Encore une journée qui commence. De nouveau et toujours dans cette même routine habituelle, le soleil se lève pour étirer ses rayons sur le monde. Bien qu’entouré par des baldaquins, des rayons arrivaient à forcé l’entrer pour venir caresser le visage endormit du jeune homme. Encore loin dans ses rêveries, il ne se leva qu’en entendant ses camarades le faire, ce qui voulait dire pour lui que sa journée allait commencer. Restant un petit moment à fixer ses longs rideaux bleus qui entouré son lit, c’est seulement après une motivation qui lui était propre qu’il prit la décision de se lever. Sa robe de sorcier au couleur de sa maison dans une main, il prit le nécessaire pour aller faire sa toilette qui ne dura pas plus de quinze minutes. Juste le temps de prendre une bonne douche pour le réveiller et d’enfiler ses habiles. Ses affaires de cours dans son sac, il sortit du dortoir, rejoignit la salle commune où il attendit Holden. Enfaite, tout ça, c’était d’une banalité sans fin pour lui. Sa routine quotidienne et même s’il aurait voulut faire autrement, il n’en n’aurait pas eut les moyens. Après six ans passés dans cette école, il en connaissait la totalité et s’en était devenu lassant. Toujours croiser les mêmes personnes, les mêmes professeurs et ces mêmes principes. On pouvait dire ce que l’on voulait, mais niveau nouveauté, le monde magique était au même niveau que le monde moldu. Monde au quel il se sentait plus à sa place. Sorcier, lui, c’était bien une des choses qu’il aimait le moins dans sa vie « Lysandre, on y va ? » Tiré de ses pensées, il regarda son meilleur ami près de la porte et le rejoignit en quelques pas pressé. Le reste de sa journée ne fut qu’une suite de choses parfaitement banales. Après deux heures de potions pendant lesquels un poufsouffle à faillit rendre aveugle tout le monde, une heure d’histoire de la magie ennuyante et un maigre repas –Lysandre avait tendance à ne manger que très peu dans la journée, c’est avec cet air blasé qu’il rejoint son dortoir. Celui-ci était vide et le jeune homme en profita pour écrire à sa mère. Même si ce n’était pas l’amour fou entre eux, il se sentait obligé de lui écrire. Sa sœur ne prenait pas la peine de le faire et si elle n’avait pas de nouvelles d’eux, c’est le mangemort qui leur sert de beau-père qui s’en chargera. Cet homme, Lysandre ne pouvait pas le voir. Il était tout ce qu’il le dégoutait au plus prochain de lui, c’était surtout le fait que celui-ci lève la main sur eux qui le répugnait le plus. Qui était-il pour ce permettre de telle chose ? Il ne l’avouera jamais, mais voir cet abrutit battre sa sœur le rendait malade. Il avait beau la haïr, elle était sa sœur et ne pouvait accepter que quelqu’un d’autre que lui, lui fasse du mal. Assit à son bureau, il prit un morceau de parchemin, ouvrit son encrier à encre noir et commença à écrire. Ses mots n’étaient pas difficiles à trouver. Un simple résumé de sa semaine, quelques bonnes notes qu’il a récoltées, un petit mot sur sa pimbêche de sœur qu’il ne favorisait jamais dans ses lettres, le tout se terminant par un baiser hypocrite. Elle avait beau être sa mère, jamais Lysandre ne ressentit le moindre amour pour elle. Ayant toujours été rejeté parce qu’il était bien trop comme son père, il fut vite l’enfant rejeté et qui était mal élevé. Quand était sa dernière connerie ? Celle-ci remontait à très loin, toutefois, sa mère arrivait à l’accuser et ça, par n’importe quel moyen. Il savait que Calipso racontait des choses fausses sur lui et s’en suit des punitions qui le touche à peine. De quoi sa mère pouvait bien le punir ? De magie ? De musique ? De livre ? De toute évidence, pas de chose qui le touchait vraiment. Quand il était condamné à passer ses vacances enfermé dans sa chambre, il le prenait avec un parfait sourire. Quoi de plus beau que de rester dans une pièce sans voir la tête de sa sœur ou encore sans entendre les plaintes de sa mère. Il avait beau cherché, il savait que la seul chose qu’elle avait contre lui, c’était son nouvel amant. Lui, il était puissant et Lysandre le savait. Pliant le parchemin qu’il enfouit dans une enveloppe, il mit ce courrier dans son sac. Il ira à la volière après les cours. Profitant du temps qu’il lui restait pour terminer son devoir de métamorphose, le jeune homme quitta le dortoir après ça pour rejoindre sa classe.

« Où vas-tu ? » « A la volière, j’ai une lettre à envoyer. On se retrouve plus tard, dans la salle commune ? » Un bref oui et les deux amis se quittèrent. L’un rentra dans la salle commune, tandis que l’autre continuait à monter les marches qui ne se finissaient jamais. Le temps s’était dégradé au fil de la journée. Chassé par les nuages, les rayons du soleil avaient laissés la place à une fine pluie. Montant les marches avec un pas rapide et plutôt méfiant, Lysandre avant les mains enfoncées dans les poches de sa robe de sorcier. La fraicheur du soir commençait à se faire sentir. Il ne devait pas être plus tard que dix-huit heures trente et pourtant la nuit était déjà tombé. L’heure d’hiver. Journées plus courtes, mais tout aussi mouvementés. Plus qu’un étage à monter et le voilà arrivé à la volière. L’odeur y était toujours aussi forte et les oiseaux aussi nombreux. Ce n’était pas un lieu dans lequel Lysandre se voyait passer du temps, c’est pourquoi il avait prit la décision de ne pas trainer dans ces lieues. Évitant des cadavres de rongeurs et autres choses qu’il ne prenait pas la peine d’identifier, le jeune homme se dirigea vers les hiboux de l’école. Il n’avait pas d’animal à lui, trouvant cela bien trop magique de dresser de tels oiseaux pour qu’ils envoient une lettre. Quelques bête le regarda passer, d’autres s’envolaient à son arrivé, comme s’ils n’avaient pas envie de partir sur une nouvelle route. Tout en s’enfonçant dans la salle circulaire dans laquelle régnait de nombreux courants d’airs froids et désagréables, le serdaigle prit la lettre sur laquelle il y avait écrit le prénom et le nom de sa mère. Lysandre avait une fine écriture, plaisante à lire. Celle-ci faisait penser à la vieille écriture des temps médiéval. Enfin, ça, c’est que disait son professeur d’histoire. Lettre à la main, il releva son regard, balaya la volière avant de s’approcher d’une petite chouette couleur fauve. Celle-ci le regard de ses grand yeux jaunâtre, regard avec lequel il échangea une furtif compassion. Elle n’avait surement pas très envie de voler pour donner cette lettre et lui n’avait pas prit plaisir à écrire sur ce morceau de parchemin « Tout ne peut pas être tout rose… » Accrochant la lettre, il prit l’oiseau sur son bras et le dirigea vers l’une des fenêtres pour le laisser prendre son envole, mais un bruit l’arrêta. Quelqu’un venait d’arriver, ce n’était pas très étonnant, toute fois, il risqua un coup d’œil, histoire de voir si cette personne était une connaissance ou non.

Spoiler:

Ainsi, posté face à ce paysage monstre qui toutefois y était magnifique sous ce lit de froideur, Lysandre ne pu s’empêcher de laisser échapper un vague soupire d’entre ses lèvres. Que voulez-vous, l’automne régnait de plus belle et pourtant, il se croyait déjà en hiver. L’air était presque glacial et il n’aurait pas été étonné de voir du verglas s’installer dans peu de temps. Après tout, n’avait-il pas parlé du réchauffement climatique il y a peu dans les journaux ? Si. Lysandre se souvenait distinctement de cet article dans le Chicaneur. Celui qui mentionnait que le dragon qui gardait le noyau de la Terre était franchement furieux et n’hésitait pas à dérégler les saisons… Stupide article. La personne qui avait écrit celui-ci devait être d’une stupidité sans merci. S’en été désespèrent et ce que Lysandre trouvait pitoyable, c’est que certain se permettait de critiquer les moldus. Le monde des sorciers étaient vraiment lamentable. Sentant les serres de la chouette s’enfoncer un peu plus dans son bras, le jeune homme grimaça avant de retourner son intention sur l’animal. Leur regard se croisa et sans qu’il ne puisse dise pourquoi, il se sentit idiot. Un fin sourire sur les lèvres, il s’apprêta à élancer l’oiseau pour son envole, mais un bruit l’en arrêtant, le faisant redescendre sur Terre. Peu importe qui cela pouvait être, son expression redevient froide et d’une neutralité parfaite. Sans attendre plus de temps, il se retourne et identifie le nouvel arrivant. Aurait-il mieux fait de ne pas se retourner, car ses yeux tombèrent sur cette silhouette parfaite qu’il haïssait au plus au point. Disait-on qu’elle était son égal au féminin, qu’ils étaient comme les deux doigts d’une main, inséparables. Faux. Jamais, oh grand jamais, Lysandre pouvait s’imaginer avoir des points communs avec sa sœur jumelle. Peut-être eurent-ils, à un certain moment de leur vie, quelques points communs, mais ce temps était bel et bien finit. Malheur à celui qui venait à les comparer ou simplement à les mettre dans le même sac. Ils étaient jumeaux, point final. Alors après avoir sentit cette colère habituelle naitre en lui, le serdaigle s’en retourna vers la fenêtre en caressant de sa main libre la petite tête de l’animal. Comme il aurait aimé être comme cette chouette, pouvoir voler jusqu’à en perdre l’horizon. Malheureusement, il était condamné à vivre dans un monde qu’il détestait dans une famille qu’il détestait. Vivement ses dix-sept ans, qu’il puisse quitter cet endroit et tout le reste. « Ils élèvent des parasites maintenant à Poudlard ? » et voilà, les jeux étaient ouverts. Cela amusait tellement notre jeune homme qu’il ne pu empêcher un petit rire glacial. S’en était devenu une habitude entre eux. Le genre de jeu type de deux grands ennemis. Ils n’en n’étaient pas encore arrivé à un duel de baguette, mais cela ne serait tardé, n’est-ce pas ? Le bruit des pas de Calipso se firent entendre. Il n’eut aucun mal à deviner qu’elle se diriger vers l’un des volatiles. Sans attendre plus longtemps ou tout simplement les mécontentements de sa sœur parce qu’il avait écrite à leur mère sans même la prévenir, il libéra l’oiseau qui, dans une grâce qui n’appartenait qu’à lui, s’envola dans les airs. Il regarda pendant quelques secondes l’oiseau s’évanouir dans l’horizon avant de se retourner vers sa sœur. Appuyé contre le mur, il la regarda attacher son courrier à la patte de l’animal qu’elle avait choisit. « Je suis content de voir que tu te considères comme tel. » ainsi il répondit à sa question, posé il y a peu, avec un sourire satisfait. Bien qu’il n’avait pas eut l’envie de moqueries aujourd’hui, cela en finirait ainsi. C’était plus fort que lui. Loin de porter Calipso dans son cœur, il ne se gênait jamais de la rabaisser plus bas que terre. Personne n’haussait le faire et Lysandre en prenait plaisir. Il était, de toute façon, le meilleur dans ses jeux là. Cali’ avait beau avoir des atouts, le jeune homme se savait et se sentait le plus fort des deux. Disons qu’il n’avait pas se côté sentimental. Du genre, je m’en foutiste de tout et je ne pense qu’à moi, il était l’un des meilleurs s’il n’était pas le meilleur…

Les bras croisés, il toisait sa sœur sans aucune pitié. Elle n’était pas couverte et elle devait en trembler sous sa robe de sorcière. Il la savait bien trop fier pour l’avouer. La curiosité de savoir ce qu’elle pouvait envoyer le prenait de l’intérieur. Savoir à qui était destiné ce courrier l’intéressait. Peut-être pourrait-il s’en moquer dans les prochains jours. Mais sa aurait donné bien trop importance pour une fille qui n’en valait pas la peine. « Je vois qui tu es capable d’envoyer une lettre… Ce serait sympas de la faire mais pour cette femme qui est ta mère. » Après tout, elle était l’enfant élu, le chouchou de la famille, alors c’était à elle de le faire, pas à lui. Pourquoi le faisait-il ? Tout simplement parce qu’il ne voulait pas recevoir les foudres de son beau-père en rentrant pour les vacances. Il en frissonnait rien qu’en y pensant. Cet homme était surement le plus à craindre et le seul qui arrivait à faire de Lysandre un pantin. Il n’en n’avait pas honte, du moins, pas devant sa sœur. Elle-même était une peluche pour ce Mangemort. Cela faisait plaisir au serdaigle de voir qu’elle aussi pouvait être traité comme un rien, même si au fond, il détestait voir cet homme lever la main sur sa sœur. Il avait beau la détester, elle restait sa sœur. « Ca éviterait peut-être que tu nous mettes dans la merde tous les deux. Soit gentille, pense aux autres. » Il fit un sourire hypocrite avant de se redresser. Lui-même n’avait pas chaud, mais il était un peu plus couvert. Retournant à l’endroit où il avait prit la chouette, il se baissa pour y prendre son sac avant de se relever doucement. Sa puait vraiment la mort ici et cela l’en prenait à la gorge. C’était pire que la froid.