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 Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini)

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Sarah Mandleton

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MessageSujet: Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini)   Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini) EmptySam 17 Déc - 4:16

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« Eh, pssst ! »

Sarah se retourna, brusquement. De toute manière elle était seule dans ce couloir, elle le savait, c'était donc forcément à elle qu'on s'adressait. Une ombre s'approcha doucement d'elle et évidemment Sarah prit peur. Était-ce un serpentard voulait-il lui tendre un piège ? ou alors c'était Amadeus qui venait se venger ? oh mon dieu et si jamais c'était... une main attrapa son poignet, elle sursauta, elle commença à hurler mais une autre main se cala contre sa bouche. « Eh mais calme toi Sarah ! C'est juste moi » Cette voix amusée, elle la connaissait bien ! Blake! Ah, qu'elle était soulagée que ça ne soit qu'elle. Sarah lui sourit, puis se rappela qu'elle avait toujours sa main sur sa bouche, Blake se mit un doigt sur les lèvres en signe de silence et l'attira dans le passage secret juste à côté de là où la poufsouffle était placée. « Faut pas faire de bruit, il ne faut pas qu'ils sachent. J'ai un message pour toi. Rendez-vous demain matin, deux heures, tapisserie de la cuisine » Et sur ces mots mystérieux elle disparut dans le passage, laissant Sarah toute seule. Qu'est-ce que son amie avait voulut dire par là ? Sarah ne comprenait rien, elle était intriguée et perturbée, elle ne savait vraiment pas quoi penser, ni que faire. Elle hésita, mais Blake était son amie elle ne pouvait pas lui faire de mal, au contraire elle tenait à qu'elle se dévergonde un peu. Elle sourit, toute seule dans le couloir, comme quoi, Sarah n'avait besoin que d'elle même pour se distraire ; puis partie en direction de la salle commune. Il n'était que 18 heures et le dortoir était vide. Sarah ne savait pas où Janet avait bien pu passer, pourtant sa meilleure amie l'aurait bien aidée à tenter d'éclaircir le mystère. Elle se coucha dans son lit une demi-heure plus tard, après avoir testé toutes les places assises possibles et inimaginable de la chambre de dortoir des quatre poufsouffle de cinquième année. Il était tôt et elle était trop excité pour dormir, mais elle voulait être en pleine forme pour le lendemain matin.


« Can you dance the hippogriff? Ma ma ma, ma ma ma, ma ma ma. Flyin' off from a cliiiiif ! » C'était le réveil que Sarah avait comandé via la gazette du sorcier, un réveil chantant ! D'habitude elles ne se réveillaient pas avec celui-là, il était trop énervant mais pour l'occasion, Sarah l'avait remis en route. « Mais Sarah t'es complètement cinglée ! Il est deux heures moins le quart matin et on est samedi ! Et ETEINDS MOI le bizards sister ! » Désolée, pardon, m'en voulez pas, j'étais obligée, pardon, furent les seuls mots qui sortirent de la bouche de la jeune poufsouffle envers ses camarades de dortoir, avant de vite sortir de la pièce, juste recouverte de sa cape de sorcière au dessus de son pyjama. Avant de fermer la porte elle jeta un œil sur sa meilleure amie qui la regardait d'un air étonné. « Je t'expliquerais » articula-t-elle sans bruit.


Doucement et sans bruit -ou presque, seul un bibelot de la salle commune s'explosa par terre sur son passage- elle sortit de la salle commune et se dirigea vers le couloir opposé. Heureusement que le lieu de rendez-vous n'était pas loin, sinon elle aurait vraiment galéré. Il lui fallait encore cinq minutes marche pour atteindre la tapisserie et en regardant sa montre, il lui restait dix minutes, elle serait en avance. Elle s'assit face à la tapisserie et se cacha sous sa cape noire après avoir éteint sa baguette, normalement elle connaissait bien le chemin, mais elle avait peur de se perdre. Emmitouflée dans sa cape, elle évita de faire le moindre bruit, si jamais un professeur arriverait, elle serait bonne pour de nombreuses heures de colles ! Mais qu'est-ce qui lui avait pris de sortir si tard de sa salle commune ? Blake avait une mauvaise influence sur elle ! Soudain, elle entendit un bruit de pas, mais aucune lumière. Quelqu'un arrivait. Elle se colla contre le mur, retint sa respiration et attendit. « Sarah ? Sarah, t'es là ? » Cette voix, elle la reconnaissait, mais dans le noir, il faut dire que tout pouvait être transformé, on n'était jamais sûr. Elle ne bougeât pas, ne répondit pas. Mais la masse sombre d'un corps se rapprocha dangereusement d'elle, en tâtonnant une main se posa sur sa tête, un mouvement brusque de recul se fit, Sarah prit encore plus peur. Elle n'osa relever le tête mais la personne n'avait pas l'intention de la laisser là. « Sarah ? C'est moi, Albus ! » Vraiment ? Ah mais voilà que ça changeait tout ! Elle releva la tête avec un peu trop d'enthousiasme. Mais dès qu'elle l'aperçut, elle reconnu ses magnifiques yeux bleus-verts et n'eut plus aucuns doutes. « Albus! » murmura-t-elle avec soulagement. « Tu m'expliqu.. » mais avant qu'elle n'eut le temps de dire quidditch, Albus posa sa main sur la bouche de la jeune fille et l'entraina à l'écart. « Il ne faut pas faire de bruit, viens là. » Et il entraîna son amie vers une porte d'un placard à balais. Une fois assis sur une caisse en bois et alluma la lumière par la magie. « Écoutes moi bien, je me suis dit que ça serait trop cool si on allait tous les deux à pré-au-lard, sauf que tu sais bien qu'on a pas le droit d'y aller sans autorisation, blablabla, et vu qu'on est résistant, on en aura jamais. Tu me suis ? » « Oui chef ! » répondit Sarah du tac au tac. « Or, je connais un passage secret qu'ils ne surveillent pas. Donc on va partir par là ! » Sarah paniqua, elle était en pijama et elle n'avait pas de sous, elle allait être ridicule dans pré-au-lard, elle ne pouvait pas ! Elle le regarda avec une moue embêtée « Mais c'est que, je suis pas habillée moi, là. » Albus rigola à la remarque de la jeune fille, qui rougit instantanément. « Mais non pas tout de suite, là je te préviens à l'abris des oreilles indiscrète, on va y aller, tout à l'heure dans l'après-midi, le couloir est toujours désert le samedi après-midi. » Sarah souffla de soulagement. Parfait, il irait à pré-au-lard dans l'après-midi et personne ne le saurait, que ça allait être bien ! « On se retrouve tout à l'heure, dans le couloir du cinquième étage, vers quatre heures, c'est ok ? » « C'est parfait ! » répondit-elle en souriant. Albus sourit avec elle et se leva pour partir. Il passait devant sa salle commune donc elle l'accompagna un bout de chemin. Arrivé devant la salle commune des poufsouffle, il lui souffla un « dors bien. », elle lui répondit la même chose et il se séparèrent.


Huit heures plus tard, le dortoir était en pleine ébullition, les filles voulurent savoir où Sarah était partie cette nuit et les questions pleuvaient dans tous les sens. Sarah refusa de répondre, tant elle doutait que ce n'était qu'un rêve et esquiva toutes les questions plus ou moins intelligemment. Après elle repas, elle partit avec Janet faire le tour du parc pour lui raconter la vérité sur tout ça. «  … et là, Albus m'a dit bonne nuit ! » Sarah venait de finir son récit et Janet sourit à son amie en lui disant « Tu as bien de la chance, tu me ramèneras un bonbon de chez Honeyduck ? S'il te plaiiiiit ! » devant de tels yeux, Sarah était incapable de résister plus de deux centième de seconde et elle promit à sa meilleure amie qu'elle lui ramènerait une montagne de friandise. Que Janet soit heureuse ; c'était la seule chose qui importait à Sarah -enfin que Xander l'aime était aussi une grande préoccupation mais à cet instant-là, ô miracle, elle ne pensait même pas à lui. « Eh mais il est trois heures ! » Sarah paniqua, déjà ? Elle n'avait rien prévu pour aller là-bas, elle ne savait même pas comment elle allait s'habiller ! En rigolant et en courant, les deux pousouffle remontèrent vers leur salle commune. Heureuses de la belle journée, tout simplement.


Le dortoir avait toujours été en bordel permanent, sur les quatre fillettes résidant ici, aucune n'avait un once de maniaquerie. Mais aujourd'hui, cela énervait Sarah, car pour aller dehors, il n'y avait plus besoin de porter uniquement la cape, elle pourrait s'habiller joliment un peu ! Même si au départ, elle ne s'en souciait guerre, la compagnie de Janet avait finie par détendre sur la douce Sarah. La demoiselle Burnow, décida donc pour Sarah comment elle s'habillerait, mais la poursuiveuse des jaunes et noir garda un droit de véto, il ne fallait pas que ça soit trop osé non plus. Finalement elles optèrent pour une jolie robe jaune, qui était parfaitement assortie avec l'écharpe que Sarah portait fièrement : celle aux couleurs de sa maison. Emmitouflée dans sa grande cape d'hiver, son bonnet et ses gants dans un petit sac à main, Sarah était fin prête pour vaincre le grand nord. Les sous ! Heureusement que Sarah s'était fait un petit papier posé sur sa table de nuit pour ne rien oublier en partant. Le sourire aux lèvres, elle prit son porte-monnaie, bien caché dans sa grosse valise, compta rapidement ses gallions, et le fourra dans son sac. Avant de partir, Sarah eut une brillant idée ! Elle la murmura à Janet qui s'empressa de s'exclamer que c'était en effet une chouette idée. Sarah fouilla encore plus profond dans son sac et derrière la troisième poche sous ses livres de cours des années précédentes -on sait jamais ça peut être utile- elle sortit sa cape d'invisibilité. Comment l'avait-elle eût en se possession ? Son grand-oncle du côté de son père était un sang-pur extrêmement riche, mais un jour il avait disparut du monde magique sans laisser aucune traces. Son père était allé ranger la maison avec sa sœur, et ils avaient trouvé une cape d'invisibilité en excellent état. Comme la sœur de son père en avait déjà une, et que Russel aimait que sa fille s'amuse et souhaitait qu'elle l'utilise à Poudlard, il lui avait donné de bon cœur, de toute manière il ne craignait rien dans sa campagne. « Là, je suis prête ! » Janet acquiesça et l'accompagna au point de rendez-vous.


Une bonne dizaine de minutes plus tard, après quatre détours involontaires et deux mauvais escaliers empruntés, Sarah et Janet arrivaient au beau milieu du couloir du cinquième étage. Victoires, elles y étaient ! Ce fut Janet qui vit Albus en premier, il s'avança alors vers elles d'une manière tout à fait décontracté et en passant devant elles il leur dit « Montez deux étages, puis redescendez-en un. » Incompréhensions totales des jeunes filles, mais elles prirent cela pour un jeu et exécutèrent exactement les ordres du jeune homme. Au bout de trois brouillages de pistes de ce genre, les deux jeunes filles étaient exténuées. « On va continuer longtemps encore Bubus ? » questionna donc la jeune Sarah ? « Chut, parle moins fort, c'est pour brouiller les pistes. » Sarah, mis encore quelques secondes avant de se rendre compte qu'elle avait en son pouvoir quelque chose qui leur faciliterait grandement la tâche. Elle s'approcha d'Albus, et lui murmura au creux de l'oreille. « Tu sais, j'ai une cape d'invisibilité, moi. » Un sourire aux lèvres et un air du style « mais t'aurais pas pu le dire plus tôt patate ? » Albus la prit par la main et ils partirent tous les trois vers un coin peu éclairé par la lumière et où personne ne pourrait les voir. Janet décida qu'il était temps pour elle de rentrer à la salle commune et elle partit, en embrassant sa meilleure amie sur la joue, tout en lui glissant à l'oreille de ne pas oublier ses bonbons. Sarah lui sourit et lui promit une fois de plus.


Ils se retrouvèrent donc seuls tous les deux dans ce couloir perdus au milieu de Poudlard, pour parler franchement, Sarah ignorait totalement tout de l'endroit où elle était. Mais poser la question aurait été déplacé et puis cela leur aurait fait perdre trop de temps, ils avaient passé une bonne demi-heure à changer de couloirs ! Elle sortit, très fière, sa cape d'invisibilité de son sac et la montra à Albus. Il lui sourit, et les enveloppa tous les deux. Ils étaient alors invisibles tout le reste du monde, quelle sensation extraordinaire ! Sarah ne l'avait que très peu utilisée, puisqu'elle était une enfant sage et incapable de faire la moindre bêtise, mais là, c'était l'occasion rêvée : elle en appréciait donc d'autant plus le pouvoir magique de cette simple cape. Après plusieurs escaliers et couloirs, mais cette fois-ci, ils ne pouvaient se perdre, c'était Albus qui les guidait. Enfin, il s'arrêta devant une statue, au milieu d'un couloir inconnu par Sarah. Albus semblait attendre que quelque chose se passe, Sarah aussi. Après une longue minute de silence, Sarah osa ouvrir la bouche et demander « Et maintenant, on fait quoi ? »


Dernière édition par Sarah Mandleton le Lun 17 Sep - 4:34, édité 1 fois
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Albus S. Potter


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MessageSujet: Re: Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini)   Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini) EmptyMar 21 Fév - 8:59



Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini) Tumblr_lzpdxnaKbW1ros61xo3_250

Zhooommppff. Vide intersidéral. Chocogrenouilles.

« Réveille-toi gros flemmard !
- Humpf…
- Allez, on va être en retard en cours… »

Rien n’allait plus dans la vie d’Albus. Il ne s’était jamais senti aussi seul de toute sa vie pendant toute une période (qu’il qualifiait d’ « ère glaciaire ») : Pas de James, pas de papa, pas de Blake, pas de Pete… Heureusement que Lily fut là pour le réveiller. Lily, c’est son rayon de soleil. La personne à laquelle il tient le plus au monde, et pas seulement dans l’école. Lily, elle voit toujours le bon côté des choses et l’a vachement aidé dans cette sombre période. Après, Blake et Pete se sont rabibochés, du coup au final ils furent de nouveau là pour lui. Sa vie prit de nouvelles couleurs. Mais il faut dire que jamais Albus n’avait traversé une aussi dure période.

Vous savez, c’est dans ces moments de faiblesse que l’on reconnait ses vrais amis. Quand Albus a traversé cette mauvaise passe, il avait vraiment l’impression d’être seul au monde, que sa vie se limitait à sa famille et à Pete et Blake, et qu’il avait tout perdu. Albus apprit alors beaucoup de choses : ses vrais amis se comptaient peut-être sur les doigts d’une main. Les autres s’en foutaient, ou regrettaient juste qu’Albus ne fasse plus ses farces quotidiennes ou ne mettait plus l’ambiance dans les salles de cours. Ils passaient, prenaient l’air compatissant genre « j’te plains, tu m’fais pitié, j’aimerais trop pas être à ta place », vous savez, ce sourire mielleux et doucereux, qui a le don de mettre Albus hors de ses gongs. Il ne prenait même plus la peine de les regarder, il broyait du noir, le regard vide, vitreux. En un été, il avait tout perdu, absolument tout. Même sa détermination et la tornade imprévisible de feu et de bonne humeur qu’il semait constamment sur son passage avait disparu, laissant place à un béant trou noir, désespérant. Même lorsque ses pires ennemis le provoquait, il ne trouvait pas la force pour répliquer, ni les mots… Lorsqu’on lui proposait d’aller dehors essayer la nouvelle marchandise qui provenait incognito de chez Weasley & Weasley, il disait : « Mais… C’est pas interdit normalement ? » d’un air passif et morose.

Après, il y avait les gens comme Sarah, ou comme Nara. Qui tentaient de lui remonter le moral, de faire le maximum pour qu’il se sente bien. Les autres avaient même pas prit la peine d’essayer. Bien sur, Pete et Blake n’avaient pas complètement disparu de la circulation : Pete restait encore à ses côtés, Blake les évitait du mieux qu’elle pouvait. Mais Pete avait lui aussi un regard éteint et ils étaient sans doute passé du trio le plus incongru et joyeux au duo le plus morose et barbant de tout Poudlard.

Comment ça aurait été si Blake et Pete n’avaient pas fait la paix ? Albus se le demande encore, et n’ose pas même imaginer ce qu’il en aurait été. On aurait pu imaginer qu’il tiendrait mieux le coup, quand même. Il a l’air à première vue d’un gars indépendant, fier qui sait se débrouiller seul et qui part de l’avant sans se soucier des autres. Vrai. Du moins en partie : s’il agit toujours de manière irresponsable c’est parce qu’il sait très bien qu’il pourra toujours compter sur ses proches. Or, en cette période, ce n’avait pas été pas le cas, il n’était plus sur de rien. Ce qui lui été arrivait était une part de son épouvantard : la perte de ses proches, un à un, petit à petit… Ça le rongeait de l’intérieur.

Il jeta un regard, de ses yeux bleus lumineux à sa petite sœur, levant à peine le visage de la table de la salle commune.

« Oui, c’est vrai… Laisse-moi encore cinq min-HÉÉÉÉ ! Non mais ça va pas ! Tu sais très bien que je suis hyper-sensible de la tête…
- Peut-être parce qu’il n’y a rien dedans ? »

Sur ce, elle lui tira la langue et s’enfuit. Albus esquissa un sourire puis commença à ranger ses affaires, le regard vers la fenêtre, fixant un point imaginaire entre le lac et un arbre de la forêt interdite. Il sourit en repensant à la mésaventure de la goule de l’année dernière… Il faut dire qu’il l’avait bien cherché aussi.

Il se demanda soudainement si Sarah avait bien reçu son message, qu’il avait demandé à Blake de transmettre. « Rendez-vous demain matin, deux heures, tapisserie de la cuisine. » Il s’était rappelé du soutien de Sarah l’autre jour, et s’était dit qu’elle était probablement la meilleure personne avec qui passer du bon temps en cette période de crise-où-l’espoir-commence-néanmoins-à-pointer-le-boût-de-son-nez (d’autant plus qu’il avait ouï dire la présence d’un passage secret découvert il y a peu ! Albus, se fie trop aux rumeurs, ne trouvez-vous pas…). Et puis, Pete et Blake étaient tellement bien en ce moment, dans leur petit monde des bisounours et de patacitrouilles, qu’il préférait attendre qu’ils se calment au niveau des câlins et des mots d’amour avant de recommencer à les entraîner dans ses folles aventures.

Le lendemain matin passé de deux heures, Albus retrouva Sarah, quoique surprise –dans le bon sens du terme! Tout fut réglé en quelques mots La matinée passa terriblement lentement : il avait déjà une petite idée derrière la tête d’où il pourrait l’entraîner, et son professeur de potions se doutait même de quelque chose, car ayant remué la potion avec beaucoup trop d’entrain et ayant mis trois fois trop de poils de griponus. Il avait même été le premier à terminer sa potion.

Quand le moment fut venu (enfin !), Albus fut quelque peu troublé de la venue de la meilleure amie de Sarah (qui est aussi une amie d’enfance de Pete), Janet Bunrrow. Il ne s’attarda pas dessus cependant et les accueillit de la manière la plus neutre possible, essayant de ne pas se faire attraper par la concierge, ni par qui que ce soit d’autre d’ailleurs. Alors qu’il faisait des pieds et des mains, Sarah lui annonça comme une fleur qu’elle avait une d’invisibilité. A la bonne heure ! Ça ne pouvait pas mieux tomber. En général, pour les expéditions en pleine nuit (celles que privilégiait Albus) il n’avait pas besoin de faire toute une mise en scène, mais il faut dire que le reste du temps, la cape d’invisibilité dont avait hérité son aîné le rendait fou de jalousie, d’autant plus qu’il ne l’utilisait, pour ainsi dire… hm, jamais ? « Tu sais que je t’adore, Sarah ? ». C’est ce moment-là que choisit Janet pour s’éclipser, non sans les avoir salué.

Ils continuèrent donc leur promenade à travers les couloirs en solitaire, et après un nombre impressionnant de détours et d’escaliers traversés (bon ok, il s’était perdu une ou deux fois… Ce n’est pas de sa faute !) il la conduit ainsi devant une statue, un gnome des bois qui avait un sourire mauvais.
Albus s’immobilisa un moment, ayant un trou de mémoire. Il était bien censé trouver une statue, mais pas celle-là…

« Et maintenant, on fait quoi ?
- Oh attends ! Je sais ce que je fais hein… Je ne suis pas aussi dépourvu de cervelle que tu peux le penser » plaisanta-t-il d’un air mal assuré. « Il faut… Faire quelque chose… Oui, je crois que c’est ça. En effet… » il se frotta le menton du bout des doigts, pour faire comme s’il était en train d’élaborer un plan digne de Sherlock Holmes. Ton sérieux et solennel. « Il y a une erreur. On m’a donné de fausses indications, par conséquent, il se peut que… » Illumination. Newton. Pomme qui tombe sur la tête. Ampoule électrique. « Oui ! Il faut s’assoir sur sa tête, et ça se transforme en siège pour toilettes ! Tu veux essayer ? » Puis il tenta d’imaginer Sarah à l’action, se disant que ce n’était peut-être pas une très grande preuve de galanterie. « Euh, finalement laisse je m’en charge. » Il s’exécuta et comme par magie, la pierre de la statue se déforma, laissant place à un cabinet. Il ajouta ensuite d’un air on ne peut plus sérieux « Il faut juste tirer la chasse… » SHHHHHLOOOM ! La cuvette s’élargit, des escaliers souterrains se créèrent, s’enfonçant dans les sols, comme par magie (si ça n’en était pas).

« Allez, viens, ça a fait pas mal de bruit tout ça ! Hop hop ! On s’dépêche ! » Il détourna la tête pour cacher le sourire en coin qui s’était formé sur son visage.

Ils marchèrent pendant une demi-heure environ sous les sols de Poudlard, en congelant de temps à autre des rats ou en changeant la couleur des chauves-souris comme bon leur souhaitait, histoire de faire passer le temps, tout en se racontant leurs mésaventures et des petites blagues. Il passait un si bon moment que le tunnel en lui-même ne le dérangeait pas tant que ça. En effet, il ne semblait en pas très bon état, avec des tuyaux rouillés une odeur dans le genre nauséabonde qui s’en dégageait. Il manquait plus que des excréments au sol et il se croirait vraiment dans des toilettes… Heureusement qu’Albus avait des sources sures et qu’il savait exactement là où il allait. Comme toujours, n’est-ce pas ?

Albus s’arrêta soudainement. Il tendit l’oreille, puis avança de trois pas vers la droite, puis recula d’un pas de fourmi. Il leva les yeux. Une trappe. Bingo-Albus-il-déchire-tout-ça-y-est-ils-sont-arrivées. Il fit un sourire malicieux à Sarah, les yeux plissés, en secouant la tête d’un air fier, tout en se tapota le crâne avec son doigt « C’est qu’il y en a là-dedans, hein ! » Il sortit sa baguette, passa sa main dessus.

Grand trou.

Impossible de se souvenir de la formule. Son sourire s’effaça. « Non ! C’est pas vrai ! Ne me dis rien, je le sais ! C’est… Allossava. Non non. Alomeurécrève. Non non non… A l’eau omo…rat ? Alohomora ? »

La trappe s’ouvrit, laissant se dérouler une corde. Albus préféra ne pas penser à ce qui aurait pu se passer s’il n’y avait pas eu cette corde. En général, Pete en avait toujours une sur lui, ou au pire, Blake avait sort qui permettait de grimper… Albus est beaucoup trop négligeant pour ce genre de choses.

Albus décida de monter le premier, pour mieux aider Sarah à grimper ensuite. Quand il eut terminé, alors qu’il lui tendait la main pour qu’elle puisse se hisser à son tour sur le plancher qui constituait la salle dans laquelle il avait atterrit, Albus sentit quelque chose de visqueux sur son épaule. Il frissonna et sauta littéralement (oui, littéralement, dans le tunnel d’où il venait). Fort heureusement, il avait eu le bon sens de rattraper la corde un mètre plus bas, ce qui eut pour effet de lui éviter une chute de trois mètres et surtout de ne pas s’écraser comme une crêpe au sol. Enfin, ce geste désespéré ne fut pas sans conséquences sur la corde, qui fut furieusement secouée mais aussi sur la pauvre Sarah qui avait toujours perchée dessus.

« Tu vois, Sarah, c’est à ça qu’on reconnait un bon joueur de Quidditch : il tombe, il se débrouille toujours pour se rattraper ! »

Sauf qu’en général, il ne saute pas le joueur, il tombe. Nuance.
Albus n’est pas du genre froussard… S’il avait agit ainsi, c’est parce que la substance qui lui était tombée dessus, c’était sans conteste de l’eau. Et tout le monde sait qu’Albus est l’eau, c’est aussi incompatible que lui et un tutu à froufrou rose.
« Bon Sarah, c’est pas ce que tu crois, rigole pas. » Bafouilla-t-il gêné, le regard lointain, tout en glissant de la corde, jusqu’à ce que la pointe de ses pieds touche le sol. « J’ai juste été surpris par la goutte d’eau sur moi, j’aime pas trop ça, tu vois… Je ne trouve pas un prétexte, non, mais c’est juste que je veux pas que tu penses que s’il nous arrive quelque chose dans la cabane hu… » Il toussota. « … que s’il nous arrive quelque chose de grave ailleurs que je sois trop froussard pour te protéger, enfin, tu vois… »

Elle n’était pas censée savoir qu’ils allaient dans la cabane hurlante ! Il avait tout gâché. Depuis le début, il savait que ce tunnel menait à la cabane hurlante de Pré-au-Lard –pas Sarah. Il voulait que ça reste une surprise. Et quelque part, il faut bien avouer qu’il avait peur que ça la fasse fuir, le fait de lui révéler leur destination dès le départ.

« Mais… Tu voulais ramener quelque chose à Janet, c’est vrai, j’avais oublié ! Bah tiens, c’est pas le bon passage, celui-là, ça va nous faire faire un détour. Il y a une autre trappe quelques mètres plus loin je crois. » Il sortit une carte qu’un ami lui avait confié, l’examina un instant, indiqua une direction. Puis il se rendit compte qu’il la tenait à l’envers. *Quel empoté* pensa-t-il avant de la remettre dans le bon sens avec un rire gêné, en se grattant la tête.
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Sarah Mandleton

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MessageSujet: Re: Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini)   Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini) EmptyMer 21 Mar - 9:49

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Albus avait de bien bonnes blagues, une cuvette de toilettes, comme passage secret ? Et en plus, c'était Sarag qui devait passer en premier ? Haha. Il était sérieux. Sarah stoppa son petit sourire débile pour ouvrir grand les yeux d'étonnement. Il du d'ailleurs y lire quelque chose car il changea bien vite d'avis pour se proposer comme cobaye, parfait. La poufsouffle ferma les yeux quand son ami se fit avaler par la cuvette, elle ne voulait surtout pas voir la mort de son amie en face. Soudain plus de bruit. Voilà. Elle céda à la panique : ils étaient tombés dans un piège, Albus était mort pour toujours. Elle retient des larmes et regarda tout autour d'elle, perdue, dans quel sens devait elle aller pour chercher du secours ? Une voix, faible, retient tout de même son attention. Une voix provenant du coeur de la terre, sous ses pieds. Elle colla l'oreille contre le sol du couloir, persuadée d'avoir eut une hallucination quand elle comprit l'origine de cette voix divine. Albus l'appelait. Alléluia. Il était en vie ! Elle commença quelques pas de danse de la joie puis se rappela qu'ils n'étaient pas censé être présent dans ces couloirs. Prenant son -faible- courage à deux mains, elle sauta à son tour dans le trou fait par la cuvette et … miraculeusement, elle arriva aux pieds de son ami. Mais Sarah étant Sarah, il ne lui fallut pas moins de trois seconde pour retomber au sol en marchant sur un minuscule caillou.

Enfin, les deux amis partirent à la recherche de la sortie. Ils marchèrent un bon bout de temps dans le passage mais il n'y eut pas de silence gênés, les deux adolescents étaient bien trop heureux de passer du temps ensemble en dehors des cours et surtout sans mangemorts à leur trousse. Et puis Albus Potter n'était jamais à cours de blague et la demoiselle Mandleton avait vécut des tas de choses extraordinaires à raconter. Saviez-vous que Fanny et Emmy avaient découvert il y a quatre jours que les elfes de maison pouvaient faire plusieurs sortes de pudding ? Non sans blague, vous ne le saviez pas ?
 
Soudain Albus s'arrêta, prise de court et lancée dans son élan, Sarah se rattrapa de justesse à quelque chose de très très dégoulinant. Se retenant un cris de dégoût elle sourit à Albus qui avait l'air de chercher quelque chose. « C’est qu’il y en a là-dedans, hein ! » Là-dedans ? La poufsouffle mit quelques secondes de plus que son ami à découvrir la trappe qui s'était ouverte dans le mur, et quelques autres secondes à comprendre que ce n'était pas un hasard mais que cet emplacement était prévu pour. « Non ! C’est pas vrai ! Ne me dis rien, je le sais ! » Sarah resta perplexe mais de quoi parlait-il ? De toute manière elle lui faisait confiance, Albus était son ami et il l'avait entrainée là, elle se laissait guidée les yeux fermés. « C’est… Allossava. Non non. Alomeurécrève. Non non non… A l’eau omo…rat ? Alohomora ? » Ohhh, il cherchait un sort. Et ohhh la trappe s'était ouverte. Qu'est-ce que la poursuiveuse des jaunes et noirs aimait la magie. Elle resta quelques secondes immobile, à regarder la baguette de son ami et à admirer encore une fois le phénomène magique. Albus la sortit de sa rêverie en prenant la corde à deux mains. Il commença à grimper dessus et arriva bien vite en haut. Bon, s'il le fait, Sarah pouvait le faire, elle avait confiance. Lentement elle attrapa la corde. Bien elle avait l'air résistante. Elle s'aggripa. Bien … ok elle n’était pas bien lourde la mandleton. Et lentement elle commença à grimper. Puis d'un seul coup, elle sentit quelque chose de bizarre. La corde se secoua dans tous les sens et Albus se retrouva juste au dessus d'elle. « Tu vois, Sarah, c’est à ça qu’on reconnait un bon joueur de Quidditch : il tombe, il se débrouille toujours pour se rattraper ! » Attends, attends, attends. Albus se justifiait, Sarah n'avait pas bougé d'un poil, Albus était tombé. « Ça veut que c'est pas de ma faute ? » Un immense sourire se forma sur son visage, ah ! Elle n'était pas si maladroite que ça. Fière elle posa sa main plus haut sur la corde et … ZIP. « Là je crois que c'est moi. » dit-elle dans un fou rire. « Mais on peut dire que je suis une bonne joueuse de quidditch quand même, je me suis rattrapée …  » répliqua-t-elle en finissant de rire. En effet, elle pouvait poser les pieds au sol, mais elle s'était rattrapée de justesse, à deux milimètres de la terre. Et dans un éclat de rire, les deux amis finirent de graimper à la corde sans trop d’autres aventures malvenues.
Enfin ils arrivèrent dans une pièce et Albus tendit la main à Sarah pour qu'ils soient à la même hauteur, gêné il lui dit « Bon Sarah, c’est pas ce que tu crois, rigole pas » La jeune fille baissa les yeux, non elle n'avait jamais eu l'intention de se moquer de sa chute, la preuve elle en avait fait une magnifique juste après lui. Et puis c'était pas grave. Elle lui sourit gentiment et il continua. « J’ai juste été surpris par la goutte d’eau sur moi, j’aime pas trop ça, tu vois… » Une goutte d'eau ? Elle ne comprit pas tout de suite, elle sourit, puis se rappela qu'il avait l'air mal à l'aise. Et bah, s'il n'aimait pas les gouttes d'eau c'était une histoire comme une autre. Elle avait bien peur de choses futiles, par exemple les chenilles lui donnaient une peur bleue. Et non pas parce qu'elles étaient moche, vertes et poilues. Non, parce qu'elles pouvaient se transformer en papillon du jour au lendemain et que c'était trop bizarre pour être vrai. Contradictoire la petite Sarah qui aime la magie ? Apparemment oui. « Je ne trouve pas un prétexte, non. » Qu'il cherche un prétexte ou non c'était la même chose pour la jeune fille. Il était là avec elle, il avait eu peur, et bah tant pis ! Ils s'amuseraient autrement et Sarah retiendrait bien qu'il ne faut jamais faire de bataille d'eau avec le fils Potter. Voilà tout. « mais c’est juste que je veux pas que tu penses que s’il nous arrive quelque chose dans la cabane hu…  » il émit un léger toussotement et fit une petite pause, mais rien qui n'alarma le p'tit bout d'femme qu'elle était. «  … que s’il nous arrive quelque chose de grave ailleurs que je sois trop froussard pour te protéger, enfin, tu vois » Elle sourit. Cela elle le savait déjà, il avait pratiquement toujours était là pour elle, pourquoi devrait-elle douter aujourd'hui ? Et puis au pire, ils étaient deux, ils auraient peur sur le coup et ils en riraient après. Il fallait être optimiste un peu !

Albus s'arrêta de parler un petit peu, la jeune fille en profita pour en placer une à son tour. « Eh mais c'est pas grave ! Bon ok je savais pas du tout où tu allais nous mener, d'ailleurs on est où ? » la cinquième année stoppa tout mouvement, sembla remarquer de la poussière un peu partout, vis une chaise bancale, puis secoua la tête. « Non je sais pas mais pour l'instant on s'en fout. On est tous les deux et on veut faire un truc de fou non ? Alors on profite et puis crotte ! » Et elle partie dans un grand rire. Oui, aujourd'hui et aujourd'hui seulement, Sarah Mandleton avait décidé d'être une grosse rebelle anti-Voldemort, en échappant à sa surveillance. Ah comme c'était amusant !
 
« Mais… Tu voulais ramener quelque chose à Janet, c’est vrai, j’avais oublié ! » Oh bah tient, elle aussi avait déjà oublié. Elle sourit et le remercia de lui avoir rappelé. Mais maintenant la jeune fille était intriguée par le lieux. Comment se faisait-elle qu'elle n'avait aucune idée ? Certes elle n'était pas adepte des livres et ne connaissait pas grand chose quand à l'histoire de pré-au-lard et tous les magasins, maisons et lieux que le village renfermé. De plus elle n'avait pas eu l'occasion d'y aller souvent mais tout de même ! Elle en savait suffisamment pour connaître un peu non ? « Bah tiens, c’est pas le bon passage, celui-là, ça va nous faire faire un détour. Il y a une autre trappe quelques mètres plus loin je crois.  » Un détour encore marcher ? « Non mais c'est pas grave, on ira après, on a encore largement le temps non ? Faut être rentrer au château pour le diner ce qui fait …  » elle fit mine de calculer, puis elle secoua la tête « … non en fait j'ai pas envie de compter. » Un léger sourire d'ange se forma sur son visage. « Bref, on a le temps. » finit-elle pour conclure sa démonstration. Maintenant qu'il avait attisé sa curiosité elle voulait découvrir où elle était.
 
« Et si on faisait le tour des pièces ? Enfin, ça craint pas hein ? » Albus oscilla la tête, elle prit ça pour un non. Elle pouvait donc, sans risque, partir à la découverte du lieu. Le jeune homme sur ses talons. Elle ne réfléchissait pas plus que ça à son comportement, la laissant partir devant mais semblant près à la prendre dans ses bras si elle se mettait à hurler de peur. Heureuse de pouvoir satisfaire sa curiosité, Sarah plaça son pied droit devant le gauche puis regarda Albus. « Hum, passe devant s'il te plait. » demanda la jeune fille, encore une fois avec un air innocent.

Ils firent le tour de trois pièces, Sarah s'était assise sur deux chaises cassées et avait fini plus de fois au sol que assise confortablement sur un tabouret mais elle n'avait toujours rien comprit. Soudain, une lueur d'espoir se fit entrevoir dans l'esprit de la jeune fille. Si quelqu'un explorait son encéphale à longueur de temps, il aurait peut être pu voir une espèce de trou vide avec deux trois fils qui tentaient vainement de se rejoindre. Et là, bam, d'un seul coup, deux avaient trouvé le moyen et s'étaient fusionné dans de grands éclairs lumineux. « ON EST DANS LA CABANE HURLANTE ! » Elle n'avait pas pu s'empêcher d'hurler à son tour, tant la nouvelle était excellente. Avant de voir le moindre mouvement que pouvait faire Albus à la suite de cette découverte la jeune fille avait déjà eut trois réactions. La première : la joie de cette découverte, elle sautait dans tous les sens, ce qui prouvait son intelligence suprême. La seconde : le plaisir de l'inconnu, elle se mit à rire et à avoir hâte de tout explorer. Et enfin la dernière : la peur. Elle couru se réfugier dans les bras de son ami. « Ça craint pas ? Et ya personne qui pourra nous embêter ? Jaipeur, j'aitrèstrèstrèspeur. » elle souffla un bon coup, reprit sa respiration et dit plus calmement. « Mais tout va bien se passer, hein ? »

Sarah se décolla lentement des bras de son ami. Elle avait un peu honte de s'être laissée aller comme ça. C'était elle la première qui lui avait dit qu'elle voulait prendre des risques, s'amuser, faire des bêtises et tout le tralala non ? Alors pourquoi avait-elle si peur … de simples légendes ? Cela faisait bien longtemps que la cabane hurlante était vide de son. Bien longtemps que la légende s'était calmée. Elle respira un bon coup pour se donner courage et ressouffla tout l'air de ses poumons sans avoir dit un seul mot. Elle se mit à rire devant elle même. Allez, ils pouvaient le faire, elle y croyait. « Désolée de m'être emportée, ça se trouve c'est vachement bien ici en fait, tu es déjà venu ? » elle le questionnait pour le fun. Parce qu'elle ne voulait plus céder à la panique. Il ne fallait pas qu'elle cède sinon Albus ne voudrait plus l'accompagner nul part et si c'était de sa faute, elle s'en voudrait. Pour montrer qu'elle était presque rassurée dans ces lieux, Sarah s'installa tranquillement sur le lit qui était positionné derrière elle. Deux choses se produisirent simultanément : Sarah disparut dans le matelas fait uniquement de plume et une quantité impressionnante de poussière voleta dans toute la pièce. Un éclat de rire s'échappa du lit.
 


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MessageSujet: Re: Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini)   Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini) EmptyMer 28 Mar - 6:29

Albus était plutôt heureux que Sarah ne lui fasse pas faire demi-tour, ça aurait été plutôt gênant après, de remonter encore une fois à la corde et entre-temps, elle aurait surement compris. Plutôt gaffeur sur les bords –on s’en serait vite douté, pas besoin d’être Merlin pour voir ça-, ça l’étonnait que Sarah n’aie pas eu de soupçons sur leur destination, en fait, plutôt sur le lieu où ils se trouvaient actuellement. Les endroits où Albus avait l’habitude de se rendre (et Sarah aussi d’ailleurs, probablement) étaient différents en tous points de cette ambiance de film d’horreur moldue (parce que oui, on avait vraiment l’impression que les lumières allaient s’éteindre et que… non, pas de monstre aux chaussettes identiques ! ). En général, c’était le Red, Les Trois Balais, Honeydukes (oui, surtout là bas en fait. Ne croyez pas qu’il aime les bonbons, c’est eux qui le suivent, c’est fou…) qui voyaient un peu trop souvent le visage plein de malices d’Albus. Bien sur, il avait déjà rodé dans les parages de l’allée des embrumes et ce n’était pas sa première visite dans la cabane hurlante. Sarah, il en doutait un peu plus, mais quand même, il y avait une sacrée différence avec l’ambiance des lieux, surtout qu’elle savait que leur destination était Pré-au-Lard et s’il était à sa place, il commencerait à se poser quand même des questions (sans toutefois reculer, vous oubliez que c’est Albus là ho !). Mais bon, on ne va pas dire que ça déplaisait à Albus que Sarah se fasse berner comme ça, la surprise n’en sera que plus grande quand elle découvrira le pot aux roses. La naïveté de la jeune Poufsouffle était si drôle.

Albus passa devant Sarah après qu’elle lui ait proposé de visiter les lieux. Trois pièces défilèrent ainsi, au gré de leur « promenade ». La maladresse de Sarah faisait rire Albus tout au long, il aidait gentiment à se relever en lui tendant son bras, non sans lui dire de temps à autres des petits sermons d’un air taquin « Je crois que j’ai rencontré pire que moi ! On m’a dit que j’avais vraiment quelque chose du côté de mon oncle Weasley… Après, t’as bien Louise… Il parait que son père était capable en trébuchant sur sa baguette de changer son nez en pâquerette ! Enfin, c’est ce que mes parents m’ont dit, elle est très sympa Louise… »

C’est alors qu’au moment où il ne s’attendait surtout pas, Sarah hurla le nom de la cabane, ce qui eut pour effet de faire bondir de surprise le cœur d’Albus, aussi haut qu’il était possible pour un cœur de sauter. Il se retourna et sourit de toutes ses dents, curieux de voir l’expression de son amie. Or, il eut beau regarder, il lui fut impossible de déterminer précisément si c’était de la peur, de l’étonnement, de la joie ou n’importe quel autre sentiment qui l’habitait (après oui bien sur, Albus n’était pas médium, mais fallait dire qu’il y avait un minimum, la frayeur n’était pas trop compatible avec la jubilation… Si ?). Au bout d’un moment, Sarah parut réaliser l’enjeu de cette découverte et se blottit dans les bras d’un Albus désemparé. Ne sachant que faire, il la serra bien fort pendant qu’elle débitait à toute vitesse un nombre de mot un peu plus élevé que la normale par seconde.

« Mais tout va bien se passer, hein ?
- Bien sur. Pourquoi ça se passerait mal ? Je t’amènerais ici pour qu’il t’arrive quelque chose, moi ? Dans le pire des cas, t’as pas à t’en faire, je suis là pour toi. »

Là, Sarah s’écarta de lui et commença à rire, et il la suivit dans son élan, pour la énième fois de l’après-midi.

« Désolée de m'être emportée, ça se trouve c'est vachement bien ici en fait, tu es déjà venu ?
- Yep ! Je suis venu ici des tas de fois, avec James. Je t’ai pas traîné ici pour rien, vois-tu. Il m’a raconté pas mal de truc super intéressants, du temps où il était encore drôle. Tu vois, mon grand-père… C’était un animagus ! Il avait pour meilleur ami deux autres animagi et un loup-garou et quand c’était la pleine lune, pour ne pas avoir de problèmes et se soutenir les uns aux autres, ils se transformaient ici, tous ensemble. Pour ne pas abandonner le loup-garou, en fait. C’est tellement beau comme amitié… C’est un endroit plein de souvenirs, ça doit être marrant à explorer, non ? De plus, il y a deux trois choses, comme les faux tabourets sur lesquels tu essayais de t’assoir tout à l’heure qui sont intrigantes... Il y a de quoi passer toute une journée dans ce coin de paradis. On pourrait même en faire un QG ! » Alors qu’il parlait et encore parlait, Sarah s’assit sur un lit, derrière elle. Albus, prit dans son élan, ne fit pas très attention à ce détail. « Notre QG. On fabriquerait des farces et attrapes, on concocterait des plans farfelus on y entraînerait des personnes qui ne connaissent rien d’ici et on leur fouetterait la frousse de leur… »

Il fut interrompu par un éclat de rire taquin et grinçant à la fois. Rien qui ne ressemblait au rire innocent et cristallin de la douce Sarah. Il fronça les sourcils et parcourut la pièce du regard, qui s’était soudainement remplie d’un nuage impressionnant de plumes et de poussières, tant et si bien qu’Albus n’arriva à rien distinguer jusqu’à ce que le tourbillon s’apaise enfin. Quand ce fut le cas, la pièce était tout bonnement méconnaissable. Plus de meubles, que des plumes et de la poussière. Il baissa la tête. Logique implacable, il se rendit compte que le lit qui était devant lui un peu plus tôt n’était plus. Et bien trop tard, que Sarah avait disparu avec. Il mit deux bonnes secondes pour encaisser la nouvelle, puis s’époumona :

« OHEEEE SAAAAARAAAAAH ! T’ES LA ? NE T’INQUIETE PAS, RESTE CALME, JE VAIS TE SORTIR D’ICI ! »

« Dans le pire des cas, t’as pas à t’en faire, je suis là pour toi. » lui avait-il dit quelques minutes auparavant, en réponse à ses inquiétudes. Mon œil oui ! S’il était vraiment là pour elle, il s’en serait rendu compte, qu’elle ne l’écoutait pas ! La culpabilité n’eut pas le temps de le gagner. Il se mit en tête de farfouiller la pièce de fond en comble, (qui n’était plus que des monstrueuses montagnes de plume et de poussière, avalant tout ce qui s’était trouvé là, un peu comme les grandes montagnes de gallions de Gringotts) quitte à y rester des heures. D’autant plus que Sarah ne répondait toujours pas… Il voulu sortir sa baguette, mais réalisa vite qu’elle lui serait inutile compte tenu de son maigre registre en sortilèges. Une montagne de plume et poussière l’englobait jusqu’au cou. Pas une seule parcelle du sol n’était visible. Albus alors prit une grande inspiration, se pinça le nez, et plongea la tête la première. Heureusement que ce n’était pas de l’eau. C’est tout ce qui comptait pour lui.

Une des sensations les plus étranges qu’il lui était donné de voir, des centaines de plumes lui caressant le visage, les vêtements, et si on en oubliait la poussière, il aurait pu trouver ça super agréable. Dommage qu’il ne savait pas « nager ». Parce qu’avec les mouvements qu’il faisait, n’essayez pas de vous imaginer un Albus cool et à l’aise, savourant ce moment avec des mouvements lents et gracieux, faisant le crawl ou la brasse, mais plutôt un Albus se dépatouillant comme il le pouvait, suffocant et manquant d’air, nageant comme un chienocéros. Oui, vous savez, le mélange du chien et du rhinocéros.

Le pire dans tout ça, c’est qu’il ne voyait strictement rien à ce qui se passait et qu’il commençait à étouffer, la poussière lui rentrant par les yeux quand il voulait voir et par le nez quand il tentait de respirer.

Oui. Un QG ça devait définitivement être super sympa ici. En tous ca, ils ne manqueraient pas de plumes pour écrire et « concocter leurs plans farfelus », pour reprendre les mots d’Albus.

« CHARA ? CH’EST MOI, ABUCHE ! ENVOIE-MOI UN CHINIEAU DE LUMIERE AVEC TA BAGUETTE CHI TU M’ENTENDS ! » Albus n’arrivait pas à articuler, la poussière lui rentrait à présent dans la bouche, et ses mots étaient entrecoupés de crachats qui étaient indispensables à une hygiène buccale digne de ce nom. Il se dit qu’il était peut-être temps de remonter, s’il ne voyait rien, ça ne servait pas à grand-chose. Il aurait une meilleure vue d’ensemble, et qui sait, Sarah était peut-être déjà là-haut ?

Oui, mais comment remonter ? Ses pieds touchaient à présent le sol, et sans savoir nager, ça allait être peut-être un peu plus complexe qu’il l’avait prévu. Il fallait improviser un sort d’urgence. Il sortit tant bien que mal sa baguette de sa poche, mais elle lui échappa des mains. Qu’avait-il fait pour mériter ça ? Alors qu’il avançait à quatre pattes, à tâtons pour récupérer l’objet magique, il se heurta à quelque chose et tomba à la renverse, le dos contre le sol.

Il allait finir par manquer d’air… Albus toussota, se releva, titubant. Il leva de même les yeux au ciel, espéra que Sarah s’en était sortie. Au moins vivante. « CHARA ! » Fut le seul mot qu’il fut en mesure d’« articuler ». Il pourrait se débrouiller pour remonter, mais il voudrait tout de même récupérer sa baguette. Il fut prit d’une quinte de toux.

Il avança de nouveau vers l’objet qui l’avait fait trébucher. Il le tâta. Ça semblait être une table basse. Il l’escalada, priant pour qu’elle ne parte pas elle aussi en plumes, tout comme le lit. Elle semblait solide, ok. Il monta ses bras aussi haut que possible. Il sentit seulement le bout de ses doigts traverser la couche de plumes et de poussières et toucher un air « pur ». Au bout de quelques secondes, durant lesquelles il réfléchit à un sortilège digne de ce nom, il les replongea dans la masse, décidé fermement à récupérer sa baguette. Allez, il pouvait encore tenir cinq minutes comme ça, avant de suffoquer. Il toussota, de la poussière lui sortit par le nez.



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MessageSujet: Re: Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini)   Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini) EmptyMar 17 Avr - 9:09

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Le rire s'éleva à l'instant même où la main de Sarah toucha l'oreiller positionné au centre du lit de plume. Immédiatement et contrairement à toute attente, la jeune fille disparut dans les airs. Elle était toujours la même pièce. Du moins le semblait-il. Ici il faisait un peu plus sombre et plus frais. La poufsouffle voulut se retourner pour regarde où elle se trouvait, il lui fallut plusieurs précieuses secondes pour comprendre qu'elle était immobilisée. Et muette de surcroit. Quelque peu perdue et apeurée elle ne savait que faire. Elle remarqua qu'Albus était toujours en train de parler, tout seul maintenant. La poufsouffle voulut bouger, pour lui parler, le prévenir, l'avertir, mais plus elle se secouait plus des liens invisibles se serraient autour de sa taille.

Soudain tout fut trouble, durant quelques millièmes de seconde la jeune poursuiveuse fut plongée dans le noir. Et quand elle rouvrit les yeux, c'était un amas de plume qui voulait autour d'elle. Mais le pire dans tout cela : Albus avait littéralement disparut. Cette fois-ci, la jaune et noire paniqua complètement. Que lui était-il arrivé ? Les liens se serraient de plus en plus autour d'elle. Elle étouffait. Elle n'avait bientôt plus d'air. Sa respiration était haletante. « Arrête de bouger. » clama une voix lente et sadique dans sa tête. Prise de terreur, Sarah s'immobilisa toute seule. Elle ne voyait pas la personne qui parlait. Elle sentait juste que l'origine du son était dans son dos. Qui donc était-là avec elle ?

« CHARA ? CH’EST MOI, ABUCHE ! ENVOIE-MOI UN CHINIEAU DE LUMIERE AVEC TA BAGUETTE CHI TU M’ENTENDS ! » Un immense soulagement se forgea une place dans le cœur de la jeune fille. Elle n'était pas seule avec … avec qui ou quoi d'ailleurs ? Bref, dans tous les cas Albus n'avait pas totalement disparu même si elle ne le voyait pas elle l'entendait. Cependant sa voix était un peu gênée comme si le garçon mangeait une grosse pomme de terre brûlante. Malgré la gravité et la bizarrité du lieu, du moment et de l'instant présent, Sarah réussit à sourire à cette pensée. Oui, imaginer Albus dévorant une patate chaude la faisait rire. Cette fille était un cas désespéré et perdu à tout jamais, ça c'était sûr.

Finalement des bruits de brassages se firent entendre, Sarah essaya une fois encore de se retourner pour voir l'origine mais les liens se resserraient toujours quand elle bougeait. « CHARA ! » Cette voix semblait si près. Et pourtant elle ne le voyait toujours pas. Albus marchait puis au crépitement de l'air, elle devina qu'il avait plongé dans quelque chose. Des plumes s'envolèrent une fois encore dans toute la pièce. Mais que diable faisait-il ? Sarah voulait réellement savoir et l'aider ! Elle entendit plusieurs bruits, un toussotement et un éternuement. Et si son ami était allergique aux plumes ? Mon dieu, dans quoi s'étaient-ils lancés ? « S'il vous plait, laissez moi le retrouver. » demanda timidement la jeune fille à celui qui la retenait prisonnière dans la pénombre. Elle n'avait pas encore osé ouvrir la bouche pour demander de l'aide, c'était peut être la meilleure manière... « QUOII ? » La voix était rauque et surprise. D'un seul coup les liens se desserrèrent totalement, elle n'était plus immobilisée ni retenue et la jeune poufsouffle s'écrasa au sol dans un bruit sourd. « Tu es une FILLETTE ? » questionna l'être. Sarah ne prit même pas la peine de lui répondre ni même de voir quel était la tête de l'agresseur -sisi-. Elle préféra courir vers le lit pour voir où était son ami. « ALBUS ? ALBUUUUS ? Répoooonds moi ! »

Mais l'être la suivait toujours, très intrigué. « Hola petite donzelle, vous ne pourrez pas sortir votre ami d'ici sans moi. » Sarah était choquée, mais qui était-il ? Enfin elle céda à sa curiosité abandonnant son ami quelques secondes. Elle se retourna rapidement pour faire face à un … elfe. Un elfe de maison ? Que faisait-il là ? Sarah l'avait reconnu rapidement, puisqu'au final elle allait souvent dans les cuisines histoire de manger un petit quelque chose quand la faim la dévorait trop. Mais elle ne s'était pas du tout attendue à en voir un ici. « Vous retenez mon ami prisonnier ? Mais pourquoi ? » La jeune fille commençait à avoir très peur, que se passerait-il si à cause de cet elfe elle perdait son ami ? Comment pourrait-elle l'annoncer à James ? Et à Lily ? Une larme coula le long de sa joue. Dans un murmure elle souffla le prénom de son ami. « Mais ma p'tite dame, faut pas pleurer vous savez. J'suis pas méchant moi ! Non non non, je ne veux pas de ces vilaines larmes de crocodiles, arrêtez tout de suite ! » Le ton de l'elfe avait changé du tout pour le tout. Il n'était plus moqueur et sadique, au contraire il était doux et adorable. « Vous avez gâché mon plan, c'était pas vous que je devais attraper. » Attraper ? Comment ça ? Ils étaient tombés dans un piège prévu ? Olala. Les pièces du puzzle se mettaient petit à petit en place. Quelque chose de clair se formait dans sa tête mais Albus était sa priorité. « Mais vous pouvez libérer mon ami quand même ? » questionna la jeune fille avec une toute petite voix.

L'elfe sembla hésiter quelques instants puis claqua des doigts. L'effet fut instantané, les plumes se dissipèrent et Albus apparut d'un seul coup assis sur le lit. Il semblait sonné. « Albus, albus ! J'suis désolée, j'ai pas compris ce qu'il se passait. Tout va bien ? T'as pas mal ? Moi je me suis fait une égratignure sur le genou droit en tombant mais ça va, je saigne plus. Et sinon, t'avais l'air d'avoir une patate chaude dans la bouche elle est partie ? Comment tu vas ? Parle ! » La poufsouffle s'embrouillait à fond, elle se contredisait, parlait trop vite, Albus devait être perdu et sonné en plus. Bref, le pauvre garçon. L’elfe a côté était immobile et ne pipait pas un mot. Le garçon revint peu à peu à lui et jeta un coup d'oeil vers l'elfe. Un coup d'oeil intrigué. C'est à cet instant précis que Sarah se posa une question très importante : que faisait-il là ? C'est vrai, il avait tendu un piège, il l'avait eu l'air surpris de voir la jeune poufsouffle, il les avait libéré... qu'attendait-il ? Elle n'hésita pas plus longtemps et le questionna « Qui êtes-vous et que faites vous ici en fait ? »

L'elfe de maison regarda les deux élèves embarrassé, comme s'il avait voulut échapper à cette question précise. « Eh bien, j'avais un boulot à faire. » soudain il s'arrêta et les fixa durement, pouvait-il leur faire confiance ? Sentant qu'il fallait qu'elle dise quelque chose, Sarah précisa. « Nous sommes résistants, vous pouvez tout nous dire. » Albus ferma les yeux et se frappa la tête, mais Sarah ne se rendit compte de rien, pendue aux lèvres de l'elfe. « Et c'est une raison pour vous faire confiance ça ? » Ah. La jeune poursuiveuse était perdue et ne savait que dire de plus. Elle pourrait lui prouver qu'elle voulait que la paix et l'amour revienne à Poudlard et OH. Soudain cela la frappa, et si cet elfe était un méchant, pro-Voldemort ? Et si elle avait fait une boulette ? Catastrophée elle se tourna vers son ami. Oh, il avait déjà réfléchit à cette idée-là. Zut zut zut. Décidemment elle enchaînait les gaffes. Se jurant d'arrêter les bêtises, Sarah se tut et attendit qu'on lui redemande son avis.
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MessageSujet: Re: Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini)   Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini) EmptyVen 18 Mai - 11:41

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Albus ne comprit pas tout de suite ce qui se déroulait sous ses yeux. Il eut beau les cligner vingt fois, vingt fois sa vue restait brouillée, floue. Des pensées complètement inutiles fusèrent dans son esprit. Etait-ce des plumes de hibou ? Des vrais plumes ? C’était vraiment trop cruel d’en arracher comme ça à des animaux innocents. Qu’est-ce qu’il allait bien pouvoir manger ce soir ? Sarah a les yeux verts. Que ferait Albus Dumbledore s’il avait du manger des petits pois (tout le monde sait bien qu’il en était allergique) ? Est-ce qu’il y a une salle de bains dans la Cabane Hurlante ? Est-ce qu’il y a l’eau ? Est-elle chaude au moins ? La poussière ressemble à de la poudre de sapin.

Et ainsi de suite. C’est à l’issue de ce tourbillon de pensées (qui envahissait un peu trop souvent la tête d’Albus dans des moments aussi hors du commun) qu’Albus reprit enfin ses esprits, sans toutefois dans un premier réaliser pleinement ce qui venait de se dérouler. Ainsi, sans savoir comment ni pourquoi, il se retrouva assit droit comme un piquet sur le lit, regardant dans le vide. Il vit Sarah, lui fit un grand sourire et un signe de la main (dans le genre « oui ça va, j’ai un peu bu mais t’inquièèètes je gère ») puis encore une fois cligna des yeux à répétition (la poussière ça pique aussi !) à la vue de cet être qui n’était pas vraiment censé être là… Enfin, il le pensait. Plus rien n’était censé le surprendre dans cette maison, après tout.

« Albus, albus ! J'suis désolée, j'ai pas compris ce qu'il se passait. Tout va bien ? T'as pas mal ? Moi je me suis fait une égratignure sur le genou droit en tombant mais ça va, je saigne plus. Et sinon, t'avais l'air d'avoir une patate chaude dans la bouche elle est partie ? Comment tu vas ? Parle ! »

Il n’avait pas compris la moitié de ce qu’avait dit Sarah tellement elle parlait vite, mais peu importait, elle allait bien. Il grimaça seulement quand il lui annonça sa blessure, et regretta amèrement le fait qu’il soit archinul en sorts, donc ne put rien ajouter à ce propos. « Je vais bien, en fait je crois. Tu sais que j’ai grave eu la trouille, j’ai cru que t’étais… que t’avais disparue. » Articula-t-il au bout d’un moment durant lequel Sarah le regardait, perplexe, en pesant chacun de ses mots. Il regarda tout autour de lui, réalisant réellement ce qui venait de se passer. Plus de plumes, plus de poussière. Nom d’Ulrich le Fol’dingue

« Qui êtes-vous et que faites vous ici en fait ? » Un elfe de maison. Tiens donc, à qui pouvait-il bien appartenir ? Al ne s’était jamais demandé si la cabane hurlante était réellement habitée… après tout, pour ce qu’il en savait, les anecdotes qu’on lui avait racontées sur la cabane avaient toujours montré une maison délabrée, habitée uniquement par des fantômes et deux trois centaines de cafards. Peut-être était-ce plus récent ? Était-ce possible que… Ce fut un refuge pour Résistant ? Albus sentit petit à petit son sang couler à nouveau dans ses veines, il se ressaisit totalement et il craqua des doigts histoire de se dégourdir. Il se leva soudainement, regard Sarah dans les yeux, une lueur malicieuse, voir si elle pensait la même chose que lui. Bon, visiblement non. Sans faire attention à la créature (non pas qu’il les considérait comme des moins que rien, au contraire, sa tante Hermione l’avait assommé de S.A.L.E depuis sa petite enfance, tant et si bien que ça avait quelque peu déteint sur lui…), il envisagea d’en parler à la Poufsouffle, mais se ravisa à la dernière minute. Pour le moment, la priorité était de savoir qu’est-ce qui s’était passé et surtout qui était l’elfe… parce que peut-être était-il un pro-Voldemort. Pas envie d’avoir les chiens de Voldy sur le dos aujourd’hui. Il n’empêche… Albus était vraiment emballé par son idée. Un QG de Résistants, des ADULTES même. Waouh. Et si on devait reprocher une chose à Albus, c’était bien sa détermination, le fait qu’il reste, quoiqu’on n’en dise, accroché à son idée, persuadé que c’est une bonne chose, nan même, une super-extra chose, jusqu’à qu’on le pende –on peut aussi dire qu’il est têtu et con. *Et si… James était là ? * ne put s’empêcher de penser le Potter. *Non, trop risqué pour lui. Il doit surement être dans le monde moldu…* Pourtant, tout aurait collé : l’emplacement stratégique en plein Pré-au-Lard à deux pas du Red, l’utilisation qu’en a fait son homonyme, les passages vers Poudlard… Si ce n’était pas aussi exposé, Albus y aurait presque cru.

Sarah ne dut donc pas comprendre l’excitation qui l’avait animé un instant. Alors Albus, éteignant la petite flamme d’espoir qui s’était allumée dans ses yeux renchérit : « Ouais c’est vrai ça Sarah, qu’es-ce que c’est qu’il f- » Il n’eut pas le temps de finir que l’elfe l’interrompit « Eh bien, j'avais un boulot à faire. » « Nous sommes résistants, vous pouvez tout nous dire. »

VLAN. THE boulette en chef. Il ne put s’empêcher de se taper la tête avec exaspération. Sarah, timide ? Parfois Albus avait du mal à y croire tellement elle pouvait parler en certaines circonstances ! Pourtant, pour le coup, Albus ne lui en voulait pas du tout. Il y avait des moments où elle ne surveillait pas ses mots, tout comme Al. En effet, il aurait répondu exactement la même chose s’il n’avait pas eu les pensées précédentes. Albus leva les yeux avec un sourire en coin. C’était qu’un elfe, après tout… rien ne pouvait arriver.

« Et c'est une raison pour vous faire confiance ça ? » Albus regarda Sarah en haussant les sourcils. Tiens donc. L’elfe en rajouta une couche : « Moi, faire confiance à des perdants, à des lâches ? Pff, et puis quoi encore. Je ne suis pas désespéré à ce point. Mon maître est un bon Mangemort, lui. Il est fidèle à son monde et à son temps, d’ailleurs, saviez-vous que c’était lui-même qui avait indiqué à Vous-Savez-Qui que… » Et il partit en live, d’un ton hautain, pendant un bon moment.

Alors ça, celui-là… Albus ne l’aimait déjà pas. Il n’était pas du genre à avoir des préjugés, mais c’était l’autre qui avait commencé avec les siens. Il pesta dès que l’elfe eut terminé son éloge sur son beau blond méchant pas beau de maître. Pas un elfe de Résistants, pas possible. Dans le genre Kreattur, l’elfe un peu zarbi qui habitait le Square Grimmaud que ses parents tenaient à visiter chaque année « pour faire la poussière ». Albus toucha sa baguette, qu’il avait remise dans sa poche depuis le temps. Il jeta une nouvelle fois un œil à Sarah, qui semblait carrément refroidie par sa bêtise et honteuse. Il eut envie de la réconforter, il regrettait de lui avoir montré ouvertement qu’elle avait fait une gaffe, mais il préféra se concentrer sur l’elfe, qu’il n’avait pas vraiment sur son cœur.

« Tu m’as sauvé, il y avait bien une raison à ça, non ? » Rétorqua-t-il, sec, emporté par la réponse inappropriée à son goût de l’elfe de maison. Il détestait qu’on se mette à critiquer les Résistants. Ça revenait à insulter son père (je vous dis pas le nombre de duels qu’il en a résulté) « Je t’aurais presque remercié, si t’avais été plus cool. » Pause. Il lui lança un éclair par les yeux. « Tu veux quoi maintenant ? Je peux te donner une chaussette. J’en ai deux. Ou sinon une dragée surprise. Goût chaussette. Au choix. » Voyant qu’il ne répondit pas au bout d’une demi-minute, Albus s’impatienta et s’adressa à Sarah. « T’inquiètes, c’est un elfe, il va pas nous bouffer. » Plaisanta-t-il. Comme rien ne se passa pendant un moment, Albus haussa les épaules, et envisagea brièvement de continuer la route. « Je propose-» Et LA, l’elfe sembla réaliser pleinement l’ampleur de la réponse d’Albus (c’était la deuxième fois qu’il le coupait, son temps de réaction devait pas être top n’empêche) car il hurla à en faire trembler les vitres :

« En voilà des manières, dites-donc ! Je vais t’apprendre à me parler sur ce ton, sale garnement ! » Sur ce, la créature fit un regard de mort aux deux élèves et, aussi rapide de l’éclair, sauta sur le lit puis empoigna de ses ongles crochus l’oreille droite d’Albus, la tirant de toutes ses forces.

« AAAAH-MAIS-CA-VA-PAAAAS ?! AIEEE ! » Les mains d’Albus tentaient délibérément de retirer la paluche de la créature. « C’EST BON OK T’AS GAGNE, DESOLE ! GENTIL MANGEMORT, GENTIL ! » L’elfe poussa un cri de guerre (dans le genre « YIHAAAA ») et tira encore plus fort. Il sentit les ongles rentrer dans sa chair. « Sarah fait quelque choooooose… »

Apparemment, ce n’était pas la bonne chose à dire, parce qu’il empoigna aussi l’oreille de la jeune fille qui se débattit également.

« Maintenant, je vais vous amener jusqu’à mon maître, le bon monsieur Konsteapey. Il va se faire une joie de vous laisser vous occuper de ses chiens. Des Rottweilers. Ils mangent de tout. » Dans la position d’Albus, il était impossible pour lui de voir le sourire cruel qu’arborait à présent la créature, fière de son sous-entendu. Même dans la situation « d’urgence », il ne put s’empêcher d’éclater de rire, même si ça pouvait lui couter une oreille « Konsteapey ? Monsieur Constipé ? Sarah, comment tu veux ne pas rire devant un mec qui s’appelle comme ça ! Vas-y, amène-nous là-bas, qu’on voit, euh, c’est quoi ton nom déjà ? Ah mais oui tu nous l’as pas donné… » Albus, hilare, mais souffrant tout de même, était curieux de voir comment il allait se débrouiller pour les traîner jusque là-bas. C’est alors qu’il se rappela d’un détail crucial.

Les elfes de maison pouvaient transplaner. Oh.

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MessageSujet: Re: Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini)   Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini) EmptyMar 22 Mai - 11:39

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« Et c'est une raison pour vous faire confiance ça ? Moi, faire confiance à des perdants, à des lâches ? Pff, et puis quoi encore. Je ne suis pas désespéré à ce point. Mon maître est un bon Mangemort, lui. Il est fidèle à son monde et à son temps, d’ailleurs, saviez-vous que c’était lui-même qui avait indiqué à Vous-Savez-Qui que… » Oh oh. Sarah avait réellement fait une grosse boulette. Voilà qu'ils étaient dans la cabane hurlante, avec son ami qui avait été prisonnier des plumes d'un seul coup de claquement de doigts d'elfe de maison, et justement l'elfe de maison qui était cruel et sadique. Oh oh. Qu'est-ce qu'ils allaient devenir ? Qu'est-ce qui allait se passer ? Sentant qu'elle avait fait suffisamment de boulettes pour la soirée, Sarah préféra se taire et laisser Albus gérer la situation, oui c'était une bien meilleure idée. « Tu m’as sauvé, il y avait bien une raison à ça, non ? » Sarah ouvrit grand les yeux, elle était fière d'être l'ami d'Albus car il avait de la répartie, ça c'était le moins qu'on puisse dire. Waouh. « Je t’aurais presque remercié, si t’avais été plus cool. » Sarah explosa littéralement de rire. Comment pouvait-il dire une phrase pareille tout en restant aussi sérieux ? Quand elle vit qu'elle était la seule à rire, elle rougit et se tut. Se terrant un peu plus dans le coin de la pièce. Depuis que l'elfe l'avait libéré elle était restée debout, sur ses jambes, cela était beaucoup trop d'effort pour la pauvre petite musculature de Sarah. Elle s'assit, délicatement par terre. Bawi, après le lit qui la kidnappe, la chaise cassée, rien n'est mieux qu'être à même le sol non ? Albus continuait à parler à l'elfe mais Sarah n'écoutait pas trop, c'était sa discussion et après tous les malheurs qu'il lui était arrivé, elle avait besoin d'un peu de détente. « T’inquiètes, c’est un elfe, il va pas nous bouffer. » Cette phrase elle était pour elle par contre, c'était pratiquement sur. Elle lui sourit et se déconcentra sur la conversation. C'est vrai que c'était un elfe, théoriquement il n'allait pas les bouffer. Mais est-ce qu'il pouvait leur faire du mal ? Sarah n'avait jamais eut d'elfe chez elle donc elle n'en avait pas côtoyer de près, et ceux de Poudlard étaient plutôt discrets. Elle en avait déjà vu quand elle se rendait aux cuisines, mais sinon... « J'te fait confiance de toute manière. » Articula-t-elle. Bah quoi, c'était vrai. Pour l'instant malgré tout, ils s'en étaient sortis, alors pourquoi penser le pire ? On aurait bien tout le temps de se lamenter et de rire de cette aventure plus tard.

Bon, où en était-elle ? AHHHH. Mais c'était quoi ce cri horrible ? D'où est-ce que cela provenait ? De l'elfe ? Waouh. Sarah n'aurait jamais cru qu'ils pouvaient émettre un son pareil avec leur toute petite bouche, c'était fou. EH mais l'elfe était cruel ! Voilà qu'il s'attaquait à Albus maintenant, en lui pinçant l'oreille. Alors ça c'était trop fort. Pour qui se prenait-il ? « C’EST BON OK T’AS GAGNE, DESOLE ! GENTIL MANGEMORT, GENTIL ! » La jeune poufsouffle ne pu s'empêcher de pouffer -tout doucement- à la capitulation de son ami. Cela ressemblait à un jeu qu'elle aurait pu faire avec Andrew, c'était sûr. « Sarah fait quelque choooooose… » Ah, voilà qu'il requiérait sa présence maintenant. Que pouvait-elle faire ? Déjà se lever et venir le voir, peut être une idée viendrait ? Non, mauvais plan, si elle se retrouvait face à l'elfe déchaînée sans savoir que faire ils seraient prisonnier tous les deux. Il valait mieux qu'elle trouve quelque chose d'ici et qu'elle agisse après. Mais vite quand même. Olala, Sarah n'aimait pas être pressée sans savoir que faire. Et puis. « Maintenant, je vais vous amener jusqu’à mon maître, le bon monsieur Konsteapey. Il va se faire une joie de vous laisser vous occuper de ses chiens. Des Rottweilers. Ils mangent de tout. » Quoi ? Se faire manger par un chien ? Non mais ce n'était pas possible, ce n'était pas un fin en soit. Sarah était contre. Alors qu'elle s'apprêtait à objecter Albus répondit en pouffant de rire. « Konsteapey ? Monsieur Constipé ? Sarah, comment tu veux ne pas rire devant un mec qui s’appelle comme ça ! Vas-y, amène-nous là-bas, qu’on voit, euh, c’est quoi ton nom déjà ? Ah mais oui tu nous l’as pas donné… » Son rire était contagieux. Sarah éclata de rire à son tour. Constipé. Haha. Elle rit tellement fort qu'elle se mit à bouger dans tous les sens. Et BOUM, le sol craqua sous son poids. Eh bah non, finalement on n’était pas plus en sécurité sur le sol qu'ailleurs dans cette maison hantée. Quelqu’un y avait vraiment vécu ? D’ailleurs il fallait faire le ménage. Presque en douceur, OK dans un BRAOUM tout à fait doux, lit accueillit délicatement la jeune fille dans la pièce du dessous. Quelle chance, elle s’était vraiment assis au bon endroit… Bon, maintenant elle était saine et sauve… mais comment délivrer Albus ?

C'est un couinement qui retint son attention en premier lieu. « FIKI ? » ne pu s’empêcher de demander la poufsouffle. Mais au premier coup d’œil Sarah reconnu SA souris et elle courut vers l’adorable créature blanche qui était assise au milieu de la pièce. La poufsouffle prit l'adorable souricette entre ses doigts et la caressa comme un chaton. En l’embrassant sur le front, elle lui dit « Oh ma Fiki adorée, tu es une bonne fifille, tu viens libérer ta maman de ce vilain elfe ! Tu as un plan ? Oli est avec toi ? » La jeune souricette semblait dire oui puis non. Heureusement que Sarah comprenait Fiki comme personne d’autre sinon ils ne seraient pas sortis de l'auberge. Enfin le père adoptif de Fiki, comprenait de mieux en mieux ses sons et gestes tout de même. Bref, Oli n'était pas là, mais par contre la souris avait un plan. Ça, ça s’annonçait bien. De son museau, la souris montra des trous dans le mur. En s'approchant Sarah découvrit que c'était des trous à souris ! Il y avait ici toute une colonie. Oh bonheur intense. Plusieurs souris s'approchèrent de Sarah et lui reniflèrent le bas de sa robe mais aucune n'était aussi belle que Fiki. Ça c’était un fait. En l'embrassant de nouveau sur la tête, la jeune poufsouffle remarqua que la souris essayait de lui montrer quelque chose. L'horrible elfe qui tenait toujours Albus par l'oreille, était en train de passer son horrible tête par le haut du mur fait par Sarah. « OH espèce d'ABOMINABLE elfe de maison grotesque! Lâchez tout de suite mon ami, ça ne se fait pas du tout. » Le gronda-t-elle sévèrement. La réponse ne se fit pas attendre. « Bien sur ma jolie. » Et Albus dégringola, la tête la première sur le lit. « Espèce d'être sans cœur, méchant comme pas deux, il aurait pu se tuer ou pire ne pas survivre ! » Vous aussi vous êtes dans la team logiquedeSarah ? On est deux. Bref, Sarah continua à lancer des menaces à tout va, à cet immonde elfe de maison tandis que Fiki s'approchait discrètement d'Albus. Il ne fallait pas que l’elfe la voit. Sarah rigola doucement quand la souris lécha l'oreille du garçon pour le réveiller. Puis elle se reconcentra sur l'elfe. « Venez vous battre ici si vous êtes... j'allais dire un homme mais ça marche pas trop non ? » Humhum. « Si vous êtes un elfe ! » Le regard de défi que Sarah lui lança était on ne peut plus clair. Mais d'un claquement de doigt, l'elfe s’envola aux pieds de Sarah. « On ne se moque pas de moi, jolie petite demoiselle. » Et il la serra dans ses bras. Sa peau était rugueuse, les câlins de Xander étaient beaucoup plus doux et … ARG moins étouffant. Avec le peu d'air qui lui restait elle tenta un « j'étouffme. » Après un nouveau rire cruel, l'elfe dégagea un tantinet sa prise autour du cou de la jeune fille, qui pu respirer de nouveau. Grossière erreur. Sarah profita de cet instant de répit pour crier. « SUS À L'ENNEMI ! » Si Albus -réveillé par Fiki- resta perplexe, l'elfe lui se mit à rire –il pensait surement que Sarah était folle- Hélas, sa joie fut de courte durée, car les dizaines de souris qui se jetèrent sur lui ne lui laissèrent même pas le temps de dire quiddith. À part des « Aïe ! » des ça chatouilleee ! » et des « ouiiilleuh » on n’entendait plus la voix cruel de l’elfe.

Fière d'elle et de Fiki, la poufsouffle s'approcha de son ami. « Près à t'enfuir ? À trois. » Et ensemble ils décomptèrent. À trois ils partirent tous les trois en courant, Fiki confortablement couchée sur l'épaule de Sarah. Heureusement l'elfe, enseveli sous les souris, ne les avait pas vus partir. Quatre pièces, deux escaliers et trois couloirs plus loin, Sarah et Albus s'arrêtèrent enfin de courir. En s’appuyant à une table cassée pour reprendre son souffle Sarah explosa de rire. « Eh bah, quelle aventure ! »

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MessageSujet: Re: Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini)   Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini) EmptyMar 19 Juin - 8:05

Spoiler:

Encore une fois, ce fut un moment de questionnements et de flous dans la tête d’Albus. Il ne pigeait plus que dalle. Décidément, il ne pouvait pas être en alerte quand quelque chose de cool se passait. C’était bien sa veine, lui qui justement adorait tout ce qui sortait un peu de l’ordinaire, il manquait la moitié des évènements et c’était Sarah qui s’éclatait le plus dans l’histoire. Pourtant, Albus savait qu’elle n’avait pas tenu tant que ça à rencontrer un elfe de maison de Mangemort dans une nuée de plumes ou encore comme dans ce cas présent, à demander le plus normalement du monde de l’aide à une souris (genre on était dans Narnia). Mais c’était tout de même plus sympa que ce qui arrivait au Potter. Et c’était Albus qui était tombé de la corde, qui s’était brouillé avec l’elfe et qui avait une sangsue scotchée à son oreille. Quoiqu’il en soit, c’était là de l’injustice pure et dure. Mais bon, qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour les filles après tout. Et puis c’était Sarah –et Sarah, il ne pouvait décidément pas lui en vouloir.

« FIKI ? » Gné ? Albus avait vraiment trop mal à l’oreille, mais il fit un effort sur humain pour distinguer, tout en plissant des yeux, une Sarah accourant vers une minuscule bestiole blanchâtre. Albus, contre les créatures ? Nooon. Albus n’avait rien contre les souris, mais on va dire qu’avec l’expérience désagréable qu’il subissait en ce moment même avec l’elfe (pas besoin de rappeler les détails), il s’était quelque peu ravisé sur la question. « Sarah… tu parles… à une souris ? » articula-t-il avec difficulté, tant les ongles crochus de l’elfe lui transperçaient la peau. Il retint un cri. L’elfe avait mit une pression supplémentaire sur sa prise. Apparemment, monsieur je-suis-le-disciple-d’-un-constipé n’avait pas très envie de le voir parler.

«Oh ma Fiki adorée, tu es une bonne fifille, tu viens libérer ta maman de ce vilain elfe ! Tu as un plan ? Oli est avec toi ? »

Oli ? LE Oli ? RaviOli ? BrocOli ? Mr Stoker, le bibliothécaire ? Mais qu’est-ce qu’il avait à voir dans cette histoire nom d’un gnome des bois ? Et quel rapport avec une souris ? Et d’ailleurs, tant qu’on y est, pourrait-on savoir d’où Sarah connait une souris parlante ? Il pourrait toujours demander des comptes à Sarah plus tard, ce n’était pas vraiment le moment idéal pour débattre sur le sujet.

La vision d’Albus était trop floue en ce moment de souffrance et de douleur pour voir que Fiki avait réellement réagit aux paroles de Sarah et qu’il indiquait à présent le mur. Mais elle était suffisamment nette pour voir la foule de souris grises, brunes et blanches s’attrouper autour de Sarah… « SARAH ATTENTION ! » hurla-t-il en se débattant plus fort, percevant le danger. Ils allaient lui grignoter les chaussures, plus les chaussettes, puis un à un les orteils, puis oh ! Bah non, apparemment, les souris étaient des amies de Sarah. Il aurait du s’en douter. Sarah était incapable d’avoir des ennemis. Elle était bien trop douce et bienveillante pour ça. On n’en fait pas deux, des filles comme Sarah. Pas étonnant qu’elle puisse communiquer avec des souris, au fond.

Entre temps, l’elfe avait réussi, à l’aide de pressions d’ongles savamment dosées (il devait vraisemblablement être un expert en la matière), à diriger Albus et même à capter sa seconde oreille.

«OH espèce d'ABOMINABLE elfe de maison grotesque! Lâchez tout de suite mon ami, ça ne se fait pas du tout. » Sarah semblait furieuse, ce qui était pas courant avec Albus. « Bien sur ma jolie. [/color] » Ah ben, c’était si facile que ça ? L’elfe aurait-il bonne conscience finalement ? En fait non. BOOM COUP DE BOULE LIT TOUT DUR ET PAF dans le coma. Beaucoup moins sympathique l’elfe d’un coup. Albus, allongé, se tint la tête, tout en se massant méticuleusement les tempes. Il n’osait pas toucher son oreille. Ca lui faisait un mal de chien. « Sarah, attend-moi, je me lèèève… » Souffla-t-il, à moitié assommé par le coup pas mal violent. Le moins qu’on puisse dire était que l’elfe avait la tête dure… Il sentit un petit quelque chose d’humide sur son oreille blessée, et un truc bizarre tout velu sur son épaule. Albus tourna la tête et sursauta en se retrouvant en face de l’animal. « Bon ok Fouki, merci, mais mon oreille va mieux. » Faux. Albus n’avait juste pas envie que des incisives d’une taille traumatisante aux yeux d’Albus dans l’état où il était lui mordent son oreille qui avait déjà assez souffert comme ça. Même si Sarah semblait maitriser la situation, qu’est-ce qui disait que la souris n’était pas complice avec l’elfe ? C’était peut-être un espion, si ça se trouve… Elle jouait un double jeu. Intéressant.
«Espèce d'être sans cœur, méchant comme pas deux, il aurait pu se tuer ou pire ne pas survivre ! » Albus ne souhaita pas en rajouter une couche sur l’absurdité des propos de Sarah, mais avec difficulté il se leva et regarda l’elfe droit dans les yeux. Il renchérit les propos de son amie : « Ouais, je pense pas que ça aurait été très cool vois-tu… » «Venez vous battre ici si vous êtes... j'allais dire un homme mais ça marche pas trop non ? Si vous êtes un elfe ! » L’elfe claqua alors des doigts et se retrouva aux pieds de la Poufsouffle. «On ne se moque pas de moi, jolie petite demoiselle. » Et hop, BIG-HUG de la mort qui tue. Albus interloqué haussa un sourcil. D’accord. C’est la paix, tout le monde s’aime, on se fait des câlins. Très peu pour lui. C’est alors qu’il comprit l’urgence de la situation et s’affola «j'étouffme. » Avant qu’Albus ne puisse faire quoique ce soit, l’elfe desserra son étreinte. «SUS À L'ENNEMI ! » Sarah… Tout va bien ? Il en connaissait que trop bien le monde édulcoré de la jeune fille, mais parfois c’était un peu bizarre. Albus doutait qu’elle s’adressait à lui et il eut raison puisqu’une nuée de souris accoururent aux pieds de l’elfe pour sauver l’honneur de la princesse Sarah. L’elfe se débâtit tant bien que mal mais des cris de douleur étaient perceptible et montraient bien que la gente souricienne avait le dessus. Al avait un sourire jusqu’aux oreilles et regarda Sarah en hochant la tête de droite à gauche. «Près à t'enfuir ? À trois. » « Baah décidément… » Mais il gardait tout de même un brin de jalousie et voulait vraiment savoir le pourquoi du comment. Albus resta pendant le décompte les yeux fixés sur la bestiole sur l’épaule de Sarah, et la détailla les sourcils froncés, toujours incrédule devant la situation qui restait quand même quelque peu saugrenue. Ils coururent ensemble, Albus attendant Sarah lorsqu’il allait trop vite et vice versa. Au bout d’un certain temps (Merlin que la maison est grande !) ils s’arrêtèrent dans une nouvelle chambre et Sarah s’esclaffa sans être suivie d’Albus «Eh bah, quelle aventure ! » «Comment ça quelle aventure ? Sarah, t’as intérêt à me raconter c’est quoi ce délire là… » Gronda-t-il en fronçant les sourcils, un peu vexé.
Ouais parce qu’il en avait marre de passer pour un idiot de première.
« Moi je pouvais te sauver -je me serais bien débrouillé pour envoyer valser cet elfe, j’ai vu pire- mais pourquoi as-tu fait appel à des souris ? DES SOURIS ?! » Répéta-t-il abasourdi. « Des souris QUI PARLENT ? » Il y avait de quoi rendre fou n’importe qui. « Enfin, qui te comprennent, que TU COMPRENNES surtout… C’est… Flippant. » Il s’appuya à la même table que Sarah pour réaliser pleinement la nouvelle, chose qu’il n’avait pas encore eu l’occasion de faire. Une minute passa, silencieuse, durant laquelle il pensa à dix mille chose à la fois. «Dis, Sarah, tu veux bien m’apprendre à leur parler ? » Il regarda la souris, et oui, il lui sembla bien qu’elle lui hocha la tête. Albus eut un petit rire. « Raconte moi c’est quoi cette histoire de fous Sarah, allez. J’en ai déjà vu de toutes les couleurs avec toi de toute façon. J’aime bien les trucs qui sortent du commun. Et puis comment tu savais qu’il y avait ce troupeau de souris ? » Albus laissa Sarah respirer, puis la regarda malicieusement, et lui prit l’épaule. « J’espère sinon que tu vas bien. C’était agréable ce câlin, dis ? » Il lui fit un clin d’œil, puis prit sa main et l’aida à se redresser. Il regarda sa montre. Ils devraient peut-être rentrer. Pas question. Il ne devait pas perdre la face devant Sarah. Il devait trouver quelque chose pour se racheter de son inaction de tout à l’heure. C’est fou comment la chambre était semblable à l’autre. Un vrai labyrinthe. D’ailleurs, comment feraient-ils lorsqu’ils voudraient sortir ? Ce n’était pas la question pour le moment, elle viendra en temps voulu. Pourtant… Il y avait quelque chose qui clochait. Surtout, plein de trous partout dans cette pièce…

« Sarah… » Il avança vers le centre de la pièce, la jeune fille sur ses talons. Il la regarda, les yeux brillants. « Lève les yeux. »

Un trou béant était au dessus de leurs têtes. A l’endroit précis où Sarah était tombée tout à l’heure. Ils étaient dans la pièce du dessous. Tout ce trajet les avait mené jusque là. Depuis le temps, l’elfe avait dû fuir et les souris rentrer au bercail. Drôle de hasard. Soudain, Albus perçut des couinements en direction du lit. Ni une ni deux, il se à genoux (sol très poussiéreux… hum c’était les elfes de la laverie de Poudlard qui allaient être contents tiens) et souleva le drap qui pendait. Les amies de Fiki. Elles prirent peur et s’éparpillèrent dans la pièce. Albus s’affola :

« Mais je suis gentil moi ! Hého ! Revenez ! Je vous aime bien, je ne suis pas un elfe ! » Enfin il espérait qu’il n’était pas laid à faire peur à ce point… Il rampa jusque sous le lit afin de tenter d’attraper par la queue une des jolies bêtes, qui lui échappa des doigts « Je veux juste mieux vous connaître… » Au bout d’un moment, Albus, ne voyant plus rien à faire se leva et se dépoussiéra, tout en jetant un regard navré à Sarah. « Apparemment, il n’y a que toi qu’elles aiment. Dommage. Mais je veux les voir, leur parler. Tu sais que mon père est fourchelang ? Lui c’est les serpents son truc. » Apparemment, les Potter ont toujours été proche des animaux. Entre un grand-père animagus, un oncle qui a longtemps eu une queue en tire bouchon et un père fourchelang… Manquerait plus qu’Albus parle aux souris lui aussi. C’était beaucoup plus pratique que les serpents, il y en a presque dans tous les recoins ! Deux fois trop classe. Il le faut. Albus ne préféra pas s’attarder sur la pensée que peut-être son père ne saura probablement jamais cet exploit, enfermé dans sa cellule à Azkaban… Peu de chances qu’il parvienne à ne serait-ce que communiquer avec lui par l’intermédiaire d’une missive. « En plus ce serait trop classe d’avoir une souris apprivoisée, pas comme mon vieux crapaud… Une souris c’est bien plus vivant et ça en jette beaucoup plus. » Ah ce bon petit Neville, on sait tous, bien sur, pourquoi il a été nommé ainsi. Où était-il encore passé d’ailleurs ? Albus ne prenait pas vraiment bien soin de lui, il faut dire… Il devait encore être en train de traîner avec les premières années. Cet animal a un don pour draguer les minettes –pas comme Albus. La dernière fois, il s’était plut à croasser une mélodieuse sérénade à la blonde Vanity Cyreil. « Il faut que tu m’aides à en attraper une. Mais pas n’importe laquelle… Euuh. » Albus scruta attentivement les horizons et en repéra une petite grise avec des poils partout qui était de loin une des plus rapides. Il la pointa du doigt en plissant des yeux. « Celle là ! C’est elle que je veux. » Et sans attendre ni entendre la réponse de Sarah (pour dire, l’idée ne lui était même pas venue à l’esprit que Fiki n’était pas à Sarah et était juste une fidèle amie), Albus partit à la chasse aux souris, courant dans la pièce. Il sortit même sa baguette afin d’utiliser un des seuls sortilèges de son répertoire, le « wingardium leviosa », pour déplacer des objets et faire des pièges à souris. Il devait avoir l’air JUSTE UN PEU con.
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MessageSujet: Re: Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini)   Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini) EmptyDim 1 Juil - 22:06

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« Comment ça quelle aventure ? Sarah, t’as intérêt à me raconter c’est quoi ce délire là…  » Quoi ? Comment ça quel délire, elle n'était pas partie loin en plus. Et ce n’était même pas de sa faute si Fiki son adorable souricette était venue se joindre aux festivités. D'ailleurs elle n'avait rien demandé et elle s'était libérée de l'horrible elfe infâme. Elle attendait des remerciements plutôt que des reproches là, non mais oh ! « Moi je pouvais te sauver -je me serais bien débrouillé pour envoyer valser cet elfe, j’ai vu pire- mais pourquoi as-tu fait appel à des souris ? » Ah ouais, c'est vrai qu'il l'avait déjà bien aidé, Sarah en était reconnaissante, sans lui elle n'aurait pas survécut. Cet efle était un peu fou d'ailleurs. Sarah sourit à son ami et déposa un léger baiser sur sa joue. Comme pour se faire excuser. Albus se tut pendant une seconde mais repris de plus belle. « DES SOURIS ?! » Ah bah il ne s'en remettait réellement pas. Faut dire que c'est rare de voir une attaque de souris … qui tourne en notre faveur. Généralement elles s'enfuient ce n’est pas courant de les voir se battre ensemble contre quelqu'un autre qu'un chat. « Des souris QUI PARLENT ? » Ah ça non. Les souris ça ne parlent pas voyons, qui aurait pu penser ça ! Quelle idiotie. Il est aisé de comprendre ce qu'elles veulent lorsque l'on sait voir, mais de là à dire qu'elles parlent ! Sarah rigola doucement à cette idée : elle s'imaginait Fiki en train de prononcer des mots. C'était vraiment drôle. « Enfin, qui te comprennent, que TU COMPRENNES surtout… C’est… Flippant.  » Ouais voilà, c'était plutôt ça. Comment ça flippant ? Sarah était-elle flippante ? Non voyons ! Elle était tout ce qu'il y a de plus normale cette petite poufsouffle. Ou presque certes. Elle sourit à son ami, qui soudain s'était tut. Avait-il épuisé sa réserve de question pour la soirée ? Non, ç'aurait été trop beau. « Dis, Sarah, tu veux bien m’apprendre à leur parler ? » Sarah le regarda avec des yeux ronds. Apprendre à parler aux souris, hum. Ce n'était pas quelque chose en son pouvoir, elle ne savait même pas d'où elle le tenait. Peut être qu'avoir vécut dans la campagne l'aidait à mieux comprendre les besoins des souris et puis vivre ces quelques heures dans ce placard, enfermée, avait permis à la jeune fille de faire connaissance avec Fiki ! « Raconte moi c’est quoi cette histoire de fous Sarah, allez. J’en ai déjà vu de toutes les couleurs avec toi de toute façon. J’aime bien les trucs qui sortent du commun. Et puis comment tu savais qu’il y avait ce troupeau de souris ? » Trop de questions à la fois, Sarah allait exploser à quoi devait-elle répondre ? La laisserait-il parler et « J’espère sinon que tu vas bien. C’était agréable ce câlin, dis ? » ah stooop. Sarah ferma les yeux et souffla. Elle les rouvrit et regarda Albus dans les yeux. « Ah mon tour de parler ! Oulala, ya plein de trucs à dire attends je réfléchit. » Sarah s'arrêta deux secondes, se concentra et finit par ouvrir la bouche pour répondre. « Je ne savais pas qu'elles étaient là, en fait moi je connais que Fiki. C'est elle là ! » Elle se pencha pour montrer la plus belle de toutes les souris mais Albus était déjà repartit plus loin. « Sarah… » Elle releva la tête et suivit son amis dans la pièce. « Lève les yeux. » Elle fit exactement ce que son ami demandait et … bah quoi ? Qu'est-ce qu'il y avait de si bizarre. C'était un trou dans le plafond, voilà tout. Ils étaient dans la cabane hurlante, pas de quoi en faire un drame, cette maison était en ruine de toute manière. Albus montrait le trou, attendant une réaction de la part de Sarah. Quand soudain il se mit à genoux. Albus ? Mon cher ami, vas-tu bien ? Sarah entendit les couinements des souris et étira ses lèvres. Il essayait d'apprivoiser les souris ! Sarah comprit très rapidement ce qu'elle avait manqué depuis le début, ils avaient une boucle et étaient revenus dans la salle aux souris, donc ils étaient là où l'elfe avait du se trouver. OUF, par il n'était plus là. Merci Merlin !

« Mais je suis gentil moi ! Hého ! Revenez ! Je vous aime bien, je ne suis pas un elfe ! » Sarah ne put retenir un grand éclat de rire. Elle venait d'imaginer Albus en elfe : nu avec juste une espèce de drap. Mais vu la manière dont il se dandinait pour attraper les souris sous le lit, il avait presque l'air d'un petit animal. Il était trop mignoooon ! « Je veux juste mieux vous connaître…  » Sarah était attendrit par le spectacle. Son ami à quatre pas, essayant d'attraper des souris sauvages. Ah, c'était si compliqué de faire les choses bien, si seulement il y avait une recette miraculeuse ! « Apparemment, il n’y a que toi qu’elles aiment. » Sarah en rougit de plaisir. « Dommage. » Comment ça dommage, c'était classe qu'elle puisse parler ! « Mais je veux les voir, leur parler. Tu sais que mon père est fourchelang ? Lui c’est les serpents son truc. » Un « Han trop classe ! » s'échappa de sa bouche. Elle n'avait pas pu se retenir mais c'est vrai que c'était classe ! Les serpents elle avait toujours aimé, pas pour s'en approcher mais si elle aurait pu leurs faire comprendre qu'elle n'était qu'une amie, cela l'aurait grandement rassurée ! « En plus ce serait trop classe d’avoir une souris apprivoisée, pas comme mon vieux crapaud… Une souris c’est bien plus vivant et ça en jette beaucoup plus. » Ah mais ce n'était pas à Sarah qu'il fallait le dire. Avoir Fiki sur son épaule lorsqu'elle se baladait dans les couloirs était sa plus grande fierté. Elle aimait beaucoup que la souris reste avec elle, ça montrait bien une marque d'amitié profonde et Sarah était heureuse. Et puis les crapauds c'était visqueux, beuark. Sarah sourit au gryffondor pour lui montrer qu'elle était en TOUT point d'accord avec le garçon. « Il faut que tu m’aides à en attraper une. Mais pas n’importe laquelle… » Sarah était aussi excité qu'Albus, il fallait une souris à son ami, elle mettrait tout en oeuvre pour l'aider. « Euuh. » Il semblait hésitait sur son choix, la jeune fille balaya la pièce du regard pour voir comment était les autres, mais aucune ne valait le pelage étincelant de Fiki. Il faut dire qu'elle était bien nourrit et lavée, comparée aux autres. « Celle là ! » Il tendit le doigt, décidé. C'est vrai qu'elle était mignonne. « C’est elle que je veux. » Et il partit la chercher. Malheureusement elle courait bien plus vite que lui et elle connaissait des cachettes dont Albus n'aurait même pas soupçonné l'existence. Le garçon tentait des sortilèges et des pièges pour l'attraper pendant que Sarah regardait. Bientôt toutes les souris sortirent de leur cachette et admirèrent le combat entre Albus et la souris. Fiki s'installa contre l'épaule de Sarah qui se mit à la caresser en chantonnant.

Mais Sarah n'en pouvait plus, elle se mit à rire et très fort. « Albuuuus, stoooop tu lui fais peur ! » Elle se leva, doucement, en prenant garde à ne pas déranger Fiki. Toujours en riant elle s'approcha de son ami. « Viens je vais te raconter mon histoire avec Fiki, et tu comprendras mieux. » Elle prit le garçon par la main et ils s'installèrent sur le lit, sans s'enfoncer dans les plumes ou tomber d'un étage cette fois-ci. « Soit moins brusque, j'suis sûre que tu leurs fait peur. » Et précautionneusement ils ne firent plus aucun bruit. Lentement Sarah commença alors son histoire « Bon, tu connais Cassiopée Cayrel ? Cette … garce de serpentard ? » Et elle commença son récit en parlant de Cassiopée qui était gentille en vrai mais qui avait juste un petit léger problème avec Sarah. Elle expliqua comment elle s'était retrouvée enfermée dans l'armoire avec Fiki, comment elle avait choisi son prénom. Puis comment la jeune fille avait sympathisée avec la souris. Et enfin elle raconta comment elle avait retrouvé la souris à la bibliothèque avec Oli. « Et là j'ai cru qu'elle était morte, heureusement que c'était pas vrai, hein ma Fiki, je m'en serais trop voulue ! » Et Sarah posa son nez sur le museau de Fiki. C'était tout doux et tout mouillé, c'était adorablement mignon. Elle ferma les yeux et reprit sa chanson. « jolie souris, tu es à moi. Jolie souris, n'ai pas peur de moi. Jolie souris, sors de là. Jolie souris, nous sommes avec toi. » C'était la même que celle qu'elle avait chanté pour parler à Fiki dans la bibliothèque, avec des paroles différentes mais le même air. Et Fiki n'était pas loin du ronronnement. « Bref, tu saisis bien que je ne sais pas parler aux souris, je crois juste que Fiki me comprend d'une manière ou d'une autre mais c'est parce que je l'aime très fort … mais aussi parce que j'ai vécu comme elle donc elle sait qui je suis. Tu saisis ou ? Non parce que moi même je me suis plus parfois …  » Et Sarah rigola. Ce qui fit sursauter Fiki qui s'était presque endormit sur son épaule. De rage la souris s'en alla. « Oh non ma Fiki, revient. » Mais la souris lui tira la langue et s'enfuit. « Oui elle vient de me tirer la langue et non ce n'est pas drôle. » Sarah fit mine de bouder puis elle dit au garçon. « Tu vois, j'ai aucun pouvoir sur Fiki, elle m'apprécie mais je peux rien lui demander, c'est elle qui choisit tout. Moi ça me va, elle vit sa vie et moi la mienne mais quand elle est avec moi c'est trop cool. »

Sarah regarda Albus qui semblait passionné par quelque chose. « Oh t'as vu ! » mais Sarah était inutile, le jeune homme avait bien sur vu. Presque toutes les souris s'étaient ramenées, elles avançaient prudemment vers les deux jeunes adolescents sans faire de bruit, sûrement curieuse. Sarah était toute attendrie. « Chouette ça a marché, j'étais pas sûre du tout, mais je l'espérais. » chuchota la jeune fille en admirant la troupe de souris. Sarah tendit la main pour en caresser une, Albus faisait de même mais les souris avaient peur et reculèrent. « Viens on devient des souris, ça peut être fun ! » Le jeune homme la regarda sûrement avec des gros yeux ronds mais Sarah ne le remarqua pas. Elle rigolait. « Là ya de quoi se faire des moustaches et HAN des feutres, pour faire le nez, trop cool. » Sarah attrapa le feutre et prit le visage d'Albus dans ses mains. Sans lui demander s'il était d'accord. Elle lui dessina le nez tout noir et des grandes moustaches blanches. « A toi de me dessiner ! » et elle lui tendit le feutre pour qu'il dessine à son tour. « Hihi, ça chatouille ! » Son ami lui intima l'ordre de cesser de bouger pour qu'il puisse bien dessiner à son tour. « J'aimerai bien avoir un miroir pour voir mes belles moustaches. Il manque quoi là pour faire les souris encore ? » Et c'est Albus qui trouva. Les draps étaient blancs. Quelle bonne idée ! Elle lui sourit de toutes ses dents et en revêtit un pendant que son ami faisait la même chose. Que c'était amusant de se déguiser.

Sarah, sur les conseils d'Albus, se mit à quatre pattes. Heureusement qu'elle avait un chat, Fuego et qu'elle s'amusait souvent à l'imiter, sinon ça lui aurait fait bien mal aux genoux. Alors elle commença à avancer vers les souris qui les avaient regardés tout le long. Évidemment elles n'étaient pas dupe, ce n’est pas débile une souris. Mais elles n'avaient plus autant peur. Sarah s'approcha tout doucement, en chantonnant. Mais les souris s'enfuyaient devant elle. « Zut. » mais elle ne perdit pas espoir. Quand elle se retourna elle vit son ami en train de s'approcher d'une souris, il avait moins de mal qu'elle, la chaaance pensa-t-elle. Elle s'assit et regarda son ami faire. C'était vraiment trop mignon. Et alors qu'elle ne faisait rien, Fiki revint s'installer sur ses genoux. Sarah était plus qu'heureuse. Soudain, la souris d'Albus partit en courant alors que le jeune homme était en train de lui parler. Prenant garde à ce qu'Albus ne la voit pas, elle chuchota à l'oreille de Fiki. « Ma Fiki, tu peux être un ange encore une fois ? Il faut que tu aides mon ami à trouver une souris, il aimerait bien avoir notre lien, même si c'est dur, tu peux aller parler à la souris qui vient de partir ? S’iiil te plaaait et t'aura un cadeau ! » La souris approcha son museau du nez de Sarah et lui posa dessus. C'était sûrement un signe pour lui dire qu'elle acceptait car peu de temps après, Fiki partit. Une autre souris vint alors s'assoir à la place de Fiki. « Eh bah j'suis chanceuse aujourd'hui ! » Albus se retourna vers la jeune fille qui avait parlé à voix haute. « C'est Fiki elle ? » demanda le garçon. Sarah fit non de la tête tout en caressant sa souris. Albus ne semblait pas content du tout. Fiki non plus d'ailleurs. Puisque cette dernière chassa la souris des jambes de sa maîtresse puis s'y installer. « T'es la meilleure et je t'aime Fiki, tu le sais bien. » Soudain Albus sursauta, mais la jeune fille souris : il avait une souris sur son épaule.


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MessageSujet: Re: Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini)   Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini) EmptyJeu 5 Juil - 9:51



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Sarah avait l’air plutôt décontenancée à première vue, quand Albus débita tout ce qu’il avait à dire. Albus n’était pas une lumière pour faire de longs discours philosophiques mais était plutôt bavard dans son genre. Quand il était lancé, peu importe si la chose qu’il disait était complètement stupide, il était très dur de l’arrêter. Si vous voulez mon avis, la meilleure chose à faire dans ce cas est de crier « VOLDEMORT EST DERRIERE TOI » et tout est réglé. Bien sur, il risquait d’y avoir des dégâts mais c’était secondaire. Au moins, vous l’aurez fait taire et croyez moi, c’était déjà un exploit en soi.

Quand en revanche il commença à faire la chasse à la souris, Sarah commença à rire. Albus ne l’imita pas et l’ignora royalement, un peu vexé, une fois encore. Non mais, c’est qu’il était très sérieux. C’est le cri d’urgence de Sarah qui ramena à la réalité. D’accord, il n’y avait pas été en douceur, mais l’idée d’avoir une souris apprivoisée l’avait vraiment excité et pour tout dire il n’avait pas contrôlé sa force (ni ses sorts…). Elle s’approcha de lui et entreprit de lui raconter l’affaire Fiki la souris.
Cassiopée Cayrel ? Comment ne la connaîtrait-il pas ? Albus fronça les sourcils, ne voyant pas le rapport avec la jumelle de celle qu’il avait aimé ou du moins cru avoir aimé. Il n’avait jamais pu voir la Serpentard en peinture. Sarah était trop manipulable, c’en était vraiment désolant, et le pire c’est qu’elle disait que Cayrel n’était pas ce qu’elle semblait être (ce qui était ARCHI FAUX). Mouais. Dire qu’au début de leur rencontre, Albus en jouait quand même un peu, l’utilisant comme « défouloir à paroles », ne lui laissant parfois même pas le temps de répliquer (tiens ça rappelle un truc), ce qui expliquait également le fait que Sarah connaissait un bon bout de sa vie, alors que pour sa part… Bon si il s’intéressait quand même à Sarah hein. D’ailleurs, il savait parfaitement qu’elle avait eu une vie à peu près toute tranquille, toute normale avec un frère qu’elle aimait beaucoup. Que c’était la vie de rêve d’Albus.

Albus écouta attentivement l’histoire de Sarah, et sourit à la chanson de Sarah, même s’il trouvait ça étrange, et ça ne l’était pas dans le mauvais sens du terme. Il était rassuré de savoir qu’elle ne parlait pas vraiment à Fiki, même si ça en jetait un peu moins et que s’ils avaient découvert un Fourchelang version rongeur, ils auraient très certainement révolutionné la science sorcière. Prix Nobel sorcier et tout le toutim. Utilisation de souris pour espionner les Obscurs ! Oh ça aurait été génial.

Par contre, il avait un peu du mal à suivre la relation étrange qui liait Sarah et la souris. « Tu vois, j'ai aucun pouvoir sur Fiki, elle m'apprécie mais je peux rien lui demander, c'est elle qui choisit tout. Moi ça me va, elle vit sa vie et moi la mienne mais quand elle est avec moi c'est trop cool. »

Ça expliquait beaucoup de choses. Mais c’en était que plus beau. Décidément, il lui fallait absolument être ami avec une souris. Les autres allaient mourir de jalousie quand il raconterait cette histoire (à supposer qu’on le croit déjà mais ça il en était moins sûr).

Soudain, Albus détacha son regard de Sarah pour le poser sur le sol. Les souris, silencieuses, se regroupaient autour d’eux. D’après Sarah, il leur faisait peur, mais au final elles ne semblaient pas si effrayées que ça.

« Chouette ça a marché, j'étais pas sûre du tout, mais je l'espérais. »

Alors que les deux adolescents tentaient d’attraper des souris (cette fois-ci avec plus de délicatesse pour Albus) mais en vain. Albus regarda Sarah d’un air interrogateur, déçu que malgré la jolie chanson, cela ne marchait toujours pas. C’est là que Sarah eut probablement l’idée la plus folle des idées les plus folles jamais émises au monde. Jamais Albus n’aurait osé proposer un truc aussi particulier… « Viens on devient des souris, ça peut être fun ! » « Euh mais ça va pas là on est trop gros, ça va pas être du tout crédible ! » Lança Albus pour tenter de lui faire changer d’avis, mais il savait déjà que cette tentative était vouée à l’échec. Sarah était en train de rire et ne semblait plus l’écouter. Ouais, il avait trop parlé.

« Là ya de quoi se faire des moustaches et HAN des feutres, pour faire le nez, trop cool. » AH NON PAR PITIE il n’eut pas même le temps de dire « euh » que Sarah entreprit de lui barbouiller le visage de feutre. Il pria pour que cela ne soit pas indélébile et ne put s’empêcher de se tourner un peu pour frotter le bout des moustaches qui ne semblaient pas déteindre sur ses doigts. Hum. Quand Sarah lui tint de feutre, Albus hésita un moment puis se dit qu’il n’allait pas rester le seul en souris. Nan, trop facile. Et puis ça pourrait être amusant quand même. Le contact du feutre glacé fit rire Sarah ce qui la fit bouger et eut pour résultat une moustache de travers. « On se calme là, j’ai pas fini. Déjà je suis nul en dessin. Je ne veux pas être la seule souris canon ici. » Oui, le miroir était regrettable mais Albus était sur qu’il était nettement mieux en souris que Sarah, même si elle était trop mignonne quand même. Un truc qui faisait peur à Albus c’était qu’ils ressembleraient surement plus à des chats qu’à des souris, mais ça il le garda pour lui histoire de ne pas décevoir Sarah. Il trouva des draps blancs (bon un peu poussiéreux quand même dans la saleté de la cabane hurlante) quand même pour parfaire leur déguisement. Il se mit même à quatre pattes. Albus sourit à Sarah et lui conseilla de faire de même, même s’il n’avait pas le même fol engouement pour le carnaval et préférait de loin les farces et attrapes.

Ils se mirent alors à avancer vers les souris qui dans un premier temps semblaient rester sur leurs gardes. Albus s’éloigna de Sarah pour se diriger vers la jolie souris qui lui avait plu tout à l’heure qui ne le repoussait pas en revanche. La souris tournoyait autour de lui, s’éloignait et se rapprochait. C’était vraiment un chat, et elle c’était… la souris, fatalement. Albus avait du mal à sonder l’animal, mais il pensait qu’il ne se débrouillait pas trop mal et qu’elle commençait à bien l’aimer, étant donné que cela faisait à présent dix bonnes minutes qu’ils jouaient de la sorte. Mais au moment où il posa sa main au sol qu’elle grimpe dessus elle fuit, laissant un Albus décontenancé.

«Eh bah j'suis chanceuse aujourd'hui ! »

Albus chercha Sarah du regard et vit qu’elle était en compagnie d’une souris. Il resta assis à sa place, au sol, à observer Sarah de loin, toujours aussi désarçonné. « C'est Fiki elle ? » Alors qu’Albus recevait une réponse négative de la part de la jeune fille, il leva les yeux. Décidément, Sarah était la dame nature des souris. Une autre souris –sûrement Fiki- sembla toute aussi jalouse et vira l’autre souris pour s’installer auprès de Sarah. « T'es la meilleure et je t'aime Fiki, tu le sais bien. »

Albus pencha la tête vers la droite, attendri. Ah, l’amour d’un animal, c’était tellement beau. Toujours assis, ce fut alors avec surprise qu’il ressentit des chatouilles sur son épaule. Il frissonna, regarda du coin de l’œil, en évitant de trop bouger, la souris qui avait trouvé refuge sur son épaule gauche. C’était la souris que Fiki avait envoyé balader. Ce n’était pas la même que celle qu’il avait voulu, mais elle était tellement mignonne, elle lui faisait penser à Sarah.

« Bonjour, petite souris. Tu veux bien être mon amie ? » Albus tendit sa main, et c’est avec joie qu’il observa la souris s’y poser. Il la mit face à lui et put observer dans son regard que sa réponse était positive. « [color=firebrick]Je m’appelle Albus et toi ? » Ah ouais, elles ne peuvent pas parler, c’est vrai. Il eut un rire nerveux. Plan B. « Oui donc on va devoir de baptiser. » La souris remua des pattes. « Non pas la peine d’aller dans une église, on va faire ça là ça suffira. Euh, Citrouille. Oui, j’adore le jus de citrouille et je t’adore, quoi de mieux ? » Quel sens de l’imagination développé mon bon Albus, tu feras des merveilles plus tard. Ton fils s’appellera Quidditch c’est ça ? « [color=firebrick]T’en dis quoi Sarah ? » Il se tourna vers son amie. Après avoir convenu du nom de l’animal ensemble, Albus jeta un regard à sa montre, remarquant alors qu’il était presque l’heure du couvre-feu. Cela ne le dérangeait pas tant que ça de rester encore un peu, mais il ne voulait pas attirer de problèmes à Sarah non plus… Bien qu’apparemment ce n’était pas ce qui lui manquait, entre Cayrel qui l’avait enfermé dans une armoire et, d’après certaines rumeurs, Hollows qui l’avait accusé de la destruction de certains balais sans qu’elle ne puisse rien y faire… Albus ne voulait pas en rajouter non plus.

Albus se rappela soudainement que Sarah avait le devoir de passer vers le centre de Pré-au-Lard pour son amie Janet avant de rentrer à Poudlard. « Sarah ! Regarde l’heure ! Janet ne va pas être très contente si tu ne lui ramènes rien. D’ailleurs, je commence à avoir faim, pas toi ? On devrait aller à Honeydukes avant que ça ferme. »

Sur ce, Albus commença à marcher aux côtés de Sarah, mais celui-ci s’arrêta avant même d’avoir franchi la porte pour sortir de la pièce. « Euh, c’est par où la sortie déjà ? » Albus se gratta la tête. Évidemment, s’ils voulaient rejoindre Pré-au-Lard et non pas le château, ils devaient passer par un autre chemin que celui qu’ils avaient empruntés pour l’allée. Ce qui signifiait trouver l’entrée de la Cabane Hurlante. Quelle galère pour un Albus avec de telles lacunes d’orientation. Albus se doutait que Sarah non plus ne saurait pas trop où était l’entrée principale. Là, il eut l’illumination de sa vie. « Les souris ! Elles devraient bien savoir comment sortir de là. » Il lança alors à l’adresse de la copine de Fiki sur son épaule. « Hé ma jolie ! Si tu fais ça, je te promets un bon morceau bien tendre de cheese-gum. Et pareil pour Fiki. Ça vaut le coup, hein ? » Ni une ni deux, l’appel du ventre prenant le dessus, les souris descendirent de leurs perchoirs et Sarah et Albus durent accélérer le rythme pour pouvoir les suivre.

Les deux amis prirent gare à ne pas trop se faire remarquer dans les rues de Pré-au-Lard, mais le soir naissant aidait à camoufler leurs visages. On proposa de dénouer les cravates et les cacher dans les poches pour être moins visible, et ce fut Sarah qui se chargea de passer à la caisse de Honeydukes, devant lui, cachant alors Albus, parce que sait-on jamais si on demandait son identité aux élèves… « Albus Potter » était beaucoup moins commun comme nom que « Sarah Mandleton », et puis il y avait sa ressemblance avec son père. A peine si Albus prononça un mot, il voulut tout de même se faire galant et paya discrètement les quelques mornilles que coutaient les friandises, alors qu’elle était en contemplation devant une représentation miniature de la tour Eiffel en pancakes. Elle n’eut pas l’occasion de s’en rendre compte avant qu’Albus ne parle « Je te dois bien ça, après toutes nos mésaventures… Même si je t’avoue que j’ai adoré ça. » Albus, bizarre ? Jamais. Le goût du danger, c’est ce qu’il avait hérité de… euh… pas son père en tout cas, ni de James.

Alors qu’ils allaient sortir de la boutique, la commerçante les interpella. Albus sentit que quelque chose n’allait pas. « Vous ne serez pas de Poudlard, les enfants, par hasard ? » Il échangea un regard horrifié avec Sarah, tout en espérant que la commençante n’en tienne pas compte. Albus baissa alors brusquement la tête, de peur que son visage le trahisse, et balbutia quelques mots, mais la serveuse lui demanda de répéter.

Oui. Ce bref regard avec son amie permit à Albus de remarquer qu’ils avaient toujours le nez noir et les moustaches de souris sur leurs joues. Comment se faire passer pour plus âgé et jouer la discrétion dans ce cas ?
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MessageSujet: Re: Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini)   Les bêtises c'est amusant (Albus-Sarah) (fini) EmptyVen 14 Sep - 8:30

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« Bonjour, petite souris. Tu veux bien être mon amie ? » Sarah retint un hurlement de joie, il avait tout compris, il fallait être gentil et doux et tout marcherait. Et puis Albus était tellement mignon lorsqu’il parlait aux souris. Sarah écouta avec attention tout en faisant sembler de ne pas l’écouter. Parce qu’elle, elle n’aimait pas être écoutée lorsqu’elle n’était pas sûre d’elle alors elle laissait Albus tranquille. « Euh, Citrouille. Oui, j’adore le jus de citrouille et je t’adore, quoi de mieux ? » Eh ! La poufsouffle marqua cette idée dans un coin de sa tête. Non pas ‘citrouille’ mais baptiser quelqu’un en fonction des choses que l’on aime. C’était réellement une bonne idée. Elle regarda la souris et ne trouva rien de orange dans les poils de la jeune souricette, elle rigola. « T’en dis quoi Sarah ? » « T’es sur que tu veux mon avis ? Hum, je dirai que c’est bizarre d’appeler une souris toute blanche Citrouille. Bon c’est vrai que Neige c’est pas ULTRA originale. Quoique je ne connais pas beaucoup de personnes qui ont adopté des souris et qui l’ont appelée Neige mais là n’est pas le problème. » Elle s’arrêta un instant. « HAN Ouais justement, appelons-là Citrouille, enfin appelles-là Citrouille, c’est ta souris, je n’oublie pas ! Parce que justement c’est original. Bon faut trouver une raison à expliquer. On peut dire que t’es daltonien et que t’as pas vu ? Ou alors que moi je le suis, ça peut être drôle. Ah non c’est un mensonge c’est pas drôle. Bah alors on peut dire la vérité… C’est quoi la vérité ? » Albus répondit simplement. « J’aime bien les citrouilles. » Ah. Après tout ça pouvait marcher. « Adjugé » Sarah se tourna vers la souris avec un sourire aux lèvres elle était toute mignonne et dit à son ami. « Va zy, annonce lui la nouvelle, ça va être cool. »
« Sarah ! Regarde l’heure ! Janet ne va pas être très contente si tu ne lui ramènes rien. D’ailleurs, je commence à avoir faim, pas toi ? On devrait aller à Honeydukes avant que ça ferme. » Sarah n’avait même paseu le temps de voir l’heure qu’Albus était déjà en marche. Bon, il devait être tard alors et pour répondre à la question d’Albus son ventre gargouilla. OK elle avait faim. « Euh, c’est par où la sortie déjà ? » La jeune poufsouffle ne pu que lui offrir un grand sourire tout à fait innocent, elle n’avait strictement aucune idée du chemin pour sortir d’ici, elle n’était jamais venue et son sens de l’orientation était aussi poussé que son adresse : proche de moins l’infini, donc... « Les souris ! Elles devraient bien savoir comment sortir de là. » Futé le gryffondor, très très futé. Elle n’y aurait pas songé elle-même et pourtant dieu sait qu’elle s’en était déjà servi. Il leur promit du fromage, comme quoi il avait de l’expérience dans le domaine du marchandage, et elle fut fière de son ami lorsque les souris commencèrent à courir vers la sortie. Enfin, ça c’était ce qu’ils espéraient.

Fort heureusement ils se retrouvèrent dans les rues de pré-au-lard en quelques minutes et la fraicheur lui rappela bien que la fin de journée était proche. La nuit même commençait à tomber. Olala. Sarah se demanda pendant un cours instant combien de temps ils étaient restés dans la cabane hurlante mais en même temps, vu tout ce qu’ils avaient vécu, et tout ce qu’il s’était passé, ils avaient bien passé un bon bout de d’après-midi. « Je te dois bien ça, après toutes nos mésaventures… Même si je t’avoue que j’ai adoré ça. » Sarah rougit, ils étaient entrés dans la boutique et c’était elle qui devait payer –elle était moins connue qu’Albus et même il valait mieux éviter qu’il soit remarqué– et voilà que ça faisait trois bonnes minutes qu’elle était de train de baver devant une confiserie en pancakes. Elle lui répondit aussi qu’elle aussi avait trop aimé, c’était dangereux mais tout avait fini bien donc c’était trop chouette et puis elle était avec son ami, l’un des meilleurs, comment est-ce que cela pouvait mal se passer ?

« Vous ne serez pas de Poudlard, les enfants, par hasard ? » Ohoh. Sarah ne sut que faire sinon échanger un regard avec Albus. Elle était incapable de mentir et lui ne devait pas se faire reconnaître. Il marmonna quelque chose que même Sarah ne comprit pas, seulement cela ne plut pas à la bonne femme et elle leur demanda de répéter. C’était donc à Sarah d’intervenir.

Elle se retourna vers la dame qui attendait une réponse et devant son air inquisiteur elle ne put répondre qu’une seule chose « Oui. » Un oui timide et mais un oui très vrai. La jeune femme ouvrit des yeux ronds et dit. « Des élèves de Poudlard sortir en douce j’en ai vu beaucoup. Des sixièmes ou septième années qui mentaient comme ils respiraient pour s’acheter des boissons en douces, j’en ai croisé un bon paquet. Mais des étudiants qui répondent la vérité, jamais. » Sarah se sentait coupable, voilà, maintenant elle allait prévenir les professeurs et les pions et tous les mangemorts et tout le monde sera au courant de leur bêtise et ils seront punis à jamais et, et, et, elle se mit à pleurer. Des petites larmes mais des larmes tout de même. La jeune femme fut tout attendrie. « Ah non pas de larmes de crocodiles, ça ne prend pas avec moi … attends tu pleures vraiment mais qui es-tu pour avoir aussi peur ? » La poufsouffle bégaya. « Sarah Mandleton, je je … je suis en cinquième année à poufsouffle et et et j’ai pas envie d’être punie, ça serait la première fois de de de ma vie, on voulait pas faire de bêtises, je je voulais juste des bonbonbonbons. » La jeune femme ne sut que dire devant tant de sincérité. N’importe qui connaissait la jeune fille aurait cru directement ses dires, mais elle en avait vu des tas d’élèves qui essayaient de se faire passer pour d’autres, elle douta encore quelques instants mais quand elle vit Albus qui s’approcha de Sarah pour la prendre dans ses bras et la calma elle ne douta plus. Elle avait reconnu le fils Potter. Puis il faut dire que leurs moustaches de chats les rendaient plutôt enfantins et pas méchants. Finalement, la gérante du magasin déclara. « Rentrez vite avant que les mangemorts n’arrivent. Je sais que Taylor, ou plutôt Mademoiselle Kensington passe chez elle dans une demi-heure alors dépêchez-vous si ne voulez pas la croiser. » Ne croyant pas en leur chance, les deux enfants remercièrent la jeune femme, Sarah toujours en larmes, mais avec un sourire éclatant de remerciement sur les lèvres et ils quittèrent le magasin sans plus de cérémonie.

Une fois dehors, ils cherchèrent un passage pour rentrer sans être vu, parce que passer la porte principale ce n’était pas forcément une très bonne idée … seulement quand ils la trouvèrent ouverte et sans personne aux alentours ils coururent. En moins de temps qu’ils ne le faut pour le dire, ils étaient dans Poudlard à courir dans les bois. Alors qu’ils allaient atteindre le parc ils tombèrent sur deux adultes. Ohoh. « D’où venez-vous ? » demanda une voix que Sarah reconnu bien avant même de voir la personne. Eros, ils étaient sauvés. « Pour une fois que je pensais la même chose que toi. » Ce ton méprisant par contre n’était pas très encourageant et surtout leur sauvetage devenait de plus en plus compliqué. Sarah du prendre sur elle -elle avait toujours était traumatisée par la surveillante, elle lui faisait trop peur- afin de ne parler qu’avec Eros. « Avec Albus on » « jouait à chat, tu ne vois pas qu’on a des moustaches de souris ? » continua son ami. Ah oui, elle avait oublié ce détail-là, c’était plutôt une bonne idée les déguisements au final. Sarah sourit pour prouver sa bonne fois, mais Taylor ne semblait pas de cet avis. « Je les crois pas, ils mentent. » soupira la blonde « Je dirai quatre heures de colle et un nettoyage du bureau du consierge pour être dehors si tard alors que le couvre feu ne va pas tarder, ou alors vous me dites la vérité et je réduis votre sentence à deux heures » Si Albus paru horrifié, c’est Eros qui défendit nos deux amis. « Eh mais calme toi Taylotte, c’est pas la fin du monde. » « ne m’appelle plus jamais comme cela, porridge. » Elle n’avait pas hurlé et c’était ce qui rendait sa voix encore plus menaçante. « C’est avec moi que tu as un problème, pas avec eux, laisse les rentrer avant qu’ils ne soient réellement en retard. Et » la discussion continuait, le ton ne montaient pas, mais l’un comme l’autres ils étaient effrayant et menaçant. Sarah était réellement contente qu’Eros soit dans son camp. Et lorsqu’il lui fit un discret signe pour leur dire de s’en aller, elle comprit l’information au quart de tour et ils plus ou moins discrètement les deux amis rentrèrent dans le château. Taylor hurla à leur encontre mais cela eut pour unique effet de les faire accélérer. Une fois dans le château ils s’adossèrent à un poteau pour respirer, ils courraient depuis bien longtemps, dès qu’ils eurent repris leur souffle ils explosèrent de rire. « Merci Albus, j’ai passé une suuuuper journée grâce à toi et malgré toutes nos mésaventures on s’en est sortis vivant, je pense qu’on peut être fier de nous. » Et elle le prit dans ses bras pour lui faire un gros câlins qu’Albus lui répondit sincèrement.

« Je te laisse j’ai pleeeeeeein de trucs à raconter à Janet et des bonbons à lui donner. On se voit plus tard ! » Et elle déposa un bisou sur sa joue tout en courant –oh bah oui on ne perd pas les bonnes habitudes– vers la salle commune. Elle raconta toutes les aventures qu’ils avaient vécu à Janet qui stressa et rigola avec elle, et à la fin … « Et voilà tes bonbooons ! » « HIIIIII. » fut la seule réponse de Janet qui se jeta dessus en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire. Au repas du soir, les deux poufsouffle ne mangèrent rien, tant elles s’étaient goinfrées de bonbons, mais c’est toujours dans la joie et la bonne humeur que la journée s’acheva. Et quand elle s’endormit, c’est d’Albus et de leur journée qu’elle rêva… à quand les prochaines aventures ?
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