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 Jusqu'à ce que cela touche l'esprit — LIBRE

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MessageSujet: Jusqu'à ce que cela touche l'esprit — LIBRE   Jusqu'à ce que cela touche l'esprit — LIBRE EmptyDim 29 Jan - 12:20

Alors elle furetait. De rayons en rayons, soulevant à chaque pas des quantités effrayantes de poussière. Doucement, la lumière traversant les grands vitraux de la bibliothèque créait en cette fin de journée une ambiance tamisée, à cause du manque de nettoyage des vitres. Certains auraient dit que cet endroit était sale, d’autres ennuyeux à mourir et juste bon pour des Serdaigles – mais la gardienne de ces lieux en pensait évidemment tout le contraire. Preuve de l’âge et de l’importance de la myriade de documents entreposés ici, ces nuages de poussière n’était rien de plus que quelque savoir réduit en de simples particules avec le temps. Tout comme la magie, ce savoir nous entourait alors, jusqu’à en imprégner le moindre de nos pores, jusqu’à toucher notre esprit. Et puis, elle avait une manière, une attitude lorsqu’elle décrivait sa vision des choses, que l’on avait volontiers envie de la croire. Ses yeux habituellement ternes et farouches s’éclairaient alors d’une lueur passionnée, et ses gestes, et ses paroles étaient tous empreints de la même envie : celle de faire de sa passion, la votre. Il n’y avait qu’à lui demander de vous aider à trouver des documents, non pas pour les cours, mais pour votre enseignement personnel, et on croirait qu’elle atteignait le paradis.
Ce fut tout à fait l’impression que ressentit Erin, légèrement perturbée face à une réaction si enflammée. Surtout que c’était constamment la même litanie, depuis les deux ans qu’elle lui demandait des conseils, mais que malgré tout, elle semblait à chaque fois sur la point de défaillir, comme inspirée par l’esprit de Merlin. Au moins avait-elle retenu le nom de Joyce et ne disait que des louanges à son propos, la qualifiant d’élève modèle, de sorcière ayant de l’avenir et parfois elle rajoutait même que la jeune fille serrait parfaite pour la remplacer ; ce à quoi l’intéressée répondait par un sourire cassé, n’imaginant même par quel désastre pourrait la mener à venir s’enfermer chaque jour avec des livres aux auteurs morts depuis plus de deux siècles. Mais elle laissait faire la sorcière, même lors de ses emportements, car cette vieille chouette était bien la seule à la considérer comme un génie du siècle. En vérité, elle ne venait à la bibliothèque seulement pour ré-emprunter constamment, ou presque, les mêmes livres, ou plutôt pavés, ou plutôt encyclopédies en plusieurs volumes. S’il n’y avait bien qu’une chose à laquelle elle s’intéressait vraiment, c’était bien la métamorphose, n’hésitant pas à faire plus de travail que ce que son professeur lui demandait. Les livres qu’elle prenait touchaient généralement à plusieurs aspects de la matière, mais Erin regardait plus spécifiquement celui traitant des Animagi. Elle s'était mise en tête de le devenir il y avait de ça déjà plus de trois ans, mais l’apprentissage était long et fastidieux, et les déboires, même s’ils étaient rares, souvent très dérangeants. Le corbeau, un animal presque commun dans le monde magique, était la transformation qu’elle voulait atteindre. Les yeux rivés vers le ciel, elle se demandait pensivement quelle était l’impression que l’on éprouvait en volant, ce qui ne faisait que de raffermir son envie de progresser au plus vite. Les quelques erreurs qui lui laissèrent par exemple sa colonne vertébrale couverte d’un plumage noir pendant quelques semaines ne la découragèrent que brièvement, le temps seulement de guérir.

Cependant, lorsqu’on lui demandait ce qui la raison première de sa motivation, Erin ne savait jamais quoi répondre. Personne n’allait gober «l’envie d’apprendre » vu certaines de ses notes qu’elle disait tomber en chute libre en riant, mais il n’empêche que rien de spécial ne lui avait insufflé cette idée. Sûrement avait-elle lu, entendu, copié le fait que les Animagi étaient rares, que l’apprentissage était long et difficile — et que dans un sourire, une idée germa dans sa tête, celle de faire partie d’une petite élite, certes pas spécialement utile, mais tellement envoutante. Venant d’un monde moldu et éduquée en tant que tel jusqu’à ce qu’une lettre parvienne chez ses parents, portée par un hiboux, la sorcellerie était restée dans son esprit comme quelque chose d’extraordinaire, mais surtout, d’improbable. Cela expliquait aussi sa volonté et son talent en sortilèges. Erin avait beau dire qu’à cause de ces histoires de chapeaux pointus, le divorce de ses parents avait probablement été prononcé, il n’empêche que faire des choses dignes d’un conte de fée restait une opportunité qu’elle croquait à pleines dents. Erin avait beau dire que le monde de la magie était pourri jusqu’à la moelle, déchiré par une espèce de racisme et de bêtise permanent, par certains aspects elle ne pouvait s’empêcher de l’aimer.
Il parait qu’elle est contradictoire.

C’était donc docilement qu’elle suivait la bibliothécaire, farfouillant dans les étagères des livres que la Gryffondor avait du rendre la veille. Même si elle connaissait à présent chaque emplacement de chaque grimoire, c’est avec un certain amusement qu’elle laissait la sorcière vadrouiller à droit et a gauche, se perdant parfois dans son propre dédale de rayons. Le bois prenait à cette heure-ci une teinte proche du miel, transformant alors l’endroit en un petit havre de paix assez inattendu. Docile, c’est avec habitude qu’elle tendait les bras pour y recevoir les multiples ouvrages qu’elle avait déjà feuilleté un bon nombre de fois. Même si elle en connaissait des pans entiers, il lui fallait toujours à un moment ou à un autre une information qu’elle ne pouvait dire de tête. Bien sûr, elle avait bien songé une fois à prendre des notes, et même si contrairement à d’autres cours ça ne la barbait pas, c’était parfaitement inutile : considérant tout extrêmement intéressant, elle ne pouvait se résigner à omettre le moindre mot. Ajoutez à cela qu’elle s’appliquait à écrire d’une écriture lente et soignée, et vous comprendrez pourquoi Erin a rapidement renoncé, quitte à retourner toutes les trois semaines, même jour, même heure, à la bibliothèque. Pourtant, même si c’était à date fixe, il y avait toujours quelque chose qui s’y passait, ou non. L’avant dernière fois, voilà déjà six semaines de cela, elle y avait croisé Cassiopée manquant de se faire arracher les cheveux par un livre ensorcelé, et qui, tétanisé par la surprise, n’avait rien trouvé de mieux que de hurler de toutes ses forces, s’attirant par-là même les foudres de la bibliothécaire. Trois semaines plus tard, arrivée plus tard re-chercher les livres, ladite bibliothécaire avait mis beaucoup plus de temps à les lui donner, occupée à gérer une dispute entre une bande de Serdaigles et deux Gryffondors, et c’est en sortant beaucoup plus tard donc qu’elle arpenta les couloirs désertés car tous étant déjà dans la Grande Salle. Et qu’elle vit la même Cassiopée dans les bras du Mangemort. Qui depuis l’harcèle constamment, en rage de voir son petit secret découvert.
Tandis que deux kilos se rajoutaient sur les bras d’Erin, elle se demanda si prendre des notes pour éviter de retourner tout le temps à la bibliothèque pouvait lui éviter au final pas mal d’ennui. « Et bien, à dans trois semaines miss Joyce ! Continuez comme cela, la voie de la perfection ne peux s’obtenir sans labeur, et le labeur, comme je ne cesse de le répéter est le fruit des études qui ne peuvent.. » Laissant là la femme finir seule son monologue, la remerciant d’un signe de la tête, Erin dirigea ses pas vers les tables les plus proches pour commencer à revoir ces multiples choses, son carnet contenant l’ensemble de ses cours de métamorphoses dans son sac, avant de brusquement faire demi-tour. Il n’avait suffit que d’une seconde pour apercevoir, reconnaître et avoir la nausée de ces cheveux d’un blond et d’une beauté inégalable. Sixtine travaillait, soit, la Gryffondor allait se trouver un autre endroit ou elle pourrait avoir les idées claires.

Sortant de la bibliothèque au pas de course, elle dévala les escaliers au pas de course. Arrivant devant le portrait de la Grosse Dame, une quinzaine d’élèves de sa maison entrèrent, parlant à qui mieux mieux avant elle, la laissant bête « A ta place, si je voulais lire tous ces ivres, je n’irais pas dans la salle commune ma petite » Laissant alors ses yeux regarder sans le voir le sol, Erin chercha un autre lieu ou les examiner en paix. C’était bien stupide de vouloir à tout prix les redécouvrir maintenant, après de longs mois passés dessus, l’impatience aurait du la quitter depuis longtemps. Puis, relevant soudainement la tête, elle descendit encore une volée de marches, filant entre les élèves avides de regagner leurs quartiers. Un instant, elle se dit qu’elle était à contre-courant, et un petit sourire se fit voir, avant de s’apercevoir que le courant était vraiment fort et qu’elle devait jouer un peu plus des coudes que ça pour parvenir à son objectif. Enfin, elle arriva devant les deux grandes et imposantes portes de la Grande Salle. Discrètement, elle y entra, avisant quelques joueurs d’échecs dans un coin. S’asseyant sur le banc le plus près de l’entrée, soit celui normalement aux Pouffsouffles lors des diners, elle posa ses livres sur la table.
Poser : expression signifiant ici le fait de les laisser tomber sur le bois, dans un fracas aussi bref qu’épouvantable, ayant fait au passage bondir plus d’un joueur.
Rentrant alors discrètement sa tête dans ses épaules, elle fit comme si de rien n’était, s’assit et sortit sa plume et son encrier. Puis les rangea. Sa mémoire était auditive, alors elle ne fit qu’ouvrir le premier livre de la pile Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme par un certain Antoine Thevoisier, et tourner les pages jusqu’à trouver un chapitre qu’elle avait oublié. Fermant alors les yeux, elle répéta strophes par strophes ce qu’elle lisait. Comment est-ce que la vieille chouette disait déjà ? Ah oui ! Pour s’en imprégner. Chaque pore, chaque pensée, jusqu’à ce que cela touche l’esprit.


Dernière édition par Erin J. Joyce le Jeu 23 Fév - 13:43, édité 1 fois
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Pete K. Levingston

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MessageSujet: Re: Jusqu'à ce que cela touche l'esprit — LIBRE   Jusqu'à ce que cela touche l'esprit — LIBRE EmptySam 4 Fév - 8:19

Jusqu'à ce que cela touche l'esprit — LIBRE Tumblr_lrs4cyM2bN1qa7irjo4_250 Jusqu'à ce que cela touche l'esprit — LIBRE Tumblr_lsexjitQ5B1qi7safo5_r1_250

Pete était d'humeur joyeuse aujourd'hui et surtout il avait envi de parler avec quelqu'un, tchatcher comme disent les jeunes d'aujourd'hui. Or Albus n'était pas disponible pour cela. En effet l'héritier Potter était en retard dans ses devoirs ce qui n'avait vraiment rien d'étonnant mais bon Pete avait envi de parler avec son meilleur ami et lui n'était pas disponible. C'était frustrant, vraiment frustrant. A croire qu'il n'était jamais là quand on avait besoin de lui. A quand c'était pour se battre ou mener des expéditions dans la nature, il était libre le Potter mais quand c'était pour parler, y avait plus personne. Pfff ! Pauvre Pete, il était condamné à être seul ou alors d'aller voir d'autres amis. Après tout, il en avait d'autres amis... C'est vrai que ça peut paraître humoristique à entendre mais il vraiment des amis autres qu'Albus et Blake bien que Blake n'était plus une amie maintenant, non elle était autre chose. Elle était un tout pour Pete. Elle était une source de bonheur, un bonheur suprême même. Elle était aussi sa muse, la fille dont il était dingue et bref il ne tarissait pas d'éloges sur elle. Des fois il avait l'impression de passer à son temps à se rappeler à quel point elle était parfaite à ses yeux. C'était très complexe mais attention il n'était pas non plus fou dans le sens de dérangé, malade mental, à un tel point que Blake ferait mieux de prendre ses jambes à son coup. Non elle savait qu'il était sain d'esprit, il était juste amoureux d'elle comme elle était amoureuse d'elle. Enfin il l'espérait. A si jamais, elle se moquait de lui, il n'y survivrait pas. Non son cœur serait brisé, fracassé, impossible de le réparé. Il ferrait mieux de se jeter de la tour d'astronomie. Mouais mais bon ce n'était pas à l'ordre du jour alors pensons à autre chose.

Enfin à part le fait qu'Albus n'était pas disponible pour lui, tout allait plutôt bien. Oui il était au top niveau cours, il remplissait son rôle de préfet à la perfection, ses plans avançaient plutôt biens puisqu'il avait à présent une correspondance régulière avec sa mère bien qu'il ne lui écrive que ce qu'elle avait envi de lire. Maintenant il ne manquait qu'une chose pour que Pete se mette son père dans la poche et se débarrasse définitivement d'Iseult et c'était entré chez les obscurs. Il y pensait beaucoup, avait essayé d'en parler avec Blake ou Albus mais il n'était pas sûr qu'ils comprendraient et qu'ils seraient d'accord avec sa manière de faire. Le truc c'est qu'il avait besoin d'acquérir la confiance de son père. C'était la seule solution de l'intérieur et puis voyons les choses d'un autre point de vue : entrer chez les obscurs, ça voulait dire aussi acquérir les informations de l'intérieur ce qui pourrait être très pratique aux résistants. C'était aussi pourquoi entrer chez les obscurs allait lui demander beaucoup de finesse, de manipulation et de contrôle. Tout ce qu'il savait faire, non ? Il fallait se méfier de Pete. Beaucoup le pensait impulsif, immature et tête brûlée mais Pete n'était pas vraiment comme ça. Oh non quand on le connaissait on savait qu'il était et bien comme dire pourri. Oui c'était un peu le mot, il avait une partie chez lui qui était très mauvaise. Il avait son côté sombre comme on dit. La plupart du temps il avait le contrôle de ce côté sombre et s'en servait à bon escient mais il y avait quelques fois où il perdait le contrôle. Dans ces moments-là, il ne fallait mieux pas être contre lui. C'était un conseil comme un autre mais plutôt judicieux si vous voulez mon avis.

Pete se décida pour passer le reste de son temps dans la Grande Salle ou au moins jusqu'à ce qu'Albus ait terminé. C'est alors qu'il aperçut Erin Joyce, l'une de ses nombreuses ex-petites amies. Ne faîtes pas semblant d'être étonné, Pete a toujours été un coureur bien que ça ne soit pus le cas actuellement. C'est ainsi qu'on pouvait dire qu'il avait un très beau tableau de chasse qui était en plus très diversifié : blondes, brunes, grandes, petites, minces ou plus rondes. Alors il est vrai que beaucoup se sont demandés s'il avait un type de filles et en voyant ses résultats, on se dit tout de suite non mais en réalité il en avait un : brune, plutôt mince, ni grande, ni petite, intelligente, amusante, déterminée et oui c'est bien le portrait de la personne à laquelle vous pensez... Enfin bref il était à présent évident pour le jeune qu'il allait passer son temps avec la jeune femme bien qu'elle soit occupée à lire il ne savait quel bouquin. Pete aimait bien Erin et il était persuadé qu'elle aussi même si elle semblait difficile des fois. Ce qui était bien avec la demoiselle Joyce c'est qu'elle n'avait pas mal pris leur rupture et qu'elle était passée au dessus de ça. C'est vrai, elle n'avait pas été tendre avec lui mais il savait que ça n'allait pas durer et d'ailleurs ce jour-là il avait prévu de rompre avec la demoiselle. Ils s'étaient compris tous les deux, oui Pete ne pensait que du bien d'Erin. Pour attirer son attention, il se décida à l'appeler : « Erin ! » Lorsqu'elle releva la tête vers lui, il lui adressa un sourire parfait et vint s'asseoir en face d'elle. S'il avait été un fin observateur à ce moment-là, il aurait remarqué qu'il n'était pas le bienvenue mais lui était encore dans ses illusions qu'Erin l'appréciait toujours. Donc pour lui, elle était contente de le voir. Il y avait des fois où vraiment il était naïf et idiot, sérieusement. Enfin bref, il était parfaitement à l'aise et comme dit plus haut content d'être avec Erin, il lança donc la conversation : « Alors qu'est-ce que tu lis ? » Pas que ça l'intéressait réellement mais il était poli, bien élevé et c'était la moindre des choses de poser la question tout de même. « Moi j'étais avec Albus mais voilà que monsieur a décidé de travailler car il est à la bourre, comme si c'était son habitude de travailler. » Oui, oui, Pete était en train de raconter sa vie à Erin et sans aucune gêne. « Il n'a donc pas eu envi de lâcher ses livres pour moi et j'ai décidé de faire autre chose. Mais c'est un bien pour un mal vu que je t'ai trouvé. Ça faisait longtemps qu'on avait passé du temps ensemble toi et moi. » Il conclut sa phrase par un autre sourire. Enfonçait-il le couteau un peu plus loin ? Peut-être, sûrement mais pour sa défense, il ne le faisait pas consciemment. En tout cas pas sûr qu'Erin soit douce et tendre avec lui...
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MessageSujet: Re: Jusqu'à ce que cela touche l'esprit — LIBRE   Jusqu'à ce que cela touche l'esprit — LIBRE EmptyDim 5 Fév - 6:13

Elle n'avait pas lu ce chapitre beaucoup de fois. Douze ou treize, maximum. L'influence de la Lune ainsi que de la migration des lutins de Cornouailles sur la cueillette des plantes nécessaires aux potions de transformation n'était pas des plus intéressante. Bourrées de termes techniques, les pages du chapitre six avaient le don de lui donner la douce impression de nager dans de la semoule. Mais elle s'y collait tout de même, avec l'entrain d'une personne forcée de le faire — alors qu'en fait, ce bouquin n'était même pas dans le programme des septièmes années, tout au plus pour faire un devoir. Au moins pourra-t-elle faire semblant de savoir des choses en cours de potions sur ce sujet. Tournant la page ou une plante hyper étrange était gravée (on a pas idée de créer des machins pareils, c'est contre nature), elle lâcha un gros soupir. Immédiatement, deux joueurs d'échecs qui ne semblaient avoir apprécié son entrée brutale, se retournèrent avec un regard courroucé « Qu’est-ce que vous avez à me regarder, j’ressemble à un aetoclytiae bubonis c’est ça ? » Rivalisant de nonchalance dans son expression, elle redoubla d'effort lorsqu'elle vit que c'était des Serdaigles. Aha, avec un peu de chance ces têtes à claques réputées intelligentes ne connaissaient même pas cette espèce de champignons. Quels incultes « T'as entendu Blake ? » « Ouais Jake » « Et t'en pense quoi ? » « Qu'elle a pas tort. Elle a vraiment une belle tête de champignon » Alors qu'ils éclataient de rire et retournaient, comme si de rien n'était, à leur minable et misérable petite partie d'échecs digne des plus pitoyables des débutants. Si Erin avait été un chat, elle leur aurait feulé au visage avant de leur gober les yeux.
Mais elle n'était qu'une sorcière, alors se contenta de rageusement fermer son livre, pour en prendre un autre, en prenant bien soin de le faire claquer sur la table.
Métamorphomages et Animagus célèbres au court du temps. Impeccable. De quoi la calmer quasi-instantanément. Se plonger dans la vies des autres était un parfait moyen d'oublier la sienne un court moment, juste le temps de lire leur passé ou leur présent. Pas étonnant que les magazines de stars, aussi bien moldus que sorciers, étaient appréciés. Ah. Mais quels traumatismes avaient du subir leurs lecteurs dans leur prime enfance ? C'était le genre de réflexion que se faisait Erin, alors qu'elle-même aimait savoir qu'un sorcier étalon n'avait pas choisit cette forme par hasard — enfin, nous nous écartons du sujet.

« Erin ! » Et voilà, son prince charmant arrivant sur son cheval blanc (tiens, cette idée lui rappelait une chanson française) venant lui pourrir un peu plus son temps ("dans son palais d'argent.." et voilà, en plus de ça il a réussit à lui pourrir ses pensées). Il ne vit pas son regard remplis de reproches car ce fut un sourire radieux qu'elle eu pour toute réponse. *C'est ça, assieds-toi ! Prend tes aises ! Commande un truc à manger !* « Alors qu'est-ce que tu lis ? » D'un geste, la Gryffondor referma le lourd grimoire, les yeux plantés dans ceux de Pete. *Parce qu'en plus il est toujours aussi beau. Fait ch-* « Je lis rien. Qu'est-ce qui t'amènes ici ? » On dit souvent que les filles parlent beaucoup, et que les femmes parlent trop. A moins que Pete soit une représentante du sexe féminin, bien qu'Erin puisse vous affirmer d'expérience le contraire, il était clair qu'il prouvait avec ferveur que ce trait de caractère pouvait également être masculin. Blah-blah-blah. Il était à l'aise, le Gryffondor, aussi à l'aise que son ex-petite amie était en train de se donner des claques virtuelles. Ne pas le regarder, ne pas le regarder, ne pas regarder ses lèvres ne pas.. « Ça faisait longtemps qu'on avait passé du temps ensemble toi et moi. » Nouveau sourire. Beaucoup de gens lui souriaient. Elle devait être perçue comme la nana a qui on doit sourire pour.. Rester en vie ? Est-ce qu'elle donnait l'impression de vouloir mordre les gens ? Sûrement oui, surtout face à la personne qu'elle évitait le plus souvent possible et qui s'était naturellement assis en face d'elle, comme si c'était un rendez-vous hebdomadaire, là, dans cette salle commune. Et il fallait qu'elle réponde à une question. Enfin non, ce n'était pas vraiment une question. C'était le genre de phrase à en sous-entendre une sans la poser. Ou alors des mots bidons, mit bout à bout par un grand naïf et qui aux oreilles de Rin résonnaient d'une autre manière. Quoi que ce soit, il avait raison, ça faisait longtemps qu'ils n'avaient pas passé de temps ensemble. Quelque chose depuis leur.. Rupture. Si Louis avait été là, il aurait clairement vu les flèches lumineuses et imaginaires pointant Erin avec d'indiqué "EX". Lui qui savait qu'elle avait été blessée dans son égo d'avoir été "collectionnée" par ce grand gamin mais qui ne pouvait s'empêcher (comme beaucoup d'autres, après tout, c'est naturel..) de rester attirée par lui. Ah. Et ensuite il vient la bouche en coeur, disant de son air de simplet que ça faisait « ..Longtemps qu'on s'était pas vu. » Rin, elle ne devient pas folle, elle était juste perdue dans ses pensées mêlées de quelque chose comme "il faut que je parte d'ici" et "j'ai envie de lui fracasser la tête contre la table". Sauf que sa tête, son visage, interdisait tacitement à quiconque de l'abimer. D'amocher sa peau, son nez, ses sourcils, ses.. « Oui ça faisait longtemps. » Derrière lui, elle pouvait voir les joueurs d'échecs prendre leurs affaires pour s'en aller. L'un des deux, Blake ou Jake, enfin, elle n'était plus à un imbécile près, donna un coup de coude à l'autre. Faisant une expression faciale jamais vue auparavant, elle hésita entre le fait qu'ils se fichaient d'elle et de Pete ou au contraire, qu'ils avaient reconnu le préfet des Gryffondor. Peut importe. Oui, peu importait, mais il n'empêche qu'elle ne voulait pas décrocher son regard d'eux. Elle ne voulait pas le reposer sur lui.
Ré-ouvrant son livre — oui, ce n'était pas comme si elle venait de le fermer — elle plongea sa tête dedans. Façon de parler bien sûr, mais c'était limite. Voilà, une gravure décrivant les différents stades de transformation propre aux Animagis était nettement plus intéressante que. Que quoi ? « Excuse Pete mais, t'as pas autre chose à faire ? Par exemple.. Draguer une fille ? » Dans une prouesse qu'on aurait pu applaudir, Erin rendit un sourire exemplaire, qui ne dura cependant qu'une fraction de seconde « Ou en plaquer une autre ? »
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Pete K. Levingston

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MessageSujet: Re: Jusqu'à ce que cela touche l'esprit — LIBRE   Jusqu'à ce que cela touche l'esprit — LIBRE EmptyJeu 1 Mar - 11:05

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« ..Longtemps qu'on s'était pas vu. » Oui c'est ce qu'elle avait dit, à quelque chose près. Était-elle surprise ? Ou alors elle venait juste de réaliser que ça faisait longtemps ? Pete préférait ne pas intervenir pour laisser la demoiselle vaguait tranquillement dans ces pensées puisque c'est ce qu'elle semblait être en train de faire. « Oui ça faisait longtemps. » Au moins ils étaient d'accord sur ce fait. Ils étaient sur la même longueur d'onde... ou pas. Enfin Pete la vit rouvrir son livre. Il aurait pu se vexer mais il comprenait la nécessité de la jeune fille à apprendre. Après tout, il savait qu'elle était plutôt sérieuse et puis il s'en voudrait de l'empêcher à réviser ce qui lui provoquerait une moins bonne note. Ah non, il ne voulait pas détruire son avenir, il s'en voudrait toute sa vie si c'était le cas. Et puis elle ne lui avait pas demander de partir alors peut-être qu'il pourrait lui être utile. Il voulait bien l'aider puisque de toute manière toutes ses connaissances semblaient avoir décidé de travailler aujourd'hui. « Excuse Pete mais, t'as pas autre chose à faire ? Par exemple.. Draguer une fille ? » Elle ajouta un sourire avant de conclure : « Ou en plaquer une autre ? » Pete reconnaissait bien là son humour légendaire très cru. Il ne fallait pas le prendre au premier degré mais non elle était en train de blaguer là. Non mais parce que c'est sûr que quelqu'un qui arrivait à ce moment-là et qui entendait les paroles d'Erin pourrait se dire directement qu'elle n'aimait pas le préfet. Pire qu'elle n'avait aucune envi de passer ne serait-ce qu'un petit instant avec lui. Heureusement que lui était assez intelligent pour comprendre la blague. Est-ce qu'il était con ? Oui très con. Non mais franchement abruti, elle peut pas te saquer Erin, ok ! Elle veut juste que tu la laisses tranquille alors tu ferais mieux de te barrer. Oui TE BARRER !! Oops, désolé mais il fallait que ça sorte même s'il ne l'entend pas.

Enfin bref, Pete adressa un sourire complet sur son visage qui était bien sûr destiné à sa chère Erin. Puis il lui répondit avec un petit air amusé. « Tu as toujours eu un sacré humour mais là, ouuh... Je dois dire que je suis plié. J'adore tes petites touches sarcastiques, tes petits pics. » Enfonce toi... De toute façon, il peut pas vraiment tomber plus bas, si ? Mais non et puis le ridicule ne tue pas et c'est un grand gaillard, il pouvait supporter beaucoup de choses. Après tout regarder la vie de merde qu'il avait, désolé d'être cru mais c'était la vérité. Heureusement qu'il avait sa Blake pour illuminer sa vie. C'était beau, n'est-ce pas ? Elle était sa petite amie, oui enfin officieusement. Officiellement il n'avait pas de petites amies parce qu'il devait se refaire une image. Mais aussi officieusement il était fiancé à Iseult Crowley mais Pete était sur la bonne voie pour régler ce point-là. Il serait bientôt libre d'être pleinement avec Blake. Il ne fallait pas qu'il perde espoir. Non aller, il ne fallait plus qu'il pense à cela maintenant. Focus sur Erin. Bonne résolution pour le moment. « Mais pour ton information, je suis en quelque sorte seul en ce moment. Pas de fille à quitter ou draguer. Ne t'inquiète pas pour ça, je gère comme toujours. » On ne pouvait pas dire qu'il rencontrait des problèmes de ce côté-là. Non c'était au moins un point sur lequel, il n'avait pas à se plaindre. « Mais ne parlons pas de ça, je doute que mes histoires de cœur t'intéressent beaucoup. » Il fit une pause. Au moins il avait l'amabilité de ne pas faire étalage de sa vie privée... « Mais puisque t'évoque le sujet, je crois que je n'abuserais pas en t'en parlant. » Bah quoi ? Elle lui tendait une perche tellement grosse et elle s'attendait à ce qu'il ne la saisisse pas ? Naïve. Sérieusement Pete n'était pas quelqu'un qui parlait beaucoup de lui mais il avait un peu confiance avec Erin même si sincèrement il n'allait pas non plus tout lui dire, il n'était pas fou. Il avait Albus à qui tout dire à présent. Blake c'était devenue différent. Bien sûr ils n'avaient pas de secrets l'un pour l'autre, quoique... Il y avait certaines choses dont il n'était pas fier et que seul Albus connaissait. Notamment des fins de soirées, des dérapages seul ou charmante compagnie. Non des épisodes vraiment pas glorieux de sa vie qu'il préférait ne pas divulguer avant qu'ils soient mariés depuis au moins dix bonnes années avec un enfant ou un en préparation... Blague, enfin à moitié. Du coup il en perdait le fil... Ah oui, il devait raconter sa vie à Erin. « Toute ma vie, tu vois j'ai enchaînais les filles... Certaines ne passaient même pas la semaine. Blonde, brune, petite, grande, mince ou avec des formes ça n'avait aucune importance du moment qu'elles me donnaient ce que je voulais pour un temps avant que je ne me lasse. Et je peux te dire que j'en ai jamais aimer une vraiment. Je ne suis pas inhumain ou insensible des fois j'ai eu quelques sentiments mais rien qui me ferait me retourner. Pourtant je peux te dire que j'en ai vu défiler des filles. » Il rit légèrement sans se rendre compte qu'il disait cela à l'une de ses ex et qu'il était sûrement en train de la blesser mais des fois on est idiot, on voit pas les choses. « Mais maintenant c'est différent tu vois parce que j'ai trouvé ce qui me manquait, enfin je crois. Non je le crois pas, j'en suis sûre et je me dis tu vois que c'était sûrement parce que j'étais jeune et immature. Mais tu vois je repense à toutes ses filles et même si je suis en bon terme avec la plupart, je me dis que j'ai pas été cool et que j'ai du lui faire du mal. Je ne sais pas ce que tu en penses mais je sais que tu me donneras un avis tout à fait objectif. C'est ce que j'aime chez toi ta franchise... Et ton humour bien sûr. Tu es quelqu'un de bien, Erin. » Quel charmeur.

Sérieusement il aimerait dire au monde entier qu'il était heureux, le mieux le balancer à Iseult et à ses parents mais non pour le moment il devait se contenter d'en parler avec Albus. C'était pas si mal, non mais bon Pete adorait son meilleur ami mais il ne suffisait pas des fois. Il pouvait en parler avec Blake mais bon quand ils pouvaient être tous les deux seuls, sans que personne ne puisse imaginer ce qui se tramait ensemble et bien voyez-vous ils faisaient autre chose en général. A vous d'interpréter cela comme vous voudrez, je ne gâcherais pas toutes vos pensées même les plus noires. Loin de moi l'envie d’exercer une quelconque censure. Je ne mange pas de ce pain là. Enfin revenons-en plus à nos moutons. Erin n'avait toujours rien dit toujours la tête dans son livre. Peut-être qu'elle cherchait ses mots après tout une fille ça cherchait beaucoup plus ses mots qu'un garçon en général. Il y avait bien évidemment des exceptions mais c'était en règle général. Et Erin semblait être le genre de personne qui réfléchissait avant de parler sur un sujet sérieux. Ce qui était une qualité tout à fait admirable.

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MessageSujet: Re: Jusqu'à ce que cela touche l'esprit — LIBRE   Jusqu'à ce que cela touche l'esprit — LIBRE EmptyLun 5 Mar - 12:06

Il sourit, et elle eu envie de se pendre. Pete ne devait pas savoir se comporter en société, ou alors être trop con. Sûrement les deux à la fois. Les signaux qu’envoyait Erin n’étaient pourtant pas si compliqués à voir, non ? Elle ne voulait pas le voir, elle ne pouvait pas le voir. Ce type, à collectionner les ex, et à s’incruster avec son sourire d’ange.. On aurait dit Adrian, sauf que lui, il n’avait juste aucune chance d’un jour sortir avec la Gryffondor. Oui, à présent, face à sa tête de simplet, Erin se rendait compte à quel point elle avait changé, en une année seulement. Comment avait-elle pu tomber amoureuse d’un benêt pareil. Enfin, amoureuse.. Peut-être une semaine, oui, ensuite ça n’était resté que de l’attirance. Avant que leur relation ne commence à s’effriter, elle avait quand même té au QG des Résistants, tentée de les rejoindre par les paroles charmeuses de son copain. Merde, c’est qu’il parlait tout de même bien. Ou qu’elle se laissait facilement aveugler dès que des sentiments interviennent dans sa petite tête brune.
« Tu as toujours eu un sacré humour mais là, ouuh... Je dois dire que je suis plié. J'adore tes petites touches sarcastiques, tes petites piques. » Là, en tout cas, elle ne pouvait être aveuglée de la stupidité évidente de son interlocuteur. Non. Ce n’était pas de l’humour, Petounet. Et non. Tu n’es pas plus plié que ça. Tu veux juste faire la conversation, et sérieusement, ça ne passe pas innaperçu. Levigston était aussi délicat qu’un bulldozer. Il devait sûrement avoir le même Q.I. « Mais pour ton information, je suis en quelque sorte seul en ce moment. Pas de fille à quitter ou draguer. Ne t'inquiète pas pour ça, je gère comme toujours. » Cela faisait neuf fois qu’elle lisait la même ligne sans réussir à en saisir le sens tellement le beau lui saturait les pensées. « Ok. Je suis heureuse pour toi. » Ceci, dit poliment, équivalait à un ‘C’est ça, barre-toi’, même si elle doutait qu’il le comprendrait. Si Pete pouvait partir, là, maintenant, sans se sentir obligé de raconter sa petite vie, ç’aurait juste été le bonheur intégral. « Mais ne parlons pas de ça, je doute que mes histoires de cœur t'intéressent beaucoup. » Haussement de sourcils de la part d’Erin. *Bravo champion*

« Mais puisque t'évoque le sujet, je crois que je n'abuserais pas en t'en parlant. »

Stop.
Je crois utile ici de faire une petite parenthèse. Ce qui suit frôle les sommets, frise le délire le plus total. En vérité, Erin n’aurait jamais cru se voir embarquer sans qu’elle l’ai vraiment voulu dans un monologue pareil, et encore moins sans échappatoire. En temps normal, dans ces cas là, piégée face à une personne que si elle avait été un lama aurait déjà reçu trois tonnes de crachat dans sa face, elle se contentait juste de l’ignorer. De partir, comme si elle ne l’avait pas vue, telle une reine, laissant sentir tout le mépris qu’elle ressentait comme un salut non-prononcé. Parfois aussi, elle exposait les quatre vérités comme lorsque l’on mangerait un bonbon surprise : brusquement, et avec l’envie de tout cracher maintenant (surtout pour la saveur crotte de nez).
Mais sachez que si elle fait ça aux gens qu’elle n’apprécie pas, au fond, ce n’est pas qu’elle est méchante mais qu’au contraire, elle leur veut du bien. Elle est pacifiste voyez-vous, profondément pacifiste. Elle n’aime pas plus la violence qu’un chat l’eau, et cherche à tout prix à l’éviter — ironique lorsque l’on sait que son meilleur ami est réputé pour l’inverse, mais passons. Avec ces divers éléments en tête, vous comprendrez alors l’état d’esprit de la jeune fille après la déclaration de son ex-copain.

« Toute ma vie, tu vois j'ai enchaînais les filles... Certaines ne passaient même pas la semaine. Blonde, brune, petite, grande, mince ou avec des formes ça n'avait aucune importance du moment qu'elles me donnaient ce que je voulais pour un temps avant que je ne me lasse. » Erin se sentit étiquettée, prête pour l’abattoir. Elle n’était plus bonne à rien, comprenez, elle avait lassé le seigneur de ces dames. « Et je peux te dire que j'en ai jamais aimer une vraiment. » Parce qu’en plus, elle n’avait même pas réussit à lui voler son cœur le temps de quelques jours, quelques heures, ne serait-ce que quelques minutes. Non. Elle n’avait été qu’une gentille potiche. « Je ne suis pas inhumain ou insensible » *Oh bah non..* « ..des fois j'ai eu quelques sentiments mais rien qui me ferait me retourner. Pourtant je peux te dire que j'en ai vu défiler des filles. » Quel numéro avait-elle été. Le numéro 26 ? Ni trop bien, ni trop mal ? Celle avec mention ‘a critiqué les Résistants dans leur planque, m’a vexé sans vergogne’ ? Et il ria. Voilà ce qu’il avait sûrement du ressentir lorsque elle n’avait pas réfléchit à la portée de ses mots. Une franchise trop confiante. Une naïveté blessante.
« Mais maintenant c'est différent tu vois.. » Et elle perdit le fil de ses mots. Le nez toujours plongé dans son grimoire, elle ne voulait même pas le regarder dans ses yeux qui ne devaient sûrement que refléter une extrême sincérité. Putain. Pete n’était qu’un grand enfant, à se confier comme ça, à tout va. « .. Je ne sais pas ce que tu en penses mais je sais que tu me donneras un avis tout à fait objectif. C'est ce que j'aime chez toi ta franchise... Et ton humour bien sûr. Tu es quelqu'un de bien, Erin. » *Je suis quelqu’un de bien* Et elle relut la phrase, une fois de plus, sans la comprendre. Elle ne voulait pas répondre, mais en même temps, des mots se pressaient sur ses lèvres, des interjections, des vulgarités (du moins, celles en trop dans son esprit déjà rempli de ce côté là), puis des soupirs. Elle soupira. Il n’avait donc pas d’ami, le fameux résistant ? Même pas une gentille petite troupe de Gryffondors collée à ses chaussures ? Non, en face d’elle il était seul et il lui disait des choses que l’on ne dit pas à une personne aussi renfermée qu’Erin. Mais elle pris une bouffée d’air, et releva sa tête, et regarda Pete, et se mémorisa d’un bon nombre de techniques pour rester calme. C’était sa spécialité. Rester calme. Un sang-froid à toute épreuve.

« Et toi.. T’es qu’un con » Une fois le plus, elle referma le livre d’un geste sec. « Tu veux vraiment mon avis sur cette armada de filles et sur ton comportement vis à vis d’elle ? C’est pour ça que t’es venu me chercher ? » Ses deux mains se plaquèrent sur la table de bois, surélevant Erin, l’approchant de Pete. Elle se contenait. Elle se contenait.. « Pour me faire chier ? » Une main vint attraper un livre qui fut lancé avec toute sa force contre le torse de Pete. Puis un autre, plus lourd. Il fallait bien se défouler, pacifique ou non. « Ecoute alors une de ces fameuses filles que t’as pas aimé et par pitié, ne l’ouvre pas. J’en ai assez entendu. J’ai pas besoin de tes excuses bidon comme quoi t’avais pas fait exprès de me blesser. Merde ! Tu te rends compte de tout ce que tu viens de me balancer en pleine poire ? Je ne t’ai rien demandé. J’ai coupé les ponts dès que t’as eu envie de voir ailleurs, et ça t’as pas dérangé n’est-ce pas ? » Son regard planté dans celui de Pete, elle continua, sans prêter attention au ton de sa voix qui progressivement, montait de plus en plus « Alors si t’as enfin trouvé ta nana parfaite.. C’est bien.. Que Merlin te porte chance et prospérité ! Mais ne viens pas me voir. La bouche en cœur. Comme si. Comme si.. Comme si » Elle balbutiait, et pour se remettre les idées en place, rejeta un livre en direction du Gryffondor. « Comme si on était deux putains de potes ! Je peux plus te voir en peinture, et sincèrement, sincèrement, j’espère que malgré tous tes.. regrets.. minables et tardifs.. les autres filles pensent pareil que moi. » Nick Quasi Sans-Tête passa à travers elle dans l’idée sûrement de la calmer. Des frissons désagréables la parcoururent, la faisant retomber sur terre. Un peu plus.. Apaisée. Mais avec toujours ses idées bien en place.
« Crois pas que tous les lions se réjouissent de ton bonheur Pete. Va le dire à quelqu’un d’autre, à un ami, à Albus tiens ! Moi, ce ne sont pas mes affaires, tes petites préoccupations autour de toi, toi et toi. Imagine que j’arrive, que je me plante en face de toi et que je te dise.. ‘Hey Pete ! J’aime un type qui aime déjà une nana ! Je me sens pas bien à chaque fois que je le vois, c’est génial ! Et toi, t’en penses quoi ?’ » Le fantôme de sa maison discutait à présent avec le Moine Gras sans quitter les deux des yeux. Super. Ils avaient bien attirés l’attention. Elle avait attiré l’attention, avec ses phrases sans queue ni tête. « C’est pas parce qu’on porte le même blason que je peux faire la radio du cœur. Arrête ta comédie. Redescend. Et rends-moi mes livres »

Oui, parce qu’entre-temps, il les avait gardé, ses grimoires. Avec lui. De son côté de la table. Quoi, il avait peut-être cru qu’un livre balancé signifiait un cadeau de la part d’Erin ?
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Pete K. Levingston

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MessageSujet: Re: Jusqu'à ce que cela touche l'esprit — LIBRE   Jusqu'à ce que cela touche l'esprit — LIBRE EmptySam 31 Mar - 3:16

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« Et toi.. T’es qu’un con » Le sourire qui était sur son visage se brisa. Il sentait qu'elle ne plaisantait pas sur le moment. Mais qu'avait-il dit à la fin ? Il ne voyait pas ce qu'il avait dit de mal. Il essayait juste d'être honnête, de s'ouvrir à quelqu'un en qui il avait confiance et voilà qu'elle s'énervait. Décidément les filles étaient incompréhensibles. « Tu veux vraiment mon avis sur cette armada de filles et sur ton comportement vis à vis d’elle ? C’est pour ça que t’es venu me chercher ? » Mais c'était elle qui avait lancé le sujet et voilà qu'elle lui reprochait d'en parler. Mais ça n'avait rien de logique tout mais alors rien du tout. Il ne la suivait pas du tout, Erin serait-elle la fille la plus lunatique de monde ? Non mais parce qu'il se posait sérieusement la question en ce moment. « Pour me faire chier ? » Voilà qu'elle en rajoutait une couche. Il avait beau repassé le fil de la conversation, il ne comprenait pas ce qui clochait. Qu'est-ce qui n'allait pas à la fin ? En plus elle devenait violente. Il évita de justesse le livre qu'elle lui lançait. Mais elle perdait la tête. « Écoute alors une de ces fameuses filles que t’as pas aimé et par pitié, ne l’ouvre pas. J’en ai assez entendu. J’ai pas besoin de tes excuses bidon comme quoi t’avais pas fait exprès de me blesser. Merde ! Tu te rends compte de tout ce que tu viens de me balancer en pleine poire ? Je ne t’ai rien demandé. J’ai coupé les ponts dès que t’as eu envie de voir ailleurs, et ça t’as pas dérangé n’est-ce pas ? » Arf il commençait à comprendre et ça sentait pas bon pour le coup. Il avait été sacrément con sur le coup. Mais qu'est-ce qu'il était con parfois. « Alors si t’as enfin trouvé ta nana parfaite.. C’est bien.. Que Merlin te porte chance et prospérité ! Mais ne viens pas me voir. La bouche en cœur. Comme si. Comme si.. Comme si » Voilà qu'elle lui balançait un nouveau livre au visage. Celui-là, il le rattrapa. La folie s'emparait de la jeune femme s'était sûr et c'était vraiment inquiétant. Elle lui faisait peur et c'était pas une métaphore ou un euphémisme. « Comme si on était deux putains de potes ! Je peux plus te voir en peinture, et sincèrement, sincèrement, j’espère que malgré tous tes.. regrets.. minables et tardifs.. les autres filles pensent pareil que moi. » Ça, ça faisait mal et il se sentait encore plus con. Elle le détestait, elle venait de lui dire et lui pendant tout ce temps, il croyait qu'ils étaient amis. Il prenait une sacré claque, c'était le cas de le dire. Pete n'aperçut même pas que Nick Quasi Sans Tête s'approchait d'eux. Voilà qu'en plus Erin poursuivait son monologue de reproches. Au moins elle pouvait déverser sa colère sur lui. « Crois pas que tous les lions se réjouissent de ton bonheur Pete. Va le dire à quelqu’un d’autre, à un ami, à Albus tiens ! Moi, ce ne sont pas mes affaires, tes petites préoccupations autour de toi, toi et toi. Imagine que j’arrive, que je me plante en face de toi et que je te dise.. ‘Hey Pete ! J’aime un type qui aime déjà une nana ! Je me sens pas bien à chaque fois que je le vois, c’est génial ! Et toi, t’en penses quoi ?’ » Il ne savait pas trop quoi répondre. Bon déjà il n'était pas un très bon conseiller pour tout ce qui concernait les problèmes amoureux, on ne lui parlait pas trop de ça. Non, en général on ne demandait pas à des conseils amoureux à Pete Kellan Levingston. Il avait bien compris qu'Erin était remontée contre lui, là il avait pigé. « C’est pas parce qu’on porte le même blason que je peux faire la radio du cœur. Arrête ta comédie. Redescend. Et rends-moi mes livres » Pete s'exécuta et lui rendit ses livres, il ne voulait pas la mettre encore plus en colère, ça non il tenait à sa vie tout de même.

Il ne savait pas vraiment ce qu'il pouvait ajouter à tout cela, Erin avait été assez claire. En plus il craignait qu'en ne disant quelque chose, il ne fasse qu'empirer quelque chose. Le seul truc qui lui vient à l'esprit fut : « Désolé. » Un petit mot, trois syllabes, six lettres. Ça ne suffisait pas à se faire pardonner, il en avait conscience mais ça lui semblait être la moindre des choses de le dire. « Je n'ai jamais eu l'impression que tu ne m'appréciais pas, c'est vrai quand on a rompu, t'as fait genre que tout allait bien. » Pete se rendit alors compte qu'il était en train de rejeter la faute sur Erin ce qui n'était pas malin vu l'état dans lequel elle était. « Je ne dis pas que c'est ta faute, non c'est la mienne. Mais je suis comme ça, tu savais très bien que j'enchaînais les filles. Je ne t'ai pas trompé, j'ai été correct. Après comme tout semblait normal entre nous, j'ai pas cherché plus loin. » Ça c'est sûr qu'il n'avait pas été cherché bien loin, peut-être parce que ça l'arrangeait dans un sens. Il s’était imaginé que pour Erin c'était une vieille histoire, tout comme ça c'était pour lui et que donc ce n'était plus d'actualité, que c'était oublié. Bref que ça n'avait été qu'une parenthèse et que maintenant tout était redevenu normal. « Je vois bien que je n'ai pas été très intelligent pour le coup mais ne crois-tu pas exagérer un petit peu ? Je veux bien que j'ai fait pas mal de choses qui peuvent t'énerver mais de là à vouloir me tuer avec des livres, c'est légèrement surfait. » Ça allait énerver Erin à tous les coups. « Je veux dire aussi par-là que je pense que tu ne veux pas attirer encore plus les regards sur nous. » excuse bidon. Pete inspira un bon coup avant d'ajouter : « Je crois que je ferais mieux de te laisser tranquille, à moins que je puisse faire quoique ce soit pour me racheter ? »

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