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 DEMYAN&RHÎM X Le dégueuli de mot... (terminé)

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MessageSujet: DEMYAN&RHÎM X Le dégueuli de mot... (terminé)   DEMYAN&RHÎM X Le dégueuli de mot... (terminé) EmptyDim 3 Juin - 4:00

Il y a des jours comme ça, où rien ne va, où rien ne semble être tel qu’on l’avait espérer. Ta gueule, ne me parle pas. SOMBRE CON. Les orbes de Khôl se soulèvent vers le ciel. Il ne dit mot. Il se contente de la regarder, sachant pertinemment qu’il ne pourra pas la calmer. Il sait ce qu’il lui faut, mais son tempérament lui interdit d’hurler sur Rhîm pour lui faire entendre raison. Elle s’agace, elle s’emporte, elle s’agite, elle se contient difficilement, menaçant d'exploser à chaque seconde qui s'écoule. Elle serait capable de détruire l’entièreté de la pièce s’il venait à tenter quoi que ce soit. Son sang palpite furieusement dans ses veines, se rependant ainsi dans tout son cœur. Son cœur loupe un battement. Sa colère l’empêche de respirer correctement. Khôl croise les bras contre son torse, il toise sa cousine. Il voudrait pouvoir comprendre la rage qui s’est emparé d’elle, mais il sait qu’il n’y a aucune explication. C’est un jour sans. Un jour où Rhîm a l’impression que les Dieux lui tournent le dos. Un jour où le poids du monde pèse sur ses frêles épaules. Pour certaines filles, les jours sans se caractérise par l’irrésistible envie de ne pas sortir du lit, de se lamenter sur leur triste sort en avalant des cuillères de pâte à tartinée au chocolat et en versant des torrents de larmes. Mais Rhîm n’est pas ce genre de fille, non, elle tourne un rond, cloitrer entre les murs du château, comme une bête sauvage enfermé entre les barreaux de sa prison. Rhîm passe les mains dans ses cheveux, les rejetant en arrière. Il inspire profondément, laissant l’air gonfler ses poumons. Ses paupières se referment, quelques secondes seulement. Elle cherche un calme qu’elle ne trouvera pas. Elle a besoin d’extériorisé cette rage, mais pas contre lui, pas contre l’objet de ses désirs les plus profonds. Elle voudrait s’éloigner de lui, pour pouvoir exploser librement, pour ne pas avoir à céder à cette passion et ce désir qui lui ronge le corps et l’âme. Mais elle ne se résout pas à le quitter. Pareil à des aimants, elle s’en approche pour s’en éloigner brutalement, sans jamais le toucher, sans jamais céder. Si nous sommes réellement choisis par les Dieux, pourquoi nous infligent-ils cela ? HEIN ? C’est peut-être une façon de nous mettre à l’épreuve. Elle laisse échapper un rire jaune, sans saveur. Ses mains se logent contre ses hanches. Elle lui tourne le dos. Silencieuse. Elle a retrouvé un calme apparent. Les secondes passent, sans qu’aucun d’eux ne brisent le silence dans lequel ils se sont réfugiés, comme pour éviter le pire. On s’voit tout à l’heure, d’accord ? Elle ne le regarde pas. Elle ne se retourne pas. Elle soupire. Elle trouve le courage de partir, de s’éloigner de lui. Ca lui fend le cœur. Comme transpercée par la lame glacée d’un poignard. Son souffle est court. Ses pas son rapide, fluide. Elle remonte les escaliers, retournant se terrer dans sa salle commune. Elle souffle le mot de passe et s’impatiente, le tableau ne s’ouvrant pas suffisamment rapidement à son goût. Maudite vieille Dame, qu'on se débarrasser d'elle si elle est incapable de faire son boulot correctement. La voilà à l’abri, dans l’antre des lions. Mais à l’abri de quoi ? Son regard se glisse rapidement sur les lieux, à la recherche d’une cible sur laquelle se focalisée. La rage bouillonne encore dans ses entrailles, menaçant de s’échapper, d’exploser, de se rependre furieusement sur ceux qui se trouveraient sur son passage. Son orbes chocolat se pose sur la silhouette d'une jeune homme. Et soudain, c'est l'évidence. Comme si les Dieux répondaient à son malaise en lui offrant un échappatoire. Elle est presque soulagée de le trouver là. Elle fonce sur lui, furieuse petite femme qui se laisse contrôlée par des pulsions autant dévastatrice que destructrice. Elle se plante devant lui, sans se soucier le moins du monde qu'il soit occupé. Les morts sortent, elle les dégueule avec une facilité déconcertante, comme si elle ne pouvait plus contenir aucun d'entre eux. On t'as déjà que t'étais un crétin finis!? Putain, non, un enculé!? Tu transpires l'arrogance. Tu me répugnes. Avec ton air de tout savoir mieux que tout le monde, ta certitude de pouvoir blessé les autres si facilement !!! T'es insupportable comme type. Tu me... Argh. Ses mots s'étouffent dans un grognement. Elle se laisse tombé à côté de lui, laissant s frimousse basculer en arrière pour reposer contre le dossier du fauteuil. Ses mains se referment contre un coussin qu'elle a prit en otage. Elle prend une inspiration profonde, avant de soupirer, comme si elle laissait enfin échappé toute les frustrations qui s'était emmagasinée en elle au cours de la journée. La rage était encore là, mais elle était moins contraignante. Malheureusement, sa libération avait un prix et Demyan n'allait certainement pas la laissé s'en tirer aussi facilement. Elle lui lance en regard en coin. Oh c'est bon, qu'est ce que tu regardes? T'as pas une conasse à aller baiser. Et épargne moi le refrain de la vierge frustrée, je le connais par cœur. Elle s'attendait à la répercussion de ses actes. Physique ou verbale. Elle savait que ce serait violent et elle l'acceptait... peut-être parce qu'au fond, c'est exactement ce qu'elle avait chercher à provoquer. Demyan était un adversaire de taille qu'elle n'avait jamais sous-estimé. Il avait les épaules suffisamment large pour encaissé et la répartie suffisante pour lui répondre, pour la remettre à sa place. Elle pourrait extériorisé le reste de cette rage qui grouillait en elle. Elle avait cherché cette confrontation, pire, elle l'attendait avec une certaine impatience. C'était peut-être malsain, mais elle n'en avait rien à foutre, c'était libérateur, c'était... Exactement ce dont elle avait besoin. De la rage, de la haine, de la violence. Un instant de répit, un seul. Allez Vladmirova, balance ce que tu as, elle n'attend que ça. Elle peut encaisser, elle n'a pas cette fragilité à fleur de peau.
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Demyan L. Vladmirov

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MessageSujet: Re: DEMYAN&RHÎM X Le dégueuli de mot... (terminé)   DEMYAN&RHÎM X Le dégueuli de mot... (terminé) EmptySam 16 Juin - 15:21

Finalement, il y avait bien quelque chose que la Biélorussie n'avait pas : la folie des britanniques. A son arrivée à Poudlard, Demyan s'était enthousiasmé vis-à-vis de la situation en se disant qu'il avait un tout nouveau terrain de jeux qui s'offrait à lui. En quelque sorte, c'était assez amusant de débarquer dans un lieu où personne ne vous connaît vraiment. Ou en tout cas, où personne n'a jamais réellement entendu parler de vous et où l'on peut être tout le monde et n'importe qui à la fois, comme le cœur l'en dit. D'accord, il avait ses sœurs jumelles cadettes Zofia et Mirka à l'intérieur de l'établissement, mais il doutait fort qu'elles se soient étalées à présenter leur frère à tous leurs amis. Cela pour la simple et bonne raison que Mirka et lui ne se supportaient même pas en peinture. Et que Zofia le redoutait, ainsi, Demyan se disait que la seconde jumelle n'oserait pas vraiment prononcer son nom à voix haute tous les jours, de peur d'attirer son courroux d'une manière ou d'une autre. Ainsi, il était quasiment un petit nouveau au sein de Poudlard, mais quand même avec une certaine attache, étant donné la présence de ses jumelles au château. Présence qui parfois avait composé un réel avantage. Lorsqu'il croisait une jeune femme quelconque l'abordant parce qu'elle connaissait soit Zofia, soit Mirka qu'elle aimait bien et donc qu'elle était curieuse de connaître son grand frère. Au final, certaines de ces apprentis sorcières finissaient par connaître le dit grand frère probablement plus qu'elle ne l'aurait cru.

Demyan était ce qu'on pouvait facilement qualifier de coureur de jupons. Il aimait charmer, séduire, posséder, puis jeter après usage – ou en tout cas, ne pas garder trop près. C'était assez terrible et peu catholique comme procédé, mais c'était sa manière de jouir de la vie. Et puis, certaines adolescentes s'y faisaient et s'en contentaient sans problèmes. Ainsi, le Gryffondor élargissait son tableau de chasse au fil des semaines. Il avait l'avantage d'avoir un physique assez avantageux selon la gente féminine qui plaisait rapidement, de plus, son caractère faisait en sorte qu'il parvenait à attirer facilement vers lui. En effet, il était plutôt social, taquin, et au final, il agaçait tout en plaisant. Le seul souci, c'était les quelques filles qui pouvaient s'attacher trop à lui. Le problème avec Demyan, c'est qu'il refusait catégoriquement toute relation durable, toute relation sérieuse ou exclusive. Il craignait l'amour et le repoussait de toutes ses forces. Il était hors de question pour le septième année de se mettre en couple ne serait-ce que quelques heures. Il méprisait les gens amoureux, les jugeant faibles, vulnérables, dépendants. Il préférait bien plus être indépendant et pouvoir aller où il voulait lorsqu'il le désirait et ne pas se sentir accroché tel un boulet à quelqu'un d'autre, à un vulgaire humain. Il était très bien en tant qu'un individuel, et selon lui, tout le monde était très bien tout seul. Il ne comprenait pas cette manie de chercher frénétiquement sa « moitié », de se mettre continuellement en « duo », comme si ça les rendait meilleurs, plus forts, plus heureux. C'était pourtant le contraire. Ça les rendait complètement cinglés et si faciles d'atteinte. Ils s'offraient eux-même à la souffrance, ils s'imposaient volontairement de douloureuses chaînes. Demyan ne cautionnait pas et ne prendrait certainement pas part à ce puissant masochisme.

Bien sûr, le jeune Vladmirov pouvait se montrer être quelqu'un de « bien ». Lorsqu'il aimait un individu quelconque, il pouvait être une véritable crème – si l'on appréciait son caractère, bien entendu. Le jeune homme n'était aucunement quelqu'un de faux. Il s'assumait prodigieusement et clamait haut et fort qui il était, refusant tout bonnement de changer n'importe quelle facette de sa personnalité. Il s'aimait tel qu'il était, il resterait ainsi. Sauf pour sa partie lycanthropique, bien entendu, qui demeurait secrète aux yeux de tous les élèves, même des ses cadets, et se définissait souvent comme étant très difficile à vivre pour le biélorusse. Il pouvait être assez gentil, généreux, affectueux. Mais souvent, son plaisir de jouer avec les autres le transformait en un monstre taquin et profiteur, un cauchemar éveillé. Malgré tout, il avait de nombreux amis à Poudlard, pour sa facette avenante, audacieuse et souriante. Demyan aimait s'amuser, il était quelqu'un d'entier, de haut en couleurs. Après quelques semaines à Poudlard, tout le monde savait au moins de réputation qui il était et était invité à des fêtes clandestines pour y imposer un peu de piment. Il était un grand fêtard. Le Gryffondor croquait la vie à pleine dent, il vivait chaque seconde comme la dernière, et aimait l'intensité plus que tout. L'adrénaline, les sensations fortes, composaient sa drogue, son plaisir le plus immense.

La veille, il avait justement été invité à une soirée organisée majoritairement par des Serpentard. Il s'y était rendu et avait retrouvé quelques adolescents de sa connaissance. De nombreuses heures plus tard, il avait terminé dans le lit d'une splendide rousse aux taches de rousseur omniprésentes. Le lendemain matin, autant dire que Demyan était de très bonne humeur et qu'il avait noté un « Maddison Cromwell » sur son tableau de chasse, suivi d'un petit astérisque démontrant qu'elle n'était pas spécialement à oublier, même si le biélorusse ne pensait pas être capable de perdre la mémoire sur cette jeune femme de sitôt. Il pénétra dans la Salle commune des Gryffondor, partit se laver puis s'habiller et redescendit, rejoignant quelques amis Lions. Alors qu'ils se moquaient ouvertement de quelques Serdaigle et riaient fortement, Demyan aperçut une jeune femme de sa connaissance passer l'ouverture voilée par la Grosse Dame puis foncer vers lui, furibonde. Il haussa un sourcil, un sourire amusé accroché aux lèvres. Il quitta son groupe d'amis, préférant ne pas partager la colère de Rhîm et de la savourer seul. « On t'as déjà que t'étais un crétin finis!? Putain, non, un enculé!? Tu transpires l'arrogance. Tu me répugnes. Avec ton air de tout savoir mieux que tout le monde, ta certitude de pouvoir blessé les autres si facilement !!! T'es insupportable comme type. Tu me... Argh. » Demyan eut un léger rire, suivi d'un sourire satisfait, flatté, triomphant. Il appréciait tout particulièrement les caractéristiques que lui attribuait la jeune égyptienne et il fallait avouer que la voir si sortie de ses gonds composait un réel délice. « Bien que j'aime énormément le portrait que tu dresses de ma noble personne, si je te répugne autant pourquoi est-ce que c'est vers moi que tu cours comme ça ? » La Gryffondor se laissa tomber dans le fauteuil à ses pieds, passant sa frustration sur un pauvre coussin innocent. « Toute essoufflée... » « Oh c'est bon, qu'est ce que tu regardes? T'as pas une conasse à aller baiser. Et épargne moi le refrain de la vierge frustrée, je le connais par cœur. » Demyan s'installa sur le bras du fauteuil juste à côté de la tête de son interlocutrice. « C'est toi qui a commencé, chère Rhîm. La preuve que tu ne penses qu'à ça, quand même. Ta fameuse virginité et comment ça te frustre de ne pas pouvoir y goûter. T'y vas jusqu'à me dire d'aller voir ailleurs. Jusqu'à quand, déjà, faut que tu attendes ? Le consentement de tes fameux dieux ? Faudra que tu me préviennes quand ils t'enverront un message, que je rigole un bon coup. Je ne veux surtout pas rater ça, tu comprends. » Il approcha sa bouche de l'oreille de la septième année, y susurrant : « T'es trop facile. » Il se redressa, ajoutant : « Mais c'est pas mal. Très divertissant. Une véritable attraction, même. » Il lui offrit un clin d'œil. « Alors, c'est quel garçon qui t'a tapé dans l'œil pour que tu reviennes dans un état pareil ? Mine de rien, faudra sérieusement que tu songes à avertir tes dieux, parce qu'au final, tu vas devenir complètement zinzin ma pauvre. Ce serait dommage qu'ils te perdent, tout de même, parce qu'ils t'auraient fait attendre trop longtemps. Trop de pression accumulée, trop de frustration emmagasinée, Rhîm Kaygizis a finit siphonnée. » Il prit un air grave, commentant. « Voilà un bien sombre destin. » Son regard vira malicieux. « Tu ne veux toujours pas y remédier, non ? Dommage. Je t'aurais avertie. » Il se laissa glisser du bras du fauteuil, approchant son visage de celui de la septième année. Il posa un doigt sur le cou de la jeune femme, sentant son pouls toujours rapide, trahissant son énervement. « Ou tu peux toujours me dire qui est l'auteur de tout ceci. Peut-être pourrais-je t'aider, qui sait. » Il posa son menton sur le fauteuil, de manière à avoir son regard juste en face des yeux de son interlocutrice. « Un Serdaigle ? Un Poufsouffle ? Un petit jeune ? Un de ton âge ? Quelque chose de moche, peut-être ?  Une sale histoire ? Allez, Rhîm, donne-moi un indice, que je puisse t'accompagner dans ta douce folie en me tordant de rire. »
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MessageSujet: Re: DEMYAN&RHÎM X Le dégueuli de mot... (terminé)   DEMYAN&RHÎM X Le dégueuli de mot... (terminé) EmptyVen 22 Juin - 1:51

Bien que j'aime énormément le portrait que tu dresses de ma noble personne, si je te répugne autant pourquoi est-ce que c'est vers moi que tu cours comme ça. Toute essoufflée... Comment était-il possible d'être aussi arrogant et suffisant? Rhîm roule des yeux, exaspérée. Elle le scrute finalement du coin de l’oeil, les sourcils relevés. Pourquoi venait-elle vers lui? Tss. Parce qu'il lui servait de punching-ball humain. Parce qu'elle savait qu'elle ne pourrait jamais réellement le blesser. Parce qu'il était un adversaire à sa taille. Mais tout cela, elle refusait de le lui avouer. Autant lui dire tout de suite qu'il comptait pour elle... Enfin, qu'il comptait un peu, n’exagérons rien. T'es le seul avec lequel je ne coucherais JAMAIS, même si les Dieux me le demandaient. Elle prenait un soin particulier à appuyer sur le jamais. Un sourire on ne peut plus hypocrite fendit les lèvres de la donzelle alors qu'elle finissait par détourner son regard de lui pour s'enfoncer un peu plus dans le fauteuil. Il s'installa auprès d'elle, sur le bras du canapé sur lequel elle se trouva. Elle regarda vaguement vers lui avant de détourner son regard de lui, un légère moue sur ses lippes. C'est toi qui a commencé, chère Rhîm. La preuve que tu ne penses qu'à ça, quand même. Ta fameuse virginité et comment ça te frustre de ne pas pouvoir y goûter. T'y vas jusqu'à me dire d'aller voir ailleurs. Jusqu'à quand, déjà, faut que tu attendes ? Le consentement de tes fameux dieux ? Faudra que tu me préviennes quand ils t'enverront un message, que je rigole un bon coup. Je ne veux surtout pas rater ça, tu comprends. Comme si elle avait prétendu le contraire. C'était de notoriété publique que la demoiselle était frustrée sexuellement. Mais soit, elle passait se détail, parce qu'il y avait beaucoup plus interpellant dans les propos du jeune Biélorusse. Il se moquait ouvertement des Dieux. C'était à se demander pourquoi il n'avait pas été foudroyé !!! Il ne méritait rien de plus. Rhîm ne supportait pas cette façon qu'il avait de tourner à ridicule les convictions ancestrales qu'elle chérissait de tout son être. La rage qui s'était quelques peu consumé reprenait alors possession de son être. Elle garda le silence, laissant l'insolent poursuivre son monologue. Elle le laissait abattre ses cartes, elle abattrait les siennes plus tard.

T'es trop facile. Facile? La voix de la demoiselle fit écho à celle du jeune homme. Que voulait-il dire par là? Elle était une allumeuse. Elle ne se le cachait pas. Elle n'en avait même pas honte... Mais facile. A moins que cela ne concerne autre chose, mais quoi? Aussi facile à mettre en rogne? Elle était déjà en rogne, il ne pouvait nullement en tirer le mérite. Il se contentait de mettre un peu d'huile sur un feu déjà existant. Mais c'est pas mal. Très divertissant. Une véritable attraction, même. Alors, c'est quel garçon qui t'a tapé dans l'œil pour que tu reviennes dans un état pareil ? Mine de rien, faudra sérieusement que tu songes à avertir tes dieux, parce qu'au final, tu vas devenir complètement zinzin ma pauvre. Ce serait dommage qu'ils te perdent, tout de même, parce qu'ils t'auraient fait attendre trop longtemps. Trop de pression accumulée, trop de frustration emmagasinée, Rhîm Kaygizis a finit siphonnée. Voilà un bien sombre destin. Un garçon? Comment pouvait-il avoir cette certitude? Ça plus que tout autre chose la foutait hors d'elle. Même si l'entendre une fois de plus déblatérer des infamies à l'adresse des Dieux qu'elle vénérait la révulsait, le fait qu'il puisse lire en elle aussi aisément était intolérable. Mais qu'il crève, jamais elle ne vendrait le nom de son cousin. Jamais. A lui encore moins. Il l'utiliserait contre elle. Il l'utiliserait contre Khôl. Non, jamais elle ne laisserait cela arriver. Elle ouvrit la bouche pour enfin lui répondre, mais se retient. Quand Demyan commençait à parler, il était difficile de le faire taire. Hm. Elle le laissait donc dégueuler tout ces mots, qu'elle trouvait chaque fois un peu plus ridicule. Le sexe était important, elle ne le niait pas, mais ce n'était pas le sexe qui régissait ses états d'âme, ce n'est pas l’abstinence qui lui faisait perdre la tête. C'était Khôl. Il ne pourrait jamais le comprendre. Et au fond, elle préférait qu'il croit cela plutôt que la vérité. Tu ne veux toujours pas y remédier, non ? Dommage. Je t'aurais avertie. Elle laissa échapper un rire franc, alors que son regard se tournait vers le jeune homme. Elle planta ses yeux dans les siens, sans ressentir le besoin de les détourner, jamais. Elle ne craignait rien de lui. Céder à la frustration était carrément tentant, mais elle savait pertinemment que cela ne la satisferait pas, tout simplement parce que le sexe n'était pas le coeur du problème. Cela n'aurait pas le moindre sens. Ou tu peux toujours me dire qui est l'auteur de tout ceci. Peut-être pourrais-je t'aider, qui sait. Un Serdaigle ? Un Poufsouffle ? Un petit jeune ? Un de ton âge ? Quelque chose de moche, peut-être ? Une sale histoire ? Allez, Rhîm, donne-moi un indice, que je puisse t'accompagner dans ta douce folie en me tordant de rire

Sa main se souleva pour venir lui tapoter la joue. Dépourvue de douceur, elle s'était construit une moue navrée. Mon pauvre vieux, c'est à se demander qui de nous deux est en train de perdre la tête. Elle finit par sourire, secouant la frimousse à la négative. Ce n'est pas parce que ta vie tourne autour de ton entre jambe que c'est mon cas. Il est vraie qu'elle y pensait beaucoup, mais la preuve, c'est que cette fois-ci, ce n'était pas un problème de cet ordre, quoi que cet imbécile puisse penser. Et cesse donc de t'en prendre aux Dieux... Le problème avec toi, Demyan, c'est que tu ne crois en rien. C'est pas de ta faute, hein, mais t'es incapable de croire en quelques choses que tu ne peux voir, t'es incapable de croire en quoi que ce soit, t'es incapable de croire, parce qu'au fond, je suis certainement que ça t'fous la trouille. Elle ne parlait pas uniquement des Dieux, elle parlait de sentiments, de concepts. C'est triste, tu sais, terriblement triste. Mais on parlait de moi, non? Elle haussa vaguement les épaules, laissant échapper un soupire, lasse d'avoir toujours cette même conversation avec lui. Sa colère s'était amoindrie. Il avait parlé. Il avait trop parlé et elle n'en avait tiré aucune jouissance. Ce n'est pas un problème de garçon, pas plus qu'un problème de sexe. Rhîm était étrangement calme, tranchant complètement avec l'état dans lequel elle était arrivée. Enfin... Tu sers peut-être à quelques choses vu que je me sens mieux. Tu vois, pas besoin de sexe quand on a un conard dans ton genre. Elle laissa échapper un rire et délaissa le coussin sur lequel elle avait voulu passé ses nerfs. Elle réajusta sa position, elle se tourna simplement, posant son coude contre le dossier du fauteuil alors que son regard était proche de celui du jeune homme. Sa voix n'était alors qu'un murmure. Et tu sais quoi? Plus j'te voix, plus j'me dis que j'ai bien fais d'attendre. T'sais, j'aurais pu écarter les cuisses pour un blaireau d'ton genre... Elle souriait à présent. Elle mentait aussi. Franchement, elle aurait certainement pas cracher pour un morceau dans l'genre du Vladmirov... Enfin, dans certaine circonstance peut-être. Il lui était arrivé de le désiré... Quand la colère s'emparait d'elle et qu'il était le seul à porté de main, le seul a pouvoir la faire bouillir et ruminer à ce point.
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Demyan L. Vladmirov

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MessageSujet: Re: DEMYAN&RHÎM X Le dégueuli de mot... (terminé)   DEMYAN&RHÎM X Le dégueuli de mot... (terminé) EmptyVen 6 Juil - 10:34

DEMYAN&RHÎM X Le dégueuli de mot... (terminé) Tumblr_m6gmsbghAd1rr4x4k

« Ou tu peux toujours me dire qui est l'auteur de tout ceci. Peut-être pourrais-je t'aider, qui sait. Un Serdaigle ? Un Poufsouffle ? Un petit jeune ? Un de ton âge ? Quelque chose de moche, peut-être ? Une sale histoire ? Allez, Rhîm, donne-moi un indice, que je puisse t'accompagner dans ta douce folie en me tordant de rire. » Demyan planta son regard sur le visage de son interlocutrice. Il n'était plus à affirmer qu'à ses yeux, Rhîm composait une réelle attraction, une partie de plaisir, un de ses jouets préférés. C'était assez comique car d'une certaine manière, elle était aussi déjantée, aussi imprévisible que lui. Et c'est sans doute cela qui faisait en sorte qu'il s'enthousiasmait à provoquer la jeune égyptienne. Parce qu'il avait cette sensation de jouer constamment avec le feu, qu'il ne tapait pas dans le vide. Il était pire qu'un gosse qui agite les boîtes les plus dangereuses et prend plaisir à s'en recevoir plein à la figure par la suite. Il était téméraire, bien trop impulsif et n'avait aucune once de prudence en lui. Demyan Vladmirov se fichait bien des gens, des conséquences, du monde qui l'entourait même. Tout ce qui l'intéressait, c'était ce qui le faisait vivre, le faisait vibrer, lui procurait des sensations fortes. Le biélorusse voulait constamment s'amuser, vivre les choses à fond, sans répits. Et Rhîm lui apportait sans hésitation aucune cette énergie tant convoitée et recherchée.

Alors que son impatience et son jeu filaient entre ses lèvres, évidentes, l'adolescente souleva légèrement sa main, tapotant sa joue dans un geste détaché comme provocateur. « Mon pauvre vieux, c'est à se demander qui de nous deux est en train de perdre la tête. » La Gryffondor sourit, hochant la tête en signe de dénégation alors que son interlocuteur attendait le reste, impassible, attentif. « Ce n'est pas parce que ta vie tourne autour de ton entre jambe que c'est mon cas. » Un sourire se dessina sur le visage du biélorusse. Quoi qu'il arrivait, Rhîm en arrivait toujours au même point. Jamais Demyan n'avait rencontré une fille qui parvenait toujours à revenir sur le sujet du sexe, quoi qu'il arrive. C'était assez excitant, c'était certain, mais surtout hautement révélateur. « Et cesse donc de t'en prendre aux Dieux... Le problème avec toi, Demyan, c'est que tu ne crois en rien. C'est pas de ta faute, hein, mais t'es incapable de croire en quelques choses que tu ne peux voir, t'es incapable de croire en quoi que ce soit, t'es incapable de croire, parce qu'au fond, je suis certainement que ça t'fous la trouille. » L'apprenti sorcier ne put s'empêcher d'éclater d'un grand rire qui attira même l'attention de quelques élèves environnants au passage. Lui ? La trouille ? Elle était bonne. Manifestement, la jeune Gryffondor l'avait très mal saisi. C'était plutôt décevant d'ailleurs, lui qui s'estimait assez facile à comprendre. Après tout, Demyan n'avait rien d'un garçon profond. Il était inutile de creuser en lui, de chercher quoi que ce soit. Il dévoilait tout, n'avait peur de rien. Il était entier. Mis à part pour son côté lycanthrope, bien entendu. Mais sa personnalité était tellement prenante qu'il faut dire que personne ne se doutait qu'un véritable loup s'était faufilé dans les entrailles du jeune homme. « C'est triste, tu sais, terriblement triste. Mais on parlait de moi, non? » Le jeune homme stoppa son rire. Si c'était si triste, comme elle le disait. Cependant, un sourire narquois et amusé étirait indéniablement ses lippes. « Ce n'est pas un problème de garçon, pas plus qu'un problème de sexe. » Encore le sexe. Demyan haussa un sourcil, intéressé. « Enfin... Tu sers peut-être à quelques choses vu que je me sens mieux. Tu vois, pas besoin de sexe quand on a un conard dans ton genre. » Encore le sexe. Toujours le sexe. Et les compliments à foison, bien entendu. « Et tu sais quoi? Plus j'te voix, plus j'me dis que j'ai bien fais d'attendre. T'sais, j'aurais pu écarter les cuisses pour un blaireau d'ton genre... » Le minois du garçon arborait toujours le même sourire. Finalement l'égyptienne se redressa, le biélorusse l'imitant. Alors qu'elle offrait au coussin qu'elle avait précédemment martyrisé un rôle plus commun, le Gryffondor prit la parole. D'un ton à la fois joueur et faussement réprobateur, il articula : « Mais arrête donc de parler autant de mon « entre-jambe » comme tu le nommes si élégamment. Il t'a encore rien fait, à ce que je sache. Même si je persiste à penser que tu n'attends que ça. » Il se releva, s'installant dans le canapé à côté de Rhîm. « Et tu me fais un bel affront en essayant de me psychanalyser là. » Il pencha sa tête sur le côté, son sourire complètement évanoui, un air étonnement sérieux étirant ses traits. « Tu as tort. Je ne crois pas en rien. Je crois bien en quelque chose. » Il eut un sourire fier, déclarant après un certain suspens, d'une arrogance et prétention sans égale : « Moi. » Il marqua une pause. « Et j'estime que c'est plutôt les gens comme toi qui sont des trouillards. Vous vous cachez derrières vos dieux, vos forces, vos entités X ou Y parce que vous êtes flippés à l'idée d'être livrés à vous-même, d'être royalement insignifiants, d'être rien d'autre que quelques bouts de chair bouffés par les asticots six pieds sous terre quand vous aurez enfin cassé votre pipe. Vous rejetez toute votre vie, toutes vos responsabilités sur votre néant. Soit, faites. Chacun sa façon de vivre et de croire. Mais t'amuses pas à me traiter de trouillard, car tu sais très bien comment je peux retourner ça contre toi. On ne va pas jouer à la poêle qui se moque du chaudron, j'estime qu'on a passé l'âge ou dans tous les cas, tu vas jouer toute seule ou avec quelqu'un d'autre car ça m'ennuiera plus qu'autre chose. » Il s'installa plus confortablement dans son canapé, ajoutant, un sourire amical désormais sur les lèvres. « Mais content de te changer les idées. Comme quoi, j'arrive assez à t'occuper l'esprit pour que tu vires tes tracas. Si je ne suis pas un merveilleux personnage en plus d'un connard. Tu sais quoi, je vais même prendre ça pour un compliment et un remerciement, tiens. » Il sourit, crapuleux. Il se penche légèrement vers Rhîm, glissant à son oreille : « Et c'est les blaireaux dans mon genre qu'on oublie pas, en écartant les cuisses. » Il se releva, désormais debout devant l'étudiante. « Quoi qu'il en soit, si tu es si calme, tu ne m'es plus d'un quelconque d'intérêt. Je vais pas te regarder reprendre tes forces avant d'avoir à essuyer ta prochaine crise. Je laisse le mou aux autres mecs demi-portions. » Il dévisagea des pieds à la tête l'égyptienne, esquivant son départ.
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MessageSujet: Re: DEMYAN&RHÎM X Le dégueuli de mot... (terminé)   DEMYAN&RHÎM X Le dégueuli de mot... (terminé) EmptyVen 6 Juil - 12:14

Mais arrête donc de parler autant de mon « entre-jambe » comme tu le nommes si élégamment. Il t'a encore rien fait, à ce que je sache. Même si je persiste à penser que tu n'attends que ça. Ce garçon était... Insupportable. Quoi qu'elle dise, quoi qu'elle fasse, il trouvait le moyen de l'utiliser contre elle. C'était insupportable. Et pourtant, terriblement amusant. Faut dire que c'est une des raisons pour lesquels elle appréciait le Biélorusse. Oui, elle l'appréciait, mais elle se refusait à lui avouer. Manquerait plus que ça, comme si son ego n'était déjà pas démesuré comme ça. Elle le laissa se poser auprès d'elle, le toisant avec un amusement qu'elle n'essayait même pas de dissimuler. Pourquoi le ferrait-elle? Entre eux, c'était du jeu, du jeu, encore du jeu, toujours plus de jeu. Et tu me fais un bel affront en essayant de me psychanalyser là. Psychanalyser. Non seulement c'était un bien grand mot, mais en plus, ce n'était pas le bon. Elle avait donner l'air de vouloir le comprendre? C'était juste une façade. Elle n'était intéressée par Demyan que pour son côté hors de contrôle, imprévisible, impulsif, peut-être un peu homme de cromagnon. Elle ne voulait pas autrement. Un Demyan moralisateur, qui s’inquiétait de ce qu'elle ressentait? Pfiou. Il serait bien trop agaçant. Elle le fuirait plus qu'autre chose. Et concernant la psychanalyse, elle n'avait pas chercher d'explication dans ses pulsions sexuels comme le ferrait n'importe quel psychanalyste. Ce n'était donc pas de la psychanalyse, mais au fond, on s'en foutait pas mal, ça en revenait au même. Tu as tort. Je ne crois pas en rien. Je crois bien en quelque chose. Elle haussait vaguement les épaules, détournant le regard de lui. Au fond, elle s'en foutait qu'il croit en quelques choses. C'était son problème, cela ne changerait en rien sa vie. Elle avait jouer au conne et était franchement étonnée qu'il poursuive sur cette route. Et j'estime que c'est plutôt les gens comme toi qui sont des trouillards. Vous vous cachez derrières vos dieux, vos forces, vos entités X ou Y parce que vous êtes flippés à l'idée d'être livrés à vous-même, d'être royalement insignifiants, d'être rien d'autre que quelques bouts de chair bouffés par les asticots six pieds sous terre quand vous aurez enfin cassé votre pipe. Vous rejetez toute votre vie, toutes vos responsabilités sur votre néant. Soit, faites. Chacun sa façon de vivre et de croire. Mais t'amuses pas à me traiter de trouillard, car tu sais très bien comment je peux retourner ça contre toi. On ne va pas jouer à la poêle qui se moque du chaudron, j'estime qu'on a passé l'âge ou dans tous les cas, tu vas jouer toute seule ou avec quelqu'un d'autre car ça m'ennuiera plus qu'autre chose. Quoi? Qu'est ce qu'il racontait? Non pas trop de parole tuait la parole. Et là, aussi beau gosse-t-il, c'était trop... Boarf. Rhîm avait complètement décroché. Elle se contentait d'hocher la frimousse, de lui donner raison. C'était pas son genre, mais là, c'était simplement... TROP. Elle avait pas envie de réfléchir. Pas du tout. Si elle retournait sans cesse vers le jeune homme, c'était bien pour ne pas avoir à réfléchir. Bref. Elle ne se doutait pas que son pseudo discours auquel elle ne croyait pas allait engendrer ÇA. Mais content de te changer les idées. Comme quoi, j'arrive assez à t'occuper l'esprit pour que tu vires tes tracas. Si je ne suis pas un merveilleux personnage en plus d'un connard. Tu sais quoi, je vais même prendre ça pour un compliment et un remerciement, tiens. Bah oui, faudrait pas qu'il le prenne mal non plus. C'est pas comme s'il fallait la prendre au mot. Rhîm était une grande gueule, puis rien de ce qu'elle n'avait dit n'était faux, mais à ses yeux, c'était pas forcément négatif. Et c'est les blaireaux dans mon genre qu'on oublie pas, en écartant les cuisses. Quoi qu'il en soit, si tu es si calme, tu ne m'es plus d'un quelconque d'intérêt. Je vais pas te regarder reprendre tes forces avant d'avoir à essuyer ta prochaine crise. Je laisse le mou aux autres mecs demi-portions.

Elle roule des yeux, voyant que le septième année était sur le point de s'en aller. Non mais franchement, elle avait pas envie de se retrouver toute seule. La brune se redressait sur le fauteuil, se hissant sur ses genoux, elle se saisissait du poignet du jeune homme pour l'attirer à nouveau dans le fauteuil, auprès d'elle. pas de force vous dites? Quand Rhîm voulait quelques choses, elle l'obtenait. De toute façon, il n'était pas sûr que le garçon lui résiste grandement. C'est bon j'avoue, j'suis complètement dingue de ton corps. Le pire, c'était le sérieux dont l’Égyptienne était en train de faire preuve, à se demander si elle jouait ou non. Rhîm dans toute sa splendeur, dans ses éternels jeux de séductions. Elle se reposait dans le fauteuil, passant ses jambes par dessus celles du garçon. Tu m'rends dingue, qu'est ce que tu veux que j'te dises, hein? Une pose. Elle plongeait sont regard dans celui du jeune homme alors que sa main se promenait habillement contre son torse. Rien que de te voir, j't'imagines sans le moindre vêtement. Un sourire malicieux et coquin se glisse sur les lippes de la demoiselle. Elle arriverait presque à se convaincre elle même. Enfin, pas difficile à croire que l'on voudrait voir le Vladmirov à la sortie de la douche, dégoulinant, sans la moindre fringue. Elle finit par détourner le regard de lui, sans pour autant enlever sa main. Elle était peut-être un peu trop tactile? Pas du tout. pas à son point de vue en tout cas. T'as peut-être raison, je parle tout le temps de sexe, je devrais passer à l'action. Un soupire. Une moue. Elle finit par reporter son regard sur lui, un sourire vague aux lèvres. Quand est ce que l'on couche ensemble? Était-elle sérieuse? Probablement pas... A moins que. Elle aimait faire planer le doute, cette lueur joueuse et malicieuse dansant dans la profondeur de son regard chocolat. Elle ne laissait rien paraître. Humour? Peut-être. peut-être pas. Rhîm dans toute sa splendeur. Une allumeuse parmi tant d'autre. Son visage près de celui du jeune homme. Elle était presque trop calme. Presque trop sérieuse. Presque. Ils étaient au milieu de la salle commune? Tout le monde pouvait les entendre? Elle s'en foutait, mais alors complètement.
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MessageSujet: Re: DEMYAN&RHÎM X Le dégueuli de mot... (terminé)   DEMYAN&RHÎM X Le dégueuli de mot... (terminé) EmptyLun 23 Juil - 11:17

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« Et c'est les blaireaux dans mon genre qu'on oublie pas, en écartant les cuisses. Quoi qu'il en soit, si tu es si calme, tu ne m'es plus d'un quelconque d'intérêt. Je vais pas te regarder reprendre tes forces avant d'avoir à essuyer ta prochaine crise. Je laisse le mou aux autres mecs demi-portions. » Le jeune homme se releva du fauteuil sur lequel il s'était installé quelques temps auparavant puis passa devant son interlocutrice égyptienne, bien décidé à aller chercher autres activités ou personnes intéressantes ailleurs. Toutefois, à peine eut-il le temps de s'éloigner d'un mètre de l'apprentie sorcière que celle-ci lui saisissait le poignet, l'attirant vers elle de manière déterminée. Le biélorusse haussa légèrement les sourcils, attendant le motif du geste effectué par l'adolescente. Après tout, si elle osait retenir Demyan Vladmirov, c'est qu'elle devait avoir une solide raison. Le septième année était réputé pour être aussi impatient que dynamique, on évitait de trop l'ennuyer, de peur de subir sa colère très facile à déclencher. « C'est bon j'avoue, j'suis complètement dingue de ton corps. » Un sourire faux teinta le visage du garçon. Tout comme lui, Rhîm avait le don d'être imprévisible, de changer radicalement d'idée, d'attitude, dans la seconde qui suivait. C'était ce qui donnait beaucoup plus de mordant et d'intérêt à la Gryffondor selon lui. Toutefois, il ne tombait pas dans le piège naïf de croire en ces nouvelles paroles. Il préférait jouer plutôt que de tout prendre en sérieux, de toute façon. Ça avait toujours été dans son tempérament envers la majorité des femmes. L'adolescent se tourna totalement vers son interlocutrice, croisant les bras contre sa poitrine, patientant. Il n'allait pas se prendre la peine de se réinstaller pour de beaux mots et des yeux doux. En tout cas, pas ceux provenant de la jeune Kaygizis. « Rien d'étonnant là-dedans » articula-t-il, fier comme un paon. « Tu m'rends dingue, qu'est ce que tu veux que j'te dise, hein? » Elle plongea son regard dans le sien, ne désamorçant néanmoins pas le Vladmirov pour autant. Celui-ci eut un léger rire, avant de rétorquer, un sourire amusé et moqueur au bord des lèvres : « Si faut que je t'apprenne à retenir un homme, Rhîm, le monde court à sa perte » Il sourit, d'un côté, ça pouvait être pris pour un compliment. Et puis, Demyan savait que l'élève de classe préparatoire était une experte en ce qui concernait de jouer le chaud puis le froid. Elle draguait, aguichait, puis rejetait avant que ça ne devienne trop intime et/ou sérieux. C'était cruel, mais c'était aussi ce qui constituait l'égyptienne et lui faisait un nom au sein du collège de sorcellerie. Elle n'était pas une fille facile. Elle était une battante, un feu ardent auquel on ne savait vraiment si on se brûlait par la chaleur ou la froideur, d'ailleurs. « Rien que de te voir, j't'imagine sans le moindre vêtement. » Un nouveau sourire amusé étira les lippes du garçon. Elle le divertissait, mais le sérieux qui l'animait était des plus épatants. Même lui, ne pouvait pas en rester de marbre. De plus, il ne fallait pas oublier qu'ils étaient au beau milieu de la salle commune et de petites oreilles pouvaient très bien traîner. Mais Demyan était peu tracassé par un possible traumatisme ou d'éventuelles interrogations se déroulant dans de petites têtes blondes de leur maison suite à l'écoute de leur échange. De toute façon, il fallait bien grandir un jour, ou apprendre à ne pas fourrer son nez partout. « Ça m'étonne pas. » prononça-t-il d'un ton catégorique, comme si la Gryffondor énonçait des vérités générales à mesure que son discours avançait. Narcissique, Demyan ? A peine. « T'as peut-être raison, je parle tout le temps de sexe, je devrais passer à l'action. » Le biélorusse haussa les sourcils, lançant un regard entendu à l'adolescente. Passer à l'action ? C'est ce qu'il lui répétait depuis des mois. Le septième année ignorait toutefois si elle se jouait bien de lui ou était sérieuse. Le mensonge était chose indéchiffrable sur Rhîm, une de ses plus grandes forces. Un atout non négligeable et très enviable. « Heureux d'entendre que je ne parle pas dans le vide. » annonça-t-il simplement, bien qu'aucune joie ne transparaissait sur son visage impassible, voilant des milliers d'interrogations vis-à-vis de ce tout nouveau changement d'attitude. « Quand est ce que l'on couche ensemble? » Un nouveau rire fila entre les lèvres du jeune homme. Elle était sérieuse ? ...A sa tête, oui. Demyan se rapprocha, s'asseyant sur le même canapé que Rhîm. « Parce que tu crois que tu as à demander la permission, peut-être ? Quoi que c'est vrai que je peux être assez demandé à ce niveau-là. Prendre rendez-vous ne pourrait pas être de trop. » Il sourit, un air taquin étirant ses traits. Il s'approcha du visage de son interlocutrice, ajoutant, suspicieux : « Je n'aime pas qu'on se joue de moi, Rhîm. Ou plutôt, je déteste qu'on soit tout en gueule par devant pour se débiner par derrière. » Son ton tout comme son air étaient menaçants. Il la mettait clairement en garde. « S'il doit y avoir marche arrière avec moi, sache que tu auras à en payer un sale prix. Je n'aime pas perdre mon temps avec des froussardes. » Il se redressa. Son visage reprenait un air plus léger, superficiel. « Mais c'est pas moi qui vais mettre un terme à ton petit manège. Je suis un homme de fête, après tout ! » Il se releva du fauteuil brusquement, forçant Rhîm à la suivre en la tirant par le poignet. Puis, il l'entraîna dans l'escalier menant aux dortoirs des garçons, la fit traverser le long couloir parsemé des nombreuses portes annonçant l'année ainsi que les noms des résidents du dortoir et finit par s'arrêter devant celui des septième année, qu'il partageait entre autre avec son meilleur ami Ilyas. Il ne défit en aucun cas l'emprise qu'il avait sur le fin poignet de l'égyptienne pendant toute la route et la fit pénétrer dans son dortoir, refermant la porte derrière elle, la plaquant contre celle-ci. « A ta question de quand on couche ensemble, je te propose : maintenant. Et ici. » Il transpirait la provocation et l'arrogance, défiant son interlocutrice dans les très grandes règles de l'art.
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MessageSujet: Re: DEMYAN&RHÎM X Le dégueuli de mot... (terminé)   DEMYAN&RHÎM X Le dégueuli de mot... (terminé) EmptyMar 24 Juil - 11:40

Demyan ne se laissait pas prendre au jeu si facilement. Il jouait la carte de l'égocentrisme démesuré, accueillant les remarques comme s'il ne pouvait pas en être autrement. Jusqu'à un certains point, du moins. Quand est ce que l'on couche ensemble? Elle avait réussi à attisé suffisamment sa curiosité pour qu'il ne reprenne place à ses côté. Ça arracha un sourire à la Gryffondor. Demyan n'était pas facile à surprendre et pourtant, il était de nouveau installé confortablement dans le canapé. Elle posa le coude contre le dossier, sa main accueillant sa frimousse. Elle le toisait, intensément, sans jamais perdre son sourire, sans jamais perdre son sérieux. Parce que tu crois que tu as à demander la permission, peut-être ? Quoi que c'est vrai que je peux être assez demandé à ce niveau-là. Prendre rendez-vous ne pourrait pas être de trop. Il approcha son visage du sien et instinctivement, elle en fit de même, jouant la provocation, ses lèvres étaient proches de celle du jeune homme. Parce que tu m'as entendu te demander la permission? Je ne te demande pas si tu veux, je te demande quand !!!! Une audace, une franchise et une assurance à toute épreuve. C'était la marque de fabrique de Rhîm. Elle ne perdait pas de temps, elle ne mâchait pas ses mots. Oh, il n'était pas complètement dupe. Combien de fois s'était-elle jouer de garçon? Combien de fois les avait-elle abandonnée après les avoir tout bonnement allumée? C'était normal, elle ne lui en voulait pas. Elle même avait du mal a savoir si elle était sérieuse ou non. Si elle jouait. Elle n'était plus certaine d'en avoir envie. Elle avait tellement attendu que cela lui semblait ridicule. Elle prétendait attendre le mariage, mais elle ne prétendait pas se lier à qui que ce soit.Alors quoi? Elle était continuer à attendre? A être l'une de ses filles frustrées et prudes? C'était lassant d'être ce genre de fille. Et les Dieux. N'était-ce pas pour eux qu'elle faisait tout ça? Était-ce réellement ce qu'ils désiraient? Elle n'en était plus certaine. Son cousin avait brisé le serment, il n'avait pas pour autant perdu les faveurs des Dieux. Où était le mal? N'était-ce pas un acte naturel? Je n'aime pas qu'on se joue de moi, Rhîm. Ou plutôt, je déteste qu'on soit tout en gueule par devant pour se débiner par derrière. Sa main se glisse délicatement contre la joue du jeune homme. Elle le laisse parler. Elle ne dit rien. Elle se contente de le regarder, de plonger son regard dans la profondeur du sien. Les menaces n'avaient aucun effet sur elle, elle n'en prenait pas compte. Non, elle ne voyait qu'une seule chose : un jeune homme craignant que son égo ne soit blessé s'il se laissait prendre au jeu. Par esprit de contradiction, elle aurait pu se barrer. Oui, par esprit de contradiction, elle aurait pu le faire, mais encore faut-il qu'elle en ait eu réellement envie. S'il doit y avoir marche arrière avec moi, sache que tu auras à en payer un sale prix. Je n'aime pas perdre mon temps avec des froussardes. Un rire, léger. Cela ne la blessait pas, au contraire, elle se sentait flattée qu'il puisse se sentir menacer. Oui, parce que c'est comme cela qu'elle voyait les choses. Ses doigts ne quittaient pas la peau du jeune homme, se glissant sur ses lippes, toujours aussi proche des siennes. Mais c'est pas moi qui vais mettre un terme à ton petit manège. Je suis un homme de fête, après tout ! Un sourire satisfait, elle laisse retomber sa main. Bien. Sa voix n'est qu'un murmure, à peine audible. Il ne semble même pas l'entendre. Il se relève, l’entraînant à sa suite, les doigts enlaçant son poignet avec force. Elle ne bronche pas le moin du monde, elle se contente de le suivre jusqu'à son dortoir. Un dortoir qu'elle connait plutôt bien puisqu'il s'agit de son cousin. Khôl. Elle lance un rapide coup d'oeil aux alentours alors qu'il la repousse contre la porte fermée. Il n'avait pas vraiment besoin de parler. Elle savait. Mais est-ce qu'elle le veut? A ta question de quand on couche ensemble, je te propose : maintenant. Et ici.

Sa main se referme contre le vêtement du jeune homme, l'attirant un peu plus contre elle. Son autre main se glisse dans sa nuque, puis doucement à l'arrière de son crane, ses doigts se mêlant à la chevelure sombre du Biélorusse. Ses lèvres viennent s'emparer des siennes, pour un temps seulement, trop court. Elle murmure, sans que ses lèvres ne s'éloignent des siennes. Je suis à toi, ici et maintenant, mais... Oui, parce qu'il y avait un mais. Oh rien de très contraignant et pour qu'il ne prenne pas cela pour une fuite, elle le maintient auprès d'elle à l'aide de sa main, placée derrière son crane. Un nouveau murmure, alors que son regard reste ancré dans le sien. Elle n'avait rien à perdre, elle avait tout à gagner. Je veux un avant goût. Sa voix n'est qu'un murmure, doux, caressant, chaud et sensuel. Elle veut. Elle n'exige pas, pas complètement. Ses lèvres se posent contre ses lèvres, se glissant par la suite dans le creux de son cou, pour murmurer à nouveau, son jamais que sa bouche ne quitte sa peau. Je veux que tu fasses monter la température. Sa main se faufilait, rejoignant la première contre son torse. Elle se glissait par dessous le tissus, habilement. Étrangement, elle n'était pas nerveuse. Elle était même plutôt calme, presque paisible. Je veux que tu me touches. Elle poursuivait ses baiser, sa langue narguant la peau du septième année. Elle ne jouait plus. Elle n'en avait plus réellement envie. Elle voulait plus. Plus que des menaces, elle voulait qu'il lui montre que cela en valait la peine, elle voulait plus que simplement écarter les cuisses pour lui, plus que simplement se vendre. Oh elle était sérieuse, seulement s'il l'était aussi. Elle n'était pas stupide au point de vouloir des sentiments, non, elle voulait simplement que cela soit plus que de perdre sa virginité. Elle voulait de la sensualité. Du jeu.
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MessageSujet: Re: DEMYAN&RHÎM X Le dégueuli de mot... (terminé)   DEMYAN&RHÎM X Le dégueuli de mot... (terminé) EmptyLun 30 Juil - 13:42

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« A ta question de quand on couche ensemble, je te propose : maintenant. Et ici. » Le garçon avait plaqué Rhîm contre la porte du dortoir des septième années. Il plantait son regard dans celui de l'adolescente, attendant une réponse. Son corps criait à la provocation, au défi, à l'arrogance même. Il se fichait bien des sentiments, des émotions, des remords même que pourraient bien ressentir Rhîm si leur petit jeu allait plus loin, trop loin pour l'adolescente. Et le pire, c'est que ce n'était pas une question de croyance. Demyan pouvait tolérer que la jeune égyptienne avait sa religion, ses idoles, ses principes. Néanmoins, le Gryffondor avait son idéologie : celle de vivre chaque instant de sa vie, d'évoluer, d'embraser les expériences, de goûter à l'adrénaline le plus souvent possible. Et pour cela, il faisait abstraction sans difficulté aucune aux états d'âme des autres. Bien sûr, il avait été assez éduqué pour savoir poser des limites en tout dernier lieu lorsque les choses pouvaient tourner mal pour lui. Mais voilà justement le point essentiel des manigances du biélorusse : il n'agissait que pour sa propre personne, son petit bonheur, son bien.

Il ignorait comment réagirait la jeune femme, si elle allait mordre à l'hameçon qu'il agitait devant ses yeux ou le narguer des yeux. Peut-être s'amuserait-elle comme sa réputation le dictait à l'envoyer sur les roses ? Ou alors, préférait-elle jouer le jeu jusqu'à ce que ce soit le plus frustrant possible d'envoyer bouler le garçon pour ce dernier ? Dans tous les cas, le septième année avait prit la peine de la prévenir des répercussions qu'un tel acte pouvait avoir sur leur relation. Après, elle agissait comme bon lui semblait. Rhîm était une joueuse tout comme lui. A eux deux, Merlin seul savait ce qui pourrait bien se dérouler dans ce dortoir...

L'adolescente saisit sa chemise, incitant Demyan à se rapprocher d'elle, glissant sa main derrière sa nuque. Apparemment, ils allaient continuer encore un peu dans leur petite manège de séduction. Ses lèvres vinrent s'emparèrent des siennes assez brutalement, pour rompre le baiser qu'elle lui infligeait prématurément. « Je suis à toi, ici et maintenant, mais... » Le garçon leva les yeux promptement en vue de croiser le regard de son interlocutrice, tentant de saisir ses lèvres qu'elle firent dérober avant même qu'il puisse les effleurer. « Je veux un avant goût. » Cette fois-ci, l'adolescente consentit à un nouveau baiser, menant jusqu'à présent la danse. Le biélorusse se distança légèrement, peu enclin à l'idée de se faire mener à chaque baiser, bien qu'ils soient très agréables. « Je veux que tu fasses monter la température. » Les mains habiles de Rhîm se faufilèrent sous sa chemise, procurant quelques frissons qui coururent le long de l'échine du jeune homme. Il avait l'impression de ressentir de véritables petites décharges électriques sous la moindre de ses caresses, représentantes manifestement d'un doux mélange entre le désir et le jeu. « Je veux que tu me touches. » Les lèvres de l'égyptienne déposèrent quelques nouveaux baisers contre sa peau, assez longuement pour qu'il y prenne goût, mais assez rapidement pour qu'ils soient sournois, trop vifs, aguicheurs. Demyan finit par poser un doigt sous le menton de l'étudiante en classe préparatoire, l'incitant à hausser la tête afin de l'embrasser cette fois-ci passionnément. Il prolongea le baiser, profitant de cette diversion pour laisser glisser ses mains le long de son dos, caressant son échine. Puis, il pressa une main contre les hanches de Rhîm, rompant le baiser, quittant ses lèvres pour savourer sa peau dorée, filant dans son cou, étreignant chaque centimètre que sa langue pouvait effleurer, mémorisant le goût de son épiderme par l'intermédiaire de chacun des baisers qu'il y déposait. Il releva ses mains, déboutonnant les premiers boutons de son chemisier, sans pour autant la dévêtir ou même apercevoir ce qu'elle portait en-dessous mais davantage pour continuer sa lignée de prompts baisers jusqu'à sa clavicule. Finalement, il se distança, plantant un regard aussi malicieux que joueur dans celui de son interlocutrice. Sans rompre le contact visuel, il déboutonna les derniers boutons, puis fit glisser son haut sur ses bras, libérant ainsi ses épaules. Il eut un léger sourire, prenant une nouvelle fois possession des lèvres de l'égyptienne pour un baiser. Il laissa ses mains étreindre ses courbes, filant de ses épaules au bas de son dos, en passant par ses omoplates et le creux de son dos. Alors que ses mains s'arrêtaient une nouvelle fois au niveau de ses hanches, il fit glisser ses bras promptement au niveau des cuisses de son interlocutrice, la prenant dans ses bras, faisant ses pieds quitter le sol de quelques centimètres. Il la conduit jusqu'à son lit, ses lèvres s'affairant à redessiner la forme de sa mâchoire. Après quelques dizaines de secondes passées au pied de son lit, il finit par y allonger avec une délicatesse qui lui était extrêmement rare Rhîm. Il s'installa à ses côtés, faufilant ses mains au niveau de son ventre plat. Un avant-goût ? Il était bien décidé à lui en offrir un. Il se redressa, faisant sauter les boutons de sa chemise un par un, pour la retirer puis la rejeter sur le sol, se retrouvant en t-shirt blanc à manches longues. Il adressa un fin sourire à l'adresse de l'égyptienne, approchant son visage du sien. Il observa ses lèvres quelques secondes, à quelques centimètres des siennes, mais ne s'y attarda pas, préférant opter pour taquiner son cou de ses lèvres, puis effectuer une descente longue jusqu'au bas de son ventre, laissant son souffle sceller chacun des baiser qu'il pressait contre sa peau, déterminé à ancrer ce moment dans la mémoire de son amie. Il entendit quelques pas passer devant la porte du dortoir dans lequel ils se situaient et le biélorusse se rappela qu'ils ne s'étaient guère attardé à verrouiller la porte grâce à un quelconque sortilège, ou même en lancer d'autre si ce n'est pour éviter que des oreilles indiscrètes ne les épient. Néanmoins, l'adolescent n'esquissa le moindre geste pour sortir sa baguette magique et viser la dite porte. Qui sait, ça pourrait rendre les choses encore plus enthousiasmantes.
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MessageSujet: Re: DEMYAN&RHÎM X Le dégueuli de mot... (terminé)   DEMYAN&RHÎM X Le dégueuli de mot... (terminé) EmptyMar 31 Juil - 9:42




Le dégueuli de mot...

« Qu’est-ce qu’un abstinent après tout ? Un faible qui cède à la tentation de se refuser un plaisir. » ► Ambrose Bierce
Rhîm menait le jeu et la danse, mais cela ne durerait probablement pas. Demyan était loin d'être docile et, tôt ou tard, son tempérament reprendrait le dessus. Et le Biélorusse ne se fit pas prier plus longtemps. Son index se glissa sous le menton de la brune pour qu'elle redresse ainsi son regard vers lui. Si son visage suivit les mouvements du jeune homme, son regard revint se posée sur sa personne avec une lenteur exagérée. Elle jouait, elle créait cette ambiance propice au désir et il faut dire qu'elle excellait dans ce domaine. Ses lèvres retrouvèrent avidement celle du jeune homme. Plus passionnée que les premiers. Plus langoureux. Elle se hissa sur la pointe des pieds, glissant ses bras autour de la nuque du jeune homme et anéantissant ainsi la distance qui pouvait encore séparé leur corps. Ses mains se glissaient sur son corps, habiles et expertes. Jamais elle n'avait cru pouvoir le désir à ce point. Ses doigts qui filaient délicieusement contre sa peau, lui arrachant des frissons. Elle s'abandonnait, savourant simplement la moindre des ses caresses, le moindre de ses baisers. Pour la première fois de sa vie, elle s'autorisait à lâcher prise, pour la première fois, elle n'avait pas besoin d'un contrôle de la situation, non, elle laissait la situation lui échapper, complètement. Ses lèvres marquaient la peau de l’Égyptienne à chaque fois qu'il y laissait un baiser chaud, brûlant et indélébile. Les paupières de la brune se fermaient, se délectant du contact qui se poursuivait, accentuant le désir et l'envie de son corps. Il poursuivit ses baisers, se débarrassant en partie des vêtements qui recouvraient sa peau. Ses mains à elle effleurait son corps, l'explorant d'une toute autre façon, elle redessinant le contour de ses formes, des ses muscles, jouant de la pression de ses caresses. Elle apprenait à le connaître du bout des doigts, du bout des lèvres. Son chemisier finit par tomber au sol, Comme n'importe quel vêtement, vulgaire, inutile et dépourvu d'importance. Ses lèvres revinrent prendre possession des siennes.Sa langue venait taquiner celle du jeune homme, dansant langoureusement, se cherchant, se narguant. Il finit par la soulever pour la porter, sans rompre pour autant le baiser. Elle sentit tout les muscles de son corps se bander. Par tous les Dieux, ce garçon était terriblement excitant. Il la déposa sur un lit, probablement son lit, avec une douceur qui ne lui ressemblait pas, mais elle n'allait pas s'en plaindre. Il enleva sa chemise et elle n'eut qu'une seule envie, qu'il se débarrasse du tissus ridicule qui ne cachait rien de son corps d'Adonis. Il revint à ses côté, se pencha sur ses lippes sans pour autant les embrassées. Elle sentit son souffle chaud, caresser son visage, avec qu'il n’entreprenne un nouveau voyage, faisait glisser ses lèvres sur son corps, lui arrachant des frissons, délicieux et exquis. Les bruits qui se firent entendre de l'autre côté de la porte semblèrent si lointain qu'elle n'y accorda que très peu d'attention. C'était comme si le monde extérieur n'avait pas d'importance, comme s'il n'avait plus d'impact sur la réalité, cette réalité du moins.

Il avait été si simple de lui céder, de s'abandonner à lui qu'elle regrettait de na pas l'avoir fait plus tôt. Elle ne se sentait ni souillée, ni salie, la moindre de ses caresses lui procuraient des plaisirs qu'elle n'aurait jamais cru connaître de si tôt. Il n'y avait pas de mot pour l'exprimer. Il la touchait comme nul autre n'en avait eu la permission auparavant. Elle ne regrettait rien. Comment le pourrait-elle alors que le Biélorusse l'initiait à des jouissances qu'elle s'était jusque là interdite.Et c'est les blaireaux dans mon genre qu'on oublie pas, en écartant les cuisses. Elle ne lui avouerait sans doute jamais, mais par tous les Dieux de l'Egypte, c'était loin d'être de l'arrogance. Peut-être était-ce parce qu'il était le premier à s'aventurer à lui donner ce genre de plaisir charnel, mais elle en demeurait marquée. Sa peau brûlait d'un désir nouveau, marqué par ses lèvres, ses mains, son corps. Non, on n’oubliait pas les blaireaux dans son genre. C'était sans doute parce qu'ils savaient y faire. Après tout, un bon nombre de fille était passée dans son lit. Combien? Elle s'en foutait pas mal, le résultat était le même. Il était un expert en son genre, ce n'était certainement pas Rhîm qui allait dire le contraire. Elle avait eut mal, très légèrement, mais cela paraissait n'être qu'une bien piètre punition à côté du plaisir qu'elle avait ressentit. C'était comme une explosion de chaleur dans son bas ventre. Leurs corps s'étaient liés dans une étreinte parfaite, intime et langoureuse. Un feu d'artifice de bonheur et de jouissance. Elle n'imaginait pas une seule seconde que les Dieux puissent la punir pour avoir céder de la sorte... Ils ne devaient pas être cruels à ce point. De toute façon, quoi qu'il arrive, elle ne regrettait rien. Ni l'acte, ni la personne avec lequel elle l'avait partagé. Elle s'était livrée, sans concession, alors qu'il lui avait arraché des gémissements de plaisir. Le souffle court, la respiration haletante, les sens décuplée, elle demeurait contre lui. Fatiguée par l'effort, elle n'avait pourtant aucune envie de dormir. Ses doigts s'amusaient encore, malicieusement, contre son torse magnifiquement sculpté. Elle appréciait encore la chaleur de son corps contre le sien, alors que leurs jambes demeuraient entrelacées. La respiration de la brune se calqua à celle du garçon, plus calme. Elle ne disait rien, elle gardait le silence. Que pouvait-elle bien dire? Rien. Elle n'avait pas envie de jouer, non, elle appréciait encore les sensations qu'il avait éveillée en elle. Était-elle réellement différente? Elle n'en avait pas l'impression. Et pourtant son coeur semblait libéré d'un poids qui l’oppressait depuis trop longtemps. Elle se sentait bien, simplement bien. Ses orbes noisette se relèvent avec lenteur vers le jeune homme alors qu'elle demeurait blottie contre lui, dans l'étreinte de ses bras. Un léger sourire vint se glisser sur ses lèvres. Sa paume se stoppait désormais contre son torse. Le drap et les couvertures ne les recouvraient qu'en partie. Elle n'en avait que faire, elle n'avait pas froid et il n'y avait personne pour les voir. Elle avait même oublié l'absence de verrou. Peut-être que les ébats des deux jeunes gens s'étaient fait entendre et avait ainsi éloigné les pensionnaires de la chambre. Une chose était certaine, nul n'était venu les déranger jusque là.


Demyan & Rhîm

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