » demanda-t-il à la rousse. « L'heure de sortir. » répliqua-t-elle. D'ordinaire, Will passait ses colères et ses sautes d'humeur à Pàlina, parce qu'il la trouvait intéressante, belle, intelligente, bref, c'était son élève préférée entre d'autres élèves préférés. Mais là, il avait eu une mauvaise journée, il n'avait pas fumé depuis le midi, ça commençait à lui manquer, l'énervement n'arrangeait pas, et la sobriété non plus. Parce que quand il avait bu, il était non pas violent mais très sympa. Trop, presque.
Du coup, tous ces facteurs influencèrent sur la réaction de Blake. En mal. « De sortir, voyez vous cela ? Eh bah, ma belle, figure toi que non. » Les trois le regardèrent avec étonnement. Ah bah oui, ça fait drôle quand le prof cool et sympa se change en prof dur et cruel. Mais ça, il s'en fichait, en fait, il n'en avait même pas conscience, d'être injuste. « Je vous garde encore. Comme ça, vous recommencerez pas. Et puis de toute façon j'ai pas fini mon paquet de copies. Et en plus de ça, vous avez rien fait ces deux dernières heures. Donc voilà, je n'ai QUE des bonnes raisons de vous garder. Et je ne veux pas entendre un gargouillement de ventre. » dit il avec un sérieux inébranlable, retenant son ventre à lui de gargouiller. La mauvaise humeur de lui réussissait jamais, il était même cruel avec lui-même. Et pour une fois, il était méchant. Que penserait Oli de lui ? Qu'il était drôle, peut-être. Pff, ces amis.

Spoiler:

Le coude sur la table, la tête appuyée sur la main, Matthew s’ennuyait. Il avait le regard fixé sur l’horloge et il avait hâte que la retenue se termine. Deux heures, c’était très long et il n’avait rien fait. Heureusement, c’était bientôt terminé. Autour de lui, deux autres élèves : un Serdaigle d’un an plus jeune et une Gryffondor d’un an plus vieille. Il ne les connaissait pas. Il n’avait aucun lien avec eux. Alors il ne leur avait pas parlé pendant ces deux heures. Matthew s’était contenté d’attendre, la tête sur sa main, changeant de bras de temps en temps pour ne pas avoir mal. Il s’ennuyait à mort et il ne le cachait pas. Comment Matthew s’était-il retrouvé en colle ? Tout avait commencé en cours de potions. Matthew n’avait jamais été doué en potions et le professeur semblait avoir quelque chose contre lui. C’était à cause de ses origines presque moldues, il le sentait. Alors il ne pouvait rien y changer. Matthew était une catastrophe naturelle en potions quand il n’était pas concentré et c’était ce qui lui avait valu la retenue. Le professeur Yaxley lui avait répété trois fois la quantité à ne pas dépasser et il l’avait fait, par erreur. Naturellement, le professeur s’était énervé et lui avait mit deux heures de retenue. La fille, prenant son courage à deux mains, se racla la gorge pour annoncer au professeur qu’il était déjà l’heure.. depuis une demi-heure. « Il est quelle heure ? » dit le professeur Blake, chargé de les surveiller. Il n’avait pas l’air de très bonne humeur alors que d’habitude, c’était un professeur super cool. Aujourd’hui, ce n’était pas le jour de chance de Matthew. Le Serpentard savait très bien l’heure qu’il était puisqu’il suivait le temps, secondes par secondes, depuis deux heures. Matthew tourna alors le regard vers lui, il s’adressait à la Gryffondor, pas à lui. Par conséquent, il ne dit rien. « L'heure de sortir. » répondit la jeune fille. Matthew était tout à fait d’accord avec elle. Il se réveilla un peu et prit son sac, près à se lever. Il était content que la retenue soit enfin terminée. La délivrance n’était pas loin.

« De sortir, voyez vous cela ? Eh bah, ma belle, figure toi que non. » Eh ? Matthew fronça les sourcils, ne comprenant pas où le professeur Blake voulait en venir. Ils avaient tous les trois fait les deux heures qu’ils devaient faire. C’était une blague, c’était obligé. « Je vous garde encore. Comme ça, vous recommencerez pas. Et puis de toute façon j'ai pas fini mon paquet de copies. Et en plus de ça, vous avez rien fait ces deux dernières heures. Donc voilà, je n'ai QUE des bonnes raisons de vous garder. Et je ne veux pas entendre un gargouillement de ventre. » Matthew resta étonné un instant. L’injustice envahissait la pièce. Il reposa son sac au sol, une moue mécontente sur le visage. Il était l’heure de manger, ils avaient faim. Enfin lui en tout cas, il avait faim. Justement, à ce moment là, le ventre de Matthew émit un gros gargouillement que personne n’avait du rater. Alors il prit la parole, pour sa défense. « Mais professeur, c’est injuste ! » Matthew avait faim, il voulait aller manger. Tout ça à cause du professeur Yaxley qui l’avait collé pour une simple erreur dans sa potion. Devant le regard du professeur Blake, Matthew se fit à nouveau tout petit. Il n’était pas comme les autres Serpentards, pas du genre à se ramener et à jouer les durs. Combien de temps le professeur allait-il les garder ? Maintenant, le professeur Blake descendait dans son estime. Rares étaient les professeurs qu’il appréciait, pourtant. Matthew jeta un regard vers ses deux camarades.

Spoiler:

Pàlina en avait marre d’attendre assise sur cette chaise très peu confortable dans cette salle où elle n’avait rien à faire. La rousse s’était retrouvée collée parce qu’elle avait "malencontreusement" mit le feu à la robe de sorcier d’un de ses camarades – qui l’avait tout de même bien cherché vu les propos qu’il avait osé proférer. Mais apparemment la notion de justice n’était pas la même pour la rouquine et pour le corps enseignant, aussi s’était-elle vu attribué quatre heures de colle dont les deux premières étaient en train de se terminer. La jeune fille regardait l’heure passer et ce silence la rendait dingue, surtout qu’elle avait passé une très mauvaise journée et que sa seule envie était d’aller se coucher le plus tôt possible. Aussi, quand le professeur Blake – qui au passage semblait bien l’apprécier malgré ses sautes d’humeur – lui demanda l’heure qu’il était, c’est tout naturellement qu’elle répondit. « L'heure de sortir. » Cependant elle ne s’attendait certainement pas à ce que son professeur réagisse comme il le fit. « De sortir, voyez vous cela ? Eh bah, ma belle, figure toi que non. » Pàlina haussa un sourcil pour marquer son étonnement – chose très insolente pour la jeune fille – et attendit la suite de l’histoire, tout en sachant très bien ce qui allait se passer. « Je vous garde encore. Comme ça, vous recommencerez pas. Et puis de toute façon j'ai pas fini mon paquet de copies. Et en plus de ça, vous avez rien fait ces deux dernières heures. Donc voilà, je n'ai QUE des bonnes raisons de vous garder. Et je ne veux pas entendre un gargouillement de ventre. » Ah bah parce que maintenant on était obligé de s’occuper en heure de colle, c’était nouveau. L’attitude de son professeur ne rendit pas Pàlina de meilleure humeur loin de là. Lui qui était d’habitude pourtant assez sympa se révélait être franchement chiant pour le coup. La jeune rouge jeta un coup d’œil aux deux autres élèves qu’elle ne connaissait pas mais qui l’accompagnait dans son calvaire : un Serpentard qu’elle avait déjà croisé qui devait être en sixième année et un Serdaigle qui devait être un peu plus jeune. Elle entendit le vert répondre quelque chose au professeur mais ce ne fut rien comparé à la réaction du jeune Serdaigle : ce dernier se leva et tout en se dirigeant vers la porte déblatéra des propos que même elle ne se serait pas permise. Puis voyant que la porte était close – pour un Serdaigle il réfléchissait pas beaucoup – il reporta son attention vers le professeur et exigea qu’il lui donne la clé avec un air résolu.

En quelques secondes la rousse réagit au quart de tour, ne faisant pas attention au troisième élève qui ne semblait pas sûr de ce qu’il fallait faire. Bon d’accord la réaction du professeur était vraiment injuste et puérile, mais ce n’était pas une raison pour que tout ça finisse en bain de sang. La jeune fille se leva donc et se dirigea vers le bureau à son tour. « Bon écoutes … toi. On est tous dans la même galère et ça m’étonnerait que ce soit avec des menaces qu’on va réussir à sortir d’ici alors baisse le son » dit-elle tout en essayant de baisser la main du jeune bleu. Puis elle se tourna vers l’enseignant, sa main toujours sur celle du Serdaigle. « Bon écoutez, on a tous passé une sale journée et j’ai vraiment envie de sortir d’ici donc si vous pouviez ouvrir la porte ce serait bien pour tout le monde non ? » Elle lui lança en prime un regarde qui voulait dire qu’elle avait vraiment envie de sortir et que si il n’acceptait pas elle passerait du côté du Serdaigle contre Blake. Elle voulait juste éviter cette éventualité parce que Blake restait un de ses professeurs préférés malgré ça. Elle n'avait pas l'habitude de manquer de respect à un de ses professeurs, mais il ne fallai quand même pas trop la chauffer, professeur ou pas professeur.

La jeune fille se rappela qu’une quatrième personne était aussi dans la salle et se tourna vers le Serpentard qui n’avait pas bougé de sa place. Pour un vert il ne la ramenait pas beaucoup, c’était étonnant. « Hey toi tu veux pas nous rejoindre ? T’as peut-être un mot à ajouter non ? » Elle espérait aussi que le vert n’était pas de la même trempe que le Serdaigle parce qu’elle n’avait pas vraiment envie que ça finisse en bagarre générale … Vraiment pas envie. Mais vu les états d’énervement et de fatigue de chacun ça n’allait pas être facile de calmer le jeu – même elle ne tiendrait pas longtemps.

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Matthew n’était apparemment pas le seul à trouver tout ça injuste. L’autre jeune homme de la pièce fit sentir sa présence et son indignation. « Avec tout le respect que je vous dois, Professeur Blake, j’ai dans mes valoches, six heures de colle généreusement offerte par Sturridge donc.. il est sept heures, j’ai la dalle et encore une tonne de boulot pour les cours alors je vais y aller. Si ça ne vous plait pas, z’avez qu’à me rallonger un peu la liste des heures. Je suis plus au chiffre près. » Euh.. il était fou, lui. Il demandait carrément au professeur de rallonger ces heures. Matthew ignorait qu’il était là depuis si longtemps, le pauvre, il devait vraiment avoir fait quelque chose à Sturridge. La dernière fois qu’il avait croisé Sturridge, ce dernier l’avait enfermé dans un placard avec Cassiopée Cayrel. Ce surveillant était vraiment dérangé. Le Serdaigle se dirigea vers la porte et essaya de l’ouvrir. Il avait vraiment du cran, ou alors il était complètement idiot. « Donnez-moi la clef ou je vous démonte la porte jusqu'à en faire du petit bois. » Menace contre professeur, c’était sûr, il était idiot. Enfin, c’était plutôt la porte qu’il menaçait. Le professeur Blake n’avait pas l’air vraiment menacé. « Vas y je t'en prie. » répondit-il avec calme. « Mais sache que ce ne sont pas de simples heures de colle que tu risques. » Matthew était assez d’accord. Lui était toujours tranquillement assis sur sa chaise à observer la scène, il n’était pas assez bête pour se rebeller contre le professeur. D’ailleurs, il avait généralement assez d’ennuis pour éviter de s’en créer d’autres quand il le pouvait. « Bon écoutes.. toi. On est tous dans la même galère et ça m’étonnerait que ce soit avec des menaces qu’on va réussir à sortir d’ici alors baisse le son. » dit la Gryffondor en s’approchant du bureau. Elle baissa alors le bras menaçant du Serdaigle. C’était une bonne idée. « Bon écoutez, on a tous passé une sale journée et j’ai vraiment envie de sortir d’ici donc si vous pouviez ouvrir la porte ce serait bien pour tout le monde non ? » demanda-t-elle ensuite à Blake. Ce n’était peut-être pas le ton le plus adéquat pour obtenir quelque chose. Matthew émit un soupir.

« Hey toi tu veux pas nous rejoindre ? T’as peut-être un mot à ajouter non ? » Le Serpentard mit quelques secondes avant de réaliser que la Gryffondor était en train de s’adresser à lui. Il avait plutôt l’habitude d’être invisible. « Non. » répondit-il catégoriquement et simplement. « Bon écoutez, tous les trois. Je sais que vous avez faim, que vous avez du travail, que vous voulez aller rejoindre vos amis puis votre lit dans votre salle commune, mais j'ai décidé de vous garder encore un peu alors je ne changerais pas d'avis. Ce n'est pas la peine de m'en vouloir, ayez de la rancune envers le directeur, c'est lui qui m'a obligé à vous surveiller. Et quand à ton projet de détruire la porte, Alister, tu peux toujours essayer tu n'y arriveras pas. Elle a été ensorcelée spécialement pour que toute tentative de destruction ou autre ne fonctionne pas. » Ils étaient donc coincés. Les deux autres élèves retournèrent s’asseoir et Matthew continua à accuser le coup et à s’ennuyer. Bien sûr qu’ils maudissaient tous mentalement Voldemort à ce moment là. D’un seul coup, le corps du professeur se mit à voler dans les airs. Matthew fit un bond d’un mètre en faisant reculer sa chaise tellement il fut surpris. « Qu’est-ce qu’il se passe ?! » dit-il de surprise. Lui qui avait grandi parmi les moldus n’avait pas vraiment le réflexe de penser immédiatement à un sortilège. Le professeur se retrouva alors suspendu au lustre, sans baguette. Matthew tourna la tête vers la Gryffondor et la vit, baguette en main, bras en l’air. Saisissant l’opportunité, Matthew alla vérifier lui-même que la porte était toujours verrouillée. Il ne voulait pas être mit dans le même panier que ces deux là et aurait été chercher de l’aide. « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Toi, fais le redescendre. C’est un professeur. On va être collé pour le reste de notre vie ! » Il s’adressait à la Gryffondor. Matthew n’avait pas tord, ils auraient des problèmes. Il tourna les yeux vers le Serdaigle, cherchant un appui. « T’es pas d’accord ? » lui demanda-t-il. Matthew aurait bien sorti sa baguette, mais il était nul en sorts, il aurait empiré la situation. En attendant, la situation ne devait pas être très drôle pour le pauvre professeur Blake. « Ce n’est pas le meilleur moyen pour sortir.. » ajouta le Serpentard, soudain plus sérieux et plus peureux d’avoir des problèmes. Le courage et lui, ça faisait deux.

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Apparemment le Serpentard n’avait pas envie de les aider et le Serdaigle lui parlait mal. Bon il faut avouer qu’elle l’avait cherché mais il ne devait pas non plus la provoquer outre mesure. « T’as vraiment les fils qui se touchent, toi. Il faut arrêter de fumer l’herbe qui fait rire.» La jeune fille haussa un sourcil et le regarda aller se rassoir. Le prof ne voulait pas les laisser sortir, et elle savait bien que c’était peine perdue de discuter avec lui. Elle finit par retourner s’assoir comme les autres, ruminant ses idées noires. Elle avait sorti sa baguette et la faisait tourner entre ses doigts. Lorsqu’elle leva les yeux, elle s’aperçut que le prof avait disparu. Puis en étant plus attentive, elle vit qu’il était accroché au plafond, et que sa propre baguette était pointée sur lui. Elle n’eut pas le temps de comprendre sa gaffe lorsqu’elle entendit les réactions de ses camarades de colle. « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Toi, fais le redescendre. C’est un professeur. On va être collé pour le reste de notre vie ! » Le vert et argent commençait vraiment à lui taper sur le système, toujours à avoir peur de tout et de n’importe quoi. Elle n’avait pas fait exprès de lancer ce sort, elle avait sans doute prononcé la formule sans s’en rendre compte mais il était évident que les deux autres n’allaient pas la croire. Et son professeur encore moins. C’était bien sa veine de se retrouver dans une situation pareille, comme si la journée n’avait pas été assez pourrie comme ça. Elle entendit à peine la discussion entre les deux garçons et ne prêta guère plus d’attention au Serdaigle qui s’était emparé des clés pour tenter d’ouvrir la porte. Elle avait vraiment l’esprit focalisé sur ce qu’elle venait de faire et se demandait comment le professeur allait réagir après un coup pareil. Mais bon, ce qui était fait était fait, et elle n’était pas du genre à se morfondre. Elle se leva donc précipitamment, et s’approcha du bureau au moment où le bleu disait « Je te préviens, Mac Truc que si tu tentes n’importe quoi pour aider Blake quand Pàlina l’aura fait descendre, je m’arrangerais personnellement pour que ta lignée s’éteigne.» Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune fille en voyant qu’au moins ils étaient deux contre un. Décidément ce vert n’allait pas se faire que des alliés aujourd’hui.

« Professeur je suis vraiment désolée, je l’ai pas fait exprès » C’est sûr qu’il n’allait pas la croire, mais mieux valait-il essayer. Tous pensaient qu’elle était complètement folle, alors autant en profiter. Mais de là à le faire redescendre, elle hésitait vraiment. Elle jugea le pour et le contre quelques secondes puis se décida : elle pointa sa baguette sur son professeur et prononça le contre-sort. Blake atterrit sur le sol en douceur, mais l’air un peu énervé – ou soulagé, elle ne saurait le dire. La jeune fille s’éloigna le plus possible du professeur, qui n’avait pourtant pas de baguette. Elle crut quand même bon de le garder en joue, au cas-où. « Je suis vraiment désolée, mais là j’ai vraiment envie de sortir maintenant, et je n’ai plus envie de jouer. Alors soit on sort tous, soit je n’hésite pas à réitérer l’expérience » Elle savait bien que son comportement n’allait pas lui apporter que des félicitations, mais c’était maintenant trop tard pour reculer alors autant jouer le jeu à fond. Elle pivota légèrement vers sa droite, gardant toujours un œil sur le professeur, et s’adressa au Serdaigle. « Hey toi … euh Alistair c’est ça ? T’arrive à trouver quelle foutue clé ouvre cette porte ? » Elle espérait vraiment qu’il trouve quelle clé pouvait les sortir de cet enfer. Puis elle se tourna vers le Serpentard à son tour. « Et toi, arrête de t’inquiéter pour tes heures de colle. Il me semble que tu n’as rien fait alors détend-toi, c’est pas toi qui auras des ennuis » Vraiment, elle était tombée avec les meilleurs alliés jamais imaginé … « Sérieusement professeur, j’ai pas voulu en arriver là mais ça devient grotesque, laissez nous sortir, tout le monde sera plus content une fois dehors »

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« P.TAIN PAR LA BARBE DE MERLIN ET LE CALECON DE MON ARRIERE GRAND PERE PITIE Qui a fait ça !? » dit le professeur, désespéré. Matthew leva les mains l’air de dire qu’il n’avait rien à voir avec cette histoire, il était tout aussi surpris que lui. Finalement, le professeur trouva la coupable, c’était la Gryffondor. Matthew ne comprenait pas vraiment pourquoi elle avait fait ça. « PÀLINA. Je te croyais pas capable de ça ! » dit-il alors. Ah, c’était comme ça qu’elle s’appelait. A présent, Matthew s’en souvenait. Il n’aimait pas la tournure que la situation prenait. Alors il chercha un peu de soutien du côté du Serdaigle. Malheureusement pour Matthew, il n’avait pas l’air plus raisonné que l’autre. Tu parles d’un Serdaigle. « Pas spécialement. Je suis déjà collé la moitié du temps.. » Matthew haussa un sourcil. Un Serdaigle collé la moitié du temps, ça devait être assez rare. Même lui, qu’on aimait pas beaucoup, ne se retrouvait jamais aussi souvent en colle. Il préféra se taire et ne rien dire. « Mac Donald ou je ne sais pas quoi, maintenant tu fermes ton bec ou c’est moi qui te fais taire c’est compris ? » dit l’autre débile. Matthew leva à nouveau un sourcil. Pour qui ce mec se prenait-il ? Il n’avait pas à parler comme ça à Matthew. Ils auraient des affaires à régler un peu plus tard. Pour le moment, Matthew n’avait qu’une envie, sortir de là avant de se jeter sur le Serdaigle et de lui envoyer un de ses poings. « Fais le redescendre. Il n’a pas sa baguette. Mac Machin, saisie sa baguette. Comme ça, on ne prend pas de risque. Ne l’abime pas trop quand tu le décolle de son plafond. J’ai des examens cette année, je tiens à avoir encore quelques cours. » dit l’autre qui commençait à lui taper sur les nerfs. « Eh, calme-toi. J’ai pas d’ordres à recevoir de toi. » dit le Serpentard. Matthew n’avait pas l’intention de lui obéir, il ne prendrait pas la baguette du professeur. « Je te préviens, Mac Truc que si tu tentes n’importe quoi pour aider Blake quand.. Pálina l’aura fait descendre , je m’arrangerais personnellement pour que ta lignée s’éteigne. » lui dit-il. Décidément, il avait vraiment quelque chose contre lui alors qu’il ne lui avait rien fait. Matthew avait l’habitude de se faire mal traiter pour aucune raison, il préféra ne rien dire. Il n’avait pas l’intention d’aider le professeur, mais il n’avait pas non plus l’intention d’aider le Serdaigle et la Gryffondor. Le Serpentard croisa les bras.

« Professeur je suis vraiment désolée, je l’ai pas fait exprès. » s’excusa la Gryffondor. « Non mais c'est pas grave Pálina. Si tu me fais redescendre. Sinon ça va devenir grave. » répondit le professeur. Et il avait raison. Heureusement, la jeune fille revint à la raison et le fit redescendre. « Merci infiniment. Euh.. Maintenant tu peux ranger ta bagu.. » Matthew tourna la tête vers Pálina, baguette à la main, air menaçant sur son doux visage. « Je suis vraiment désolée, mais là j’ai vraiment envie de sortir maintenant, et je n’ai plus envie de jouer. Alors soit on sort tous, soit je n’hésite pas à réitérer l’expérience. » Matthew soupira. Ces deux là voulaient vraiment se faire renvoyer. Il espérait que le professeur voit qu’il n’avait rien à voir avec tout ça. « Ah. Ok. Bah allez y, alors, sortez. » Pálina se tourna vers le Serdaigle. « Hey toi.. euh Alister c’est ça ? T’arrive à trouver quelle foutue clé ouvre cette porte ? » Il cherchait à nouveau dans le bureau. « Dans le double fond Alister. » l’aida le professeur, bien trop gentil, ou peureux ? Matthew observa tout ça de loin. « Et toi, arrête de t’inquiéter pour tes heures de colle. Il me semble que tu n’as rien fait alors détend-toi, c’est pas toi qui auras des ennuis. » Il mit deux minutes à se reconnaître. Il ne pensait pas que la Gryffondor s’adressait à lui. « J’y compte bien. » répondit sèchement Matthew. Après cette histoire, il ne voulait plus jamais se retrouver dans la même pièce que ces deux là. « Sérieusement professeur, j’ai pas voulu en arriver là mais ça devient grotesque, laissez nous sortir, tout le monde sera plus content une fois dehors. » Après s’être jeté sur les clés, le professeur ouvrit la porte, comme pressé de s’échapper. « Bon appétiiiiiiiiit ! » dit-il alors aux élèves. Matthew se tourna vers les deux. « Toi, tu me parles encore comme tu m’as parlé et je te défigure. Toi, t’es vraiment bête d’avoir fait ça à un professeur, j’espère que t’auras des ennuis. » Sur ce, Matthew s’éloigna, sur les nerfs.

Pàlina savait se montrer persuasive et le professeur ne pu qu'accepter sa défaite : les élèves étaient beaucoup plus fou et machiavéliques qu'il n'avait pu le croire. Se montrer idiot et gentil était peut être une meilleure idée après tout.

Un à un les élèves quittèrent la pièce pour aller manger, après tout c'était peut être mieux comme cela, chacun chez soit et les hippopotames seront bien gardés ! Bref, tous à tables et une victoire pour les élèves !

► FIN DE LA MI, merci à tous d’avoir participé !

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