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 The end - ft Erin

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MessageSujet: The end - ft Erin   The end - ft Erin EmptyVen 24 Fév - 4:06

Erin & Adrian


« Adrian, le prof de vol veut te voir. » A peine s’est-il assied sur le canapé de la salle commune, que l’un de ses camarades lui apprit cette nouvelle. De Sade voulait lui parler ? Surement pour le prochain entrainement ou alors pour l’élection du nouveau capitaine. Lâchant un court soupire, il se demanda à quelle heure il devait aller rejoindre le professeur, la seule réponse qu’il reçut fut un haussement d’épaule de la part du cinquième année. Il supposa que plus vite il irait voir le professeur, plus vite il pourra se reposer par la suite. Se levant, il enfila sa veste tout en quittant la salle, croisant quelques filles de sa maison. Il les salua d’un sourire charmeur, comme il savait si bien le faire, et commença à descendre les escaliers. Il n’y avait pas grand monde dans les couloirs. A cette heure-ci, les dernier cours de la journée se terminaient et la plupart des élèves étaient attablé pour faire leurs devoirs. Aujourd’hui, comme beaucoup d’autres jours, Adrian avait assisté qu’à la moitié de ses cours. Levé trop tard pour ses premiers cours de la matinée, il avait pris la décision d’aller seulement au cours de l’après-midi. Du moins, y faire acte de présence. Il n’était vraiment pas intéressé par les cours. Sortant du château, il rejoignit le terrain de Quidditch, sachant pertinemment que De Sade y serait.

Adrian vit le professeur de vol début au milieu du terrain. Autour de lui tournait plusieurs balais maladroitement chevauchés. Un cours de vol pour des premières années pas très à l’aise une fois les pieds décoller du sol. « Redresse ton balais… bien… ralentit un peu… » Le brun sourit, se souvenant de sa première fois sur un balais. Surement l’un des plus beaux jours de sa vie. Au début ce n’est pas facile, un peu déroutant, on n’est pas à l’aise, puis suivant les personnes, on prend vite confiance. Quand il habitait en Amérique, il volait avec son père dans leur jardin. Ils faisaient les pitres sous le regard amusé de sa mère.. Ce qu’ils pouvaient lui manquer. S’approchant du professeur, il enfonça ses mains dans les poches de son pantalon qui était recouvert par sa robe de sorcier. Il portait fièrement les couleurs de sa maison, tout comme le phœnix qui ornait le bout de sa manche. Le regard levé vers le ciel, il esquiva quelques sourires encourageant tout en interpellant l’homme. « Monsieur, vous vouliez me voir ? » De Sade se retourna, le jaugea et fit un oui de la tête. Il lui montra les vestiaires et Adrian comprit qu’il devait aller l’attendre là-bas. Acquiesçant, il rebroussa chemin et grimpa dans les vestiaires vides et calmes. Il adorait se retrouver ici avant et après chaque match. Cet endroit le rendait heureux et lui faisait oublier tous ses soucis pendant un instant. Quand un match allait être lancé, il se retrouvait ici avec toute l’équipe, s’encourageant et sentant l’adrénaline monter. On ne savait jamais ce qui pouvait se passer leur d’un match, surtout quand ils jouaient contre les Serpentard. En tant que poursuiveur, il s’était déjà retrouvé plusieurs fois à l’infirmerie, mais beaucoup moins que d’autre. Sur un balai, il était malin et rapide, ce qui faisait de lui un excellent joueur. S’asseyant sur un banc, il passa une main dans ses cheveux, se demandant toujours pourquoi il était ici. D’habitude on convoquait toute l’équipe et pas seulement lui, sauf si c’est pour un entrainement particulier, mais celui-ci était prévu pour la semaine d’après. Sa l’embêtait un peu d’être dans l’ignorance, mais il ne resta plus longtemps seul. Ambroise le rejoignit, posant dans un coin les quelques balais qui servait pour les cours. Oui, lui aussi avait commencé sur un vieux balais, les meilleurs à son gout. Se levant, il attendit que le professeur parle, en silence. « Adrian, content tu es pu venir. J’avais peur que le rendez-vous ne t’arrive pas aux oreilles. » Le silence tomba. Il invita le lion à s’asseoir, ce qu’il fit sans rien dire. Le visage du prof n’était pas très joyeux et pâle de fatigue. Une dure journée surement. Se raclant la gorge, le professeur reprit « Tu n’es pas sans savoir qu’appartenir à une équipe de Quidditch se mérite. La plupart des joueurs sont très bons, ce qui est ton cas, mais il ne faut pas que ça pour être dans l’équipe. » Adrian ne comprenait pas vraiment où il voulait en venir et l’écouta avec grand attention. « On m’a rapporté que tes notes chutaient et que tu manquais énormément de cours. Je ne parle même pas des heures de cols que tu collectionnes… » « Monsieur, je ne suis pas sûr de bien comprendre. » En vérité, il se doutait de ce qui se passait. Les professeurs en avaient marre de son comportement, ce qui était compréhensible et voyant que les heures de cols n’influences en rien sur un changement, ils avaient pris une décision. « Sache que ce n’est pas ma décision, et que le seul vrai fautif, c’est toi… » Fronçant les sourcils, Adrian se leva, s’éloignant du banc, les mains derrière la tête. « Vous me virez ? Vous me virez de l’équipe ?! » Le professeur acquiesça et cela ne fit qu’augmenter la colère du jeune homme. Ils n’avaient pas le droit ! Ils ne pouvaient décider comme ça s’il pouvait ou non faire partit de l’équipe ! Il avait passé des tests comme tout le monde, il n’avait manqué aucuns entrainements et était toujours présent pour son équipe ! Ambroise lui parlait, mais il n’écoutait pas. Il essayait surement de la clamer, mais c’était chose impossible. Le Quidditch était la seul raison qu’il avait de rester entre ces murs, qu’allait-il faire à présent ? Ils croyaient quoi, quand lui interdisant ça il allait retourner sagement en cours et devenir un parfait petit mouton ?! Se pinçant les lèvres, il donna un violent coup de pieds dans les balais qui tombèrent lourdement. Le professeur haussa la voix, mais à quoi bon ? Adrian était déjà partie.

Il descendait les marches rapidement, le regard noir de colère. Il entendait encore les mots du professeur et dans sa tête, il n’arrêtait pas de ce répéter qu’il ne faisait plus partie de l’équipe. Les tempes contractés, il ouvrit violemment la porte et la claqua avec force. Jamais il ne s’était sentit aussi impuissant et énervé. Il n’avait fait aucune erreur dans l’équipe, n’avait jamais eu d’embrouille avec aucun membre et on le renvoyait. Il allait avoir du mal à retrouver un poursuiveur comme lui, car Adrian était surement l’un des meilleurs joueurs du château. Passant une main sur son visage, il marmonna quelques jurons entre ses lèvres « Putain… PUTAIN ! » Il sentait des larmes lui monter aux yeux. Non pas des larmes de tristesses, mais plus de colère. Il marcha sur le terrain, les poings serrés. Ce dont il avait besoins ? Deux gents de boxes et un sac de sable dans lequel il pouvait frapper. Ou alors un ou deux obscurs à qui il pourrait refaire le portait. Jamais il n’avait été si énervé, jamais il n’avait ressenti un besoins aussi important que celui de se défouler. Quelque part, il entendait une voix lui disant qu’on avait que ce que l’on méritait. Peut-être que si il se concentrait à un peu plus sur ses études et si il faisait moins le gamin, alors il aurait encore son titre de poursuiveur. Mais ce n’était pas aux gens de lui dire ce qu’il devait ou non faire. Il n’allait pas changer pour autant et le fait qu’on lui enlève son rôle dans l’équipe lui donnait encore plus l’envie de rester comme il est. Se retournant, il tomba quasiment nez-à-nez avec une jeune fille. Il l’a reconnu rapidement, mais ne dit rien. Il recula de plusieurs pas « Ce n’est pas le moment, Erin. » Elle n’avait encore rien fait, ni rien dit, mais il préférait la prévenir.

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MessageSujet: Re: The end - ft Erin   The end - ft Erin EmptyDim 26 Fév - 12:32

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« Merci pour tes galions Owen » Un sourire satisfait aux lèvres, Erin ignora les marmonnements du Gryffondor tant le bruit métallique que produisaient les pièces dans sa poches lui remontaient le moral. Oh, elle n'était pas spécialement déprimée ou autre, non, mais l'atmosphère qui régnait ce soir était tellement lourd qu'on aurait cru tous les élèves présents capables de fondre en larmes d'un claquement de doigts. Elle, elle ne savait pas spécialement ce qui se passait. Peut-être un professeur qui s'était particulièrement acharné sur leur maison ces derniers temps. Peut-être un coup dur qui frappait de plein fouet la petite Résistance que presque tous les rouges et ors avaient rejoins. 
Tous ? Non ! Car une petite brune réputée irréductible résistait encore et toujours à la prise de partit ! 

Et c'était bien ainsi. À par quelques murmures, ou des accès de colère brusques et soudains, l'on n'entendait pratiquement qu'une seule chose. Deux billes de verre s'entrechoquant. Ou plusieurs, et même parfois le triste et sourd son que la boule blanche faisait en ne touchant que les bords de la table de billard, garnie d'un tapis rouge mais un peu défraîchi. Elle ne voulait pas plus partager leur malheur ou anxiété que de perdre ses parties, et ce peu importe son caractère qui a tendance à doucir les choses. Non. Elle n'en avait strictement rien a foutre, et ce n'était que part les moqueries qu'elle adressait à ses adversaires - assez maladroits il fallait l'avouer - qu'elle se retenait de leur lancer un « Vous êtes trop cons. Mais dormez bien, ohohoh » Enfin, de toute manière, elle ne dirait jamais ça. Mais tout de même. Dans son esprit, ces pseudo-révolutionnaires n'avaient pas à se plaindre de ce qu'ils récoltaient de leur courage mal placé. Sauf qu'elle n'était pas assez sadique pour rire de leurs malheurs, et puis, dans un coin de sa tête, elle préférait ne pas perdre de temps avec ça, et à se concentrer sur sa partie. 
En vérité, c'était elle qui semblait déplacée. À compter son argent, à provoquer n'importe qui pour le forcer à jouer et à parier. Depuis le début de la soirée, ça n'avait été que des garçons, et pour eux, largement de refuser de jouer par peur de perdre contre une fille ne marchait que trop bien. Quant au pari, il était la, selon elle, pour rajouter du piquant au jeu, mais c'était surtout pour amasser un petit pactole et ainsi, préparer sa sortie à Pré-au-Lard le lendemain. Bien sur, elle avait bien perdu au moins deux parties, mais cela s'amortissait facilement grâce à toutes les autres qu'elle avait gagné. Ce Owen devait être le dernier à avoir joué contre Erin ce soir la, et ce n'était pas ses marmonnements qui avaient arrangé l'humeur générale. Frottant ses mains pour y enlever les dernières traces de craies, d'ailleurs, il était drôle de trouver un jeu si "avancé" dans ce monde plutôt ancien, elle rangea la queue de billard. Un instant, elle fut tentée de s'asseoir dans un fauteuil devant la cheminée. Avant de voir Pete, de prendre son chat sous le bras tel un poilu sac à main et de monter dans son dortoir. 

Le lendemain fut. Il fut. 
Le lendemain fut un putain de jour enneigé. Décembre. Neige. Même si le commun des sorciers devaient sûrement s'en fiche comme de l'an trente neuf, l'hiver avait été trop tardif au goût d'Erin, ce qui eu pour effet d'immediatement se dire "EFFET DE SERRE" avant d'oublier d'un haussement d'épaules. En quoi le monde magique pouvaient s'intéresser à ces choses très moldues ? Ils étaient trop occuper à les rabaisser et à s'en moquer par on ne sait qu'elle sentiment totalement megalo prônant la supériorité de leur race sur une autre nettement plus paisible qu'eux, aussi rudimentaire pouvait-elle être à leurs yeux. Quoique, étant partie alors que de nouveaux conflits se dessinaient en Orient, Erin n'aurait su dire lequel des deux mondes faisait le plus de morts, puisqu'elle n'était plus tenue aux nouvelles. Puisqu'elle n'était plus revenue chez elle. La maison avait sûrement du être vendue, à moins que son père n'y soit resté, comme un fantôme, bloqué entre ses cigarettes, ses bouquins, et une femme sorcière. Voilà. À cause de ce fil de réflexions, qui a la base était la simple constatation que ses bottes s'enfonçaient dans la neige, et la jeune Gryffondor réussi à s'auto-tuer le moral. D'un autre côté, elle était lunatique. Et puis il faisait froid, les Mangemorts qui encadraient la sortie étaient aussi aimables que des blattes crevées, et il faisait moche. 
Elle alla donc seule, le visage à moitié emmitouflé dans une écharpe à laquelle elle aurait bien voulu de pendre dans diverses boutiques de Pré-au-Lard. Ruminant ses pensées à chacun de ses pas rageurs — c'est vrai que des pas rageurs, dans de la neige, ça ne se voit pas, mais c'était bien le cas — elle avait oublié ce qu'elle voulait acheter. Avant de se rappeller que justement, elle n'avait pas encore eu d'idée. Il fallait qu'elle trouve un second cadeau pour Matthew, parce qu'un Boursoufflet, selon Louis Weasley, critique depuis que ses ancêtres sont roux, à jugé que c'était trop infantile. Il l'avait aussi qualifié de couleur "morve", son Boursoufflet, juste parce que parfois l'on peut y voir des reflets verts. Ah ! Mais qu'il la ferme lui un peu, même si techniquement il ne l'avait pas dit, mais écrit dans une de ses lettres. Lui et son Boursoufflet d'une couleur jaune pisseux, taille XXXXL. Non parce que ça se permet de juger, mais ça ne donne pas d'idées, ah ça non, Mr. Ginger se contente juste de dire un "C'est nul" de beaucoup de manières différentes et-c'est-tout. « ..j'aurais mieux fait de le trainer avec moi, rien que pour le voir ne rien trouver.. » Seule, dans une papeterie apparemment même désertée De son vendeur, Erin broyait sa mauvaise humeur et ses pensées à voix basse. Sauf qu'une personne devait avoir l'oreille aiguisée, car lorsqu'elle se retourna pour regagner la sortie et quitter cet endroit empestant l'encen, la brune se retrouva nez à nez avec une fantastique perruque d'un rose éclatant. « Je peux vous aider ? » Baissant les yeux, ce n'était pas la perruque qui parlait, mais la petite femme qui y résidait en dessous. Au vu des multiples bagues et autres bijoux clinquants de mauvaise qualité, Rin se dit que ça devait probablement être la vendeuse. Elle ne devait juste pas dépasser de son comptoir pour qu'elle ne l'ai pas vue. Pensant alors tristement à la bibliothécaire du château qui lui avait répété un nombre incalculable de fois que ceux qui vendaient le papier, base de tout livre, devaient avoir leur visage dans les cartes de chocogrenouilles, elle jeta un rapide coup d'oeil autour d'elle et saisit alors un bouquin à la couverture  moisie sur les coins. « Combien vous vendez ce type de bouquin ? » Se voyant saisir le livre par une main sertie d'ongles recourbés et d'un rouge aussi malsain que l'odeur qui régnait dans la boutique, la dame a la perruque examina la chose et. Partit. La regardant médusée rejoindre son arrière boutique, elle revint finalement avec un livre du même format mais d'apparence nettement plus.. Neuve. « Trente gallions pour le nouveau modèle. Je l'ai en plusieurs coloris, un noir comme celui-ci, un rouge, un.. »

Elle avait la nausée en sortant de ce magasin, mais aussi un paquet dans les mains. Puis, elle avait aussi eu de la chance d'avoir trouvé un objet de ce type au hasard total, alors qu'elle s'apprêtait à partir sans rien. Elle avait à peu près gardé les explications de la drôle de femme en mémoire, et était impatiente de commencer à écrire dans ce drôle de carnet. Tout le long du retour à Poudlard, elle pensa à ce qu'elle allait y écrire. Elle l'avait pris d'une couleur bleue nuit, et en prime de son achat (et sûrement parce que la bonne femme n'avait pratiquement aucun client) elle avait obtenu du papier à lettre et un bon nombres de parchemins gratuitement. Qui sait, peut-être que son cœur se cachait sous cette énorme touffe rose ? En tout cas, Erin était de bonne humeur. Bonjour le yo-yo des émotions. 
Sauf que bientôt, se posa la question cruciale : ou le garder ? Dans les dortoirs ? Bien sur, surtout qu'une camarade à elle s'était faite piquer hier encore son journal intime ? Les Gryffondors n'étaient pas que des enfants de cœur, même s'il lui semblait que Paloma, la-dite camarade, était une Obscure affirmée. Bref, elle ne voulait pas qu'on le trouve, qu'on le tripote. Son cahier ou elle rangeait toutes ses lettres passait encore, mais si elle continuait à se faire des petits secrets, elle sentait qu'on allait rapidement lui parler rien que pour soutirer des informations. Ce n'étaient pas nobles qu'ils étaient, mais affamés les pauvres lions. Alors elle réfléchit ou est-ce que personne n'irait fouiller, et lorsqu'elle rentra dans le Hall, elle n'avait toujours aucune idée. Sauf une, incertaine, mais qui en désespoir de cause pourra faire l'affaire. 
Faisant demi-tour, elle se dirigea rapidement vers le terrain de Quidditch et plus spécifiquement vers ses vestiaires. Elle se fit toute petite aussi, car voyant se découper la silhouette de de Sade, en dessous d'une petite mer de balais volants et de gosses tenant a peine dessus, elle ne voulait pas avoir d'ennuis. Elle était de bonne humeur et ne voulait pas.. « Joyce ! Tu me sembles chargée, qu'est-ce que tu portes jusqu'ici ? » Elle était de bonne humeur. *Je suis de bonne humeur. Ne pas se retourner, marcher un peu plus rapidement et..* une main de posa fermement sur son épaule, l'obligeant de s'arrêter et de faire face à ce pauvre type. « Je t'ai demandé quelque chose. » Il cherchait dans le regard de l'élève une culpabilité certaine qui l'aurait poussée à l'ignorer et à filer. Une culpabilité qui aurait par exemple ou être causée par le fait d'avoir révélé à quelqu'un la relation de Cassiopée et du professeur, ce qui valait à Erin un gentil harcèlement de la part de ce dernier. Sans plus demander sa permission que ça, il ouvrit son sac et, passant rapidement livres de cours et parchemins volants, saisit le livre qu'elle venait d'acheter et qui était encore emballé dans un grossier papier marron. Le déchirant d'un geste sec, il l'ouvrit en son milieu. Et vit des pages vierges. Serrant les dents, il lui tendit ce qui lui appartenait, mais lorsqu'elle posa sa main pour le reprendre, il ne lâcha pas prise. Et sourit. Il sourit d'un sourire mauvais. Celui d'un mauvais perdant qui aurait éternellement une dent contre une joueuse qui n'y pouvait rien. « Si jamais j'apprends que.. » Elle lui arracha la livre de la main et couru presque jusqu'au vestiaires. Elle savait. Elle en avait une peur bleue, de ce qu'il était capable de faire si jamais elle disait ce qu'elle savait, ce qui avait le don de l'énerver. Contre elle-même. Elle n'avait même pas le cran d'en parler et de ne plus se coltiner le fardeau de "savoir" un secret sans qu'elle ne l'ai vraiment voulu.  Fermant longuement des yeux qui commençaient à s'embuer d'une sourde lassitude, elle tomba brusquement sur.. « Ce n’est pas le moment, Erin. » Adrian. Bel accueil. « Chez moi on.. » *.. dit bonjour* Mais sa phrase mourut lentement en regardant un peu plus longtemps la personne qui dans sa tête était classée comme "tueur de chat". C'était drôle, vu son état, Rin devait beaucoup avoir la faculté que lui a ravaler ses émotions. Si il avait reculé de surprise en la vouant, elle elle avança et lui colla dans les bras le pauvre cadeau qui n'avait pas finit de se faire trimballer. En temps normal, elle l'aurait simplement ignoré, mais elle ne pouvait pas partir comme une fleur en faisant semblant de n'avoir rien vu. Elle avait essayé avec le français, et le résultat n'était pas glorieux. « Écoutes. Moi, j'ai envie de briser un homme avant qu'il ne me brise. Alors, tu gardes ça. Et. Soit tu me suis pour qu'on se défoule en beuglant comme des trolls ou alors.. » Elle regarda autour d'eux, les pauvres élèves qui tombaient pitoyablement et le fameux professeur qui accourait au trot.. « Ou alors tu vas essayer de tuer je sais pas qu'elle bestiole. Mord dans la couverture de ce carnet si ça te chante.  Je m'en fou en fait. Je sais même pas pourquoi je.. » Erin secoua sa tête, laissa le livre à Adrian (il n'y avait rien a craindre, le bébé ne saurait y écrire dessus), et finalement se dirigea vers la sortie du terrain. Oh, elle aurait bien voulu aller aux vestiaires, mais vu que c'était pour y planquer la cadeau, et qu'elle ne l'avait plus avec elle, ce n'était pas la peine. 
Tout ce chemin pour rien. 
Puis toute cette neige inutile. Elle n'aimait pas l'hiver.
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MessageSujet: Re: The end - ft Erin   The end - ft Erin EmptyVen 9 Mar - 10:52



Son petit monde s’écroulait. Un peu comme dans les films de fin du monde où, debout en pleins milieu du toit d’un bâtiment, le héros regarde le reste de la ville s’effondrer sous une pluie de météorites. Un vrai chaos. C’était ce qui se passait dans sa tête. On venait de faire un strike avec ses nerfs. Il avait les poings tellement serrés que ses ongles rentraient peu à peu dans la paume de sa main. Il allait faire quoi à présent ? Être dans l’équipe de Quidditch aurait pu lui ouvrir les portes pour entrer dans une équipe professionnelle une fois sortie de Poudlard. Il se voyait là-dedans plus tard et non nul par ailleurs et il savait que ne plus faire partie de l’équipe freinera les coachs. Alors qu’a-t-il faire de sa vie ? Des frites dans un fast-food moldus ? Très peu pour lui. Il préférait encore devoir garder les enfants de Mangemorts. Une chose était sûr, il rentrerait dans la résistance du monde adulte et fera tout pour retrouver ses parents, chevauchant ou non un balai en guise de métier. Mais en attendant, il était coincer entre ces murs et ce n’était pas pour lui déplaire avant aujourd’hui. Il avait ses amis, ses ennemis qui mettaient un peu de piment dans sa vie, les missions pour la résistance et les professeurs à faire rugirent de colère. Mais après ? Ses journées se succédaient d’heure de cours et de cols et les seuls moments où il pouvait enfin respirer, on venait de les lui retirer. Camouflant un grognement, il leva la tête vers le ciel, les yeux clos. Il avait les pieds dans la neige et quand il expirait, un épais nuage de bué s’échappait d’entre ses lèvres. Il ne ressentait pas le froid, du moins, pas autant qu’il l’aurait imaginé. La colère réchaufferait-elle les cœurs brisés ? Oui, oui, c’était comme-ci on avait rompus avec lui. Qu’allait dire les autres membres de l’équipe ? Ils allaient être déçus, très déçus. Peut-être même que certains allaient le détester.. Tant pis, ce n’était pas ce qui lui importait le plus. De toute façon, ces derniers temps, l’équipe était plus que jamais dissoute, limite en continuelle tension pour des sottises. Adrian était le dernier poursuiveur assez ancien pour comprendre qu’il allait être dur pour eux de trouver de nouveaux membres motivés. Maintenant, ils allaient devoir retrouver un nouveau pro des pirouettes. La tête entre ses mains, il inspira longuement avant de baisser son regard vers le sol.

Les mains enfouis dans son pantalon, il sentait son cœur qui pesait lourd dans poitrine battre la chamade, comme ci il voulait sortir de sa cage thoracique. En fait, tout son corps lui passerait lourd et incroyablement moue. Surement le contre coup de l’énervement. Tous ses muscles s’étaient ou étaient toujours contractés et ne se relâchaient pas. Pour cela, il devait se détendre et ce n’était vraiment pas le moment. Le seul moyen qu’il se détende était qu’il puisse monter sur un balai et il savait qu’à présent sa allait être compliqué. Bien sûr il avait sa monture, mais il fallait qu’il puisse venir quand le terrain est libre ou quand il est sûr de ne pas se faire prendre à voler en dehors des heures autorisées. Il sentit la colère de nouveau monter en lui. « Ce n’est pas le moment, Erin. » avait-il dit à la nouvelle venue tout en ce reculant de quelques pas. En temps voulu, il l’aurait assurément salué chaleureusement et agacer avec quelques bels paroles du parfait dragueur qu’il pouvait être, mais comme il l’avait si bien dit, ce n’était pas le moment. Il ne connaissait pas vraiment Erin, du moins, pas assez pour se soucier du fait qu’elle sera ou non vexer du fait qu’il la rejette dès son arrivée. A dire vraie, ça aurait pu être n’importe qui d’autre, cela se serait passé exactement pareil. Quelques pas en arrière pour montrer que quoiqu’il arrive, il était prêt à fuir une quelconque discussion, un avertissement oral pour rester tout de même un minimum poli et une mine sévère pour accentuer ces mots. Mais cela ne marchera surement pas pour dissuader la jeune fille de partir sans un mot, car à peine les siens prononcés qu’elle rétorqua « Chez moi on.. » On quoi ? On sourit ? On dit bonjour ? On dance la polka en short de bain ? Elle ne terminera pas sa phrase, mais il savait à peu près ce qu’elle voulait dire. Erin c’était un peu comme le jour et la nuit ou le blanc et le noir. Une énigme. Une jeune fille qui se montre particulièrement sûr d’elle, mais qui pourtant avait cette facilité à ce contre dire. S’il n’avait pas été amené à faire bouffer des cochonneries à son chat, Adrian était quasiment sûr qu’ils auraient pu bien s’entendre. Peut-être qu’un jour elle arrêtera de la rejeter et peut-être qu’il sera un peu plus sérieux avec miss-je-monte-un-peu-trop-vite-sur-mes-grands-chevaux. Avant qu’il ne fasse quoique ce soit, la brune lui colla ses affaires sur les bras. « Écoutes. Moi, j'ai envie de briser un homme avant qu'il ne me brise. Alors, tu gardes ça. Et. Soit tu me suis pour qu'on se défoule en beuglant comme des trolls ou alors.. » Quoi ? Il froncis ses sourcils, n’arrivant pas à suivre sa camarade. Il regarda un instant l’objet qu’elle avait posé entre ses bras. Serait-ce un journal intime ? Le genre de cahier dans lequel on écrit tous ces petits aléas de la vie de tous les jours comme-ci on avait tous les problèmes du monde ? Il esquiva un sourire moqueur. De nos jours, qui écrivait encore dans un journal dit intime ? Ces trucs-là finissaient toujours entre de mauvaises mains. Des mains comme les siennes à vrai dire. Celui-ci avait l’air fraichement acheté, encore emballé. Pourquoi elle se trimballait avec ça ? Il s’en foutait complètement. « Ou alors tu vas essayer de tuer je ne sais pas qu'elle bestiole. Mord dans la couverture de ce carnet si ça te chante. Je m'en fou en fait. Je sais même pas pourquoi je.. » Mais c’était quoi son problème ? Elle n’attendit pas pour prendre le chemin du retour, le laissant comme un idiot avec son paquet.

C’était le comble du comble. Voilà qu’il venait de se faire virer de l’équipe de Quidditch et qu’une fille qu’il connaissait à peine venait de lui coller un journal intime dans les mains avant de partir. Merlin en avait après lui ! Sans attendre qu’elle soit trop éloignée pour ne pas pouvoir la rattraper assez rapidement, il laissa une petite insulte s’envoler dans les airs avant de lui courir après. Avec la neige, ce n’était pas simple. Il déteste la neige. C’était froid, humide, blanc et quand sa fondait, c’était répugnant. Non, il n’aimait vraiment pas la neige. Alors courir après une fille qu’il n’allait même pas pouvoir draguer, ça ne pouvait que l’énerver encore un peu plus. Une fois près d’elle, il l’a dépassa un peu pour se poser juste en face. Sans attendre, il lui colla aussi facilement qu’elle l’avait fait pour lui, son paquet dans ses petites mains de filles. « Je ne suis pas ton porteur, ton paquet, tu te le gardes. » Voix sèche, rauque, quasiment désagréable. Un inconnu pouvait deviner son agacement. Les bras débarrassés, il ne bougea pas de sa place, lui bloquant le passage. Si elle voulait partir, soit elle devait lui passer sur le corps ou alors elle le contournait, une chose était sûr, il ne bougera. « Après, va détruire qui tu veux, j’en ai strictement rien à foutre, mais crois-pas que je vais venir me mettre un peu plus dans la merde ! Tu pourrais même aller balancer des cacahuètes sur des bébés dragons en pensant qu’ils s’en nourriront que je m’en ficherais ! » Il parlait pour rien dire, mais sa lui faisait un bien fou. En repensant à ce qu’il venait de dire, il savait que c’était stupide, mais au moins ils étaient tous les deux d’accord, la vie de l’autre, ils s’en fichaient. Alors il n’allait pas lui raconter ses problèmes et elle n’allait pas raconter les siens, mais elle n’allait pas non plus aller chercher les ennuis avec lui derrière qui tiens son carnet en l’attendant comme un pion. Connaissant Ambroise, il savait que le professeur de vol ne se gênerait pour en rajouter un peu plus sur son sujet si il voyait la scène et Adrian n‘acceptera pas d’être rabaissé devant quelqu’un et encore moins devant elle. Le regard assez sombre, il savait qu’il devait avoir une sale mine blanchâtre et sévèrement tiraillée par la colère. Alors peu importe les raisons qu’à la jeune fille de détruire Pierre, Paul ou Jacques, peu importe qu’elles sont ses attentions et si elle a besoins d’un coup de mains, elle ne devra pas compter sur lui. Mais ça, elle devait s’en douter ? Après tout, elle ne le portait pas dans son cœur, il était un « tortureur de chat ».
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MessageSujet: Re: The end - ft Erin   The end - ft Erin EmptyJeu 22 Mar - 10:26

Si elle avait été curieuse de nature, Erin se serait demandé ce qu’il avait. Comment le Adrian que tout le monde connaissait pouvait être si sec, et dans un état pareil. Sa voix n’était qu’un sourd grognement rauque qui semblait se faire amortir dans la neige qui était à leurs pieds. Dans cette neige ou le masque de je m’en-foutisme du jeune homme s’était brisé. Planté devant elle, il lui avait redonné avec sûrement la même douceur le carnet. Mais il ne bougeait pas pour autant.
L’esprit de la Gryffondor se souvint des paroles d’un obscur professeur. Peut-être s’adressait-il à un élève de sa maison, peut-être voulait-il simplement illustrer son propos, mais il dit quelque chose qui sur le moment, ne toucha pas beaucoup la petite Rin qui devait alors être en première ou deuxième année. Non, le temps qu’elle grandisse et qu’elle apprenne que tout ce qui vient d’une personne avec un serpent sur le bras n’est pas forcément venimeux, et la vérité de la chose lui sauta aux yeux. A elle qui se moquait tant, sans retenue, ignorant presque par réflexe les autres. ‘Si vous prenez quelqu’un pour un imbécile, soyez sûr qu’il en fait de même’. Et ce fut aujourd’hui qu’elle eu la désagréable sensation que c’était vrai. « Je ne suis pas ton porteur, ton paquet, tu te le gardes. »

Comme une princesse dans sa tour d’ivoire, la redescente sur terre auprès du bas peuple fut rude. Le vent se leva, s’engouffrant dans ses vêtements, accentuant cette immobilité dans laquelle ils restaient. A s’observer, tels des chiens de faïence. Pourtant, elle ne se démonta pas et resta là. Peu importe ce qu’il pensait d’elle, ils n’étaient pas fait pour être amis, même dans une autre vie. Derrière lui se dressait le château, encore plus lugubre entouré de tout ce blanc, château qui même aussi macabre pourrait au moins la réchauffer une fois à l’intérieur. « Après, va détruire qui tu veux, j’en ai strictement rien à foutre, mais crois-pas que je vais venir me mettre un peu plus dans la merde ! Tu pourrais même aller balancer des cacahuètes sur des bébés dragons en pensant qu’ils s’en nourriront que je m’en ficherais ! » Leur échange de regard fut des plus cordial, mais elle ne voulait pas. S’en aller. Partir sans demander son reste. Elle n’aimait pas servir de défouloir, même si elle était en tord, pour une fois, elle était bien comme tout le monde, comme tout ceux de sa maison, avec cet égo perpétuellement mal placé. « Ok. T’as d’autres choses stupides à rajouter ? » Ses mains se seraient autour du livre, prenant une couleur violacée due au froid et à la pression qu’elle exerçait. Le regardant de haut en bas avec mépris, elle rangea alors avec des gestes brusques le carnet dans son sac.
« J’y peux rien si t’es inutile. »
Son visage à moitié plongé dans sa large écharpe aux couleurs de sa maison, elle avait parlé bas, marmonnant comme pour elle seule un reproche censé réparer un égo quelque peu blessé. Qu’il l’ai entendu ou non, elle ne s’en préoccupa pas. Qu’est-ce que cela aurait changé ? Allait-il la frapper ? Non. Tout au plus l’insulter. Peut-être même qu’avec un peu de chance, il arrêterait définitivement de faire semblant d’être intéressé par elle comme avec toutes les autres nanas de Poudlard. Ah. Il ne faisait plus le fier, là, devant elle, le visage rougi par le froid et la colère.

Son regard toujours planté dans le sien, elle s’approcha de lui et le contourna, sans un mot de plus. Elle n’avait pas besoin de gâcher plus de temps que cela avec un parfait crétin. Pour le carnet, tant pis, elle le cachera demain. Entre deux dalles, ou lattes des vestiaires, il y a toujours moyen de mettre des choses à l’abri dans ce lieu visité uniquement par des joueurs qui font tout sauf remuer ciel et terre pour trouver un éventuel objet. D’ailleurs, elle savait déjà la première chose qu’elle allait écrire dedans. Si jamais Matthew écrirait ‘Qui est Adrian Tymers ?’, sûrement trouvera-t-il une réponse du style ‘Un américain qui pète plus haut que ses fesses, qui les trémoussent devant toutes les minettes et qui aime tuer les animaux. On l’appelle le bébé, pas besoin d’expliquer pourquoi donc.’. Ou autre. Erin n’attendra pas longtemps de consigner cette vérité dans le journal magique une fois revenue, au sec, dans son dortoir. En attendant, elle marchait avec précautions, manquant de glisser à chaque pas, lorsqu’elle entendit une voix nasillarde derrière elle. Moqueuse. Ou heureuse, c’était selon. En tout cas, ce n’était pas le Gryffondor qui parlait comme ça, et par simple curiosité, elle tourna la tête pour voir de qui venait ce rire mauvais qui résonnait encore dans l’air.
« Alors Tymers, on est plus capable de voler sur un balais ? » Erin s’arrêta, étonnée. De quoi parlait-il ? De qui parlait-il ? Avait-elle vraiment entendu le nom d’Adrian ? Plissant les yeux, elle reconnu vaguement un membre de l’équipe de vert et d’argent. Elle n’aurait su dire ni son nom, ni son poste, mais il était évident que les deux adversaires, même hors jeu, ne devaient pas se porter dans leurs cœurs. « Tu sais ce que nous a dit de Sade toute à l’heure ? Qu’on pourrait enfin faire un vrai match contre les Gryffondors, sans bébé à bord. » Si c’était drôle pour l’élève, cela ne l’était visiblement pas pour Erin qui ne comprenait pas vraiment de quoi il voulait parler. Et visiblement, encore moins pour Adrian. Ses poings s’étaient subitement serrés. Ce n’était pas son jour, et pourtant, elle ne sourit pas vraiment à cette idée. « Mais t’inquiète pas, t’auras toujours une bonne place dans les gradins » Et le Serpentard lui tapotta affectueusement l’épaule. Il était plus grand qu’Adrian, mais d’où elle était, Rin devinait sa réaction. Un bras qui se lève. Avec puissance, rapidement. Frappant de plein fouet la joue du simplet venu enfoncer le clou.

Puis ses deux autres potes qui se jetaient sur l’ex-joueur.

Se précipitant vers eux, elle tenta tant bien que mal de les séparer avant de ce recevoir un beau coup à la tempe, la sonna quelques instants. « Arrêtez ça ! »
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MessageSujet: Re: The end - ft Erin   The end - ft Erin EmptyMer 27 Juin - 9:18

Ce n’était pas son jour. Il était rare de le voir dans un tel état. D’habitude ‘je m’en-foutiste de tout’ il était pourtant très susceptible à cet instant. Plutôt vulnérable et près à sauter sur tout ce qui bouge. Comme si on venait de sortir le lion de sa sieste avant qu’il ne se réveil de lui-même. Manque de chance pour la demoiselle, elle était un peu au mauvais endroit au mauvais moment. Elle en prenait pour son grade et en se taisant, il prit conscience de ses paroles. Peu importe, elle n’aurait pas dû le chercher, c’était tout. Ils échangèrent un regard emplis d’électricité et s’il ne connaissait pas aussi bien Erin, il savait que cela n’allait pas être sans rancune. « Ok. T’as d’autres choses stupides à rajouter ? » Il ne se risqua pas de répondre, la gorge déjà noué par sa colère et la bouche sèche. Il ne quitta pas la lionne du regard, n’arrivant pas à se calmer. Elle rangea son carnet dans son sac, aussi énervés que lui. Enervés ou bien blessés ? Il ne serait le dire, mais dans les deux cas, elle avait le regard ténébreux. « J’y peux rien si t’es inutile. » dit-elle dans son écharpe. Le jeune homme entendit, mais se retient d’ajouter quelque chose. Il en avait déjà pas mal dit et la faire sortir de ses gondes n’était peut-être pas une bonne idée. Jamais il ne lèvera la main sur elle, mais les paroles pouvaient être bien plus blessantes. Ses affaires rangés, la brune replongea son regard dans les prunelles sombres d’Adrian, lui montra sa haine avant de le contourner sans un mot. Il ne bougea pas, ses yeux figés sur le stade qui l’entourait. La pression tomba peu à peu en lui, laissant s’échapper un soupire d’entre ses lèvres. Elle venait de subir sa colère sans nul raison qui soit connu. Peut-être que s’il lui avait dit le pourquoi du comment, elle aurait réagi autrement.. Non. Erin était un peu comme lui, les problèmes des autres l’intéressaient peu. Surtout les problèmes d’un garçon qu’elle repousse depuis un moment. Poings toujours serrés, il ferma lourdement ses paupières ayant le désir d’oublier cette journée. Il était clair que ce n’était pas le pire jour de toute sa vie, mais celle-ci faisait partie du top dix. Sa journée ne pouvait pas être pire. Quoique..

« Alors Tymers, on est plus capable de voler sur un balais ? » La voix était claire. Les mots aussi. La personne qui venait d’arriver près du brun avait tout fait pour bien se faire entendre et c’était réussi. Que venait-il de dire ? Ah oui, sa journée ne pouvait pas être pire. Se tournant vers le nouvel arrivant, Adrian avait déjà reconnu un membre de l’équipe de Serpentard. En fait, ce gars était surtout remplaçant au poste de batteur, mais ils avaient déjà énormément joué l’un contre l’autre. Nul besoins de dessin pour comprendre qu’ils se haïssaient énormément. Les pieds sur Terre ou dans les airs. Adrian fixa tout d’abord le Serpentard, puis ses deux boutentrains qui le suivaient. Bien, de la provocation pur et dur. « Tu sais ce que nous a dit de Sade toute à l’heure ? Qu’on pourrait enfin faire un vrai match contre les Gryffondors, sans bébé à bord. » Les trois se mirent à rire. La réaction du lion ne put que se faire attendre. Il commença à serrer un peu plus les poings, s’enfonçant les ongles dans la peau face aux trois clowns de services. Il le sentait, cela allait plutôt mal finir. Il n’était pas vraiment de nature bagueur, mais aujourd’hui personne ne pouvait réellement le reconnaitre. Le bébé du château venait de le quitter. « Mais t’inquiète pas, t’auras toujours une bonne place dans les gradins » dit le vert et argent en lui tapotant moqueusement l’épaule. La réaction d’Adrian ne se fit pas attendre. Aussitôt il abattit violement son poing sur la figure de l’autre. Une douleur le prit dans la main, mais cela n’était rien face à la douleur que devait ressentir le Serpentard. Il avait le nez en sang et sous la force de l’impact, il s’était écroulé sur le sol. Sans attendre, ses deux amis se jetèrent sur le lion. L’un l’immobilisa tandis que l’autre lui assena des coups dans le ventre. Cela faisait un mal de chien, mais trop fière, le brun ne pipait mots, encaissant en grimaça à chaque coup.

« Arrêtez ça ! » Il avait les oreilles qui sifflaient, mais la voix de la jeune fille était tellement imposante qu’il l’entendit. « On se casse ! Heureusement que la maman du bébé était là ! Tu n’auras pas autant de chance la prochaine fois ! » Ils le lâchèrent et s’éloignèrent. Se laissant tomber dans la neige, Adrian toussota un instant, cracha un peu plus loin. Le gout du sang dans la bouche lui était désagréable. Il avait du mal à reprendre sa respiration, mais tout cela n’était rien par rapport au mal de crâne qui le prit. S’assurant que les trois serpents partaient, il se releva doucement. Prit d’un vertige, il dirigea l’une de ses mains sur sa tête. Il ne manquait plus qu’un groupe de Détraqueurs passent et il aurait de quoi raconter cette journée aux gens ! Il devait avoir une mine affreuse.

« Tu n’aurais pas dû revenir ! » dit-il comme un reproche. « Ils auraient pu te blesser.. » ajouta-t-il sur un ton moins brut. Quel idiot faisait-il ! Elle était venue l’aider alors qu’il l’avait blessé auparavant et tout ce qu’il arrivait à faire, c’était de lui faire des reproches. Grimaçant en voulant bouger sa main, il n’osa pas s’imaginer dans quel piteux état il devait être. Il avait un peu de sang sur sa chemise et un visage rouge de douleur. Peut-être devrait-il passer à l’infirmerie pour prendre des antidouleurs, mais on allait le questionner et il n’avait vraiment pas envie de ça. Ses yeux retombèrent sur Erin et il se sentit honteux. « Je… Je te remercie d’être intervenue, même si tu n’avais pas à le faire. Je n’ai pas été cool avec toi et tu sais maintenant pourquoi. » Sa voix était quasiment cassés, tremblante. On aurait pu le croire nerveux, mais en vérité c’était surtout la colère qui retombait. Ses vêtements étaient mouillés par la neige et un frisson lui traversa l’échine quand il sentit la froideur de ces derniers sur sa peau. Il tapota délicatement sur ses vêtements pour les défroisser un peu, mais c’était en vain. On pouvait clairement le savoir rien quand le voyant : il s’était battu. Qu’allait dire ses camarades ? Il allait devoir s’expliquer et cela allait se régler en règlement de compte général…
Il prit alors conscience que peut-être elle n’avait pas entendue la discussion et elle se le demander. Pourquoi ne pas lui dire ? En moins de quelques heures tout le château sera au courant de toute façon, autant qu’elle le sache. « Je me suis fait virer de l’équipe de Quidditch.. Pas besoins de faire de remarque, je crois que j’ai eu ma dose pour quelques jours-là. » Il préférait lui dire, au cas où l’envie de dire quelque chose de blessant la prenne. Il était blesser physiquement et psychiquement, mais cela ne le privait pas de répondre à des remarques blessantes. Il était en condition pour lui répondre froidement, même s’il lui devait une fière chandelle.
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